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1.
This paper is a response to some of the arguments developed by Stephen Graham in an article published in IJURR in March 2000. In that article, Graham argues that the contemporary conditions of development of infrastructure networks worldwide are particularly favourable to ‘secessionary tendencies’ and lead to the deliberate creation of premium network(ed) spaces, i.e. ‘new or retrofitted transport, telecommunications, power or water infrastructures that are customized precisely to the needs of powerful users and spaces, whilst bypassing less powerful users and spaces’. In this response, I discuss cases in a variety of urban and national contexts that appear to stand in contrast with Graham’s narrative. In conclusion, I stress four directions which additional empirical research on these issues should address: incorporating the role of historical time; differentiating between developed and developing countries; expanding the analysis to spaces other than large cities; and integrating the features of socio‐political regimes. Cet article répond à certains arguments développés par Stephen Graham dans un article publié dans l’IJURR en mars 2000. Dans son article, Graham soutient que les conditions contemporaines de développement des réseaux techniques sont particulièrement favorables à l’expression de ‘tendances sécessionnistes’ (selon ses termes) et au développement d’espaces‐réseaux de première classe, c’est‐à‐dire ‘des réseaux de transports, de télécommunications, d’énergie ou de distribution d’eau, nouveaux ou redéveloppés, qui sont adaptés précisément aux besoins d’espaces et d’utilisateurs puissants, au détriment d’espaces et d’utilisateurs moins puissants’. Dans cette réponse, je présente un certain nombre de travaux empiriques menés dans des contextes urbains et nationaux divers et qui me semblent aller à l’encontre de la thèse défendue par Graham. En conclusion, j’indique qu’il serait souhaitable que les études empiriques à venir approfondissent quatre dimensions du problème: le rôle de l’histoire et du temps long; les différences entre pays développés (équipés en réseaux d’infrastructures) et pays en développement (en voie d’équipement); la situation des territoires autres que ceux des grandes métropoles (et les interactions entre les différents types de territoires); et l’influence des régimes socio‐politiques.  相似文献   

2.
This article explores the strategic importance of information systems for social control of networked services on urban and regional scales, and the nature of the information required for that purpose. The standard indicators of infrastructure coverage – by and large based on the number and encompassment of connections – no longer respond to the real conditions of supply and consumption. The technological and managerial innovations in flow control and dispatch, along with the effects of combined access to multi‐mode networks, render the evaluation of services’ connectivity considerably more complex than it used to be in the past. Private domination over the supply structure of these services tends to make the political struggle for equitability more dependent on the technical reliability of information than it could have been under the model of state supply. Networked services’ management has evolved to a more demand‐oriented structure, but this structure has so far reproduced the structural inequalities of Brazilian society in favor of powerful stakeholders, e.g. large consumers. The potential for more democratic control associated with this new balance between supply and demand in networked services can only evolve if more vulnerable social groups have access to sound technological and managerial information. To support this idea the article shows the importance of connectivity indicators in determining the effective access to networked utilities in the Metropolitan Area of São Paulo, in contrast to the traditional indicators of services’ coverage. Cet article explore l’importance stratégique des systémes d’information pour le contrôle social des services de réseaux au niveau urbain et régional, et la nature de l’information nécessaire pour cela. Les indicateurs habituels du niveau d’information sur l’infrastructure – généralement basés sur le nombre et la compréhension des relations – ne répondent plus aux conditions réelles de provision et de consommation. Les nouveautés de technologie et de gestion dans le contrôle du mouvement et dans les expéditions, ainsi que les effets de l’accés joint aux réseaux à modes multiples, rendent l’évaluation des liens entre les services beaucoup plus complexe que précédemment. La domination de la structure de provision de ces services par le domaine privé a tendance à rendre la lutte politique pour la justice plus dépendante de la fiabilité des informations qu’elle aurait pu l’? tre dans le modéle de provision par l’état. La gestion des services de réseaux a évolué vers une structure orientée vers la demande, mais jusqu’à présent cette structure a reproduit les inégalités structurelles de la société brésilienne qui favorise des détenteurs de pouvoir, par exemple les gros consommateurs. Les possibilités d’un contrôle plus démocratique associéà cet équilibre nouveau entre la provision et la demande dans les services de réseaux ne peut se développer que si les groupes sociaux les plus vulnérables ont accés à une information technologique et gestionnaire fiable. Pour soutenir cette opinion, l’article démontre l’importance des indicateurs de rapports pour déterminer des conditions d’accés efficaces aux entreprises de service de réseaux dans la région métropolitaine de Sao Paulo, au contraire des indicateurs traditionnels de l’information des services.  相似文献   

3.
This article engages with the theme of the symposium by examining the role and meaning of networks in the context of a former coal‐mining region in the UK. Mining communities have historically been noted by sociologists and historians for their strong social ties and extended families as well as for forming the bedrock of discussion of class and place. In the wake of the closure programme of the 1980s and early 1990s, such identities have been fundamentally challenged. The notion of networks is explored in four distinct but ultimately interrelated senses: occupational/work networks; networks around place; networks of class relations; and, finally, networks as relationships of family, kin and generation. Material presented here is based on research that investigated four former coalfield communities in the UK after closure, focusing on a former pit village in the North East of England. It begins with a discussion of community and the coalfield within sociological and historical literatures. It then proceeds to discuss the changing nature of community and social networks post‐coal by focusing on the experience of two separate cohorts of former workers. It concludes by arguing for a historical understanding of the patterning of networks. Cet article s’inscrit dans le th? me du symposium en étudiant le rôle et la signification des réseaux dans le cadre d’une ancienne région miniàre anglaise. De tous temps, sociologues et historiens ont distingué les communautés miniàres, celles‐ci présentant de solides liens sociaux et des familles étendues, tout en étant à la base des débats de classes et de lieux. À la suite du plan de fermeture des années 1980 et du début des années 1990, ces identités ont été profondément remises en cause. La notion de réseaux est examinée dans quatre sens distincts, quoique liés en définitive: réseaux professionnels, réseaux autour du lieu, réseaux liés à la classe, et réseaux de relations de famille, parenté et génération. Les éléments présentés sont issues de recherches sur quatre communautés d’un ancien bassin charbonnier anglais apràs la fermeture des mines, et plus particuliàrement sur un village du nord‐est de l’Angleterre. Apràs avoir abordé la communauté et le bassin charbonnier au travers de documents sociologiques et historiques, l’article s’intéresse à la nature évolutive des réseaux de la communauté et des réseaux sociaux apràs l’àre du charbon, en s’attachant à l’expérience de deux groupes distincts d’anciens ouvriers. Il conclut en défendant une appréhension historique de la modélisation des réseaux.  相似文献   

4.
Through a case study of the Irish software industry, this article explores how an industry and region that was ‘locked in’ to a dependent relationship of routine production within the global software production network managed to partially move up the production and technology chain to develop more sophisticated operations among foreign firms and in the Irish‐owned sector. Relations within production networks tend to become institutionalized and self‐reproducing. Firms and territories tend to remain locked in to a particular niche, in the absence of a ‘development project’ or coalition that mobilizes resources and cooperation to generate a push into a niche further up the network hierarchy. The push for moving up the network comes when a marginalized or vulnerable group within or on the edges of the network makes an alliance with supportive public agencies. Global production networks institutionalize hierarchical relations, but it remains possible for developmental coalitions to mobilize around the connections and resources within those networks to enter new niches further up these hierarchies. In practice, this requires a concerted and ongoing state policy of industrial development and innovation promotion. A partir du cas de l'industrie irlandaise des logiciels, l'article examine comment un secteur et une région ‘emprisonnés’ dans une relation de dépendance, via une production routinière inscrite dans un réseau mondial de fabrication de logiciels, ont réussi à monter dans la chaîne technologique et productive pour mettre au point des opérations plus sophistiquées au sein d'entreprises étrangères et irlandaises. Les rapports dans les réseaux de production tendent à s'institutionnaliser et à s'auto‐reproduire. Entreprises et territoires restent plutôt prisonniers d'une niche donnée, en l'absence de ‘projet de développement’ ou de coalition mobilisateur de ressources et de coopération, capable de les pousser dans une niche supérieure du réseau hiérarchisé. Cette poussée se crée seulement si un groupe marginalisé ou vulnérable situé dans le réseau ou à sa périphérie s'allie à des organismes publics d'aide. Même si les réseaux de production mondiaux institutionnalisent des liens hiérarchiques, des coalitions de développement peuvent encore se mobiliser autour de contacts et de ressources appartenant à ces réseaux pour pénétrer de nouvelles niches, plus élevées dans les hiérarchies. En pratique, cela exige une politique gouvernementale concertée et durable de développement industriel et de promotion de l'innovation.  相似文献   

5.
This article draws on critiques of ‘global cities’ to conceptualize Birmingham, the UK's second largest metropole, as a ‘global’ city by highlighting forms of economic globalization that draw on the city's residents, their histories and their social and cultural networks. The article illustrates some of the diversity and significance of minority ethnic economic activity within Birmingham and the potential this holds for its future economic development, focusing on examples from three transnational networks (Chinese business networks, ethnic food manufacturing and the Bhangra music industry). The article signals a rather different understanding of ‘global’ as it relates to economic advantage, transnationalism and ethnic diversity within cities in general, and Birmingham in particular. We suggest that this different understanding of the global has important policy implications, not simply in terms of economic representations of the city, but also in terms of developing the possibilities of such transnational networks and engaging with the constraints facing them. We argue that encouraging a more relational way of thinking about cities like Birmingham has the potential for advancing social wellbeing by influencing socio‐economic policy and practice. We use the example of Birmingham, therefore, to engage broader debates about alternative paths of ‘global’ economic, social and cultural investment for UK (and other) cities. A partir de critiques des ‘villes planétaires’, cet article conceptualise Birmingham (deuxième métropole britannique) en tant que ville ‘planétaire’ en soulignant les formes de mondialisation économique qui s’appuient sur les citadins, leurs histoires et leurs réseaux sociaux et culturels. Pour illustrer en partie la diversité et la place de l’activitééconomique ethnique des minorités à Birmingham, ainsi que le potentiel afférent pour son essor économique futur, ce travail s’intéresse à des exemples issus de trois réseaux transnationaux (réseaux d’affaires chinois, fabrication d’alimentation ethnique et secteur de la musique indienne Bhangra). Il repère une compréhension assez différente de ‘planétaire’, selon que le terme est liéà un avantage économique, au transnationalisme et à la diversité ethnique au sein des grandes villes, et de Birmingham en particulier. Cette perception multiple a d’importantes implications politiques, à la fois au plan des représentations économiques de la ville et en termes de création de possibilités pour ces réseaux transnationaux et de prise en compte des contraintes à affronter. Encourager un mode de réflexion plus relationnelà l’égard de villes comme Birmingham permettrait de promouvoir le bien‐être social en influant sur la pratique et la politique socio‐économique. Le cas de Birmingham sert donc à lancer des débats plus larges sur les options d’acheminement de l’investissement économique, social et culturel ‘planétaire’ pour les grandes villes britanniques (et étrangères).  相似文献   

6.
Research on ethnic residential patterns is overwhelmingly empiricist in focus. The discursive context surrounding the socio‐spatial phenomenon needs to be acknowledged since it can have concrete impacts on the practice of urban social planning as well as the spatial behaviour of individuals and groups. Using Henri Lefebvre's insights into the production of social space, this article looks at how a dominant representation of space is constructed, with its implications for ‘lived’ spaces and the spatial practices which circumscribe them. The case of Singapore is examined, where the government has appropriated the discourse surrounding ‘ethnic regrouping’ in an attempt to legitimize the unpopular policy of ethnic quotas in public housing. Alleging that ‘ethnic regrouping’ had been taking place during the 1980s, this was portrayed as undesirable and contrary to the ideal of integration. The imposition of ethnic quotas was thus justified as necessary and appropriate. Systematic analysis using the index of dissimilarity, however, problematizes this representation of space. The rhetoric surrounding ethnic regrouping is revealed to be a means of social discipline whereby the government imposes a particular representation of space and seeks to manipulate the social landscape via technocratic means. Les recherches sur les modèles résidentiels ethniques débordent d'empirisme. Or, le contexte discursif du phénomène socio‐spatial doit être reconnu puisque celui‐ci peut avoir des incidences tangibles sur l'exercice de l'urbanisme social, ainsi que sur le comportement des individus et groupes dans l'espace. A partir des idées d'Henri Lefebvre sur la production de l'espace social, l'article analyse comment s'élabore une représentation dominante de l'espace, avec ses implications sur les espaces ‘vécus'et les pratiques spatiales qui les délimitent. Dans le cas de Singapour, le gouvernement s'est approprié le discours autour du ‘regroupement ethnique’ dans le but de légitimer la politique impopulaire des quotas ethniques dans les logements publics. Sous le prétexte que le ‘regroupement ethnique’ s'était déroulé dans les années 1980, il a été présenté comme indésirable et contraire à l'idéal d'intégration. Les quotas ethniques ont donc été justifiés comme nécessaires et pertinents. Cependant, une analyse systématique utilisant l'indice de dissemblance remet en cause cette représentation de l'espace. La rhétorique entourant le regroupement ethnique apparaît comme un outil de discipline sociale grâce auquel le gouvernement impose une représentation particulière de l'espace, cherchant à manipuler le paysage social par des moyens technocratiques.  相似文献   

7.
How is place‐making as a tool for the formation of social identities related to categories, networks and categorical networks? How do people use the built environment and hence, following Massey, create places in space? Such questions are asked to reverse the usual way of looking at urban neighbourhoods. The neighbourhood in Rotterdam, The Netherlands, where the ethnographic research for this article was conducted, is not taken for granted. The symbolic meanings and practical uses the neighbourhood has today and has had over the past 75 years are discussed in relation to class and social networks. Local networks, grounded in everyday activities, provided a sense of class‐based familiarity when the shipbuilding industry (1900–60) reigned. This did not necessarily produce communities as people imagined them, but it did produce quite local, and categorical, networks. However, such catnets on the local level can no longer be taken for granted, if they ever could. This article addresses how elderly people within a neighbourhood use the built environment to: (1) produce new local networks (by using local facilities as meeting points) and new social identifications with others; (2) imagine a community by developing a sense of ‘localness’ rather than ‘class’ as a shared category, although they have a similar class position; and (3) produce collective memories and, in the process of this production, format the neighbourhood symbolically. In doing so, they reduce the multi‐layered identities of earlier times to a one‐dimensional memory of the working‐class community which is equated with the neighbourhood. This enables this group of elderly people to make sense of their contemporary, changing social environment. Comment la fabrication d’un lieu peut‐elle façonner des identités sociales liées à des catégories, des réseaux et des réseaux catégoriques? Comment les gens utilisent‐ils l’environnement bâti, créant ainsi des lieux dans l’espace – si l’on en croit Massey? En posant ces questions, on inverse la manière courante d’observer les quartiers urbains. Le quartier de Rotterdam où a été réalisée l’étude ethnographique pour cet article n’est pas puis au tant que tel: les sens symboliques et les usages pratiques qu’il a aujourd’hui et a eu durant les 75 dernières années sont examinés en fonction des classes et des réseaux sociaux. Les réseaux locaux, fondés sur le quotidien, ont créé une certaine familiarité fondée sur les classes à l’époque florissante de l’industrie navale (1900–60); sans produire forcément des communautés telles qu’on les imagine, il en a résulté des réseaux très locaux et sectoriels. Cependant, ces ‘sectorieux’ locaux ne peuvent plus ? tre considérés comme naturels, s’ils ne l’ont jamais été. L’article montre comment les personnes âgées d’un quartier exploitent l’environnement bâti: premièrement, pour créer de nouveaux réseaux locaux (en utilisant les implantations existantes comme points de rencontre) et de nouvelles identifications sociales avec autrui; deuxièmement, pour imaginer une communauté partageant une catégorie basée sur la ‘localité’ plutocirc;t que la ‘classe’, m? me si elles sont d’une position de classe similaire; troisièmement, pour générer des souvenirs communs et, ce faisant, donner au quartier une configuration symbolique. Elles ramènent ainsi les identités antérieures, qui comportaient plusieurs niveaux, à une mémoire à une dimension de la communauté ouvrière, laquelle équivaut au quartier. C’est ce qui permet à ce groupe de personnes âgées de comprendre son environnement social contemporain en évolution.  相似文献   

8.
The article offers a structurationalist analysis of the embeddedness of Arab entrepreneurs in the political economy of Israel in two stages. Firstly, we consider entrepreneurs' agency in the context of socio‐spatial structural aspects concerning tangible networks that are directly associated with business operation. Secondly, we consider agents' horizons of awareness of opportunities in the market in the context of their accessibility to support institutions and elites. The analysis focuses on exposing barriers to economic growth and the understanding of their root causes. From the three structural dimensions studied in the first stage – regional scale, ethnicity and peripherality – we found that while agents struggle to embed themselves in the national economy, ethnicity and peripherality create barriers to the expansion of networks beyond home regional networks. While ethnicity seems to be a secondary barrier, peripherality emerges as the more significant mechanism that maintains low development capacity in the Arab sector in Israel. The major mechanisms that maintain Arab entrepreneurs' peripheral status include: selective state policies that privilege Jewish New Towns over neighbouring Arab ones; the abuse of power by Jewish corporations; and a vicious circle of low profitability created by the large number of small competitors. The research demonstrates that even the great effort made by Arab entrepreneurs to embed themselves in business networks on a national scale does not enable them to transform these networks to economic success. L'article propose, en deux parties, une analyse structuraliste de l'intégration des chefs d'entreprise arabes dans l'économie politique d'Israël. Tout d'abord, il étudie leur ‘l'agence’ dans le cadre des aspects structurels socio‐spatiaux concernant les réseaux réels directement liés à l'activité commerciale. Ensuite, il examine les possibilités des agents de reconnaître les opportunités du marché en fonction de leur accessibilitéà soutenir institutions et élites. L'analyse s'attache à exposer les obstacles à la croissance économique, et à comprendre leurs causes premières. Des trois dimensions structurelles étudiées dans la première partie (échelle régionale, ethnicité et périphéricité), il ressort que, tandis que les agents luttent pour s'intégrer dans l'économie nationale, ethnicité et périphéricité entravent l'expansion des réseaux au‐delà des tissus régionaux intérieurs. Si l'ethnicité paraît un obstacle secondaire, la périphéricité se révèle le mécanisme prépondérant pour maintenir une faible capacité de développement dans le secteur arabe d'Israël. Les principaux mécanismes qui pérennisent le statut périphérique des chefs d'entreprise arabes comptent: les politiques gouvernementales sélectives qui privilégient les Villes Nouvelles Juives par rapport à leurs voisines arabes, l'abus de pouvoir d'entreprises juives, et un cercle vicieux de faible rentabilité généré par la multiplicité de petits concurrents. Selon les recherches, mäme l'énorme effort des chefs d'entreprise arabes pour s'intégrer dans les réseaux d'affaires au niveau national ne leur permet pas de transformer ces réseaux en réussite économique.  相似文献   

9.
The term ‘substantive subsidiarity’ characterizes a radical position in the major debate in the European Union (EU) on how to structure territorially‐based power in a closely interlinked economy. A similar debate took place in the period between the 1950s and the early 1990s over the need for radical reform of spatial economic and power structures in Canada and less developed countries. The difficulty in constructing supporting arguments from economics for both these positions can be better understood by looking at the whole range of economic thought on spatial structures. A characterization of this range into three models reveals how economics generally supports centralizing tendencies. The assumptions required to make a case for stronger, more local authorities in the EU, Canada or less developed economies are shown to be restrictive. The article concludes that the case for substantive subsidiarity in the EU, which calls for radical decentralization to more local levels of government, claiming efficiency and equity gains, faces a similar challenge to that faced by earlier economists writing on less developed economies. L’expression ‘subsidiarité rélle’ définit une position radicale dans le grand débat qui anime l’Union Européenne sur la manière de structurer un pouvoir sur un territoire, dans une économie interdépendante. Entre les années 1950 et le début des années 1990, des discussions similaires se sont déroulées sur la nécessité de réformer profondément les structures spatiales du pouvoir et de l’économie au Canada et dans des pays sous‐développés. Dans les deux cas, on peut plus aisément appréhender la difficulté de trouver dans l’économie une source d’arguments favorables, si on observe l’éventail des pensées économiques sur les structures spatiales; en ramenant cette palette à trois modèles caractéristiques, on peut établir que l’économie penche généralement vers la centralisation. Par ailleurs, l’article démontre la nature restrictive des hypothèses permettant de dépeindre des autorités à la fois plus fortes et plus locales dans l’UE, au Canada ou dans des économies en développement. L’article conclut que la défense d’une subsidiarité réelle au sein de l’UE – appelant à une décentralisation radicale à des niveaux plus locaux de gouvernement, tout en revendiquant des gains d’efficacité et d’équité– est confrontée à un défi similaire à celui qu’ont rencontré les économistes passés quand ils écrivaient sur les économies en développement.  相似文献   

10.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

11.
While the growth of postfordist industrial districts in certain locations in the developed world has been well documented, the impact of the shift toward flexible production in the so-called third world has received less attention. This paper is an attempt to incorporate the dynamic, networked, manufacturing family firms in parts of China into the flexible industrial district debate. We argue that dense networks of small firms emerging in rural China in many ways resemble the industrial districts of the ‘Third Italy’ and elsewhere: they are globally competitive in producing for fast-changing fashionable market niches, they contain networks of relatively autonomous small firms which are at least partially locally owned and managed and which often take part in high-value activities such as design and marketing. We suggest that the social embeddedness of investment and production linkages with ethnic Chinese firms in Hong Kong and Taiwan may be an effective substitute for the spatial concentration of suppliers, producers, designers, and final markets, which is recognized as an important source of innovation and flexibility in core industrial districts. Alors que la croissance des régions industrielles post-fordistes dans certaines parties du monde développé a été bien documentée, l’effet du changement vers la production flexible dans le soi-disant troisième monde a reçu moins d’attention. Cet article tente d’incorporer le réseau d’entreprises industrielles familiales dynamiques de certaines régions de la Chine dans le débat sur les régions industrielles flexibles. Nous pensons que ces denses réseaux de petites entreprises émergeant en Chine rurale ressemblent sous bien des rapports aux régions industrielles de la ‘Troisième Italie’ et d’ailleurs: ils sont compétitifs globalement en ce que leur production est pour des niches de marchéà la mode qui changent rapidement, ils contiennent des réseaux de petites entreprises relativement autonomes dont les propriétaires et managers sont, au moins en partie, locaux, et qui participent souvent à des activités de valeur élevée comme le design et le marketing. Nous suggérons que l’engagement social de l’investissement et des liens de production avec les entreprises ethniques chinoises de Hong Kong et Taï?wan peuvent fournir un remplacement efficace à la concentration spatiale des fournisseurs, producteurs, et marchés terminaux, qui est reconnue comme une source importante d’innovation et de flexibilité dans les régions industrielles centrales.  相似文献   

12.
To what extent are we experiencing a transformation from ‘spaces of place’ to a ‘space of flows’ as proposed by Manuel Castells? Applying his thesis to the political system leads to the following implications. Socio‐economic processes of ‘glocalization’ are undermining the gate‐keeper position of national governments. Furthermore, governance is becoming ‘deterritorialized’, an aspect which is characterized by Elkins as an ‘unbundling’ of identities and jurisdictions. But does this process of unbundling lead to a federal system of multi‐level governance where the national level is complemented by supranational and subnational levels of governance; or does it imply an even more radical transformation towards an architecture of governance which is characterized by a proliferation of single‐purpose governments with variable and flexible spatial scales? A final implication is the transformation from ‘government to governance’— which means a broader array of actors and changing modes of interaction. This article traces these theses by analysing institutions of governance in four cross‐border regions in Europe and North America. In all regions we indeed find many cross‐border networks and institutions undermining the national gate‐keeper position. In Europe, cross‐border collaboration is producing another soft, but institutionalized, comprehensive, stable and territorially‐defined layer in the European ‘multi‐level‐system’. In North America, by contrast, only informal, fluid, specific and non‐territorial institutions are evolving across national borders. Here, the territorially‐based nation state is not complemented by similar kinds of political institutions, but is instead being challenged more fundamentally by new kinds of institutions: transnational socio‐economic exchange networks and transnational ideological coalitions which embody enormous transformational power. In conclusion, cross‐border regional governance in Europe still follows the logic of ‘spaces of place’, whereas in North America quite different ‘spaces of flows’ are emerging as complementary logics of community and institution building. Jusqu'où s'exerce la transformation d'un ‘espace de lieux’ en ‘espace des flux’, comme le suggère Manuel Castells? L'application de cette théorie au système politique a plusieurs implications. Les processus socio‐économiques de ‘glocalisation’ désagrègent la position de garde‐barrière des gouvernements nationaux. De plus, la gouvernance se ‘déterritorialise’, phénomène qu'Elkins appelle la ‘séparation’ des identités et des domaines de compétence. Mais à quel type de gouvernance cette ‘séparation’ mène‐t‐elle: à un système fédéral à plusieurs niveaux où le plan national est complété de plans supra‐ et infra‐nationaux de gouvernance? ou à un changement plus radical vers une architecture caractérisée par une prolifération de gouvernements à finalité unique dont les échelles spatiales varient et s'adaptent? Une dernière conséquence est le passage de gouvernement à gouvernance, qui se traduit par une diversification des acteurs et de nouveaux modes d'interactions. L'article retrouve ces thèses en analysant des institutions de gouvernance dans quatre régions transfrontalières européennes et nord‐américaines. Dans toutes les régions, l'étude identifie en effet de nombreux réseaux et institutions transfrontaliers qui minent la position de garde‐barrière nationale. En Europe, la collaboration transfrontalière crée une strate souple, quoique institutionnalisée, étendue, stable et aux limites territoriales définies dans le ‘système européen à plusieurs niveaux’. En Amérique du Nord, en revanche, n'interviennent à travers les frontières que des institutions informelles, fluides, spécifiques et non‐territoriales; l'État‐nation lié au territoire n'est pas complété d'institutions politiques de types similaires, étant plutôt profondément mis en cause par des institutions d'un genre nouveau: réseaux d'échanges socio‐économiques et coalitions idéologiques transnationaux qui expriment une énorme dynamique de transformation. Pour conclure, la gouvernance régionale transfrontalière en Europe obéit encore à la logique des ‘espaces de lieux’ tandis qu'en Amérique du Nord, des ‘espaces de flux’ tout à fait différents apparaissent dans une logique complémentaire de construction de communautés et d'institutions.  相似文献   

13.
China’s economic reform since 1978 has brought profound change, not only to the functioning of the state organization, but also to the structuring of the space economy. Prior to the reform, the Maoist regime introduced a system of state socialism featuring a centrally planned economy, an anti-commercialist ideology and a development strategy that aimed at the rapid growth of industrial output. Important characteristics of the Maoist plan-ideological space included an uneven economic landscape dominated by the northern manufacturing heartland, a rigid urban hierarchy vertically integrated by a few large cities, and an ‘invisible wall’ separating urban and rural settlements. The post-reform market-regulatory regime has decentralized the power of decision-making, allowed a market economy to ‘grow out of the plan’, and freed state control over some peripheral areas that are not indispensable to the growth of the national economy. This has given rise to a distinct developmental landscape marked by the rapid expansion of new production space in South China, small towns and the vast countryside. Spatial restructuring in post-reform China has been primarily a result of state disarticulation rather than increased state intervention. A distinction needs to be made between ‘nation-state’ and ‘local-state’ for a better understanding of the operating mechanism of regional development. To solve the mystery of China’s spatial restructuring requires a comprehensive approach that moves beyond the traditional East-West regional dichotomy and concentrates on the shifting emphasis of the production space between North and South China, between large cities and small towns, and between cities and the countryside. La réforme économique en Chine depuis 1978 a produit un profond changement, non seulement du fonctionnement de l’organisation de l’état, mais aussi de la structuration de l’économie de l’espace. Avant la réforme, le régime maoîste avait introduit un système de socialisme d’état marqué par une économie planifiée centralement, une idéologie anti-marché, et une stratégie de développement qui avait pour but la croissance rapide de la production industrielle. Les caractéristiques importantes de l’espace maoîste comprenaient un paysage économique inégal dominé par le centre stratégique de la manufacture du nord, une hiérarchie urbaine rigide intégrée verticalement par quelques grandes villes, et un ‘mur invisible’ séparant les installations urbaines et rurales. Le régime de régulation du marché après les réformes a décentralisé la prise de décisions, a permis à une économie de marché de ‘sortir du plan’ et a libéré le contrtôle de l’état sur quelques domaines périphériques qui ne sont pas indispensables à la croissance de l’économie. Ceci a créé un paysage distinctif de développement marqué par l’expansion rapide d’un nouvel espace de production en Chine du sud, dans les petites villes et dans la campagne immense. La restructuration spatiale dans la Chine d’après les réformes a été avant tout un résultat de la désarticulation de l’état plutôt que de son intervention croissante. Afin de mieux comprendre le mécanisme d’opération du développement régional, une distinction doit ? tre faite entre ‘nation-état’ et ‘état-local’. La résolution du mystère de la restructuration spatiale en Chine demande une approche compréhensive allant plus loin que la dichotomie régionale traditionnelle est-ouest et portant son attention sur l’accentuation changeante de l’espace de production entre la Chine du nord et la Chine du sud, entre les grandes cités et les petites villes, et entre les villes et la campagne.  相似文献   

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This paper maps some of the social and commercial forces shaping the debate around ‘realistic’ or ‘appropriate’ levels of energy specification in the commercial office market. It discusses how the dynamics of the market, alternative lease arrangements, enhanced building management standards, technological innovation and shifts in cultural taste are all redefining contemporary office space and presenting new opportunities for environmental innovation. Drawing upon interviews with developers, investors, agents, occupiers and property researchers in Britain and France, the changing, often conflicting, priorities underpinning decisions about energy standards are explored. The paper explores possible ‘futures’ for office development processes in the United Kingdom. Highlighting the ebb and flow of the market, the paper points to the changing nature of tenant demand and current ‘opportunities’ for the development of alternative, more ‘realistic’ energy specification levels. Looking beyond the current property slump it examines the cultural and structural shifts likely to sustain any reformation of British real estate practices. In particular, the paper highlights contemporary debates around transformation of the institutional lease and legislative codification of energy and environmental standards. It is argued that this loose constellation of social forces promises a significant, new mutuality of interests between developers and occupiers which is cultivating ‘appropriate’ specification and procurement practices. Cet article retrace certaines des formes sociales et commerciales qui modèlent le débat sur les niveaux ‘réalistes’ ou ‘appropriés’ de spécification de l'énergie dans le marché des bureaux commerciaux. Il explique comment les dynamiques du marché, l'organisation alternative du bail, une meilleure gestion des immeubles, la nouveauté technologique et le changement des goûts culturels redéfinissent l'espace contemporain du bureau et présentent de nouvelles opportunités d'innovation de l'environnement. M'appuyant sur des entrevues avec des promoteurs, des agents, des occupants et des chercheurs sur les propriétés immobilières en Grande-Bretagne et en France, j'examine les priorités changeantes et souvent contradictoires qui supportent les décisions quant aux niveaux d'énergie. Cet article explore les ‘futurs’ possibles pour les processus de développement des bureaux au Royaume Uni. Soulignant le va et vient du marché, cet article démontre la nature changeante de la demande des locataires et les ‘opportunités’ actuelles quant au développement de niveaux alternatifs et plus ‘réalistes’ de spécification de l'énergie. En regardant par delà l'effrondement actuel du marché immobilier, il examine les mouvements culturels et structuraux qui pourraient supporter une réforme des pratiques des agents immobiliers britanniques. Cet article souligne en particulier les débats contemporains sur la transformation du bail institutionnel et la codification législative de la qualité de l'environnement et de l'énergie. Je soutiens que cette constellation décousue de forces sociales promet une nouvelle et significative mutualité d'intérêts entre les promoteurs et les occupants qui cultive les spécifications ‘appropriées’ et les pratiques d'acquisition.  相似文献   

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This article explores the processes by which distinctive red‐light districts are created in western cities, focusing on the changing location of female prostitution in Birmingham (UK). Adapting Henri Lefebvre's ideas on the production of space, as well as Michel de Certeau's distinction between strategies and tactics, the article argues that the changing location of prostitution in the city is the result of a constant interplay between the ordering strategies enacted by the police, council and community protestors and the resistive tactics adopted by sex workers. The net outcome of this process, it is argued, is that a space is created for prostitution so that its resistive potential can be contained within a heterosexually‐ordered city. The article therefore concurs with Lefebvre when he argues that conceptualized space tends to overcode and dominate lived space, but concludes that sex work always threatens to create new ‘spaces of representation’ that challenge the heterosexual ordering of society. En examinant les processus par lesquels se créent des quartiers ‘chauds’ caractérisés dans les villes occidentales, cet article s'intéresse à la délocalisation de la prostitution féminine à Birmingham (Royaume‐Uni). A partir des idées d'Henri Lefebvre sur la production d'espace, et de la distinction établie par Michel de Certeau entre stratégies et tactiques, il est démontré que le changement d'implantation de la prostitution dans la ville résulte d'une interaction permanente entre, d'une part, les stratégies autoritaires décrétées par la police, la municipalité et les opposants membres de la communauté et, d'autre part, les tactiques de résistance adoptées par les travailleuses du sexe. Cette combinaison se solde par la création d'un espace pour la prostitution de sorte que sa ‘résistivité’ puisse être maîtrisée dans le cadre d'une ville régie par un ordre hétérosexuel. L'article rejoint ainsi Lefebvre lorsqu'il affirme qu'un espace conceptualisé tend à sur‐codifier et dominer l'espace vécu ; toutefois, il conclut que le travail du sexe menace constamment de générer de nouveaux ‘espaces de représentation’ défiant l'ordre hétérosexuel de la société.  相似文献   

16.
Physical Place and Cyberplace: The Rise of Personalized Networking   总被引:1,自引:0,他引:1  
Computer networks are social networks. Social affordances of computer‐supported social networks – broader bandwidth, wireless portability, globalized connectivity, personalization – are fostering the movement from door‐to‐door and place‐to‐place communities to person‐to‐person and role‐to‐role communities. People connect in social networks rather than in communal groups. In‐person and computer‐mediated communication are integrated in communities characterized by personalized networking. Les réseaux informatiques sont des réseaux sociaux. Les possibilités sociales qu’offrent les réseaux sociaux informatisés – bande passante plus large, portabilité sans fil, connectivité mondiale, personnalisation – sont en train de favoriser le passage de communautés de porte‐à‐porte et de lieu‐à‐lieu vers des communautés d’individu‐à‐individu et de rôle‐à‐rôle. Ainsi, les gens se lient davantage dans des réseaux sociaux que dans des collectivités. Les communications directes et via l’informatique sont intégrées dans des communautés caractérisées par un maillage personnalisé.  相似文献   

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An evolving body of doctrine, Military Operations in Urbanized Terrain (MOUT), has developed over the last several decades on the assumption that extensive military presence in cities in both warfare and less than war conditions will be necessary in the twenty–first century to deal with the aggression of ‘rouge’ nations, terrorism and civilian disorders. The examination of MOUT doctrine undertaken here, most basically, contributes to a recognition that urban warfare and military operations are relevant, if not normal, urban phenomena. MOUT doctrine also facilitates identifying trends in the prevention, repression and control of mass citizen political mobilizations within and among cities. Finally, this perspective situates the ‘War on Terrorism’ as a factor that is broadening and deepening, rather than causing, the increasing militarization of urban space. Au cours des dernières décennies, une partie évolutive de la doctrine, les opérations militaires en milieu urbain (MOUT), s’est développée à partir de l’idée qu’au vingt–et–unième siècle, il faudra une large présence militaire dans les villes, à la fois en temps de guerre et dans des situations non conflictuelles, afin de gérer l’agression des nations ‘rouges’, le terrorisme et les désordres civils. L’étude de la doctrine des MOUT, entreprise ici de manière très élémentaire, permet de reconnaître que les opérations urbaines militaires et combattantes sont des phénomènes urbains significatifs, voire normaux. Cette doctrine facilite également l’identification de tendances en matière de prévention, répression et contrôle des mobilisations politiques de masse des citoyens dans les villes. En conclusion, cette perspective établit la ‘guerre contre le terrorisme’ en tant que facteur qui élargit et accentue, sans en être la cause, la militarisation croissante de l’espace urbain.  相似文献   

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In metropolitan Detroit, scholars have long observed that geographic space is racialized in the sense that black Americans are not welcome in many suburban communities. This extends beyond housing segregation: black drivers are not wanted on many suburban streets. While the existence of racial animosity has been documented, the enforcement mechanisms utilized to ‘protect’ certain geographic areas from black presence have rarely been quantified and dissected. This study examines police behavior toward black motorists who were arrested during routine traffic stops in the Detroit suburb of Eastpointe. Comparison of search, arrest, and handcuff patterns of white and black motorists indicates that police bias harms blacks. Rather than simply being anti‐black, patterns of police behavior in Eastpointe enforce racialized space, signaling where black presence is tolerated and where it is discouraged. Depuis longtemps, les intellectuels observent la racialisation de l’espace géographique, au sens que les Américains noirs ne sont pas les bienvenus dans de nombreuses communautés de banlieue de la métropole de Détroit. La tendance dépasse la ségrégation des logements: les automobilistes noirs sont indésirables dans bien des rues de banlieue. Si l’existence d’une animosité raciale a été documentée, les mécanismes coercitifs utilisés pour ‘protéger’ certaines zones géographiques d’une présence noire ont rarement été quantifiés ou disséqués. Cette étude examine l’attitude policière vis‐à‐vis des conducteurs noirs arrêtés au cours de contrôles de routine dans la banlieue de Eastpointe, à Détroit. Une comparaison des types de fouilles, arrestations et menottages d’automobilistes blancs et noirs révèle un préjugé de la police au détriment des noirs. Au lieu d’être simplement anti‐noirs, les types de comportement policier à Eastpointe impose un espace racialisé, indiquant là où la présence noire est tolérée et là où elle est dissuadée.  相似文献   

19.
Technological networks (water, gas, electricity, information etc.) are constitutive parts of the urban. They are the mediators through which the perpetual process of transformation of nature into city takes place. In this article, we take water and water networks as an emblematic example to excavate the shifting meanings of urban technological networks during modernity. Indeed, as water becomes commodified and fetishized, nature itself becomes re‐invented in its urban form (aesthetic, moral, cultural codings of hygiene, purity, cleanliness etc.) and severed from the grey, ‘muddy’, kaleidoscopic meanings and uses of water as a mere use‐value. Burying the flow of water via subterranean and often distant pinpointed technological mediations (dams, purification plants, pumping stations) facilitates and contributes to masking the social relations through which the metabolic urbanization of water takes place. The veiled subterranean networking of water facilitates the severing of the intimate bond between use value, exchange value and social power. We argue that during early modernity, technologies themselves became enshrined as the sources of all the wonders of the city’s water. Dams, water towers, sewage systems and the like were celebrated as glorious icons, carefully designed, ornamented and prominently located in the city, celebrating the modern promise of progress. During twentieth‐century high‐modernity, the symbolic and material shrines of progress started to lose their mobilizing powers and began to disappear from the cityscape. Water towers, dams and plants became mere engineering constructs, often abandoned and dilapidated, while the water flows disappeared underground and in‐house. They also disappeared from the urban imagination. Urban networks became ‘urban fetishes’ during early modernity, ‘compulsively’ admired and marvelled at, materially and culturally supporting and enacting an ideology of progress. The subsequent failure of this ‘ideology of progress’ is paralleled by their underground disappearance during high‐modernity, while the abandonment of their ‘urban dowry’ announced a recasting of modernity in new ways. We conclude that the dystopian underbelly of the city that at times springs up in the form of accumulated waste, dirty water, pollution, or social disintegration, produces a sharp contrast when set against the increasingly managed clarity of the urban environment. These contradictions are becoming difficult to be contained or displaced. Les grands réseaux techniques (eau, gaz, electricité, information etc.) font partie intégrale de l’urbain. Ce sont les médiateurs du processus continuel de la transformation de la nature urbaine. Dans cet article, nous prenons comme exemple emblématique l’eau et les réseaux d’eau afin d’explorer les significations changeantes des réseaux de technologie urbaine durant la période moderne. Alors que l’eau devient une marchandise fétichisée, la nature elle‐même est reinventée dans ses formes urbaines (esthétique, morale, codes culturels d’hygiène, purité, propreté etc.) et coupée des significations grises, ‘ternes’, kaléidoscopiques, et des utilisations de l’eau comme une simple valeur utilitaire. L’ensevelissement de l’eau par les médiations technologiques spécifiques souterraines et souvent distantes (barrages, usines de purification, stations de pompage) aide et contribue à masquer les relations sociales à travers lesquelles prend place l’urbanisation métabolique de l’eau. Les réseaux d’eau souterrains voilés facilitent la coupure du lien intime entre la valeur utilitaire, la valeur d’échange, et le pouvoir social. Nous soutenons que durant la première période de modernité les technologies elles‐mêmes devinrent inscrites comme sources de toutes les merveilles de l’eau de la ville. Les barrages, les réserves d’eau, les égoûts et d’autres éléments similaires étaient célébrés comme des icônes glorieux, conçus avec soin, ornés, et situés de façon prominente dans la ville, célébrant les promesses modernes de progrès. Durant la période de haute‐modernité du vingtième siècle, les lieux de pélerinage matériels et symboliques célébrant le progrès ont commencéà perdre leur pouvoir de mobilisation et à dispara? tre du paysage de la ville. Les réservoirs d’eau, les barrages et les installations industrielles devinrent simplement des constructions d’ingénieurs, souvent abandonnées et délabrées, alors que les courants d’eau disparurent sous terre et à l’intérieur. Tous s’effacèrent aussi de l’imagination urbaine. Les réseaux urbains devinrent des ‘fétiches urbains’ durant la première période de modernité, causant un émerveillement et une admiration ‘obligatoires’, culturellement et matériellement représentant et soutenant une idéologie de progrès. L’échec ultérieur de cette ‘idéologie de progrès’ a son parallèle dans leur disparition sous terre durant la période de haute modernité, alors que l’abandon de leur ‘dot urbaine’ annonçait un remaniement de la modernité dans des directions nouvelles. Nous concluons que le bas‐ventre dystopique de la ville qui surgit de temps à autre sous la forme d’accumulation de déchets, d’eau sale, de pollution, ou de désintégration sociale, produit un contraste marqué avec la clarté de plus en plus organisée de l’environnement urbain. Ces contradictions deviennent difficiles à contenir ou à supplanter.  相似文献   

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Policy debates on shelter for women have focused on family structure, gender roles and the importance of shelter in women’s economic development. They emphasize the need for shelter that is generally effective and empowering for women. Although valuable, these general policy proposals are often unable to account for the particular situations in specific cultural contexts in which family structure, roles and economic development are reshaped by women’s migration, and where cultural mandates for, and family‐based control of, women’s shelter are re‐articulated. Through a study of 12 working women’s hostels in Bangalore, India, which includes a survey of 126 residents and 4 focus groups, this article analyses the functions that hostels serve for women and explores the aspects of hostels that are effective and empowering. While only partially effective and empowering in ways that are specified within the current debates, hostels offer a significant policy opportunity to help women both expand their personal, social, economic and political universe without losing contact with the familiar and nurturing networks of family, and gain autonomy over their shelter and lives. The article discusses how hostels can provide a stepping stone for policy and programmatic interventions toward decent, secure and empowering shelter for women. Les débats politiques sur l’hébergement des femmes se sont concentrés sur la structure familiale, les rôles des sexes et l’importance de l’habitat dans le développement économique des femmes. Ils ont souligné le besoin d’un hébergement qui procure généralement à celles‐ci satisfaction et possibilités. Bien qu’appréciables, ces propositions générales sont souvent incapables de tenir compte de situations particulières, dans des contextes culturels spécifiques où la migration des femmes remodèle la structure familiale, les rôles et l’évolution économique, parallèlement au réajustement entre les directives culturelles et le contrôle familial à l’égard de l’hébergement féminin. À travers une étude sur 12 foyers de travailleuses de Bangalore (Inde), comprenant une enqu? te auprès de 126 pensionnaires et 4 groupes‐témoins, cet article analyse les fonctions que les foyers apportent aux femmes et explore les aspects de ces lieux porteurs de satisfaction et de possibilités. M? me si cet apport n’est que partiel, selon les modalités énoncées dans les débats actuels, les foyers donnent à la politique une véritable occasion d’aider les femmes àétendre leur univers personnel, social, économique et politique sans perdre contact avec les réseaux familiers et formateurs de la famille, tout en acquérant une autonomie sur leur résidence et leur existence. L’article explique comment les foyers peuvent constituer un premier pas vers des programmes organisés visant à un hébergement décent et sécurisé pour les femmes qui les rendent autonome.  相似文献   

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