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Rupture or Continuity? Modern and Postmodern Planning in Toronto
Authors:Pierre Filion
Abstract:The literature on the transition to postmodernism, postfordism and participatory planning stresses the value of the economic and planning process shifts that have occurred in the late 1960s and early 1970s. This paper compares two periods of planning and urban development in Toronto: one running from 1959 to 1962, at the height of modernism, fordism and expert-driven planning, and the other, from 1989 to 1992, set within the postmodern, postfordist and participatory planning era. In line with expectations arising from the literature, the study reveals stark distinctions between the two periods. It documents the breaking up of the modern consensus around the progress ideology into a postmodern constellation of values. As a result, the range of issues debated on the planning scene was much broader over the second period than over the first. Overall, however, results point to a mixture of continuity and change between the two periods and thus diverge from this literature’s strong emphasis on transition. Contrary to expectations, citizen mobilization was pervasive in both periods, although there were major differences in the nature of activism and in the issues that were raised. Over the first period most activism originated from ratepayer organizations dedicated to the protection of single-family-home neighbourhoods from encroachments, whereas the second period featured, along with such associations, advocacy groups championing environmental and social causes. The two periods are also distinguished by different planning implementation capacities. Whereas in the first period, planning had the means to implement its visions, this was no longer the case in the second period. In the late 1980s and early 1990s, planning was thus incapable of aligning urban development with its environmental and social ideals, which meant that, by default, planning practice over the second period proceeded pretty much according to land-use and transportation principles evolved in the early postwar decades. In sum, distinctions between the two periods were far more evident in the discourse than in the implementation sphere. — Les recherches sur la transition vers le postmodernisme, le postfordisme et la planification participative soulignent la valeur des changements qui ont pris place à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix. Cet article compare deux périodes de planification et de dévelopment urbain à Toronto: une qui va de 1959 à 1962, durant l’apogée du modernisme, du fordisme et de la planification contrôlée par les experts, et l’autre, de 1989 à 1992, à l’époque du postmodernisme, du postfordisme et de la planification participative. En accord avec les prévisions émanant des recherches, cette étude révèle des distinctions nettes entre les deux périodes. Elle documente le morcellement du consensus moderne autour l’idéologie du progrès et le changement en faveur d’une constellation de valeurs postmodernes. Il s’ensuit que le champ de problèmes discutés en relation avec la planification était beaucoup plus étendu durant la seconde période que durant la première. Dans l’ensemble, cependant, les résultats indiquent un mélange de continuité et de changement entre les deux périodes et divergent donc de la forte emphase sur la transition que l’on trouve dans les recherches. Contairement aux prévisions, la mobilisation des citoyens était omniprésente à Toronto pendant les deux périodes, mais il y avait des différences importantes quant à la nature de l’activisme et dans les problèmes soulevés. Durant la première période, la plus grande part de l’activisme provenait des organisations de contribuables vouées à la protection des quartiers d’habitations contre les empiètements, alors que la seconde période comprenait, en plus de ces organisations, des groupes de soutien aux causes de l’environnement et aux causes sociales. Les deux périodes sont également distinctes en termes de mise en oeuvre. Alors que dans la première période les urbanistes avaient les moyens de mettre leurs idées à exécution, ce n’était plus le cas dans la seconde. Vers la fin des années quatre-vingt et le début des années quatre-vingt-dix, la planification ne pouvait pas intégrer les développements urbains et ses idéaux sociaux et environnementaux. Par défaut, la pratique de la planification durant la seconde période a fonctionnée selon les principes d’utilisation des terrains et du transport développés dans les premières décennies de l’après-guerre. En somme, les différences entre les deux périodes sont beaucoup plus visibles au niveau du discours qu’au niveau de l’application.
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