LA DÉLÉGATION DES SERVICES PUBLICS AUX ASSOCIATIONS PAR LES COLLECTIVITÉS LOCALES:

RÉSUMÉ ** : Dans le cadre communal français, des biens collectifs locaux sont offerts simultanement par les municipalités et par les associations. Toutefois, l'offre publique ne signifie pas toujours la production publique. Les municipalités peuvent ainsi déléguer la gestion de services collectifs locaux à des entreprises privées ou à des associations. La plupart du temps, les communes se contenteront de subventionner laproduction associative.
Aprés avoir précisé la distinction entre fourniture et production de biens, et le cadre légal et administratif particulier dans lequel s'inscrit la fourniture publique communale des biens et services collectifs locaux, nous soulignons les causes et les formes dupartenariat entre secteur public communal et associations, et les catégories d'actions associatives répondant aux attentes des municipalités.     

LES STRUCTURES COOPÉRATIVES SÉNÉGALAISES FACE AUX MUTATIONS INSTITUTIONNELLES

Le cadre institutionnel dans lequel Bvoluent les structures co-operatives sbnkgalaises a connu de profondes mutations au cows de ces dernihres annees. La reforme du systeme s'est traduite par la mise en place de nouvelles entites qui devront fonctionner de plus en plus comme des entreprises privbes. Toutefois, le niveau actuel des resources humaines, financiiires et materielles ne leur permet pas encore d'asseoir une reelle autonomie.
La presence de nouveaux concurrents encourages par les pouvoirs publics suscite quelques inquietudes chez les dirigeants. Malgre un penchant relativement favorable aux coopbratives, la plupart des adherents simples ne souhaitent pas l'eviction des commerFants prives. Les attitudes des uns e t des autres par rapport a divers aspects de la politique oficielle varient selon leur position dans le systhme.
Avec I'intervention de la Caisse Nationale de Credit Agricole du Senegal (CNCAS) qui vient de s'implanter, le principe des apports personnels tend B marginaliser les plus nkcessiteux. Par ailleurs, le contenu initialement donne au concept fon damental de responsabilisation se trouve profondement modifie.     

POLITICAL CYCLES

A model of elections is put forth in which there are two parties, each representing a different constituency of voters (the poor and the rich). The political issue is the choice of a proportional tax rate on income, revenues from which are used to finance a public good. There is a stochastic element in which party wins the elections, due to party uncertainty concerning voter preferences, or due to uncertainty concerning which voters will show up at the polls. A political equilibrium in one period consists in a tax policy put forth by each party, and a probability that each party wins. A long series of elections is simulated (100 periods). Voter preferences for the public good change adversely as a function of length of time the incumbent party has been in power and the level of the public good in the last period. Thus, if the party in power funds high levels of the public good, preferences start to move against the public good. This model generates dramatic political cycles, and it is argued that these cycles are of fundamentally different origin from that discussed in the realignment literature.     

MONEY CYCLES

Operating overheads are widespread and lead to concentrated bursts of activity. To transfer resources between active and idle spells, agents demand financial assets. Futures contracts and lotteries are unsuitable, as they have substantial overheads of their own. We show that money—under efficient monetary policy—is a liquid asset that leads to efficient allocations. Under all other policies, agents follow inefficient “money cycle” patterns of saving, activity, and inactivity. Agents spend their money too quickly—a hot‐potato effect of inflation. We show that inflation can stimulate inefficiently high aggregate output.     

LE RENOUVELLEMENT PÉRIODIQUE DES CONTRATS DE CONCESSION: LE CAS DES SERVICES DE L'EAU

RESUME ** :  Le renouvellement régulier des contrats de concession apparaît nécessaire pour bénéficier de concurrence dans certains secteurs, comme l'eau. Nous décrivons les contrats et la règle de renouvellement optimaux dans ce contexte. Ils arbitrent entre les diminutions de coûts, en cas de changement de concessionnaire, et les incitations à investir à long terme du concessionnaire en place. La meilleure information du concessionnaire en place sur des éléments constituant une valeur commune de la concession est importante. Nous montrons que ses conséquences diffèrent fortement du cas des enchères de biens.     

ÉTUDE COMPARATIVE DES PERFORMANCES DES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE D’AFRIQUE SUB‐SAHARIENNE SELON LEUR STATUT LÉGAL

RESUME 1 : Cet article vérifie l’existence d’une différence de performance selon le statut juridique des institutions de microfinance d’Afrique Sub‐saharienne. Une analyse multi‐variée de la variance (MANOVA) permet d’étudier un échantillon de 94 IMF entre 2001 et 2005. Les résultats suggèrent que les coopératives sont plus efficientes et financièrement plus efficaces que les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et les sociétés privées. Aucune différence significative de qualité de portefeuille selon le statut juridique n’est trouvée. Par ailleurs, nous ne trouvons pas de différence significative de rentabilité et de viabilité entre les sociétés privées et les ONG. Cependant, alors que les transactions effectuées sont plus intenses dans les coopératives, la portée (nombre d’emprunteurs actifs) semble plus importante dans les sociétés privées.     

CO‐MOVEMENT OF AUSTRALIAN STATE BUSINESS CYCLES*

We use a variety of techniques to examine the nature and degree of co‐movement among Australian state business cycles. Consistent with the results of Dixon and Shepherd (2001 ), we find that these cycles move quite closely together, with particularly strong links between the cycles of the larger states. We then seek to understand the causes of this co‐movement by using an unobserved components model to distinguish between various shocks and their transmission. Our model implies that the major source of this co‐movement in state activity is the commonality of shocks affecting state cycles. In contrast, spillovers of region‐specific shocks appear to play only a minor role in creating co‐movement, though region‐specific shocks themselves have a moderate influence on cyclical fluctuations. These findings are consistent with the results of recent studies for the United States, Canada and Europe, where common shocks have also been found to dominate regional cyclical activity.     

OBVIOUSLY STRATEGY‐PROOF IMPLEMENTATION OF TOP TRADING CYCLES

Although there is a rich theoretical literature extolling the virtues of the top trading cycles (TTCs) mechanism, it is rarely used in practice. Anecdotal evidence suggests that one possible explanation is that TTC is difficult for participants to understand. This article formalizes this intuition by asking whether it is possible to implement TTC in an obviously strategy‐proof (OSP) way. I identify an acyclicity condition that is both necessary and sufficient for OSP implementation of TTC. The condition is unlikely to hold in most applications, which may explain why TTC is rarely used, despite its many appealing theoretical properties.     

LA DYNAMIQUE DES RÉFORMES D'INDUSTRIES DE RÉSEAUX:LE CAS DE L'ÉLECTRICITÉ ET DES CHEMINS DE FER EN GRANDE-BRETAGNE

RÉSUMÉ ** :  Cet article porte sur le design organisationnel des réformes d'industries de réseaux. Plus précisément, nous nous interrogeons sur la pertinence du modèle de déintégration verticale complète adopté par la Grande Bretagne dans les industries électrique et ferroviaire. Au regard de la rapiditéà laquelle les structures d'organisation initialement mises en place par les réformes ont été modifiées et compte tenu de la profondeur des transformations qu'elles ont subies, nous sommes en effet amenées à nous demander si le modèle de restructuration «radicale>> des industries en réseaux est efficace et peut s'inscrire dans la durée ou bien s'il ne constitue qu'une étape transitoire vers un schéma d'organisation plus stable et peut-être plus proche de la structure de gouvernance initiale.     

CONSUMPTION–LEISURE TRADE‐OFFS AND PERSISTENCY IN BUSINESS CYCLES

This paper studies whether non‐separabilities between consumption and leisure may help to explain the observed persistence in GNP growth. We consider an extended version of Lucas's (1988) human capital investment model that includes labour adjustment costs and compare its performance under different utility specifications with different degrees of complementarity and substitutability between consumption and leisure. We find that when consumption and leisure are complements the model succeeds in matching not only the autocorrelation of output growth but also the important trend‐reverting component found in US data. These results hold even if low adjustment costs of labour are considered. Hence, we conclude that an arguably simple margin not considered conventionally can provide useful insights into observed business cycle patterns.