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1.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

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3.
In the debate on urban inequality, Sassen’s theory on social polarization and Wilson’s theory on spatial mismatch have received much attention. Where Sassen highlights the decline of the middle classes, Wilson focuses on the upgrading of urban labour markets. In this article we argue that both theories may be valid, but that they have to be put in a more extended theoretical framework. Of central importance are national institutional arrangements, membership of different ethnic groups and networks, and place–specific characteristics rooted in local socio–economic histories. As a first empirical illustration of our model, we use data on the labour markets of Amsterdam and Rotterdam and show that different forms of inequality can be found both in economic sectors and within ethnic groups. The model we present could be used both to reinterébatpret existing data and as an analytical framework for the analysis of different forms of urban inequality. Dans le d& sur l’inégalitéurbaine, la théorie de la polarisation sociale de Sassen et celle de la disparité spatiale de Wilson ont retenu l’attention. Alors que Sassen souligne le déclin des classes moyennes, Wilson s’attache à la revalorisation des marchés du travail urbains. Cet article soutient que, si ces deux théories sont admissibles, elles doivent étre placées dans un cadre théorique plus large. En effet, sont essentielles les dispositions institutionnelles nationales, l’adhésion de différents réseaux et groupes ethniques, et les spécificités du lieu enracinées dans les histoires socio–économiques locales. Comme première illustration empirique de notre modèle, nous utilisons des données relatives aux marchés du travail d’Amsterdam et de Rotterdam pour montrer qu’il y existe différentes formes d’inégalitéà la fois dans les secteurs économiques et les groupes ethniques. Le modèle présenté pourrait servir à réinterpréter les données existantes et fournir un cadre à l’analyse des diverses formes d’inégalité urbaine.  相似文献   

4.
Traffic congestion and transit service deterioration are becoming acute problems in China’s major cities. Based on a case study of Shanghai, this paper examines the growing gap between the supply of urban transportation facilities and the demand for travel, and discusses the planning implications. Because it will take great amounts of time and resources to transform the municipal transportation infrastructure into one suitable for high level mobility and motorization, the supply side is constrained for the short term. Therefore, planning research is directed primarily to the demand side. Transportation surveys indicate that travel demand has been increasing explosively through a combination of more trips, longer trips, and mode shifts away from walk and transit. Population growth, growth of family income, urban expansion and spatial reconfiguration, the emergence of labor and housing markets, and motorization are identified as the main causal factors. The probable future effects of these factors are analyzed and policy options are explored. The paper argues that enhancing accessibility without inducing mobility should be a basic guideline for policy-making and urban planning. Given the fast pace of urban development and the important role of the municipal government in locating urban activities, land-use planning can be a highly effective means for improving accessibility. Specific land-use strategies and complementary policies are proposed. Since Shanghai is in some important ways representative of large metropolises in the developing world, the case study is potentially valuable for other cities as well. Les embouteillages et la détérioration des services de transport deviennent des problèmes graves dans les villes importantes de Chine. Basé sur une étude de cas de Shangaï?, cet article examine le décalage grandissant entre la demande et la provision des moyens de transport, et discute les implications pour la planification. La transformation de l’infrastructure des transports municipaux afin qu'elle se prête à la mobilité et motorisation de haut niveau demandera un temps et des ressources considérables, et conséquemment l’approvisionnement est limité dans l'immédiat. La recherche sur la planification se concentre donc principalement sur la demande. Les sondages sur les transports indiquent que la demande de transport a beaucoup augmentéà cause d’une conjonction de trajets plus longs et plus nombreux, et de la baisse de la marche à pied et du transit. L’expansion de la population, l’augmentation des revenus familiaux, la croissance urbaine et la reconfiguration spatiale, l’apparition des marchés du travail et du logement, ainsi que la motorisation, sont identifiées comme les causes principales. Les résultats vraisemblables de ces facteurs pour le futur sont analysés et les options politiques sont explorées. Cet article soutient que l’amélioration de l’accessibilité sans inciter la mobilité devrait être une directive fondamentale pour les décisions politiques et pour la planification urbaine. Etant donné la rapidité du développement urbain et le rôle important de la municipalité dans l’établissement d’activités urbaines, la planification de l’aménagement du territoire peut être une méthode très efficace pour améliorer l’accessibilité. Des stratégies spécifiques d’aménagement du territoire et des directives complémentaires sont proposées. Parceque Shangaï est, à beaucoup d’égards, typique des grandes métropoles du monde en voie de développement, cette étude de cas est potentiellement intéressante pour d’autres villes.  相似文献   

5.
The objective of this article is to speculate on the urban restructuring process in China’s transition to a market economy. Previous studies suggest that a broad theoretical framework is much needed to develop hypotheses for further empirical studies. This paper draws its insights from relevant studies on contemporary capitalist cities, in particular, political economy analysis of the urban process and capital switching, the structure of building provision and the creation of a rent gap, and institutional analysis of property rights. Summarily, it suggests that the basic logic of production in the context of a socialist city requires a specific way of coordinating — through economic planning and a specific configuration — the state work-unit system. Manifested in the production of the built environment was project-specific development. The structural tendency to disinvest in developed land has engendered a rent gap, which has laid the foundation for the phase of redevelopment in reforming socialist economies. Urban restructuring in the recent emerging market economy, which mainly involves decentralization, reorganizing the production of the built environment, and an increasing local-global link through overseas capital, is understood through this perspective. The post-reform built environment is characterized by land-use restructuring and polycentric development. It is argued that the physical reshaping of Chinese cities can be understood with respect to the redefinition of property rights, hence, capturing the rent gap by the main actors — state work-units, municipalities, the central state, real-estate investors, original residents and farmers. By its nature, the process favours big builders who have either de facto rights over existing urban land property or huge capital that enables them to ‘wipe out’ small owners. Western experience of gentrification reminds us that social problems may be created during the process, which calls for continuing insights to shed light on urban restructuring in post-reform China. L’objectif de cet article est de spéculer sur le processus de restructuration urbaine durant la période de transition de la Chine à une économie de marché. Les études précédentes suggèrent qu’un modèle théorique large est absolument nécessaire pour développer des hypothèses pour des études empiriques additionnelles. Cet article tire ses idées des études des villes capitalistes contemporaines, en particulier des analyses d’économie politique du processus urbain et du tranfert de capitaux, de la structure de la provision de bâtiments et de l’écart entre les loyers, et de l’analyse institutionnelle des droits de propriété. Succintement, cet article suggère que la logique fondamentale de la production dans le contexte d’une ville socialiste demande une méthode particulière de coordination — par la planification économique et une configuration spécifique — le système d’unité de travail de l’état. Le développement spécific de certains projets était manifeste dans la production de l’environnement urbain. La tendance structurelle au désinvestissement des terres développées a produit un écart dans les loyers, qui a créé une base pour une phase de redéveloppement des économies socialistes en réforme. La restructuration urbaine dans l’économie de marché naissante, qui implique principalement la décentralisation, la réorganisation de la production de l’environnement urbain, et, de plus en plus, un lien entre le local et le global grâce au capital d’outremer, peut être comprise dans cette perspective. L’environnement urbain d’après les réformes est caractérisé par la restructuration de l’aménagement du territoire et le développement polycentrique. Cet article soutient que le remaniement physique des villes chinoises peut être compris par rapport à la redéfinition des droits de propriété, et l’écart des loyers est donc accaparé par les agents principaux — les unités de travail de l’état, les municipalités, l’état central, les investisseurs immobiliers, les résidents d’origine et les fermiers. Vu sa nature, ce processus favorise les gros entrepreneurs qui ont soit les droits de facto aux terres urbaines existantes soit des capitaux considérables qui leur permettent de ‘liquider’ les petits propriétaires. L’expérience occidentale d’embourgeoisement nous rappelle que les problèmes sociaux peuvent être créés durant ce processus, qui demande une attention continue afin d’expliquer la restructuration urbaine dans la Chine d’après les réformes.  相似文献   

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The literature on the transition to postmodernism, postfordism and participatory planning stresses the value of the economic and planning process shifts that have occurred in the late 1960s and early 1970s. This paper compares two periods of planning and urban development in Toronto: one running from 1959 to 1962, at the height of modernism, fordism and expert-driven planning, and the other, from 1989 to 1992, set within the postmodern, postfordist and participatory planning era. In line with expectations arising from the literature, the study reveals stark distinctions between the two periods. It documents the breaking up of the modern consensus around the progress ideology into a postmodern constellation of values. As a result, the range of issues debated on the planning scene was much broader over the second period than over the first. Overall, however, results point to a mixture of continuity and change between the two periods and thus diverge from this literature’s strong emphasis on transition. Contrary to expectations, citizen mobilization was pervasive in both periods, although there were major differences in the nature of activism and in the issues that were raised. Over the first period most activism originated from ratepayer organizations dedicated to the protection of single-family-home neighbourhoods from encroachments, whereas the second period featured, along with such associations, advocacy groups championing environmental and social causes. The two periods are also distinguished by different planning implementation capacities. Whereas in the first period, planning had the means to implement its visions, this was no longer the case in the second period. In the late 1980s and early 1990s, planning was thus incapable of aligning urban development with its environmental and social ideals, which meant that, by default, planning practice over the second period proceeded pretty much according to land-use and transportation principles evolved in the early postwar decades. In sum, distinctions between the two periods were far more evident in the discourse than in the implementation sphere. — Les recherches sur la transition vers le postmodernisme, le postfordisme et la planification participative soulignent la valeur des changements qui ont pris place à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix. Cet article compare deux périodes de planification et de dévelopment urbain à Toronto: une qui va de 1959 à 1962, durant l’apogée du modernisme, du fordisme et de la planification contrôlée par les experts, et l’autre, de 1989 à 1992, à l’époque du postmodernisme, du postfordisme et de la planification participative. En accord avec les prévisions émanant des recherches, cette étude révèle des distinctions nettes entre les deux périodes. Elle documente le morcellement du consensus moderne autour l’idéologie du progrès et le changement en faveur d’une constellation de valeurs postmodernes. Il s’ensuit que le champ de problèmes discutés en relation avec la planification était beaucoup plus étendu durant la seconde période que durant la première. Dans l’ensemble, cependant, les résultats indiquent un mélange de continuité et de changement entre les deux périodes et divergent donc de la forte emphase sur la transition que l’on trouve dans les recherches. Contairement aux prévisions, la mobilisation des citoyens était omniprésente à Toronto pendant les deux périodes, mais il y avait des différences importantes quant à la nature de l’activisme et dans les problèmes soulevés. Durant la première période, la plus grande part de l’activisme provenait des organisations de contribuables vouées à la protection des quartiers d’habitations contre les empiètements, alors que la seconde période comprenait, en plus de ces organisations, des groupes de soutien aux causes de l’environnement et aux causes sociales. Les deux périodes sont également distinctes en termes de mise en oeuvre. Alors que dans la première période les urbanistes avaient les moyens de mettre leurs idées à exécution, ce n’était plus le cas dans la seconde. Vers la fin des années quatre-vingt et le début des années quatre-vingt-dix, la planification ne pouvait pas intégrer les développements urbains et ses idéaux sociaux et environnementaux. Par défaut, la pratique de la planification durant la seconde période a fonctionnée selon les principes d’utilisation des terrains et du transport développés dans les premières décennies de l’après-guerre. En somme, les différences entre les deux périodes sont beaucoup plus visibles au niveau du discours qu’au niveau de l’application.  相似文献   

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This article utilizes property tax arrears data to trace the contraction of gentrification at the end of the 1980s and its resurgence in the 1990s in New York City’s Lower East Side. Contrary to the claims made during the recession about the end of gentrification, this article provides an important historical record of the resurgence of gentrification in the 1990s. The paper also argues that this new ‘third round’ gentrification has to be seen as a dramatic reassertion of economics in the central urban land market. That this shift is also expressed within the popular cultural discourses accompanying the process reveals an altered relationship between economics and culture in fin de siècle gentrification. Cet article utilise les données sur les arriérés des impôts sur la propriété pour retracer le déclin de l’embourgeoisement á la fin des années quatre-vingt et son renouveau dans les années quatre-vingt-dix dans le Lower East Side de New York City. Contrairement á ce qui fut dit sur la fin de l’embourgeoisement durant la récession, cet article fournit un dossier historique important qui montre le renouveau de l’embourgeoisement dans les années quatre-vingt-dix. Cet article soutient aussi que ce nouveau ‘troisième tour’ d’embourgeoisement doit ? tre regardé comme une réaffirmation dramatique de l’économie politique dans le marché foncier urbain central. Le fait que ce changement est aussi perceptible dans les discours de la culture populaire qui accompagnent ce processus révèle une relation changée entre l’écomonie politique et la culture dans l’embourgeoisement de fin de siècle.  相似文献   

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Recent studies show that ethnic economies are an increasingly vital part of the larger national economy. This is especially true in the case of the Turkish ethnic economy in Germany. This article sheds light on a ‘hidden aspect’ of Berlin’s Turkish ethnic economy: the structure and role of Turkish female labour and female self-employment. It begins with a general discussion on the significance of the gender concept in the international debate on ethnic economies – including findings on minority and immigrant women in self-employment in Europe. The second section of the article focuses on Berlin, using an analysis of the official labour market data at hand to sketch the gendered structure of Berlin’s labour market. The third section presents exploratory empirical data concentrating exclusively on female Turkish entrepreneurs and employees. The results indicate that some of the gendered traits of the ethnic economies described in the international literature also appear in the Berlin survey: the under-representation of women as entrepreneurs and their difficult position in the overall labour market. Furthermore, the data suggest that the concept of ‘ethnic business’ as typically presented in the literature turns out to be a ‘male’ concept and is hardly applicable to the case of the Turkish women in Berlin. The common features of the concept (ethnic clientele, suppliers, labour or involved kin, orientation towards the ethnic community) applied only partially to the Turkish women entrepreneurs. — Des études récentes ont démontré que les économies ethniques sont une partie de plus en plus vitale de l’économie nationale. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de l’économie ethnique turque en Allemagne. Cet article explore un ‘aspect caché’ de l’économie ethnique turque à Berlin: la structure et le rôle de la main d’oeuvre féminine turque et des femmes travailleuses indépendantes turques. Il commence par une discussion générale sur la signification du concept du genre dans le débat international sur les économies ethniques – y compris les données concernant les travailleuses indépendantes immigrantes et de minorité ethnique en Europe. La seconde partie de l’article est consacrée à Berlin, et donne un aperçu de la structure du marché du travail de Berlin par rapport au genre grâce à une analyse des données disponibles du travail officiel. La troisième section présente des données empiriques exploratoires concernant les employées et les femmes entrepreneurs turques exclusivement. Les résultats indiquent que certains des traits de genre des économies ethniques décrits dans les bibliographies internationales se retrouvent dans l’enquête sur Berlin: la sous-représentation des femmes entrepreneurs et leur position difficile dans le marché du travail dans son ensemble. De plus, les données suggèrent que le concept de ‘commerce ethnique’, comme il est habituellement présenté dans les travaux sur ce sujet, est un concept ‘masculin’ et qui ne peut guère ? tre appliqué au cas des femmes turques de Berlin. Les points communs du concept (la clientèle ethnique, les fournisseurs ethniques, la place de la famille ou des employés ethniques, une orientation vers la communauté ethnique) ne s’appliquent que partiellement aux femmes entrepreneurs turques.  相似文献   

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Attempts at understanding the urbanization process in Southeast Asia have, in recent years, focused on the emergence of extended metropolitan regions around primate cities. Many have argued that with a landscape of intensively mixed ‘rural’ and ‘urban’ activities, such regions represent a distinctive Asian form of urbanization and a challenge to the conventional urban-rural dualism. The implication, both in theoretical and policy terms, is that such regions of mixed land use form new ‘urban’ landscapes that will persist into the future on the basis of balanced ‘agro-industrial’ development. Drawing on fieldwork in a town on Manila’s agricultural periphery, this paper argues that such understandings present a static view of these regions, limited by macro-level data and analysis. A more ethnographic understanding of the social processes of ‘everyday urbanization’ at the interface of the ‘urban’ and the ‘rural’ dispels any sense of a stable rural-urban landscape or balanced development. The evidence points to an incompatibility of functions leading to the gradual ‘squeezing out’ of agriculture due to a changing economic calculus in agricultural households brought on by labour market shifts; environmental conflicts between agricultural and urban-industrial activities; social and cultural transformations in rural society; a political framework of bureaucratic corruption in the regulation of urbanization; and the influence of personalized power relations in agrarian society. — Ces dernières années, les efforts pour comprendre le processus d’urbanisation en Asie du sud-est se sont concentrés sur la naissance des régions métropolitaines étendues autour des cités centrales. Beaucoup soutiennent que ces régions, avec leurs paysages d’activités ‘rurales’ et ‘urbaines’ intensivement mélangées, représentent une forme d’urbanisation typiquement asiatique et mettent la dualité traditionnelle urbain-rural en question. L’implication, théoriquement et politiquement, est que de telles régions, avec leur utilisation mixte du terrain, forment de nouveaux paysages ‘urbains’ qui persisteront dans l’avenir sur une base de développement ‘agro-industriel’. Basé sur un travail de terrain dans une ville de la périphérie agricole de Manille, cet article soutient que de telles approches présentent une vue statique de ces régions, limitée par des données et une analyse de niveau macroscopique. Une approche plus ethnographique des processus sociaux de ‘l’urbanisation de tous les jours’ au point de rencontre du ‘rural’ et de l’urbain’ dissipe toute impression d’un paysage rural-urbain stable ou d’un développement équilibré. Les données font ressortir une incompatibilité de fonction causant un ‘écrasement’ graduel de l’agriculture dûà un calcul économique changeant dans les ménages agricoles occasionné par les changements du marché du travail; des conflits de l’environnement entre les activités agricoles et les activités urbaines-industrielles; des transformations sociales et culturelles dans la société rurale; une structure politique de corruption bureaucratique de la réglementation de l’urbanisation; et l’influence des relations personnelles de pouvoir dans la société agraire  相似文献   

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This article examines the process of local development within the context of restructuring in hinterland British Columbia, Canada. The role of local development in the reconstruction of hinterland space is attracting considerable research attention, building upon an existing body of work from Canada and elsewhere, which is steadily refining our understanding of the local development process. Through a case study of two communities, this article seeks to enhance the theory–practice coordination of this work by using a regulation approach to examine the process, organizational structures and relationships inherent in local development. The communities in this study used local development both to pursue economic diversification and also to offset the uncertainty caused by economic and political restructuring. The findings illustrate that the case communities responded to restructuring in a systematic manner. This shows that the practice of local development may be related to theoretical interpretations of institution‐building. Regulation theory provides a framework within which to forge a link between the practical dimensions of the local development process and the concept of building local institutions. Specifically, the development of a local mode of social regulation is dependent upon the stability and coordination of a locally based development institution. Cet article examine le processus de développement local parallèlement à la restructuration de l’arrière‐pays en Colombie britannique (Canada). Le rôle du processus dans la reconstruction de cet espace soulève l’intérêt manifeste de chercheurs qui, ajoutéà un corpus de travaux émanant du Canada ou d’ailleurs, affine régulièrement notre appréhension du développement local. A partir d’une étude de cas portant sur deux communautés, l’article tente d’améliorer la coordination entre théorie et pratique de ce travail en utilisant la régulation comme démarche d’investigation des processus, structures organisationnelles et relations propres au développement local. Les communautés concernées se sont servies du développement local pour mener une diversification économique, tout en compensant l’incertitude née de la restructuration économique et politique. D’après les résultats, elles ont réagi de manière systématique à la restructuration, ce qui montre que l’on peut lier l’exercice du développement local à des interprétations théoriques de la création d’institutions. La théorie de la régulation offre le cadre oùétablir un lien entre les dimensions pratiques du processus et le concept de création d’institutions locales. Plus précisément, le développement d’un mode local de régulation sociale dépend de la stabilité et de la coordination d’une institution de développement basée localement.  相似文献   

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The debate around the ‘Global City Hypothesis’ (GCH), and particularly the research agenda of the ‘Globalization and World Cities’ network, have been preoccupied recently with the business and technological dimensions of so–called ‘global cities’. This article seeks to recover the role of immigration in large urban economies. Using mainly observations from European metropolises, I argue first that the GCH requires significant revision insofar as it can be used as a tool for addressing issues of inequality, and I offer five propositions for a renewal of the existing contours of the GCH. Second, beyond these revisions, I suggest a complete reformulation of the debate by linking it with ideas emanating from the literature on transnationalism. Le débat sur ‘l’Hypothèse de la ville globale’, et notamment sur le programme de recherche du réseau ‘Mondialisation et Villes mondiales’, s’est récemment soucié des dimensions économiques et technologiques des dites ‘villes planétaires’. Cet article tente de révéler le rôle de l’immigration dans les grandes économies urbaines. A partir d’observations de métropoles européennes principalement, il affirme d’abord que, dans la mesure où cette hypothèse peut servir d’outil pour aborder les questions d’inégalité, elle requiert une importante révision; sont donc exposées cinq propositions pour en renouveler les profils existents. Il suggère ensuite une reformulation complète du débat en l’associant à des idées émanant de travaux sur le transnationalisme.  相似文献   

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This paper maps some of the social and commercial forces shaping the debate around ‘realistic’ or ‘appropriate’ levels of energy specification in the commercial office market. It discusses how the dynamics of the market, alternative lease arrangements, enhanced building management standards, technological innovation and shifts in cultural taste are all redefining contemporary office space and presenting new opportunities for environmental innovation. Drawing upon interviews with developers, investors, agents, occupiers and property researchers in Britain and France, the changing, often conflicting, priorities underpinning decisions about energy standards are explored. The paper explores possible ‘futures’ for office development processes in the United Kingdom. Highlighting the ebb and flow of the market, the paper points to the changing nature of tenant demand and current ‘opportunities’ for the development of alternative, more ‘realistic’ energy specification levels. Looking beyond the current property slump it examines the cultural and structural shifts likely to sustain any reformation of British real estate practices. In particular, the paper highlights contemporary debates around transformation of the institutional lease and legislative codification of energy and environmental standards. It is argued that this loose constellation of social forces promises a significant, new mutuality of interests between developers and occupiers which is cultivating ‘appropriate’ specification and procurement practices. Cet article retrace certaines des formes sociales et commerciales qui modèlent le débat sur les niveaux ‘réalistes’ ou ‘appropriés’ de spécification de l'énergie dans le marché des bureaux commerciaux. Il explique comment les dynamiques du marché, l'organisation alternative du bail, une meilleure gestion des immeubles, la nouveauté technologique et le changement des goûts culturels redéfinissent l'espace contemporain du bureau et présentent de nouvelles opportunités d'innovation de l'environnement. M'appuyant sur des entrevues avec des promoteurs, des agents, des occupants et des chercheurs sur les propriétés immobilières en Grande-Bretagne et en France, j'examine les priorités changeantes et souvent contradictoires qui supportent les décisions quant aux niveaux d'énergie. Cet article explore les ‘futurs’ possibles pour les processus de développement des bureaux au Royaume Uni. Soulignant le va et vient du marché, cet article démontre la nature changeante de la demande des locataires et les ‘opportunités’ actuelles quant au développement de niveaux alternatifs et plus ‘réalistes’ de spécification de l'énergie. En regardant par delà l'effrondement actuel du marché immobilier, il examine les mouvements culturels et structuraux qui pourraient supporter une réforme des pratiques des agents immobiliers britanniques. Cet article souligne en particulier les débats contemporains sur la transformation du bail institutionnel et la codification législative de la qualité de l'environnement et de l'énergie. Je soutiens que cette constellation décousue de forces sociales promet une nouvelle et significative mutualité d'intérêts entre les promoteurs et les occupants qui cultive les spécifications ‘appropriées’ et les pratiques d'acquisition.  相似文献   

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This article examines the role of urban economic restructuring in the emerging new ethnic division of labor in Tel Aviv, in the context of large waves of migration to and from the city. The occupational structures of four groups – veteran Jews, Israeli Arab citizens, new immigrants from the former USSR who are Israeli citizens, and non‐citizen foreign workers – are analyzed. Study of the evolution of polarized occupation and income levels in the city of Tel Aviv relative to the rest of Israel shows that both aspects of polarization widened in the city of Tel Aviv as the restructuring process advanced. The findings are discussed in view of the theoretical debates regarding polarization, professionalization and the emergence of a new urban ‘underclass’. The data are based on Central Bureau of Statistics (CBS) censuses and labor force surveys. Cet article examine le rôle de la restructuration économique urbaine dans la nouvelle division ethnique du travail à Tel Aviv dans le contexte des grandes vagues de migration vers la cité et loin de la cité. Les structures professionnelles de quatre groupes – les vétérans juifs, les citoyens israéliens arabes, les nouveaux immigrants de l'ancienne URSS qui sont des citoyens israéliens, et les travailleurs étrangers qui ne sont pas des citoyens – sont analysées. Une étude de l'évolution de l'occupation et du niveau des revenus polarisés dans la ville de Tel Aviv par rapport au reste d'Israël montre que les deux aspects de la polarisation se sont agrandis dans la cité de Tel Aviv durant la progression du processus de restructuration. Les résultats sont discutés par rapport aux débats théoriques sur la polarisation, la professionnalisation et l'émergence d'une nouvelle ‘sous‐classe’ urbaine. Les données sont basées sur les recensements du Central Bureau of Statistics (CBS) et sur des enquà tes sur les travailleurs.  相似文献   

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The last two decades have witnessed the restructuring and rescaling of the welfare regimes consolidated in the postwar era. More is involved, however, than rollbacks justified by neoliberal globalization and engineered via downloading to subnational scales. States are also being pushed to assume new responsibilities for social reproduction as a result of the ‘care crisis’ stemming from the death of the male breadwinner/female caregiver family form. This article focuses on the interaction between national welfare regimes and subnational sites — namely two important urban nodes in Canada (Toronto) and Sweden (Stockholm) where changing gender relations began to disrupt post‐war patterns of social reproduction earlier than in the rest of their respective countries. Both cities experimented with childcare programs that posed a challenge to their respective national policy regimes. In one case, local mobilization contributed to a significant policy shift at the national scale whereas the other experiment, having failed to induce change in the national regime, found its very viability increasingly imperilled. Les deux dernières décennies ont vu la restructuration et le redimensionnement des régimes de protection sociale élaborés dans la phase d’après‐guerre. Pourtant, il ne s’agit pas seulement de réductions justifiées par une mondialisation néolibérale et opérées en se déchargeant sur les niveaux subnationaux. En effet, les Etats sont forcés d’assumer de nouvelles responsabilités à l’égard de la reproduction sociale, du fait de la ‘crise des soins’ provoquée par la disparition de la configuration familiale de l’homme‐soutien de famille et de la femme‐pourvoyeuse de soins. Cet article se consacre à l’interaction entre systèmes sociaux nationaux et sites subnationaux à savoir deux n?uds urbains, Toronto au Canada et Stockholm en Suède, où l’évolution des relations entre genres vient perturber les schémas de reproduction sociale de l’après‐guerre plus rapidement que dans le reste du pays. Ces villes ont expérimenté des programmes d’aide à l’enfance qui ont remis en cause leurs systèmes respectifs de politique publique nationale. Dans un cas, la mobilisation locale a contribuéà un important changement politique au plan national tandis que l’autre, n’ayant pas réussi à susciter d’évolution nationale, a vu sa viabilité de plus en plus menacée.  相似文献   

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Both notions elaborated in this article, exclusion and the border, are cultural constructs which can take on different meanings in different milieux. In order to understand socio‐cultural exclusion in the context of EU integration and new centralities created by globalization, the project presented here addressed social, cultural and spatial exclusion in peripheral EU border cities and islands. This article focuses on how borderland residents experience socio‐cultural exclusion of ‘others’ and of themselves, and forge their spatialities and mappings. It makes distinctions on several levels: geographically, between external and internal EU borders, between ‘transborder’ and ‘bounded’ field sites and between variations of spatialities and mappings; culturally, between boundary gateways and walls, and between socio‐cultural and spatial exclusion, isolation and insularity; anthropologically, between social and cultural markers dividing the subject and the ‘other’. Local experiences and spatialities along the border were found to be complex and often in conflict with dominant definitions and preconceptions. This, along with the multiple levels of exclusion and difference found on the EU border, has implications for research priorities and policy restructuring. Les deux notions détaillées dans cet article, exclusion et frontière, sont des concepts culturels qui peuvent prendre un sens différent en fonction du milieu. Afin d’appréhender l’exclusion socioculturelle dans le cadre de l’intégration européenne et des nouvelles centralités créées par la mondialisation, le projet traite l’exclusion sociale, culturelle et spatiale dans les villes et îles situées à la périphérie de l’UE. Il s’attache à la façon dont les résidents frontaliers vivent une exclusion socioculturelle des ‘autres’ et d’eux‐mêmes, tout en établissant leurs spatialités et leurs cartographies. Plusieurs plans sont identifiés: un plan géographique, entre frontières internes et externes de l’UE, entre sites ‘transfrontaliers’ et territoires ‘délimités’, et entre divergences de spatialités et de cartographies; un plan culturel, entre accès et remparts frontaliers, et entre insularité, isolement et exclusion socioculturels et spatiaux; un plan anthropologique, entre les repères sociaux et culturels qui séparent le sujet de ‘l’autre’. Le long de la frontière, spatialités et expériences locales se sont révélées complexes et souvent en opposition avec les définitions et a priori dominants. Cet aspect, allié aux multiples niveaux d’exclusion et de différence découverts sur la frontière européenne, influence les priorités de recherches et la restructuration des politiques.  相似文献   

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This article uses a case study of the spatial and career mobility of bank workers from Lloyds, a leading British bank, to explore the relationship between class formation and spatial mobility. The article argues against the idea that the large‐scale concentration and bureaucratization of the British banking industry in the early years of the twentieth century saw the emergence of a mobile middle‐class spiralist or cosmopolitan. We use archival data from Lloyds Bank to argue that the emergence of Lloyds as a large‐scale national bank involved a compromise with localized interests rather than a detachment of the bank from local concerns. We use data on the career histories of a representative sample of male bank employees to argue that spatial mobility was organized largely within regions and helped to consolidate the prospects of rural bank workers. We argue that London emerged as a distinctive ‘hub’ for banking careers, with significant amounts of movement to and from London from all regions. We therefore demonstrate how localized and rural cultures were sedimented within a large, national bureaucracy, and that a genuine ‘spiralist’ structure did not emerge. En s’appuyant sur une étude de cas relative à la mobilité géographique et professionnelle du personnel de la Lloyds, l’une des premières banques britanniques, cet article examine le lien entre la formation d’une classe et la mobilité spatiale. Il combat l’idée que la concentration et la bureaucratisation à grande échelle du secteur bancaire britannique au début du XXe siècle a fait na? tre une classe moyenne mobile en spirale ou cosmopolite. Les données d’archives de la Lloyds révèlent que son développement en tant que grande banque nationale s’est accompagné d’un compromis avec les intér? ts locaux plutôt que d’une indifférence à l’égard de ces préoccupations. Les informations sur les carrières d’un échantillon représentatif d’employés de banque masculins permettent d’établir que la mobilité géographique a été organisée largement au plan régional, contribuant à consolider les perspectives des employés en zone rurale. Londres est apparu comme un ‘pôle’ particulier dans les carrières bancaires, avec un nombre considérable de mutations vers et de la capitale à partir de toutes les régions. L’article montre ainsi comment des cultures locales et rurales se sont sédimentées au sein d’une importante bureaucratie nationale et qu’aucune structure ‘en spirale’ pure n’en est issue.  相似文献   

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The concept of ‘diaspora’ seems to be a relevant framework for reading and understanding the parallel strategies of the settled state and mobility in contemporary flows of migration. This article presents a critical overview of the evolution of the concept, and then goes on to hypothesize the long‐term emergence of an Islamic diaspora in Europe, by analysing how Muslims today are reshaping their relations to time and space. The reappropriation of time is articulated on two distinct but complementary levels. The first is expressed through developments in interpretation of the religious sources (ijtihad), demonstrated by a dynamic of conflict in the reterritorialization of the Revelation: the adaptation of Koranic categories to new sets of social issues, individual reappropriation of the Text, the questioning of consistency between belief and normative behaviour by women and young people. The second, more complex level reflects the creation of a form of subjectivity through the development of collective memory and identity. In this, the structuring of a Muslim ‘community’ stumbles against difficulty in accepting the legitimacy of internal pluralism, which is reflected in the struggles between movements and religious leaderships for control of codes of meaning and symbolic boundaries. In contrast, the appropriation of space appears to be broadly under way: this is demonstrated by the successful integration of the majority of Muslims into the local urban space in Europe. This parallel process of settlement and transnational mobility is made possible by the current vitality of the field of religion – a spiritual extraterritoriality that enables fluid, pragmatic management of integration into the European space. Thus, the diaspora is becoming a true social laboratory, in which a flexible category of belonging is developing. La condition diasporique apparait comme une grille de lecture pertinente pour appréhender les stratégies parallèles de sédentarisation et de mobilité des flux migratoires contemporains. Après une synthèse critique de l’évolution du concept, on fait ici l’hypothèse de l’émergence à long terme d’un islam de diaspora en Europe en analysant comment les musulmans y recomposent aujourd’hui leur rapport au temps et à l’espace. La réappropriation du temps s’articule sur deux plans distincts mais complémentaires. Le premier s’exprime à travers l’évolution de l’interprétation des sources religieuses (ijtihad) qui se traduit par une dynamique conflictuelle de re‐territorialisation de la Révélation: adaptation des catégories coraniques aux nouvelles problématiques sociales, réappropriation individuelle du Texte, questionnement des femmes et des jeunes sur la cohérence entre croyance et conduite normative. Le deuxième plus complexe, exprime une subjectivité en marche qui passe par l’élaboration d’une mémoire et d’une identité collective. C’est ainsi que la structuration d’une ‘communauté’ musulmane trébuche encore sur la difficile acceptation de la légitimité d’un pluralisme interne que reflátent les luttes entre mouvements et leadership religieux pour le controle des codes de sens et des frontiáres symboliques. L’appropriation de l’espace apparait par contre largement entamée: en témoigne l’insertion réussie de la majorité des musulmans dans l’espace local urbain européen. Le processus parallále de sédentarisation et de mobilité transnationale est rendue possible grace à l’actuelle vitalité du champ religieux, extra‐territorialité spirituelle, qui permet ainsi une gestion fluide et pragmatique de l’insertion dans l’espace européen. La diaspora devient alors un véritable laboratoire social où s’élabore une catégorie flexible de l’appartenance.  相似文献   

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While the growth of postfordist industrial districts in certain locations in the developed world has been well documented, the impact of the shift toward flexible production in the so-called third world has received less attention. This paper is an attempt to incorporate the dynamic, networked, manufacturing family firms in parts of China into the flexible industrial district debate. We argue that dense networks of small firms emerging in rural China in many ways resemble the industrial districts of the ‘Third Italy’ and elsewhere: they are globally competitive in producing for fast-changing fashionable market niches, they contain networks of relatively autonomous small firms which are at least partially locally owned and managed and which often take part in high-value activities such as design and marketing. We suggest that the social embeddedness of investment and production linkages with ethnic Chinese firms in Hong Kong and Taiwan may be an effective substitute for the spatial concentration of suppliers, producers, designers, and final markets, which is recognized as an important source of innovation and flexibility in core industrial districts. Alors que la croissance des régions industrielles post-fordistes dans certaines parties du monde développé a été bien documentée, l’effet du changement vers la production flexible dans le soi-disant troisième monde a reçu moins d’attention. Cet article tente d’incorporer le réseau d’entreprises industrielles familiales dynamiques de certaines régions de la Chine dans le débat sur les régions industrielles flexibles. Nous pensons que ces denses réseaux de petites entreprises émergeant en Chine rurale ressemblent sous bien des rapports aux régions industrielles de la ‘Troisième Italie’ et d’ailleurs: ils sont compétitifs globalement en ce que leur production est pour des niches de marchéà la mode qui changent rapidement, ils contiennent des réseaux de petites entreprises relativement autonomes dont les propriétaires et managers sont, au moins en partie, locaux, et qui participent souvent à des activités de valeur élevée comme le design et le marketing. Nous suggérons que l’engagement social de l’investissement et des liens de production avec les entreprises ethniques chinoises de Hong Kong et Taï?wan peuvent fournir un remplacement efficace à la concentration spatiale des fournisseurs, producteurs, et marchés terminaux, qui est reconnue comme une source importante d’innovation et de flexibilité dans les régions industrielles centrales.  相似文献   

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In this article, we address the question of the extent to which US producers’ reliance on cheap immigrant labor can continue to retard the march of apparel manufacturing out of the country as garments produced by even cheaper labor overseas flood the US market in the post‐NAFTA period. The article is divided into five sections. In the first, we introduce concepts that are key to our discussion, including the new international division of labor thesis, dual labor market theory, the state’s role in boundary management and the implications of these with regard to industrial development and migration in Mexico and the United States. In the next section, we examine changes in the regulatory regime governing international trade in garments and the subsequent shifts that have occurred in Mexican apparel exports to the United States on the one hand, and in Mexican and US garment employment on the other. In the third section, we review the role immigrants play in the US garment industry and the debates about if and how immigrant workers and entrepreneurs contribute to its international competitiveness. We then turn our attention to a case study of garment production in El Paso, Texas, where thousands of Mexican‐immigrant and Mexican‐American women have lost their jobs as seamstresses since the implementation of NAFTA began in 1994. In the fourth section of the article, we analyze data from US County Business Patterns, the decennial US Census of Population and Housing, the annual March US Current Population Surveys and the US Department of Labor’s records of certified NAFTA‐related layoffs to ascertain the extent to which El Paso’s experience of heavy immigrant garment job losses is typical of the rest of the country. In the concluding section we discuss the implications of our analysis for the future of the US garment workforce. Dans quelle mesure le recours des producteurs américains à un personnel bon marché d’immigrants peut‐il continuer à freiner la confection d’habillement hors du pays, tandis que des v? tements fabriqués par une main‐d’uvre étrangère encore moins chère envahissent le marché américain depuis l’ALENA? Cet article se compose de cinq parties. La première présente les concepts‐clés de notre argument, notamment la nouvelle thèse sur la division internationale du travail, la théorie du double marché de la main‐d’uvre, le rôle de l’État dans la gestion des frontières, ainsi que l’incidence de ces aspects sur l’essor industriel et la migration au Mexique et aux États‐Unis. La deuxième partie étudie les évolutions du régime qui régule le marché international de l’habillement, ainsi que les mutations subséquentes qu’ont connues à la fois les exportations de v? tements mexicaines vers les États‐Unis, et l’emploi de ce secteur dans les deux pays. En examinant le rôle des immigrants dans la confection amééricaine, la troisième partie reprend le débat sur la possibilité que les travailleurs et entrepreneurs immigrants contribuent à la compétitivité internationale de ce secteur. L’article s’attache ensuiteà une étude de cas de fabrication de v? tements à El Paso, au Texas, où des milliers d’immigrantes mexicaines et de femmes américano‐mexicaines ont perdu leur emploi de couturière depuis la mise en place de l’ALENA en 1994. La quatrième partie analyse des données émanant de plusieurs sources statistiques américaines (profils locaux de l’emploi par secteur d’activité, recensement décennal de la population et de l’habitat, enqu? tes démographiques annuelles), ainsi que de dossiers du ministère du Travail américain attestant de licenciements liés à l’ALENA, afin de démontrer que l’ampleur considérable des pertes d’emploi d’immigrants à El Paso est caractéristique du reste du pays. La conclusion déduit les implications de notre analyse pour l’avenir de la main‐d’uvre dans la confection aux États‐Unis.  相似文献   

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