On Technology,Infrastructure and the Contemporary Urban Condition: A Response to Coutard |
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Authors: | Stephen Graham |
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Abstract: | This response to Coutard’s piece, ‘Premium Network Spaces: A Comment’ (in this issue) takes issue with his three main arguments in turn. First, it is argued that post‐monopolistic systems of infrastructure supply, along with the biased application of new technology, do often lead to exaggerated inequalities in social power which his analysis of water fails to reveal because it is the sector where natural monopoly characteristics are most difficult to undermine. Second, I explore Coutard’s argument that intensifying spatial specialization in infrastructure supply can often be benign and economically positive because of the wider trickle‐down and fiscal impacts of major development spaces. Under conditions of intensifying place competition and the erosion of regional planning coordination, however, I argue that such trickle‐down and fiscal impacts are often less significant than the spatially and socially regressive cross‐subsidies that support and sustain the emergence of such spaces. Finally, I argue that boundary control around powerful ‘glocal’ economic spaces, far from being socially benign as Coutard suggests, usually amounts to a powerful set of exclusionary practices with all too real social effects. Cette réponse à la partie de Coutard, ‘Premium Network Spaces: A Comment’ (dans ce même numéro) critique successivement ses trois principaux arguments. Tout d’abord, les systèmes post‐monopolitistiques de distribution, ainsi que l’application détournée des nouvelles technologies, conduisent souvent à amplifier les inégalités de pouvoir social, ce que Coutard ignore dans son analyse de l’eau alors que ce secteur présente les caractères de monopole naturel les plus difficiles àéliminer. L’article étudie ensuite l’argument de Coutard selon lequel intensifier la spécialisation spatiale d’une infrastructure de distribution peut fréquemment ? tre salutaire et positive sur un plan économique, du fait des impacts fiscaux et des effets de diffusion plus larges des grands espaces de développement; cependant, dans un contexte d’intensification de la concurrence entre les lieux, et d’érosion de la coordination régionale de l’aménagement, ces conséquences fiscales et cette diffusion sont souvent moins significatives que les inter‐financements régressifs au plan spatial et social qui soutiennent et entretiennent l’émergence de ces espaces. Pour finir, un contrôle à la périphérie des puissants espaces économiques ‘glocaux’, loin d’être favorable socialement comme le suggère Coutard, couvre généralement un ensemble efficace de pratiques d’exclusion aux conséquences sociales trop réelles. |
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