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1.
There is evidence that the politics of economic development in the post‐industrial city is increasingly bound up with the ability of urban elites to manage ecological impacts and environmental demands emanating from within and outside the urban area. More than simply a question of promoting quality of life in cities in response to interurban competition and pressures from local residents, the greening of the urban growth machine reflects changes in state rules and incentives structuring urban governance as part of an evolving geopolitics of nature and the environment. The adoption of principles and practices of ecological modernization potentially represents a dramatic shift in the social regulation of urban governance away from unconstrained neoliberalized modes. In this article we explore how different demands on and for urban environmental policy have played out vis‐à‐vis changing modes and practices of governance in two English post‐industrial cities. We explore differences in the ways that entrepreneurial urban regimes have sought to incorporate the green agenda (Leeds), or insulate themselves from ecological dissent (Manchester). We further attempt to conceptualize evolving urban economy‐environment relations in the UK in terms of an ensemble of governance practices, strategies, alliances and discourses that enables the local state to manage, though not necessarily resolve, seemingly conflicting economic, social and environmental demands at different scales of territoriality. Here we propose the notion of an ‘urban sustainability fix’ to describe the selective incorporation of ecological objectives in local territorial structures during an era of ecological modernization. Dans les villes post‐industrielles, la politique de développement économique semble liée de plus en plus étroitement à l'aptitude des élites urbaines à gérer les impacts écologiques et les exigences environnementales venus de l'intérieur et de l'extérieur. Au‐delà de la simple défense d'une qualité de vie en ville, répondant à la concurrence interurbaine et aux pressions des habitants, l'intégration de la cause Verte dans la machine de croissance urbaine reflète les nouvelles règles et mesures d'encouragement étatiques qui structurent la gouvernance des villes dans le cadre d'une géopolitique évolutive de la nature et de l'environnement. L'adoption de principes et pratiques de modernisation écologique pourrait traduire un revirement dans la régulation sociale de la gouvernance urbaine, en remplaçant la totale latitude des réponses néolibérales. L'article explore comment les demandes variées de et en politique urbaine d'environnement se sont exercées dans le contexte changeant des modalités et pratiques de gouvernance de deux villes post‐industrielles anglaises. Il s'intéresse aux différences de démarches qu'ont adoptées des régimes urbains ayant l'esprit d'entreprise pour incorporer le programme vert (Leeds) ou s'affranchir de la dissidence écologique (Manchester). De plus, il s'efforce de conceptualiser les relations évolutives économie‐environnement dans le cadre urbain britannique en tant qu'ensemble de pratiques de gouvernance, stratégies, alliances et discours permettant à l'État local de gérer (sans toujours les satisfaire) des exigences économiques, sociales et environnementales apparemment contradictoires, et ce aux différents échelons de territorialité. La notion de ‘solution de durabilité urbaine’ est proposée pour décrire l'intégration sélective d'objectifs écologiques dans les structures territoriales locales pendant une phase de modernisation écologique.  相似文献   

2.
The federal system of intergovernmental relationships in Germany was greatly affected in the 1990s by the increased importance of transnational rationales and by strong orientations to competitiveness in domestic political discourse. New territorial imperatives have given rise to a variety of innovative institutional approaches to policy‐making, the main focus of which is the need to jointly identify new political arenas and new territorial domains for development policies. The result has been a plurality of highly differentiated experimental approaches to regionalization, challenging nested systems of territorial jurisdictions and consolidated policy styles. German initiatives in ‘experimental regionalism’ are addressed in a perspective that highlights their dimension of institutional coevolution in the framework of emerging multi‐level governance practices at a European level: they are hence not only seen as responses to exogenous factors, but also as outcomes of endogenous factors of innovation and change, related to the need for new forms of political regulation in dealing with intergovernmental policy‐making deadlocks and new ‘local’ claims for representation and mobilization. Building on interpretations of regional governance based on a regulationist‐ and state‐theoretical perspective, elaborated in economic and political geography, recent German approaches to ‘experimental regionalism’ are interpreted as new modes of policy‐making that redefine the state's role in political‐economic regulation through a dual process involving a reframing of state‐local relationships and a rescaling of territorial policy arenas. En Allemagne, le système fédéral de relations inter‐gouvernements a énormément changé dans les années 1990 du fait de l'importance croissante de logiques transnationales et de tendances marquées pour la compétitivité dans le discours politique intérieur. De nouveaux impératifs territoriaux ont suscité un éventail d'approches institutionnelles novatrices du pouvoir politique, leur centre d'intérêt étant d'identifier parallèlement de nouvelles arènes politiques et d'autres domaines territoriaux pour les politiques de développement. Il en a résulté de multiples et très distinctes démarches expérimentales à l'égard de la régionalisation, venant défier systèmes imbriqués de prérogatives territoriales et styles de politique publique homogènes. Les initiatives allemandes de ‘régionalisme expérimental‘ sont abordées dans une perspective qui souligne leur co‐évolution institutionnelle au sein de pratiques naissantes de gouvernance à plusieurs niveaux au plan européen: elles sont donc considérées à la fois comme des réponses à des facteurs exogènes et le produit de facteurs endogènes d'innovation et de changement, liés à la nécessité de nouvelles formes de régulation politique pour résoudre les impasses de l'élaboration des politiques intergouvernementales et les nouvelles revendications ‘locales‘ en matière de représentation et mobilisation. Partant d'interprétations de la gouvernance régionale d'un point de vue théorique régulationiste et étatique, dans une géographie économique et politique, ces récentes approches du ‘régionalisme expérimental‘ sont présentées comme de nouveaux modes d'élaboration des politiques, redéfinissant le rôle de l'État dans une régulation politico‐économique via un double processus de recadrage des relations État‐région et de redimensionnement des arènes politiques territoriales.  相似文献   

3.
Political leadership has become a much more explicit and widespread feature of English urban governance than it was 20 years ago. It has become particularly high profile since the Labour Government came into power in 1997 and sponsored legislation (Local Government Act 2000) which required all English local authorities to replace or modify the existing committee system of decision‐making by adopting one of four prescribed options, the thrust of which was to strengthen executive governance. This article considers the legislative drivers for change against the backdrop of long‐established cultural traditions, most notably the continued dominance of the party group which, in many ways, is inimical to the exercise of individual political leadership. It is argued that the way local authorities develop new models of executive governance reflects the local political culture. In other words the ‘locality effect’ assumes considerable importance when considering new patterns of executive governance in urban England. This article explores the interplay between the changing operational and institutional context and the resilient traditions of party group behaviour. It concludes that, while over a period of time there is likely to be considerable change in the patterns of urban political leadership, the rate of progress to that end will be highly differential. Au Royaume‐Uni, le leadership politique est devenu une caractéristique de la gouvernance urbaine bien plus nette et courante qu'il y a vingt ans. Elle est proéminente depuis l'accession au pouvoir du gouvernement travailliste en 1997, lequel a soutenu une législation (Local Government Act, 2000) exigeant de toutes les autorités locales britanniques qu'elles remplacent ou modifient leur système décisionnel de commissions en adoptant l'une des quatre options établies visant au renforcement de la gouvernance exécutive. L'article s'intéresse aux moteurs législatifs du changement sur fond de longues traditions culturelles, notamment de dominance persistante du groupe du parti qui, à bien des égards, est hostile à l'exercice d'un leadership politique personnel. La manière dont les autorités locales élaborent des modèles originaux de gouvernance pour l'exécutif traduit la culture politique locale. Autrement dit, ‘l'incidence locale’ revêt une importance considérable lorsqu'on s'attache aux nouveaux modèles de gouvernance exécutive dans l'Angleterre urbaine. L'article explore l'interaction entre le contexte opérationnel et institutionnel évolutif et les traditions résistantes du comportement de parti. En conclusion, si les modèles de leadership politique urbain connaîtront sans doute une vaste transformation au fil des années, la vitesse de progression de celle‐ci sera très diversifiée.  相似文献   

4.
A quoi peut-on attribuer la crise fiscale qui engouffre une grande partie du c?ur urbain américain? Est-ce que cette crise et l'intensification de la lutte politique présagent des changements fondamentaux dans la structure de l'économie politique des Etats-Unis? Cet essai est une réponse tentative à ces questions. L'exposition de la crise fiscale urbaine aux Etats-Unis demande une analyse générale de la relation entre accumulation du capital, urbanisation, et expansion de l'état. Cette analyse doit ětre le fondement d'une exploration des origines particulières du financement urbain qui confronte beaucoup de villes centrales, ainsi que de la relation entre crise fiscale et lutte politique. Il est suggéré en dernière partie que la menace posée par la crise fiscale urbaine et la lutte politique envers la stabilité et la légitimité des institutions capitalistes américaines est la cause d'une réponse parmi les sections les plus éclairées de la classe capitaliste, qui tend vers un accroissement de leurs efforts à developper la Cité Capitaliste d'état en tant que noyau d'un complex socio-industriel grandissant.  相似文献   

5.
This article is based on recent transnational research on partnership‐based initiatives to promote local development and regeneration and combat social exclusion in the EU. The increasing reliance on partnership as the basis for local policy initiatives is first situated in the context of contemporary debates about social exclusion. The main part of the article then draws on the literatures on local governance and urban regime theory to examine three issues critical to the impact of the ‘new orthodoxy’ of local partnership: the capacity of partnerships as interorganizational forms of local governance; their inclusiveness; and the extent of outcomes which can be attributed to partnership as a distinctive mode of local governance. On all three issues, the evidence points to the limited claims that can be made for most local partnerships as ‘inclusion coalitions’ capable of effectively tackling social exclusion, and suggests that structural features of the currently dominant version of partnership entrench a model of elite rather than inclusive governance. Local partnership is associated with weak rather than strong discourses of social exclusion and inclusion, and its significance lies as much as anything in the way in which the practice of partnership tends to foreclose the sphere of debate and action, excluding more radical options. Cet article se fonde sur une récente étude transnationale concernant l'UE et portant sur les initiatives de partenariat visant à promouvoir le développement et la régénération sur le plan local, tout en combattant l'exclusion sociale. Le recours croissant au partenariat comme base des initiatives de politique locale est d'abord resitué dans le cadre des débats contemporains sur l'exclusion sociale. L'article, qui s'inspire des travaux sur la gouvernance locale et les régimes urbains, examine trois points essentiels pour l'influence de la ‘nouvelle orthodoxie’ du partenariat local: la capacité des partenariats en tant que formes de gouvernance locale inter‐organismes, leur nature inclusive, ainsi que la part des résultats qui leur revient au titre de mode distincif de gouvernance locale. Sur ces trois aspects, les faits soulignent la portée limitée que peuvent revendiquer la plupart des partenariats locaux comme ‘coalitions d'inclusion’ capables de traiter efficacement l'exclusion sociale; les résultats suggèrent en outre que les caractéristiques structurelles du partenariat, dans sa version dominante actuelle, enracinent un modèle élitiste plutôt qu'une gouvernance inclusive. Le partenariat local est associéà des propos sur l'exclusion et l'inclusion sociale plus complaisants que percutants, et sa place tient tout autant à la manière dont son exercice tend à figer la sphère de débats et d'actions, excluant toute option plus radicale.  相似文献   

6.
This overview article sets out the broad themes behind the transformation of local political leadership, in particular the forces that have led to the introduction of stronger forms of local executive, such as directly elected mayors. After setting out the role of local political leadership in traditional local government and different traditions and patterns across Western Europe, the article sets out the likely factors driving the changes toward a stronger form of leadership in the more complex pattern of governing described as local governance: complex networks, the ‘new political culture’, Europeanization of public policy and institutional mimetism. The article observes that the articles in this symposium do not fully confirm these hypotheses, showing the complexity of the responses and the different contexts across Western Europe. The concluding sections draw together the implications of the stronger forms of local executive for the current practice and functioning of local politics and policy‐making: the legitimacy crisis that may have emerged from more autonomous political leaders, which combines with the decline in the conventional measures of local political participation; the lack of complementary institutional resources to assist the performance of the enhanced executive function; and the emergence of a new north‐south divide in governing styles. Cet article général expose les grands thèmes qui sous‐tendent la transformation de l'autorité politique locale, notamment les forces qui ont conduit à l'introduction de formes d'exécutif local plus puissantes, comme l'élection des maires au suffrage direct. Après avoir expliqué le rôle d'une autorité politique locale dans un contexte classique et selon plusieurs traditions ou modèles d'Europe occidentale, l'étude s'intéresse aux facteurs susceptibles de tendre vers une forme plus forte d'autorité dans le cadre pluscompliqué d'une gouvernance locale intégrant réseaux complexes, ‘nouvelle culture politique’, européanisation des politiques publiques et mimétisme institutionnel. Les articles proposés pour ce symposium ne confirment pas totalement ces hypothèses, révélant la sophistication des réponses et la multiplicité des contextes européens. La conclusion déduit ce qu'implique le renforcement de l'exécutif local dans la pratique et le fonctionnement actuels de la politique et du processus décisionnel locaux: crise de légitimité, éventuellement née de leaders politiques plus autonomes, combinée au déclin des dispositifs classiques de participation locale; manque de ressources institutionnelles complémentaires qui faciliteraient la mise en ?uvre de la nouvelle fonction exécutive; émergence d'une scission nord‐sud dans les styles de gouvernement.  相似文献   

7.
The relationship between local scale and participatory democracy is one of the main issues of normative theory of democracy. This article tries to show that the development of this model of democracy also depends on institutional factors. In his political opportunism hypothesis the author proposes that local governments have to develop adaptive strategies to make electoral victory compatible with offers of opportunities of participation: on the one hand, because the parties have to make government or opposition action compatible between local and central political levels; on the other, because the supply of participation presupposes the redistribution of power among local interest groups and the possibility of imposing limits over local government actions. To test this hypothesis, the author analyses data on citizen participation among Italian and Spanish local governments by qualitative comparative analysis (QCA). In conclusion, the author argues that political opportunism could limit local democratization and new urban governance initiatives. La relation entre échelle locale et démocratie participative constitue l'une des grandes questions de la théorie normative de la démocratie. L'auteur tente de montrer que l'élaboration de ce modèle de démocratie dépend aussi de facteurs institutionnels. Dans son hypothèse d'opportunisme politique, il propose que les gouvernements locaux mettent au point des stratégies adaptatives afin de rendre toute victoire électorale compatible avec les possibilités de participation offertes, d'un côté parce que les parties doivent rendre compatibles les actions du gouvernement ou de l'opposition entre les niveaux politiques local et central, de l'autre parce qu'une participation potentielle présuppose la redistribution du pouvoir entre groupes d'intérêt locaux et la capacité d'imposer des limites aux actions gouvernementales locales. Cette hypothèse est testée par l'analyse de données sur la participation des citoyens dans les gouvernements locaux italiens et espagnols via une analyse comparative qualitative. La conclusion déduit qu'un opportunisme politique pourrait entraver des initiatives de démocratisation locale et de gouvernance urbaine originale.  相似文献   

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In recent years there has been a resurgence of decentralized social governance concerned with the spatial dimensions of disadvantage. This article examines aspects of this resurgence in the Australian state of Queensland where, after the hasty birth of ‘place management’ in response to the rise of ‘Hansonism’, a plethora of ‘joined‐up’ policy initiatives were undertaken in relation to the regional dimensions of poverty. We propose that these trends reflect in part new ways of thinking about the spatial aspects of disadvantage which have emerged in recent years and which have the potential to take regional policy beyond the narrow confines imposed by neoliberal economic orthodoxy. These new ways of thinking have arisen in social policy through the reframing of disadvantage in terms of social exclusion and in regional economic policy through the influence of the so‐called ‘new regionalism’. The article shows how together these bodies of theory point us towards a new model of ‘associational governance’. The article reviews recent Queensland experience and indicates those features of ‘associational governance’ which have become characteristic of locality‐based social policy ideas in Queensland. ‘Joined‐up’ and regional policy aspirations of the Queensland State government have shown the influence of these new approaches. The political and policy sustainability of these trends, however, is uncertain. The lingering shadow of managerialism and neoliberal policy frameworks remains a significant barrier to the innovation and viability of these approaches. More directly, the inherent limits of the ‘local’ or ‘regional’ initiatives in the face of broader national and global factors will significantly constrain the capacity of associational governance systems to deliver positive democratic, social and economic outcomes. The article examines recent Queensland policy reforms in light of this complex set of factors and concludes by offering directions for future research and policy development. Ces dernières années ont vu réapparaître une gouvernance sociale décentralisée soucieuse des dimensions spatiales des cas défavorisés. Des aspects de cette ré‐émergence sont étudiés dans l'état australien du Queensland où, après la démarche précipitée vers un ‘management de lieu’ en réaction à la montée de ‘l'hansonisme’, une multitude d'initiatives politiques ‘combinées’ ont été entreprises à l'égard des dimensions régionales de la pauvreté. Ces tendances reflètent en partie de nouveaux modes de pensée sur les aspects spatiaux des cas défavorisés. Apparus depuis peu, ces courants sont susceptibles de sortir la politique régionale des limites étroites qu'impose l'orthodoxie économique néolibérale. De plus, ils ont surgi dans la politique des régions grâce au recadrage de la pauvreté en termes d'exclusion sociale, et dans la politique économique régionale grâce à l'influence du dit ‘nouveau régionalisme’. L'article montre comment ces deux corpus théoriques orientent vers un modèle nouveau de ‘gouvernance associative’. Partant de l'expérience récente du Queensland, l'étude identifie les traits de gouvernance associative qui y sont devenus caractéristiques des réflexions de politique sociale de portée locale. Ces approches ont été traduites dans les ambitions de politique ‘combinée’ et régionale du gouvernement du Queensland. Pourtant, leur viabilité au plan politique et stratégique est incertaine. L'ombre persistante du néolibéralisme et du managérialisme continue de faire obstacle à l'innovation et à la pérennité de ces tendances. Plus directement, les limites inhérentes aux initiatives de type local ou régional comparées aux influences nationales et mondiales vont énormément restreindre la capacité des systèmes de gouvernance associative à produire des résultats démocratiques, sociaux et économiques positifs. Après un examen des récentes réformes politiques au Queensland à la lumière de cet ensemble complexe de facteurs, la conclusion propose des orientations de recherches et des lignes politiques à développer.  相似文献   

9.
Cette analyse de l'urbanisation d'aprés-guerre en Afrique Occidentale est proposée comme un jalon pour l'économie politique de l'urbanisation dans le Tiers Monde. L'Afrique Occidentale est une des régions les moins urbanisées du monde qui cependant a récemment connu une urbanisation plus rapide que toute autre. Cette explosion urbaine est associée avec des inégalités sévères à trois niveaux:
  • 1 un déséquilibre profond dans les conditions de travail et de vie entre le secteur urbain et le secteur rural
  • 2 une forte concentration des ressources dans les capitales
  • 3 une énorme disparité économique à l'intérieur des villes entre les masses et une petit élite
Si l'urbanisation en Afrique Occidentale est caractérisée par ces inégalités, il apparait qu'elle entraîne aussi des pertes économiques. Deux approches suggèrent que l'allocation des ressources est loin d'ětre optimale pour la croissance économique. D'une part des ressources sont gaspillées dans le chǒmage et le sous-emploi urbain, dans la croissance des grands centres métropolitains, et dans la construction des ‘quartiers spontanés’. D'autre part la présupposition que la forme prise par l'urbanisation est le résultat d'une allocation optimale des ressources est mise en doute quand les facteurs qui affectent les paramètres économiques ou qui interferent directement avec les décisions d'investissement sont soumis à l'examen, et quand l'attention est dirigée sur le processus politique qui s'avère constamment dominé par les intérěts et les préoccupations d'un petit groupe de dirigeants.  相似文献   

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Despite a series of local government reforms in the 1990s, Russia's localities still lack serious autonomy. Only big cities maintain hopes for the emergence of local autonomy and local democracy. City politics has produced multiple conflicts between regional and local authorities; however, regional‐local relations merely reflect fundamental center‐periphery controversies on a smaller territorial scale. While big cities and their metropolitan areas serve as centers of political, economic and social modernization, other regional areas are lost in the peripheries. During Russia's transition period, some large cities acquired more political and economic autonomy from regions than others did. This article concentrates on the crucial role of (1) political opportunities inherited from the late‐Soviet period; and (2) strategic choices of political actors in the post‐Soviet period. The constellation of initial conditions and outcomes of political conflicts have contributed greatly to the diversity of city politics and urban autonomy in Russia's cities. Finally, the article considers the possible impact of local autonomy in Russia's cities on national social, economic and political developments. Malgré la série de réformes des années 1990 sur les gouvernements locaux en Russie, les localités manquent toujours d'une véritable autonomie. Seules, les grandes villes espèrent encore l'avènement d'une autonomie et d'une démocratie locales. La politique urbaine a généré nombre de conflits entre autorités locales et régionales; ceux‐ci ne sont pourtant que le reflet de la polémique fondamentale entre centre et périphérie à une échelle territoriale réduite. Alors que les grandes villes et leur métropole concentrent modernisations sociales, économiques et politiques, le reste de la région se fond dans les périphéries. Pendant la Russie de transition, quelques grandes villes ont acquis davantage d'autonomie économique et politique que d'autres par rapport à leur région. L'article détaille le rôle crucial qu'ont joué, d'une part, les ouvertures politiques héritées de la fin du régime précédent et, d'autre part, les choix stratégiques des acteurs politiques de l'ère post‐soviétique. La pléiade de conditions initiales et de séquelles de conflits politiques a largement contribuéà diversifier les politiques urbaines et le degré d'autonomie des villes russes. Enfin, l'article aborde l'impact éventuel d'une autonomie locale des villes sur les évolutions sociales, économiques et politiques de la Russie.  相似文献   

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Domestic property and social class   总被引:1,自引:0,他引:1  
Cet exposé traite de l'importance des conséquences des différents modes d'occupation de logement, en ce qui concerne les rapports de classes. L'accent est mis précisément sur la Grande Bretagne où, environ 40% des ouvriers manuels possèdent maintenant leur propre maison, et où l'extension de l'occupation de l'habitation par le propriétaire a nettement contribué à accroitre les dividions sociales et politiques, au sein de la classe ouvrière. La question qui se pose, est de savoir si de telles divisions ont une base matérielle réelle, ou si elles sont principalement idéologiques. On voit que la réponse à cette question aura d'importantes conséquences pour l'organisation de luttes politiques autour de la question du logement. L'exposé débute par une discussion des perspectives wéberiennes et marxistes en matière d'occupation de logement et de rapports de classes. La perspective wébérienne, liée aux travaux de Rex et de Moore sur 'le logement par classes', est rejetée, quoique la possibilité de reformuler le concept du logement par classes, au sein d'une orientation wébérienne, soit mise en évidence. Le point de vue marxiste, qui rejette la possession du logement comme étant étrangère à l'identification des intérêts de classe, est également rejeté, sous prétexte que l'occupation de l'habitation par le propriétaire est un facteur crucial d'une augmentation réelles des richesses individuelles qui peuvent largement dépasser les économics que l'on peut faire sur les salaires de toute une vie. L 'exposé montre ensuite, comment la possession de sa maison va dans le sens d'une accumulation des richesses, et comment ceci crée une réelle division d'intérèt économique entre les propriétaires en jouissance et les locataires, fait qui se manifeste souvent dans les luttes politiques locales. La conclusion qui se dégage de ceci est que, les efforts des activistes locaux pour unifier les deux groupes en une alliance politique contre le capital monopole, peut sàvérer à la fois peu judicieux et nuisible à la productivité.  相似文献   

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On a assisté en Grande-Bretagne au cours des dix années passées non seulement à une réémergence mais à une redéfinition de l'action communautaire. Un développement majeur a été une évolution hors des conceptions pluralistiques précédentes au profit d'analyses basées sur les classes. Cet article examine la partie de cette évolution qui nous intéresse, et qui a été définie comme étant un radicalisme progmatique. Elle est radicale parce que ses buts et sa stratégie consistent à résister à ce qui est ressenti comme des épreuves évitables imposées aux classes ouvrières par un système économique et politique capitaliste. Elle est pragmatique dans un contexte global par suite de la nature contradictoire des activités journalières. Le but du radicalisme pragmatique est de développer des alliances naturelles entre les groupes industriels et les groupes communautaires pour leur intérét commun. Il est considéré que les communautées en lutte manquent de pouvoir politique réel; les luttes purement industrielles manquent également souvent d'objectifs qui pourraient élargir l'horizon politique des travailleurs concernés au-delà des problèmes immédiats en question. Il y a trois niveaux dans la stratégie du radicalisme pragmatique: le niveau industriel, le niveau communautaire et le niveau gouvernemental local. Chacun de ces niveaux est analysé et des exemples sont donnés.  相似文献   

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Cet article essaie d' examiner le rapport socio-culturel/politique entre l'etat et l'idéologie dominante et les nouvelles initiatives en Grande-Bretagne en matière de coopération ourvrière, notamment en ce qui concerne les femmes en situation urbaine. Il envisage les méthodes de récupération et d'interdiction d'une participation ouvrière active, et réciproquement, les conditions où la participation ouvrière change à son tour la politique de l'état et apporte des changements aux structures sociales imposées par une idéologie dominate. Il pose aussi des questions théoriques sur le fait de posséder des aptitudes, la connaissance, et l'efficacité de groupes coopératifs urbains travaillant à contre-courant de la culture dominante. De plus, au sein du cadre théorique qui entoure ces problèmes, il interroge le rapport qui existe actuellement entre la théorie universitaire et la pratique, son rapport avec les besoins de la grande masse de la population urbaine, et propose diverses formes de discussion dialectique entre ceux qui font l'expérience et ceux qui l'étudient-formes qui englobent et encouragent une pratique socialement transformatrice. Il essaie, particulièrement en ce qui concerne les femmes, de définir la façon dont la pratique coopérative, en ce qu'elle forme de nouvelles catégories et de nouveaux rapports sociaux, met en question le fondement des rôles intrasociaux que la plupart des femmes tiennent et les changements qui doivent suivre si les femmes sont appelées à jouir de la pleine participation au même titre que les hommes. The relationship between theory and practice are far more partial and fragmentary. … The relationship which holds in the application of theory is never one of resemblance. … No theory can develop without eventually encountering a wall and practice is necessary for the piercing of that wall. … A theorizing intellectual, for us, is no longer a subject, a representing or representative consciousness. … Those who act or struggle are no longer represented. Who speaks and who acts? It is always a multiplicity even within the person who speaks and acts … (Deleuze, G. in Foucault, 1977).  相似文献   

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Starting from an approach that mobilizes a plural definition of proximity – institutional, organizational and geographical – in the aim of endogenizing the space in economic analysis, this article seeks to understand the dynamics of local economic spaces through a re‐reading of the concept of local governance. Thus, it stresses the importance of institutional compromise‐building processes in explaining the trajectories and the diversity of spatialized forms of economic coordination, and it tackles these by giving an operational definition to the concept of local governance. More precisely, it considers the mechanisms that explain the dynamics of local governance through the distinction between endogenous and exogenous dynamics, a distinction that accounts for the linkages between local governance and macro‐economic regulation. Then, in the second part, these theoretical and methodological principles are tested in an analysis of the evolution of local governance in relation to the process of industrial conversion in the aerospace‐defence industrial centre located in the Bordeaux conurbation. A partir d'une approche mobilisant une définition plurielle – institutionnelle, organisationnelle et géographique – de la proximité visant à endogénéiser l'espace dans l'analyse économique, cet article cherche à appréhender la dynamique des espaces économiques locaux à travers une relecture de la notion de gouvernance locale. Les auteurs insistent ainsi sur l'importance des processus de construction des compromis institutionnels pour expliquer les trajectoires et la diversité des coordinations économiques spatialisées, abordées en donnant une définition opérationnelle à la notion de gouvernance locale. Plus précisément, ils considérent les mécanismes explicatifs de la dynamique de la gouvernance locale à travers la distinction entre dynamiques endogène et exogène qui rend compte de l'articulation entre gouvernance locale et régulation macro‐économique. Puis, dans une seconde partie, ces principes théoriques et méthodologiques sont mis à l'épreuve pour analyser l'évolution de la gouvernance locale liée au processus de reconversion industrielle du pôle armement‐spatial‐défense de l'agglomération bordelaise.  相似文献   

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Towards the end of the 1990s, a perplexing situation occurred in two large North American cities. In Toronto, Ontario, and Los Angeles, California, conservative political forces undertook to restructure the system of urban governance. While initiated by conservatives in both cases, in Toronto the result was consolidation; in Los Angeles secessionism is rampant. In both cases the political debate on amalgamation and secession is tied in with discourses on size, efficiency and form of urban government. In both cases, also, the shift from government to governance has been a central theme. This article investigates how local governance has changed in these two cities by comparing historical traditions of governance. Each city has a specific set of external relationships with other geographical and political scales and a set of characteristic internal contradictions. Internally, Los Angeles' tradition of splintered governance stands in contrast to Toronto's metropolitan governance model. Amalgamation and secession have been introduced as strategic options of governance restructuring in both cities in the late 1990s. Both (projected and realized) scalar changes of governance processes and institutions have been accompanied and characterized by social struggles and widespread political debate. The article outlines these debates and discusses the respective political alliances which have formed in both urban regions on the issue of amalgamation/secession. Vers la fin des années 1990, une situation troublante se produisit dans deux grandes villes d'Amérique du Nord: Toronto, en Ontario, et Los Angeles, en Californie. Les conservateurs y avaient entrepris de restructurer le système de gouvernance urbaine. Bien que l'initiative revienne aux mêmes forces politiques dans les deux cas, le résultat fut à Toronto une unification et à Los Angeles un sécessionnisme rampant. Dans les deux villes, le débat politique sur l'amalgamation et la sécession est lié aux discours sur la taille, l'efficacité et la forme d'un gouvernement urbain. De même, dans les deux villes, le passage de gouvernement à gouvernance s'est trouvé au centre des propos. Cet article recherche comment la gouvernance locale a évolué dans ces deux villes en comparant les traditions historiques. Chaque ville présente, d'une part, un ensemble particulier de relations extérieures avec d'autres échelles géographiques et politiques et, d'autre part, un ensemble de contradictions intérieures caractéristiques. Sur le plan intérieur, la tradition de gouvernance éclatée de Los Angeles s'oppose au modèle de gouvernance métropolitaine de Toronto. Vers la fin des années 1990, amalgamation et sécession ont été présentées dans les deux villes comme des options stratégiques pour la restructuration de la gouvernance. Les changements d'échelle –à la fois prévus et réalisés – concernant les processus et institutions de gouvernance ont été accompagnés et caractérisés par des conflits sociaux et un débat politique général. L'article expose ces discussions et aborde les alliances politiques respectives qui se sont formées dans les deux zones urbaines sur la question d'amalgamation/sécession.  相似文献   

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This article examines recent European experiences in urban and regional spatial strategies. It focuses specifically on the concepts of space and place deployed within these strategies and the institutional work these concepts are called upon to do. It explores how far such concepts reflect the shift in geographical thought to a dynamic, dis‐contiguous, relational conceptualization of spatiality. These issues are explored through an analysis of three recent strategic planning episodes: The Netherlands Fifth National Policy Document on Spatial Planning, the Regional Development Strategy for Northern Ireland, and the Framework Document for Milan. All are innovative in their contexts in one way or another and provide exemplars of new ways of thinking about space and place, and the role of spatial strategies in contemporary governance contexts. All the episodes reflect in some way new relational geographical ideas, but many traditional planning ideas live on. The analysis highlights the political dimensions of developing new spatial vocabularies to guide urban and regional development and the significance of the institutional context in shaping and accepting new spatial planning concepts. Cet article examine de récentes expériences de stratégies spatiales urbaines et régionales en Europe. Il s'attache aux concepts d'espace et de lieu appliqués à celles‐ci et au travail institutionnel qui leur est réclamé. Il étudie notamment dans quelle mesure ces concepts reflètent l'évolution de la réflexion géographique vers une conceptualisation dynamique, dissociée et relationnelle de la spatialité. Ce faisant, il analyse trois cas récents de planification stratégique: le 5ème Texte de Politique nationale des Pays‐Bas sur la planification spatiale, la Stratégie de développement régional en Irlande du Nord, et le Document‐cadre pour Milan. D'une manière ou d'une autre, tous sont novateurs dans leur contexte, et constituent des modèles originaux de réflexion sur l'espace et le lieu, ainsi que sur le rôle des stratégies spatiales dans le cadre des modes de gouvernance contemporains. Tous les cas traduisent par certains aspects de nouvelles notions géographiques relationnelles, la planification traditionnelle n'étant pas pour autant totalement évincée. L'étude souligne la portée politique des nouveaux lexiques spatiaux élaborés pour guider l'expansion urbaine et régionale, ainsi que l'importance du contexte institutionnel dans la configuration et l'acceptation de concepts de planification spatiale innovants.  相似文献   

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A growing literature has examined the changing nature of urban political leadership in an era of economic globalization and increased pressures for fiscal austerity on governments. Based mostly on the experiences of the United States and Europe, this literature has emphasized the imperative of urban leaders to become increasingly entrepreneurial — to foster collaboration with private sector actors, to mobilize new sources of financing for urban development, and to develop innovative strategies for economic growth. This article examines this question in the very different context of the Extended Bangkok Metropolitan Region (EBMR) in Thailand. It argues that, in the context of rapidly urbanizing regions in Southeast Asia, these changes have in many contexts led to the emergence of businessmen‐cum‐politicians who exert both economic and political dominance in localities. Such figures have emerged as intermediaries in the process of industrialization and urbanization between national governments and people in localities, and play an important role in mobilizing land, labor and capital at the local level, and in fostering a political base for national economic development policy. The article illustrates this phenomenon with a case study from Chonburi, a rapidly industrializing province on the fringe of the EBMR. L'évolution de l'autorité politique urbaine, dans un cadre de mondialisation économique et de gouvernements en butte à des pressions d'austérité fiscale accrues, fait de plus en plus souvent l'objet d'études. Essentiellement basées sur les expériences américaines et européennes, celles‐ci soulignent l'impératif, pour les leaders urbains, de devenir des chefs d'entreprise encourageant la collaboration avec les acteurs du secteur privé, mobilisant de nouvelles sources de financement de l'expansion urbaine et élaborant des stratégies novatrices de croissance économique. L'article examine cette question dans le contexte très différent de la Métropole étendue de Bangkok en Thaïlande. Dans un environnement sud‐asiatique en urbanisation rapide, ce changement a fréquemment fait émerger des hommes politiques‐hommes d'affaires qui exercent une domination tant économique que politique dans les régions. Apparus en tant qu’intermédiaires dans le processus d'industrialisation et d'urbanisation (entre les gouvernement nationaux et les populations régionales), ces personnages jouent un rôle important dans la mobilisation du terrain, de la main‐d'?uvre et du capital en plan local, tout en favorisant un appui politique pour les stratégies de développement économique nationales. L'article illustre ce phénomène avec le cas de Chonburi, province en cours d'industrialisation rapide située aux confins de la Métropole étendue de Bangkok.  相似文献   

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There has long been a tension between the roles of the university in servicing the needs of sub‐national economies and civil societies, those of the national state and those of learning and the pursuit of knowledge in an abstract sense. The position in liberal democracies through much of the twentieth century can be accurately characterized by a significant degree of separation and segregation between the university, the state and the market. Recently, however, it has been posited that the balance is shifting away from relative autonomy towards a new ‘mode of knowledge production’ in which the growing engagement of universities with their regions and localities is an important aspect. The first part of this article explores the knowledge economy rhetorics which have come to dominate public policy rationales in many liberal democracies and interrelationships with questions of territory and scale. Second, the implications for universities are considered as they are confronted by a number of challenges and choices in navigating the waters of increasing societal expectations. Finally, the article highlights key questions that emerge from our preliminary overview of these issues within a wider research agenda around universities, the knowledge economy and regional development. Depuis longtemps, une tension existant entre les rôles qu'a l'université dans la satisfaction des besoins des économies sub‐nationales et des sociétés civiles, de ceux de l'État ou de ceux de l'enseignement, et la quête du savoir au sens abstrait du terme. Pendant une bonne partie du vingtième siècle, dans les démocraties libérales, la situation a pu se définir par un degré très net de séparation entre université, État et marché. Toutefois, récemment, certains ont suggéré que l'équilibre se décalait, d'une autonomie relative vers un nouveau ‘mode de production du savoir’ dans lequel l'intervention croissante des universités vis‐à‐vis de leur région et sites locaux constitue un aspect important. La première partie de l'article explore le discours de l'économie du savoir, lequel a envahi la logique de la politique publique dans nombre de démocraties libérales, ainsi que les inter‐relations avec les questions de territoire et d'échelle. La deuxième partie s'intéresse aux implications pour les universités, celles‐ci étant confrontées à de multiples défis et choix en parcourant l'océan des attentes sociétales croissantes. Pour finir, sont présentées les questions‐clés qui émergent de l'étude préalable de ces problèmes effectuée dans le cadre d'un programme de recherches plus vaste autour des universités, de l'économie du savoir et du développement régional.  相似文献   

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Berlin's reinstatement as the capital of Germany has raised great expectations of its transformation into a major economic centre of the European urban system. However, the city has not been able to fulfil these expectations. Today, Berlin is being hit by a financial crisis with dramatic consequences for the city's future development prospects. This article outlines the main outcomes of Berlin's socio‐economic restructuring in the 1990s: a tremendous loss of jobs in traditional industries has contributed to rising unemployment and the spread of urban poverty. The city has been a prime playground for speculative real estate investment, which has left behind a huge amount of unoccupied office space. On the other hand, new islands of economic growth have been developing in Berlin, particularly in knowledge‐intensive economic activities and the media industry. This development is related to the city's functioning as a highly attractive living place for the ‘creative class’ in Germany. At the same time, the city is an outstanding example of ‘worst practice’ urban governance, which has led to a financial crisis with truly catastrophic effects. The current financial consolidation policy may damage the prospects of Berlin's few growth sectors in the field of knowledge‐intensive economic activities. Le rétablissement de Berlin en capitale de l'Allemagne a suscité d'énormes attentes quant à sa transformation en centre économique majeur du réseau urbain européen, espoirs qui se sont révélés vains. Aujourd'hui, Berlin est frappée par une crise financière aux conséquences dramatiques pour les perspectives de développement de la ville. Cet article présente les principaux aboutissements de la restructuration socio‐économique de la capitale dans les années 1990: une terrible déperdition d'emplois dans les industries traditionnelles a nourri une progression du chômage et de la pauvreté urbaine; devenue terrain de jeu privilégié des spéculateurs immobiliers, la ville compte désormais une multitude d'espaces de bureaux inoccupés. En revanche, ont éclos des îlots de croissance économique, notamment dans les médias et les domaines où le savoir est important. Cette évolution tient au fonctionnement de la capitale comme lieu de vie particulièrement attrayant pour les ‘créatifs’ en Allemagne. Parallèlement, la ville constitue un remarquable cas de ‘pire pratique’ de gouvernance urbaine ayant amené une crise financière aux effets réellement catastrophiques; pour finir, la politique de consolidation financière actuelle va peut‐être entraver l'avenir des rares secteurs berlinois en expansion dans les sphères d'activités économiques demandeuses de savoir.  相似文献   

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