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1.
Global and world cities: a view from off the map   总被引:2,自引:0,他引:2  
Attention to global and world cities has directed the field of urban studies to the significance of international and transnational processes in shaping city economies. This article evaluates these approaches, from a position off their maps. I argue that the circulation of these approaches in academic and policy realms adversely impacts on cities which do not fall into these categories by setting up the idea of the global city as a ‘regulating fiction’, a standard towards which they aspire. It establishes a small sector of the global economy as most desirable in planning the future of cities. By contrast, mega–cities function as the dramatic ‘other’ of world and global cities, and highlight the developmentalist discourse through which most cities in poor countries are assessed as fundamentally lacking in qualities of city–ness. I argue that the long–standing categories of western/third–world cities have been translated into the apparently transnational accounts of global and world cities. Western cities continue to be the primary site of production of apparently unlocated urban theory; so–called third–world cities (and other cities off the map of the world cities cartography) are interpreted through a developmentalist lens and, where they are referred to at all, are framed in terms of ‘difference’ or irrelevance. This article draws attention to the emergence of an alternative set of theoretical approaches, which are more inclusive in their geographical reach and which are concerned with the diverse dynamics of ordinary cities. These approaches have not yet realized that they have the potential to broaden the base for theorizing about cities and, with this in mind, the article explores the potential for a more cosmopolitan urban theory. The policy stakes in this are high, and the article notes that there are important political reasons to promote the analysis of ordinary cities in the face of the persistence of ambitions in many cities to become ‘world cities‘. L’attention accordée aux villes planétaires et mondiales a orienté le champ des études urbaines vers l’importance des processus internationaux et transnationaux dans la configuration économique des villes. Partant d’un point situé hors de leur cartographie, l’article évalue ces approches. La circulation de celles–ci dans les sphères politiques et intellectuelles a une incidence néfaste sur les villes qui n’appartiennent pas à ces catégories, car elle instaure l’idée d’une ville planétaire en tant que ‘fiction régulatrice’, norme à laquelle aspirent les villes. Un secteur restreint de l’économie mondiale est ainsi établi comme le plus recherché dans la planification urbaine. Par contraste, les megacities fonctionnent comme l’impressionnant ‘autre’ des villes mondiales et planétaires, valorisant le discours développementaliste selon lequel l’évaluation des villes des pays pauvres indique le plus souvent des lacunes fondamentales dans les qualités propres à une ville. Les anciennes catégories de villes (Occident/tiers–monde) ont été converties en justifications apparemment transnationales des villes planétaires et mondiales. Les villes occidentales restent le site de production principal d’une théorie urbaine manifestement non–localisée; les villes dites du tiers monde (et autres villes ignorées de la cartographie des villes mondiales) sont interprétées à travers une optique développementaliste et, si on en parle, sont dépeintes en termes de ‘différence‘ ou d’inadéquation. Cet article souligne l’émergence d’un autre ensemble d’approches théoriques, plus inclusives dans leur géographie et soucieuses des diverses dynamiques des villes ordinaires. Sachant que ces démarches ne sont pas encore conscientes de pouvoir étendre la base théorique sur les villes, l’article explore la possibilité d’une théorie urbaine plus cosmopolite. Les enjeux stratégiques sont sérieux et il existe des raisons politiques importantes d’encourager l’analyse des villes ordinaires face aux ambitions persistantes dans de nombreuses villes de devenir les ‘villes mondiales’.  相似文献   

2.
Immigration to major cities is an important dimension of cultural globalization, one that has been largely ignored in the global cities literature. Rates of immigration to major world cities are an important indicator of global city status and should be included in determining urban hierarchy indexes. Our study considers immigration in more than 100 metropolitan areas, using data from national censuses from more than 50 countries. We rank major cities of immigration and compare them to well‐known global city hierarchies. Using immigration data, we create an urban immigrant index. The index considers four factors of immigration: (1) the percentage of foreign‐born, (2) the total number of foreign‐born, (3) the diversity of the foreign‐born stock, and (4) whether immigrants are from neighboring countries or non‐neighboring countries. This is the first time that an international urban immigrant data set and index have been created. The study explains the empirical challenge of acquiring comparable international metropolitan data and the limits of this research. Some of the cities that rank highly in the index are commonly cited as world cities (London, New York and Frankfurt); others such as Toronto, Amsterdam and Dubai seldom appear so highly ranked. L’Immigration vers les grandes villes est une dimension importante de la mondialisation culturelle, dimension largement ignorée dans la littérature sur les villes planétaires. Les taux d’immigration vers les grandes villes mondiales sont un indicateur significatif du statut de ville planétaire et devraient être pris en compte pour établir des répertoires de hiérarchie urbaine. Cette étude, qui couvre l’immigration dans plus de cent zones métropolitaines, utilise les données de recensements nationaux provenant de plus de 50 pays. Elle classe les principales villes d’immigration et les compare aux hiérarchies de villes planétaires reconnues. A partir des données sur l’immigration, est créé un répertoire des immigrants urbains, lequel se réfère à quatre facteurs d’immigration: (1) le pourcentage néà l’étranger, (2) l’effectif total néà l’étranger, (3) la diversité de la population née à l’étranger et (4) si les migrants viennent de pays voisins ou non. C’est la première fois qu’un fichier de données et un répertoire d’immigrants urbains internationaux sont créés. L’étude expose le défi empirique pour récupérer des données métropolitaines internationales comparables, ainsi que les limites de cette recherche. Certaines des villes placées en tête du répertoire sont fréquemment citées comme villes mondiales (Londres, New York et Frankfort), d’autres comme Toronto, Amsterdam et Dubaï apparaissent rarement à ce niveau de classement.  相似文献   

3.
Transnational property investment has increased dramatically during the last few decades. This process has been traced by literature focusing on capital‐rich countries (e.g. the United States, Canada, Japan) and on major world cities. More recently, in tandem with the collapse of the Berlin Wall, the geographical horizons of foreign investors have broadened to include former socialist countries. This article examines the recent surge in Israeli property investment in Central Europe and argues that global flows depend on relationships between place of origin and destination. Mobility of property capital creates networks that connect cities on a transnational basis. Les investissements immobiliers transnationaux ont énormément augmenté au cours des dernières décennies. Cet aspect a été suivi et documenté surtout pour les pays riches en capitaux (Etats‐Unis, Canada, Japon, par exemple) et les grandes villes mondiales. Plus récemment, parallèlement à la chute du Mur de Berlin, les horizons géographiques des investisseurs étrangers se sont élargis aux anciens pays socialistes. L'article examine l'afflux récent d'investissements immobiliers israéliens en Europe centrale, affirmant que les flux planétaires dépendent des relations entre les lieux d'origine et de destination. La mobilité des capitaux immobiliers crée des réseaux qui relient des villes au plan transnational.  相似文献   

4.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

5.
The focus of this article is on the role of the transnational capitalist class (TCC) in and around architecture in the production and marketing of iconic buildings and spaces, in global or world cities. The TCC is conceptualized in terms of four fractions: (1) Those who own and/or and control the major transnational corporations and their local affiliates (corporate fraction). In architecture these are the major architectural, architecture‐engineering and architecture‐developer‐real estate firms. In comparison with the major global consumer goods, energy and financial corporations the revenues of the biggest firms in the architecture industry are quite small. However, their importance for the built environment and their cultural importance, especially in cities, far outweighs their relative lack of financial and corporate muscle. (2) Globalizing politicians and bureaucrats (state fraction). These are the politicians and bureaucrats at all levels of administrative power and responsibility who actually decide what gets built where, and how changes to the built environment are regulated. (3) Globalizing professionals (technical fraction). The members of this fraction range from the leading technicians centrally involved in the structural features of new building to those responsible for the education of students and the public in architecture. (4) Merchants and media (consumerist fraction). These are the people who are responsible for the marketing of architecture in all its manifestations. (There is obviously some overlap between the membership of these fractions.). My conclusion is that many global and aspiring global cities have looked to iconic architecture as a prime strategy of urban intervention, often in the context of rehabilitation of depressed areas. The attempt to identify the agents most responsible for this transformation, namely the TCC, and to explain how they operate, suggests that deliberately iconic architecture is becoming a global phenomenon, specifically a central urban manifestation of the culture‐ideology of consumerism. L’article porte sur la classe capitaliste transnationale (TCC) au sein et à la périphérie de l’architecture, et sur son rôle dans la production et la commercialisation de constructions et espaces iconiques dans les villes mondiales ou planétaires. Cette classe se conceptualise en quatre fractions: (1) Ceux qui détiennent et/ou contrôlent les principaux groupes transnationaux et leurs sociétés affiliées locales (fraction économique): En architecture, il existe de grands cabinets d’architecture, d’ingénierie en architecture et d’architectes promoteurs immobiliers. Par rapport aux grosses sociétés multinationales de la finance, de l’énergie ou des biens de consommation, les recettes des plus importants cabinets sont assez faibles; pourtant, leur place dans l’environnement construit et la culture, notamment en milieu urbain, compensent largement leur impact relativement mince sur le plan financier et économique. (2) Les acteurs politiques et bureaucratiques de la mondialisation (fraction étatique): Il s’agit des politicients et bureaucrates à tous les niveaux de responsabilié et de pouvoir administratifs qui décident effectivement de ce qui est construit et où, ainsi que de la régulation des changements apportés à l’environnement construit. (3) Les acteurs professionnels de la mondialisation (fraction technique): Leur diversité va des techniciens de renom, surtout impliqués dans les caractéristiques structurelles des nouveaux bâtiments, à ceux qui sont chargés d’enseigner l’architecture aux étudiants et d’éduquer le public. (4) Marchands et médias (fraction consumériste): Ce sont les personnes responsables de la commercialisation de l’architecture dans toutes ses manifestations. Ces quatre fractions présentent bien sûr des intersections. On peut déduire que bon nombre de villes planétaires — ou aspirant à le devenir — ont opté pour une architecture iconique comme première stratégie d’intervention urbaine, souvent dans un contexte de réhabilitation de zones en déclin. Identifier les principaux agents responsables de cette transformation (la TCC) et expliquer leur mode de fonctionnement conduit à suggérer qu’une architecture délibérément iconique devient un phénomène mondial, plus précisément une manifestation urbaine essentielle de l’idéologie‐culture du consumérisme.  相似文献   

6.
Competition among cities for mobile capital in the twenty‐first century has intensified. The urban hierarchy of regions is undergoing transformation, causing economic fortunes to vary markedly among different localities. In China, these global forces and regional restructuring have caused a relative economic decline in some historically powerful cities, and have also brought about the emergence of new economic centers. In response to these forces, many Chinese cities have been driven into adopting a series of new competitive strategies, which seek to win back and build up their leading positions and competitiveness. To translate these strategies into concrete actions, local governments have promoted high‐profile and face‐lifting projects and investments. The extensive new urban development in Guangzhou is a particularly interesting case. As the provincial capital of the Guangdong Province, and a historically central city in the Pearl River Delta region, Guangzhou’s importance has recently declined. This article attempts to reveal the general strategies and specific projects initiated in Guangzhou as important promotion devices in its revitalization program, and to examine the rationales behind them. The ambitious new strategies are most likely to occur under the ‘soft budget constraint’ syndrome in China, and these strategies could be risky. Although the extent to which these strategies actually do stimulate business and lure investment is yet to be seen, the citizens are immediately and directly benefiting from them and consequently they have gained much popularity and support. However, the competitiveness building in Chinese cities has called into question the legitimacy of local state governance, and the validity of large projects that lack financial discipline, social objectives and accountability for unsuccessful investments. Au vingt‐et‐unième siècle, la compétition pour attirer le capital mobile s’est intensifiée entre les villes. La hiérarchie urbaine des régions évolue, créant de nettes différences de réussites économiques entre localités. En Chine, ces forces planétaires et la restructuration régionale ont provoqué un relatif déclin économique dans certaines grandes villes traditionnellement puissantes, entraînant par ailleurs l’émergence de nouveaux centres économiques. Face à ces forces, de nombreuses villes chinoises ont été poussées à adopter une série de stratégies concurrentielles visant à reconquérir ou bâtir leur compétitivité et leur position dominante. Pour traduire ces stratégies en actions concrètes, les gouvernements locaux ont encouragé des investissements et des projets de rajeunissement d’image très en vue. La nouvelle urbanisation d’envergure que connaît Guangzhou est un cas particulièrement intéressant. Capitale de la province du Guangdong et centre historique établi dans le delta de la ‘rivière des Perles’, Guangzhou a pourtant connu un récent déclin. L’article tente d’identifier les stratégies d’ensemble et projets spécifiques lancés à Guangzhou comme instruments promoteurs de sa revitalisation et d’en examiner les raisons sous‐jacentes. L’instauration de stratégies ambitieuses et novatrices est relativement possible compte tenu du syndrome chinois de ‘faible contrainte budgétaire’, mais elle ne va pas sans risques. Même s’il reste à constater l’ampleur dans laquelle ces stratégies stimulent réellement l’activité et attirent les investissements, les habitants en bénéficient immédiatement et directement, acquérant ainsi popularité et soutien. Toutefois, la compétitivité qui se dessine dans les villes chinoises remet en cause la légitimité de la gouvernance étatique locale et la validité de grands projets dont sont absents discipline financière, objectifs sociaux et responsables en cas d’échec des investissements.  相似文献   

7.
This is a brief report on a study of world cities in the under‐researched poor countries. Whereas previous work has focused rather haphazardly on one or a few cities beyond the West, this is the first study to systematically cover such ‘second‐tier’ world cities. Fourteen leading authorities from diverse backgrounds bring their expertise to bear on twelve world cities across four continents. Alongside the economic, they consider the political and cultural role these cities play within their regions and at the global level. The study leads to three principal conclusions: (1) these cities are extraordinarily diverse; (2) the city centers have become elite enclaves; and (3) along with the forces of globalization, the state and popular movements are important actors. These findings indicate the need for research that moves beyond the focus on globalization to take into account the multiple forces shaping world cities. And they demonstrate the benefits of overcoming an ethnocentrism in urban studies that privileges Western cities as locales of study and sources of generalization. Ce compte rendu résume une étude sur les grandes villes mondiales situées dans les pays pauvres délaissés par les recherches. Tandis que les travaux précédents s'étaient consacrés, plutôt au hasard, à quelques grandes villes hors d'Occident, cette étude est la première à couvrir systématiquement les villes mondiales ‘de second ordre’. Quatorze auteurs éminents d'appartenances diverses apportent leur expertise à l'égard de douze grandes villes mondiales réparties sur quatre continents. Ces chercheurs s'intéressent non seulement à la fonction économique, mais aussi aux rôles politique et culturel de ces villes au niveau régional et international. Trois conclusions majeures se dégagent: ces villes sont extraordinairement diverses, les centres‐villes sont devenus des enclaves pour élites et, parallèlement aux poussées de la mondialisation, l'État et les mouvements populaires sont des acteurs importants. Ces résultats montrent la nécessité de réaliser des recherches qui dépassent le seul plan de la mondialisation pour tenir compte des forces multiples qui façonnent les villes mondiales. De plus, ils prouvent qu'il vaut mieux s'émanciper de l'ethnocentrisme des études urbaines, lequel privilégie les villes occidentales comme sites d'étude et sources de généralisation.  相似文献   

8.
Technical networks (transport, telecommunications, energy etc.) possess paradoxical virtues. They produce ‘structuring effects’ on space, obtaining comparative advantages for the places they serve. But they are ubiquitous factors which also enable a homogenization of space. The myths of deterritorialization and dual space are refuted by empirical analyses of the interaction between networks and territories. Networks ‘format’ market areas and political territories. They create matrixes which until now were controlled by the public powers. Linked to current transformations – globalization, deregulation – the present mode of development of the technical macro‐systems brings about a telescoping of geographical scales which is having an adverse effect on the historic compromise between networks and territories. The boundaries of traditional political space have become obsolete and an economic rationale in the form of an extension of the technical networks predominates. In order to rediscover their policy‐making capacity, local authorities must pay more attention to controlling the occupation of public space as well as to the design and organization of the networks’ hubs. They should encourage the emergence of users as players in the regulation of public utilities so that debates on universal service and territorial equality may be activated. Les réseaux techniques (transport, télécommunication, énergie etc.) sont parés de vertus paradoxales. Ils produiraient des ‘effets structurants’ sur l’espace, procurant des avantages comparatifs aux lieux desservis. Mais, facteurs d’ubiquité, ils permettraient aussi une homogénéisation de l’espace. Ces mythes de la déterritorialisation et de la dualisation de l’espace sont réfutés par les analyses empiriques des interactions entre réseaux et territoires. Les réseaux ‘formatent’ des aires de marché et des territoires politiques; ils fabriquent des métriques, dont les pouvoirs publics avaient jusquà présent la maîtrise. Liées aux transformations en cours – globalisation, dérégulation – le mode de développement actuel des macro‐systèmes techniques entraîne un télescopage des échelles géographiques qui met à mal le compromis historique entre réseaux et territoires. Il y a obsolescence des frontières des espaces politiques traditionnels et prédominance de la logique économique dans l’extension des réseaux techniques. Afin de retrouver des capacités d’action, les collectivités locales doivent porter plus d’attention au contrôle de l’occupation de l’espace public ainsi qu’à la conception et à l’organisation des noeuds de réseau. Elles ont aussi à favoriser l’émergence des usagers comme acteurs de la régulation des services en réseau, afin que soient activés les débats sur le service universel et sur l’équité territoriale.  相似文献   

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In this article contemporary city change in Stockholm is first described against a background of theories on global cities. Stockholm cannot be seen as a global city, but displays many typical signs of the ongoing development in global cities. In the article this is shown by examining the situation in Stockholm regarding the economic structure, especially the expanding IT‐sector, social and economic polarization, local politics and the efforts to improve the infrastructure. In the change of the city social movements have been very active. Since the 1960s three different kinds of movements have existed, which are described and analysed against a background of theories on social movements. The first of these, the so‐called neighbourhood movement, emerged at the end of the 1960s and had all the typical signs of the so‐called ‘new’ social movements of that time. In the 1990s a new environmental movement acted mainly against proposed big traffic‐routes. This movement reflected in its structure some important features of today's society: fragmentation, individualization and globalization. At the end of the 1990s a third movement emerged as a reaction against the new competitive urban politics and the ongoing change of the city. Finally, the modifying impact that movements and local factors in Stockholm have had on globalization is discussed, as well as the difficulty in estimating the impact of movements on local politics. L'article décrit d'abord l'évolution urbaine contemporaine à Stockholm, en fonction des théories sur les villes planétaires. Même si la capitale suédoise n'est pas censée en faire partie, elle présente nombre des caractéristiques du développement actuel de ces grandes villes mondiales. L'article le montre en examinant sa situation en matière de structure économique (en particulier, l'expansion de son secteur technologique informatique), de polarisation sociale et économique, de politique locale et d'efforts d'amélioration des infrastructures. Les mouvements sociaux ont largement contribuéà l'évolution urbaine. Depuis 1960, ils sont intervenus sous trois formes, décrites et analysées par rapport aux théories des mouvements sociaux. La première, le ‘mouvement de quartier’, est apparue à la fin des années 1960 et présentait tous les signes typiques des dits ‘nouveaux’ mouvements sociaux de l'époque. Dans les années 1990, c'est un mouvement environnemental qui a agi surtout à l'encontre des grands itinéraires de circulation proposés, révélant par sa structure quelques caractéristiques importantes de la société actuelle: fragmentation, individualisation et mondialisation. A la fin des années 1990, un troisième mouvement est né en réaction à la nouvelle politique urbaine concurrentielle et à l'évolution vécue par la ville. Pour finir sont discutées l'incidence, sur la mondialisation, des mouvements et des facteurs locaux propres à Stockholm, ainsi que la difficulté d'évaluer l'impact des mouvements sur la politique locale.  相似文献   

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Cet article considère comment la culture dans les villes brésiliennes représente un reflet ainsi qu'une voie de médiation de la domination des classes. On analysera ici les pratiques et les orientations des différentes classes sociales par l'examen des stratégies employées pour répondre aux besoins materiels et culturels. On montrera comment les comportements formels et informels s'entrecoupent et comment, malgré le fait qu'ils semblent souvent ětre en conflit avec les formes ‘rationnelles’ de confronter un problème, en réalité, ils proviennent des péculiarités de l'ordre social et économique actuel, se conformant bien à la logique du processus brésilien de l'accumulation du capital.  相似文献   

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There is evidence that the politics of economic development in the post‐industrial city is increasingly bound up with the ability of urban elites to manage ecological impacts and environmental demands emanating from within and outside the urban area. More than simply a question of promoting quality of life in cities in response to interurban competition and pressures from local residents, the greening of the urban growth machine reflects changes in state rules and incentives structuring urban governance as part of an evolving geopolitics of nature and the environment. The adoption of principles and practices of ecological modernization potentially represents a dramatic shift in the social regulation of urban governance away from unconstrained neoliberalized modes. In this article we explore how different demands on and for urban environmental policy have played out vis‐à‐vis changing modes and practices of governance in two English post‐industrial cities. We explore differences in the ways that entrepreneurial urban regimes have sought to incorporate the green agenda (Leeds), or insulate themselves from ecological dissent (Manchester). We further attempt to conceptualize evolving urban economy‐environment relations in the UK in terms of an ensemble of governance practices, strategies, alliances and discourses that enables the local state to manage, though not necessarily resolve, seemingly conflicting economic, social and environmental demands at different scales of territoriality. Here we propose the notion of an ‘urban sustainability fix’ to describe the selective incorporation of ecological objectives in local territorial structures during an era of ecological modernization. Dans les villes post‐industrielles, la politique de développement économique semble liée de plus en plus étroitement à l'aptitude des élites urbaines à gérer les impacts écologiques et les exigences environnementales venus de l'intérieur et de l'extérieur. Au‐delà de la simple défense d'une qualité de vie en ville, répondant à la concurrence interurbaine et aux pressions des habitants, l'intégration de la cause Verte dans la machine de croissance urbaine reflète les nouvelles règles et mesures d'encouragement étatiques qui structurent la gouvernance des villes dans le cadre d'une géopolitique évolutive de la nature et de l'environnement. L'adoption de principes et pratiques de modernisation écologique pourrait traduire un revirement dans la régulation sociale de la gouvernance urbaine, en remplaçant la totale latitude des réponses néolibérales. L'article explore comment les demandes variées de et en politique urbaine d'environnement se sont exercées dans le contexte changeant des modalités et pratiques de gouvernance de deux villes post‐industrielles anglaises. Il s'intéresse aux différences de démarches qu'ont adoptées des régimes urbains ayant l'esprit d'entreprise pour incorporer le programme vert (Leeds) ou s'affranchir de la dissidence écologique (Manchester). De plus, il s'efforce de conceptualiser les relations évolutives économie‐environnement dans le cadre urbain britannique en tant qu'ensemble de pratiques de gouvernance, stratégies, alliances et discours permettant à l'État local de gérer (sans toujours les satisfaire) des exigences économiques, sociales et environnementales apparemment contradictoires, et ce aux différents échelons de territorialité. La notion de ‘solution de durabilité urbaine’ est proposée pour décrire l'intégration sélective d'objectifs écologiques dans les structures territoriales locales pendant une phase de modernisation écologique.  相似文献   

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A number of authors have recently suggested that cities are becoming increasingly important as sites for the negotiation of ethnic diversity. While multiculturalism has been declared ‘dead’ in many countries, cities are now experimenting with new ways to accommodate ethnic diversity. This article reports on research conducted in Amsterdam. In this city, a ‘minority policy’ has been replaced by a qualitatively different ‘diversity policy’. Even though the diversity policy meets many of the criticisms that have been made against multiculturalism, the new policy also generates its own forms of exclusion. It is concluded that the stress on intercultural interaction and an emphasis on high‐quality policies and projects can in practice produce results that run counter to the intentions of policymakers as well as critical theorists. Ironically, these two features of the diversity policy tend to depoliticize societal problems and frustrate political mobilization of some marginalized groups. Dernièrement, plusieurs auteurs ont suggéré que les villes prennent une importance croissante en tant que lieux de négociation de la diversité ethnique. Alors qu’on a annoncé la mort du multiculturalisme dans bien des pays, les villes connaissent désormais de nouveaux modes d’accueil de la diversité ethnique. Cet article rend compte de recherches menées à Amsterdam. Une ‘politique des minorités’ y a été remplacée par une ‘politique de la diversité’ différente sur le plan qualitatif. Même si cette nouvelle politique répond à plusieurs des critiques formulées à l’encontre du multiculturalisme, elle génère aussi ses propres formes d’exclusion. On peut déduire que l’accent sur l’interaction interculturelle ainsi qu’une priorité aux politiques et projets de qualité peuvent, en pratique, produrie des résultats qui viennent s’opposer aux intentions des décideurs eux‐mêmes et des théoriciens détracteurs. Bizarrement, ces deux caractéristiques de la politique de la diversité tendent à dépolitiser les problèmes sociétaux et à contrarier la mobilisation politique de certains groupes marginalisés.  相似文献   

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The debate around the ‘Global City Hypothesis’ (GCH), and particularly the research agenda of the ‘Globalization and World Cities’ network, have been preoccupied recently with the business and technological dimensions of so–called ‘global cities’. This article seeks to recover the role of immigration in large urban economies. Using mainly observations from European metropolises, I argue first that the GCH requires significant revision insofar as it can be used as a tool for addressing issues of inequality, and I offer five propositions for a renewal of the existing contours of the GCH. Second, beyond these revisions, I suggest a complete reformulation of the debate by linking it with ideas emanating from the literature on transnationalism. Le débat sur ‘l’Hypothèse de la ville globale’, et notamment sur le programme de recherche du réseau ‘Mondialisation et Villes mondiales’, s’est récemment soucié des dimensions économiques et technologiques des dites ‘villes planétaires’. Cet article tente de révéler le rôle de l’immigration dans les grandes économies urbaines. A partir d’observations de métropoles européennes principalement, il affirme d’abord que, dans la mesure où cette hypothèse peut servir d’outil pour aborder les questions d’inégalité, elle requiert une importante révision; sont donc exposées cinq propositions pour en renouveler les profils existents. Il suggère ensuite une reformulation complète du débat en l’associant à des idées émanant de travaux sur le transnationalisme.  相似文献   

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Entire metropolitan areas are often seen as fundamental components of the emerging global space–economy. The national and global roles of central cities, however, may lead them in fundamentally different economic and political directions from their hinterlands if the functions of the cities are decreasingly complementary to those of their surrounding areas. In particular, the political complexions of city and hinterland may come to reflect different cultural and economic orientations as a result of divergence in political–economic trajectories between the two. This possibility is explored using the example of the northern Italian city of Milan and its hinterland, taken as the provinces of Bergamo, Como, Lecco and Varese, and the rest of the province of Milan outside of the city with respect to geographical patterns of support for the regionalist/separatist movement, the Northern League, over the course of three national elections: 1992, 1994 and 1996. Putatively a movement representing the interests of northern Italy as a whole, the Northern League’s stands on issues tended increasingly to represent the identities and interests of the small manufacturing firms that dominate part of the fringe of the metropolitan area, whereas Milan itself has an economic base of advanced services and national–oriented manufacturing firms that would lead to the expectation of a very different political orientation. Analysis of election returns suggests a divergence between city and hinterland that is in large part accounted for by their distinctive economic trajectories. There is no simple identity between a city and its metropolis. On considère souvent des zones métropolitaines entières comme des composantes fondamentales de l’espace économique mondial naissant. Les rôles nationaux et planétaires des grandes villes centrales peuvent toutefois les pousser dans des directions économiques et politiques totalement différentes de leur arrière–pays si leur fonction perd de sa complémentarité par rapport à leur zone environnante. Les aspects politiques de la ville et de l’arrière–pays peuvent notamment finir par traduire des orientations économiques et culturelles distinctes è la suite d’une divergence dans leurs trajectoires politico–économiques respectives. Cette possibilité est étudiée au travers de l’exemple de Milan, ville du nord de l’Italie, et de son arrière–pays (couvrant les provinces de Bergame, Côme, Lecco, Varèse et le reste de la province de Milan extérieur à la ville) en s’attachant à la carte géographique des partisans du mouvement régionaliste et séparatiste de la Ligue du Nord au cours de trois élections nationales (1992, 1994 et 1996). Ce mouvement, supposé traduire les intérÁts de toute l’Italie du Nord, a penché de plus en plus souvent pour des positions représentant les identités et intérÁts des petites industries qui dominent partiellement la périphérie de la zone métropolitaine, alors que la base économique de Milan se compose de services de pointe et d’entreprises industrielles d’envergure nationale laissant supposer une orientation politique toute différente. Une analyse des résultats des élections révèle une divergence entre ville et arrière–pays, en grande partie justifiée par leurs axes économiques distincts. Il n’existe pas d’identité simple entre une ville et sa métropole.  相似文献   

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World cities attract two major streams of migrants – those who occupy the upper levels of their occupational hierarchies (the ‘globalized professionals’) on the one hand and marginalized, low–skill workers on the other. These two groups are often of different ethnic status, and it is argued that multicultural world cities are thus fractured in both their labour and housing markets along ethnic as well as economic lines. There has been little formal testing of these ideas, however. In this introductory article we introduce a method that can be used for comparative studies of residential fragmentation – an index of residential concentration – and apply it to three cities which have experienced rapid, multiethnic immigration in recent decades (New York, Sydney and Auckland). The patterns displayed indicate much greater fragmentation in New York than in the other two cities, suggesting that the ‘conventional wisdom’ regarding ethnic residential patterns may over–emphasize ‘American exceptionalism’. Les villes mondiales attirent deux grands flux de migrants: ceux qui occupent les niveaux supérieurs de leurs hiérarchies professionnelles (les ‘experts mondialisés’) d’une part, et les travailleurs peu qualifiés et marginalisés, de l’autre; ces deux groupes sont souvent de statut ethnique différent. De ce fait, ces grandes villes multiculturelles subissent, dit–on, une fracture de leurs marchés du travail et du logement selon des critères à la fois ethniques et économiques – affirmations qui ont rarement été mises à l’épreuve. Cet article introductif présente une méthode utilisable dans des études comparatives de fragmentation résidentielle – indice de concentration résidentielle – en l’appliquant à trois villes ayant connu une rapide immigration multiethnique au cours des dernières décennies (New York, Sydney et Auckland). Les modèles obtenus indiquent une fragmentation bien plus importante à New York que dans les deux autres villes, suggérant que la ‘croyance populaire’à l’égard des schémas résidentiels ethniques surestime peut–être ‘l’exception américaine’.  相似文献   

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Accounts of new forms of society and economy supported by advances in information and communications technology have both identified and fostered a belief in the growing importance of cities and urban–regions. Cities, indeed, would appear to be replacing nation–states as the dominant unit of economic organization and social identification. Yet conceptualizations in the existing literature are derived from a small number of supposedly paradigmatic urban cases. This article argues that urban and regional studies should be attentive to a diversity which is perhaps lost in the universalizing epochal phrase ‘Information Age’. The on–going development of the Multimedia Super Corridor (MSC), a high–tech urban expansion of the Malaysian national capital, Kuala Lumpur, is used as a case study to (re)examine city–nation–state relations. Rather than presuming a substitution of ‘cities for nations’, the article identifies dimensions of reworked mutuality between the MSC city–region and the Malaysian nation–state. MSC urban development is shown to be: (1) an expression of re–scaled central (federal) state power; (2) a ‘national node’ for plugging Malaysia into the global information society; and (3) an exemplary space of high–tech Malaysian nationalism. These traits may have resonances elsewhere. However, the intention here is not to posit a set of generalized new city–nation–state mutualities, but rather to highlight the importance of exploration through specific urban–national cases. Les récits de nouvelles formes de société et d’économie facilitées par les progrès de la technologie de l’information et des communications ont à la fois instauré et renforcé une croyance en l’importance croissante des grandes villes et régions urbaines. Les villes remplaceraient mÁme les États–nations en tant qu’unités prédominantes de l’organisation économique et de l’identification sociale. Pourtant, les conceptualisations existantes sont tirées d’un petit nombre de cas urbains supposés typiques. Cet article affirme que les études urbaines et régionales devraient s’attacher à une diversité peut–Átre effacée par l’expression généralisatrice incontournable: l’ère de l’information. Le développement actuel du Super Corridor Multimédia (MSC), extension urbaine de la haute–technologie de la capitale de la Malaisie, Kuala Lumpur, sert d’étude de cas pour (ré)examiner les relations ville–État–nation. Au lieu de supposer une substitution des nations par les villes, l’article définit les dimensions d’une mutualité refaçonnée entre la ville MSC–région et l’État–nation malais. L’extension urbaine du MSC est présentée comme une expression redimensionnée de la puissance de l’État (fédéral) central, un ‘n?ud national’ permettant de connecter la Malaisie à la société d’information mondiale, et un espace caractéristique du nationalisme malais High–tech. Ce portrait peut trouver un écho ailleurs. Cependant, le but n’est pas ici de poser en principe un ensemble de nouvelles mutualités généralisées ville––État–nation, mais de souligner l’importance d’une exploration à travers des cas urbains–nationaux spécifiques.  相似文献   

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This article engages with the theme of the symposium by examining the role and meaning of networks in the context of a former coal‐mining region in the UK. Mining communities have historically been noted by sociologists and historians for their strong social ties and extended families as well as for forming the bedrock of discussion of class and place. In the wake of the closure programme of the 1980s and early 1990s, such identities have been fundamentally challenged. The notion of networks is explored in four distinct but ultimately interrelated senses: occupational/work networks; networks around place; networks of class relations; and, finally, networks as relationships of family, kin and generation. Material presented here is based on research that investigated four former coalfield communities in the UK after closure, focusing on a former pit village in the North East of England. It begins with a discussion of community and the coalfield within sociological and historical literatures. It then proceeds to discuss the changing nature of community and social networks post‐coal by focusing on the experience of two separate cohorts of former workers. It concludes by arguing for a historical understanding of the patterning of networks. Cet article s’inscrit dans le th? me du symposium en étudiant le rôle et la signification des réseaux dans le cadre d’une ancienne région miniàre anglaise. De tous temps, sociologues et historiens ont distingué les communautés miniàres, celles‐ci présentant de solides liens sociaux et des familles étendues, tout en étant à la base des débats de classes et de lieux. À la suite du plan de fermeture des années 1980 et du début des années 1990, ces identités ont été profondément remises en cause. La notion de réseaux est examinée dans quatre sens distincts, quoique liés en définitive: réseaux professionnels, réseaux autour du lieu, réseaux liés à la classe, et réseaux de relations de famille, parenté et génération. Les éléments présentés sont issues de recherches sur quatre communautés d’un ancien bassin charbonnier anglais apràs la fermeture des mines, et plus particuliàrement sur un village du nord‐est de l’Angleterre. Apràs avoir abordé la communauté et le bassin charbonnier au travers de documents sociologiques et historiques, l’article s’intéresse à la nature évolutive des réseaux de la communauté et des réseaux sociaux apràs l’àre du charbon, en s’attachant à l’expérience de deux groupes distincts d’anciens ouvriers. Il conclut en défendant une appréhension historique de la modélisation des réseaux.  相似文献   

19.
This paper is a response to some of the arguments developed by Stephen Graham in an article published in IJURR in March 2000. In that article, Graham argues that the contemporary conditions of development of infrastructure networks worldwide are particularly favourable to ‘secessionary tendencies’ and lead to the deliberate creation of premium network(ed) spaces, i.e. ‘new or retrofitted transport, telecommunications, power or water infrastructures that are customized precisely to the needs of powerful users and spaces, whilst bypassing less powerful users and spaces’. In this response, I discuss cases in a variety of urban and national contexts that appear to stand in contrast with Graham’s narrative. In conclusion, I stress four directions which additional empirical research on these issues should address: incorporating the role of historical time; differentiating between developed and developing countries; expanding the analysis to spaces other than large cities; and integrating the features of socio‐political regimes. Cet article répond à certains arguments développés par Stephen Graham dans un article publié dans l’IJURR en mars 2000. Dans son article, Graham soutient que les conditions contemporaines de développement des réseaux techniques sont particulièrement favorables à l’expression de ‘tendances sécessionnistes’ (selon ses termes) et au développement d’espaces‐réseaux de première classe, c’est‐à‐dire ‘des réseaux de transports, de télécommunications, d’énergie ou de distribution d’eau, nouveaux ou redéveloppés, qui sont adaptés précisément aux besoins d’espaces et d’utilisateurs puissants, au détriment d’espaces et d’utilisateurs moins puissants’. Dans cette réponse, je présente un certain nombre de travaux empiriques menés dans des contextes urbains et nationaux divers et qui me semblent aller à l’encontre de la thèse défendue par Graham. En conclusion, j’indique qu’il serait souhaitable que les études empiriques à venir approfondissent quatre dimensions du problème: le rôle de l’histoire et du temps long; les différences entre pays développés (équipés en réseaux d’infrastructures) et pays en développement (en voie d’équipement); la situation des territoires autres que ceux des grandes métropoles (et les interactions entre les différents types de territoires); et l’influence des régimes socio‐politiques.  相似文献   

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China’s economic reform since 1978 has brought profound change, not only to the functioning of the state organization, but also to the structuring of the space economy. Prior to the reform, the Maoist regime introduced a system of state socialism featuring a centrally planned economy, an anti-commercialist ideology and a development strategy that aimed at the rapid growth of industrial output. Important characteristics of the Maoist plan-ideological space included an uneven economic landscape dominated by the northern manufacturing heartland, a rigid urban hierarchy vertically integrated by a few large cities, and an ‘invisible wall’ separating urban and rural settlements. The post-reform market-regulatory regime has decentralized the power of decision-making, allowed a market economy to ‘grow out of the plan’, and freed state control over some peripheral areas that are not indispensable to the growth of the national economy. This has given rise to a distinct developmental landscape marked by the rapid expansion of new production space in South China, small towns and the vast countryside. Spatial restructuring in post-reform China has been primarily a result of state disarticulation rather than increased state intervention. A distinction needs to be made between ‘nation-state’ and ‘local-state’ for a better understanding of the operating mechanism of regional development. To solve the mystery of China’s spatial restructuring requires a comprehensive approach that moves beyond the traditional East-West regional dichotomy and concentrates on the shifting emphasis of the production space between North and South China, between large cities and small towns, and between cities and the countryside. La réforme économique en Chine depuis 1978 a produit un profond changement, non seulement du fonctionnement de l’organisation de l’état, mais aussi de la structuration de l’économie de l’espace. Avant la réforme, le régime maoîste avait introduit un système de socialisme d’état marqué par une économie planifiée centralement, une idéologie anti-marché, et une stratégie de développement qui avait pour but la croissance rapide de la production industrielle. Les caractéristiques importantes de l’espace maoîste comprenaient un paysage économique inégal dominé par le centre stratégique de la manufacture du nord, une hiérarchie urbaine rigide intégrée verticalement par quelques grandes villes, et un ‘mur invisible’ séparant les installations urbaines et rurales. Le régime de régulation du marché après les réformes a décentralisé la prise de décisions, a permis à une économie de marché de ‘sortir du plan’ et a libéré le contrtôle de l’état sur quelques domaines périphériques qui ne sont pas indispensables à la croissance de l’économie. Ceci a créé un paysage distinctif de développement marqué par l’expansion rapide d’un nouvel espace de production en Chine du sud, dans les petites villes et dans la campagne immense. La restructuration spatiale dans la Chine d’après les réformes a été avant tout un résultat de la désarticulation de l’état plutôt que de son intervention croissante. Afin de mieux comprendre le mécanisme d’opération du développement régional, une distinction doit ? tre faite entre ‘nation-état’ et ‘état-local’. La résolution du mystère de la restructuration spatiale en Chine demande une approche compréhensive allant plus loin que la dichotomie régionale traditionnelle est-ouest et portant son attention sur l’accentuation changeante de l’espace de production entre la Chine du nord et la Chine du sud, entre les grandes cités et les petites villes, et entre les villes et la campagne.  相似文献   

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