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1.
Food Safety Through Food Irradiation: Should it be Adopted More by the EU? Food Irradiation is a food safety technology that can eliminate disease‐causing germs from foods. Faut il encourager ?irradiation pour améliorer la sécurité des aliments en Europe? ?irradiation des aliments est une technique de sécurité alimentaire, qui permet ?en éliminer les germes pathogènes. De même que la pasteurisation du lait, le traitement par des radiations ionisantes permet de tuer les bactéries susceptibles de causer des infections ?origine alimentaire. Celles‐ci sont toujours présentes, et ont de graves conséquences tant pour la santé que pour ?économie. Aux Etats‐Unis, ?irradiation est une technique autorisée pour beaucoup de produits alimentaires. Dans ce pays, le nombre de restaurants et de supermarchés vendant des produits irradiés a augmenté de façon considérable au cours des trois dernières années. Des expérimentations économiques montrent que les consommateurs américains sont disposés à dépenser pour le b?uf irradié des sommes sensiblement supérieures aux suppléments de coûts associés à?irradiation. En Europe, ?utilisation de ?irradiation comme technique de conservation des aliments, susceptible de s'insérer dans des programmes de sécurité alimentaire rigoureux, est beaucoup plus limitée. Jusqu'ici, laliste des produits dont ?irradiation est autorisée dans ?ensemble de la Communauté Européenne ne contient qu'une seule catégorie de produits alimentaires:les herbes aromatiques, épices, et assaisonnements ?origine végétale. Avec la globalisation des circuits commerciaux et le renforcement, exigé par les agences de régulation, des normes de sécurité du champ à la fourchette, la généralisation de l0'irradiation des produits alimentaires devrait profiter à?ensemble des producteurs et des consommateurs européens. Nahrungsmittelsicherheit durch Bestrahlung von Nahrungsmitteln: Sollte dies in der EU verstärkt angewandt werden? Bei der Bestrahlung von Nahrungsmitteln handelt es sich um ein Verfahren zur Gewährleistung der Nahrungsmittelsicherheit, bei der krankheitsverursachende Keime in den Nahrungsmitteln abgetötet werden. Wie bei der Pasteurisierung von Milch können Bakterien mit Hilfe von ionisierenden Strahlen in Nahrungsmitteln abgetötet werden, die anderenfalls durch Nahrungsmittel übertragbare Erkrankungen hervorrufen würden. Diese Erkrankungen stellen eine permanente Bedrohung dar und Ziehen ernstzunehmende Konsequenzen für Gesundheit und Wirtschaft nach sich. In den USA dürfen verschiedene Nahrungsmittelarten bestrahlt werden. In den vergangenen drei Jahren hat die Anzahl der Supermärkte und Restaurants in den USA, die strahlungsbehandelte Produkte anbieten, enorm zugenommen. Erste ökonomische Versuche in den USA legen es nahe, dass die Bereitschaft der Verbraucher, einen höheren Preis für bestrahltes Rinderhackfleisch zu zahlen, sehr viel höher ist als die mit der Bestrahlung verbundenen zusätzlichen Kosten. Die Anwendung der Bestrahlung von Nahrungsmitteln als Werkzeug zur Gewährleistung der Nahrungsmittelsicherheit, welches die strengenNahrungsmittelsicherheitspro‐gramme ergänzen könnte, ist in Europa eher begrenzt. Bislang handelt es sich bei den Produkten, die für die Bestrahlung innerhalb der gesamten EU zugelassen sind, nur um eine einzige Nahrungsmittelklasse: getrocknete aromatische Kräuter und Gewürze. Durch die zunehmende Nachfrage der Aufsichtsbehörden nach Nahrungsmittelsicherheit ?vom Stall bis zum Teller? und die Globalisierung des Nahrungsmittelhandels könnten die Produzenten und Verbraucher in der EU von einer verstärkten Anwendung der Bestrahlung von Nahrungsmitteln profitieren. Like pasteurization of milk, treating food with ionizing radiation can kill bacteria that would otherwise cause foodborne disease. Foodborne illnesses are ever present and have serious health and economic consequences. In the US, food irradiation is approved for use in various foods. The number of supermarkets and restaurants in the US that offer irradiated products has increased dramatically in the last three years. Preliminary economic experiments in the US suggest that consumer willingness to pay for irradiated ground beef is substantially greater than the additional costs associated with irradiation. The use of food irradiation as a food safety tool that could complement rigorous food safety programmes is rather limited in Europe. So far, the list of products authorized for irradiation within the whole EU contains only a single food category: dried aromatic herbs, spices, and vegetable seasonings. With increasing demand by regulatory authorities on food safety from ‘farm to fork’ and the globalization of food trade, EU producers and consumers may benefit from wider adoption of irradiation of food products.  相似文献   

2.
freedom to choose: perspectives on modern biotechnology and developing countries' food and agriculture Perspectives differ between rich and poor countries and people on the use of modern biotechnology in food and agriculture. Europeans generally support the use of this technology in medicine, but not to address hunger. Unlike Europeans, poor people in developing countries spend 50 to 80 percent of their income on food and depend on agriculture for their living, so agricultural productivity gains that lower food prices are critical. Policy makers, scientists, and farmers in developing countries generally support appropriate use of agricultural biotechnology. They are more concerned about food availability and better nutrition than food safety or environmental issues, although they do insist upon sound biosafety regulations. Bans on importation of genetically modified (GM) foods in Europe could harm agricultural growth and poverty alleviation in developing countries. If developed countries limit molecular biology research to health, developing countries will not receive needed support to apply the technology to food and agriculture. Policy action is required to assure adequate public investment in agricultural research to benefit poor farmers and consumers in developing countries. Intellectual property rights regimes must maintain farmers' rights to replant seed. Trade policies should not discriminate against developing countries that choose to commercialize GM crops. Developing countries and their citizens must be empowered to make their own choices based on informed debate and their own risk‐benefit calculations. la liberte de choisir: points de vue sur l'utilisation des biotechnologies modernes dans l'alimentation et l'agriculture des pays en voie de developpement L'utilisation des biotechnologies modernes dans l'alimentation et l'agriculture fait l'objet de points de vue différents selon que les pays et les personnes concernées sont riches ou pauvres. Les Européens sont généralement favorables à l'utilisation de cette technologie en médecine, mais pas pour aborder le problème de la faim. Contrairement aux Européens, les pauvres des pays en voie de développement dépensent 50 à 80 pour cent de leur revenu en nourriture et dépendent de l'agriculture pour leur survie, si bien que les gains de productivité agricole permettant d'abaisser les prix alimentaires sont d'une grande importance pour eux. Les hommes politiques, les scientifiques et les agriculteurs des pays en voie de développement sont génerálement partisans d'un usage approprié des biotechnologies agricoles. Ils se soucient plus de la disponibilité en nourriture et d'une meilleure nutrition que des problèmes d'environnement et de sécurité des produits alimentaires, bien qu'ils mettent l'accent sur la nécessité de réglementations justes en matiére d'hygiène alimentaire. Les interdictions d'aliments génétiquement modifiés en Europe pourraient nuire à la croissance agricole et a la diminution de la pauvreté dans les pays en voie de développement. Si les pays développés limitent à la santé la recherche en biologie moléculaire, les pays en voie de développement ne recevront pas le soutien dont ils ont besoin pour appliquer cette technologie à l'alimentation et à l'agriculture. Il convient de mettre en place des actions pour garantir des investissements publics suffisants en recherche agricole au bénéfice des agriculteurs et des consommateurs pauvres des pays en voie de développement. Les régimes relatifs aux droits de propriété intellectuelle doivent maintenir les droits des agriculteurs à replanter leurs semences. Les politiques commerciales ne devraient pas faire de discrimination contre les pays en voie de développement qui choisissent de commercialiser des récoltes génétiquement modifiées. Les pays en voie de développement et leurs citoyens devraient être habilités à faire leurs propres choix sur la base de débats informés et de leurs propres calculs risques avantages. Die Freiheit zu wählen: Sichtweisen in Bezug auf moderne Biotechnologie und auf Nahrungsmittel und Landwirtschaft in Entwicklungslandern Im Hinblick auf die Verwendung moderner Biotechnologie im Nahrungsmittelbereich und in der Landwirtschaft ergeben sich für reiche und arme Länder und Bevölkerungen unterschiedliche Sichtweisen. Die Europäer befürworten im Allgemeinen, diese Technologie im Bereich der Medizin einzusetzen; nicht aber, um den Hunger zu bekämpfen. Im Gegensatz zu den Europäern gibt die arme Bevölkerung in Entwicklungsländern 50 bis 80 Prozent ihres Einkommens für Nahrungsmittel aus und ist zur Sicherung ihres Lebensunterhalts auf die Landwirtschaft angewiesen, so dass Produktivitatszuwächse in der Landwirtschaft, die zu sinkenden Nahrungsmittelpreisen führen, entscheidend sind, Im Allgemeinen befürworten Entscheidungsträger, Wissenschaftler und Landwirte in Entwicklungsländern eine angemessene Verwendung von Biotechnologie in der Landwirtschaft. Sie sind mehr an der Verfügbarkeit von Nahrungsmitteln und an einer verbesserten Ernährungslage interessiert als an der Nahrungsmittelsicherheit oder am Umweltschutz, obgleich sie auf klaren Verordnungen zur Sicherheit von Biotechnologie bestehen. Europäische Einfuhrverbote von genetisch modifizierten Nahrungsmitteln könnten das landwirtschaftliche Wachstum und die Armutsbekämpfung in den Entwicklungsländern beeinträchtigen. Wenn die Industrieländer die Forschung auf dem Gebiet der Molekularbiologie jedoch auf den Bereich der Medizin beschränken, werden die Entwicklungsländer nicht die benötigte Unterstützung erhalten, diese Technologie im Nahrungsmittelbereich und in der Landwirtschaft umzusetzen. Politisches Handeln ist erforderlich, um ausreichende staatliche Investitionen in die landwirtschaftliche Forschung sicherzustellen, damit arme Landwirte und Verbraucher in Entwicklungsländern davon profitieren können. Die Regelungen zur Wahrung des geistigen Eigentums müssen die Rechte der Landwirte auf Nachbau erhalten. Handelspolitische Maßnahmen sollten nicht jene Entwicklungsländer diskriminieren, welche sich zur kommerzieflen Nutzung von genetisch modifizierten Feldfrüchten entschieden haben. Die Entwicklungsländer und deren Einwohner müssen das Recht erhalten, auf der Grundlage fundierter Debatten und individueller Risiko‐Nutzen‐Abwägungen ihre eigenen Entscheidungen zu treffen.  相似文献   

3.
Do Developing Countries Need a Development Box? Developing country proposals for a Development Box focus on changes to WTO rules on agricultural trade that would enable them to address more effectively their objectives related to food security, poverty alleviation and economic development. Yet, there are few instances where developing countries have been constrained in the policies they can adopt. This does not mean that demands for a Development Box are pointless, for if the next WTO agreement is to have a real impact on rates of protection, there will be a need for tighter commitments in both developed and developing countries. Hence proposals for a Development Box can be seen as an insurance policy, given the prospect of deeper multilateral reforms. There is a strong case for easier access to safeguards, under which developing countries could temporarily apply higher tariffs on food security crops when world prices are depressed below threshold levels. There may be an economic justification for expanding the types of domestic support measures that developing countries can employ, in those rare cases where policies would otherwise be constrained. However, these demands should not constrain progress on the most important issue; namely, how OECD countries can do more for developing countries through improvements in market access, the elimination of explicit and implicit export subsidies, and reductions in trade‐distorting domestic support. Faut‐il une boite spéciale pour le développement ? Les propositions des pays en développement en vue ?établir une ‘boîte pour le développement’à?OMC sont centrées sur ?idée qu'il convient de modifier les règies du commerce international agricole, afin de leur permettre ?aborder de façon plus efflcace leurs problèmes spécifiques de sécurité alimentaire, de réduction de la pauvreté et de développement économique. Pourtant, il existe peu ?exemples de situations dans lesquelles un pays en développement ait pu être gêné dans ?adoption ?une politique particulière. Cela ne veut pas dire qu'une boîte pour le développement soit inutile: si le prochain accord à?OMC doit avoir un effet réel sur les taux de protection, des engagements encore plus stricts seront nécessaires de la part, aussi bien des pays en développement que des pays développés. II en résulte que les propositions en vue ?une ‘boîte pour le développement’ peuvent être considérées comme une politique ?assurance, dans ?optique de réformes multilatérales plus approfondies. II y a des raisons sérieuses pour faciliter le recours aux clauses de sauvegarde, grâce auxquelles les pays en développement pourraient imposer temporairement des droits plus élevés sur les denrées importantes pour leur sécurité alimentaire lorsque les cours mondiaux descendent en deçà?un certain seuil. Il peut exister une justification économique à?extension des catégories de soutien que les pays en développement peuvent employer, dans les cas peu fréquents où les engagements pris seraient contraignants à cet égard. Mais surtout, il faut que les pays en développement prennent garde à ne pas entraver les progrès dans les domaines vraiment importants, à savoir ce que les pays de ?OCDE peuvent faire pour eux en améliorant ?accès aux marchés, en eliminant les subventions implicites et explicites aux exportations, et en réduisant les mesures de soutien intérieures qui affectent les échanges. Benötigen Entwicklungsländer eine Development Box? Die Vorschläge der Entwicklungsländer für eine Development Box zielen auf Änderungen in den Agrarhandelsvorschriften der WTO ab; es soil ihnen ermöglicht werden, ihre Zdele hinsichtlich der Nahrungsmt‐telsicherheit, Armutsbekämpfung und Wirtschaftsentwicklung wirkungsvoller zu verfolgen. Bis heute jedoch wurden die Entwicklungsländer nur in wenigen Fällen bei der Ausgestaltung bestimmter Politikmaßnahmen eingeschränkt. Damit ist nicht gesagt, dass Forderungen nach einer Development Box zwecklos sind, denn wenn sich das kommende WTO‐Abkommen tatsächlich auf die Protektionsraten auswirken soil, werden sowohl den entwickelten Ländern als auch den Entwicklungsländern mehr Verpflichtungen abverlangt werden. Daher können Vorschläge für eine Development Box als eine Versicherungspolirik vor dem Hintergrund der Aussicht auf tiefergreifende multilaterale Reformen angesehen werden. Es spricht vieles für einen einfacheren Zugang zu Schutzmaßnahmen, unter denen Entwicklungsländer vorübergehend höhere Zölle auf pflanzliche Erzeugnisse mit Bedeutung für die Nahrungsmittelsicherheit erheben könnten, wenn die Weltpreise unterhalb von Schwellenwerten liegen. Es mag aus ökonomischer Sicht eine Rechtfertigung für die Ausdehnung der inlandischen marktstützenden Maßnahmen geben, welche Entwicklungsländer anwenden dürfen; dies kann sinnvoll sein, wenn andernfalls, allerdings in seltenen Fällen, Politikmaßnahmen eingeschränkt werden müssten. Diese Forderungen sollten den Fortschritt bei den allerwichtigsten Themen jedoch nicht behindern; OECD‐Länder können mehr für Entwicklungsländer tun, und zwar durch Verbesserung des Marktzugangs, durch die Abschaffung von expliziten und impliziten Exportsubventionen und durch Kürzungen bei den handelsverzerrenden Inlandssubventionen.  相似文献   

4.
FADN: Buttress for Farm Policy or a Resource for Economic Analysis? We argue that the Farm Accountancy Data Network (FADN) is capable of much more than it currently achieves and that it has been greatly under‐utilised for policy analysis by economic researchers. We illustrate graphically some of the wider possibilities offered by FADN beyond its traditional role as a buttress for farm policy Farm incomes differ enormously between farms and differences within a member state are often more important than differences between member states. The dataset allows us to make differences explicit. It is possible to analyse the composition of farm incomes, for example the significance of subsidies amongst different farm types and farming systems. Some national FADN datasets also permit classification of farm households according to the relative importance of farm and non‐farm incomes and allow us to examine the impact of income composition on, for example, investment behaviour, FADN data can be used for ex‐ante as well as ex‐post policy evaluations and we illustrate with an example of the impact of different models for implementing the Single Farm Payment in Germany. We believe that certain enhancements to the dataset are possible to improve further its potential for research support, for example by including more non‐agricultural income sources in the European FADN. Le RICA:instrument d'appui à la politique agricole, ou ressource pour l'analyse économique? Le réseau d'informations comptables agricoles (RICA) dispose d'un potentiel très supérieur à son usage actuel et il est fortement sous‐utilisé par les chercheurs qui s'intéressent à l'analyse économique des politiques agricoles. On illustre ici, à l' aide de quelques graphiques, quelques‐unes des possibilityés d'élargissement de l'usage du RICAau‐delà de son rôle habituel d'appui à la politique agricole. Les revenus agricoles different fortement d'une exploitation à l'autre et les disparités intra‐Etats membres sont souvent plus importantes que les disparités inter‐Etat Le RICA permet de visualiser ces différences. Il est possible d'analyser la formation du revenu agricole, par exemple le rôle des subventions d'un système de production ou d'un type d'exploitation à l'autre. Pour certains pays, il est possible de trier les ménages agricoles en fonction de l'importance de leurs revenus non agricoles, ce qui permet par exemple l'étude des relations entre revenus extérieurs et investissements. Les données du RICA peuvent être utilisées ex ante pour prévoir les conséquences d'une mesure politique ou ex post pour en évaluer les effets. Ce point est illustré par un exemple qui consiste àétudier l'impact des effets du ‘paiement unique’ sur différentes exploitations types en Allemagne. Il devrait être possible d'ajouter des améliorations supplémentaires au stock de données existantes pour le rendre encore plus utile à la recherche, en particulier en incluant systématiquement les relevés de revenus non agricoles dans le RICA européen. INLB: Stützpfeiler der Landwirtschaftspolitik oder Ressource für wirtschaftliche Analysen? Wir vertreten den Standpunkt, dass das Informationsnetz landwirtschaftlicher Buchführungen (INLB) weit mehr als zur Zeit zu leisten vermag und dass Wirtschaftsforseher es für Politikanalysen nur unzureichend genutzt haben. Wir erläutern mit Hilfe von Grafiken einige der weiteren Möglichkeiten von INLB, die über die traditionelle Rolle als Stützpfeiler der Landwirtschaftspolitik hinaus gehen. Die landwirtschaftlichen Einkomrnen variieren sehr von Betrieb zu Betrieb, und Unterschiede innerhalb eines Mitgliedstaates sind oftmals von größerer Bedeutung als Unterschiede zwischen den Mitgliedstaaten. Der Datensatz ermöglicht es uns, diese Unterschiede zu verdeutlichen. Es ist möglich, die Zusammensetzung der landwirtschaftlichen Einkomrnen zu analysieren, beispielsweise die Bedeutsamkeit von Subventionen zwischen verschiedenen Betriebstypen und ‐systemen. Einige nationale INLB‐Datensätze ermöglichen es uns zudem, landwirtschaftliche Haushalte gemäß der relativen Bedeutung von landwirtschaftlichen und außerlandwirtschaftlichen Einkomrnen zu klassifizieren, und die Auswirkungen der Zusammensetzung der Einkomrnen beispielsweise auf das Investitionsverhalten zu untersuchen. Die INLB‐Datensätze können sowohl ex‐ante als auch ex‐post für Politikbewertungen herangezogen werden, und dies erläutern wir anhand des Beispiels, welches die Auswirkungen verschiedener Alternativen bei der Umsetzung der einheitlichen Betriebsprämie in Deutschland darstellt. Wir sind der Auffassung, dass bestimmte Verbesserungen am Datensatz möglich sind, um das Potenzial des INLB zur Unterstützung von Forschungsarbeiten weiterzu verbessern, beispielsweise durch die Aufnahme weiterer außerlandwirtschaftlicher Einkommensquellen in das europäische INLB.  相似文献   

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The 2002 U.S. Farm Bill: What's In It For CAP and WTO Reform? The 2002 U.S. Farm Bill (the Farm Security and Rural Investment Act or FSRIA) provides considerably more government subsidies for U.S. agriculture than Congress envisaged when it passed the preceding 1996–2002 FAIR Act. We review the FAIR record, showing how government subsidies increased greatly beyond those originally scheduled. For FSRIA, we outline key commodity, trade, and conservation and environmental provisions. We expect that the commodity programmes will: (a) encourage production when the market calls for less; (b) significantly increase subsidies over FAIR baseline subsidies; (c) press against current WTO and possible Doha Round support limits; and (d) aggravate trading partners. Finally, we suggest two lessons from the U.S. policy experience that might benefit those working on CAP and WTO reform. First, past research shows that farm programmes have little to do with the economic health of rural communities. Second, programme transparency, and especially public disclosure of the level of payments going to individual farmers, by name, influences the farm policy debate. Personalized data show what economists have long maintained—that the bulk of programme benefits go to a relatively few, large, producers—but do so in a way that captures the public and policy‐makers' attention. La loi d'orientation agricole américaine de 2002: que peut on en tirer pour réformer la PAC et l'OMC? La loi d'orientation agricole américaine de 2002 (loi sur la securité et l'investissement rural, ou FSRIA) autorise beaucoup plus de subventions a l'agriculture des Etats Unis qu'il n'avait été envisagé par le congrès quand fut votée la loi d'orientation précédente, le “Fair Act” en vigueur de 1996 à 2002. L'examen du Fair Act réalisé ici montre que les subventions durant cette période avaient déjà augmenté beaucoup plus qu'il n‘était initialement prévu. Dans le cas du FSRIA, des provisions importantes sont prévues pour les produits clé, le commerce, la conservation des sols, et l'environnement. Il faut s'attendre à ce que les programmes par produit: (a): encouragent la production alors même que le marché en demanderait la réduction, (b) accroissent significativement les subventions par rapport au niveau de base du Fair Act (c) exercent une pression à la hausse sur les limites imposées aux soutiens, tant dans la réglementation actuelle de l'OMC que dans celle qui pourrait être adopté dans les négociation de Doha (d) lèsent gravement les partenaires commerciaux des Etats Unis. Pour finir, deux enseignements de la politique américaine pourraient être utiles à ceux qui, en Europe, songent à réformer l'OMC et la PAC: d'abord, l'histoire montre que les subventions n'ont pas grand chose à voir avec la santééconomique des communautés rurales. Ensuite, la transparence des programmes en question, et tout spécialement, l'affichage nominatif des bénéficiaires de subventions, est de nature à influer sur le débar de politique agricole. Les données personnalisées montrent ce que les économistes out toujours dit: les subventions bénéficient pour l'essentiel à un petit nombre de producteurs relativement riches, mais d'une façon telle qu'ils arrivent à mobiliser l'opinion et les décideurs politiques en leur faveur. Das US‐Landwirtschaftsgesetz von 2002: Wie wirkt es sich auf GAP und WTO‐Reform aus? Das US‐Landwirtschaftsgesetz von 2002 (FSRIA, Gesetz zur Absicherung von landwirtschaftlichen Betrieben und zur Förderung von Investitionen in ländlichen Räumen) sieht wesentlich höhere staatliche Subventionen für die Landwirtschaft der USA vor als es der Kongress bei tier Verabschiedung des FAIR‐Gesetzes (1996–2002) beabsichtigte. Die Subventionen haben während der Laufzeit des Gesetzes die vorgesehene Höhe weit überschritten. Für das FSRIA werden die Bestimmungen für die Hauptagrarprodukte, den Handel und den Umweltschutz kurz dargestellt. Es ist zu erwarten, dass die Programme (a) die landwirtschaftliche Produktion in Perioden anregen, in denen die Weltmarktpreise niedrig sind; (b) die Subventionen weit über den im FAIR‐Gesetz vorgesehenen Betrag hinaus erhöhen; (c) gegen das in der WTO festgeschriebene und zukünftig in der Doha‐Runde wahrscheinliche gekürzte Stützungsniveau verstoßon können und (d) die Missbilligung der Handelspartner hervorrufen werden. Aus der Erfahrung mit der US‐Politik greifen wir zum Schluss zwei Erkenntnisse heraus, die für diejenigen hilfreich sein können, die sich mit der GAP und der WTO‐Reform beschäftigen. Erstens zeigt die bisherige Forschung, dass die Programme zur Förderung von landwirtschaftlichen Betrieben nur wenig zum wirtschaftlichen Wohlergehen ländlicher Räume beitragen. Zweitens beeinflusst die Transparenz der Programme die politische Debatte in Bezug auf landwirtschaftliche Betriebe – insbesondere durch die öffentliche Nennung der Höhe der Zahlungssummen und der Namen der Empfänger. Diese personalisierten Daten zeigen, was Wirtschaftswissenschaftler bereits seit langem behaupten – dass relativ wenige Großerzeuger am meisten von den Programmen profitieren und dabei die Aufmerksamkeit der Öffentlichkeit und die der politischen Entscheidungsträger auf sich ziehen.  相似文献   

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Agri‐Food Exports to the CEECs: Winners and Losers from EU Enlargement The accession of the CEEC‐4 to the EU will enlarge its customs union and thus influence trade flows. The article examines likely changes in agri‐food trade flows and identifies the sensitive areas for future WTO negotiations on market access issues, including the potential for compensation claims by trading partners. We estimate that total CEEC‐4 agri‐food imports will increase by about 9.3 per cent. Processed food imports will rise by over 14 per cent but raw commodities by only about 3.5 per cent. There are contrasting effects among the CEEC‐4. Poland and Hungary can expect significant increases in imports while the Czech and Slovak Republics will experience slight decreases. Thus, depending on the success of their support programs for structural adjustment, Poland and Hungary may wish to negotiate transitional arrangements for the adoption of tariffs in order to protect the most sensitive sectors. The EU, the major trading partner of the CEEC‐4, will gain the most, especially Germany, while third countries will suffer comparatively small losses. We estimate that, except for limited impacts on banana and rice imports from Latin America and Asia, the forthcoming enlargement should not raise problems for third countries in the framework of the WTO negotiations on market access issues. It is likely that the EU will be able relatively easily to compensate developing country losers. Les exportations agroalimentaires vers les pays de la Communauté Européenne: les gagnants et les perdants de l'élargissement de L'Union Européenne L'accession de quatre pays d'Europe Centrale et Orientale (PECO) à l'Union Européenne élargira son union douanière et aura ainsi un impact sur les flux commerciaux. L'article examine les changements que cela peut entraîner dans les flux du commerce agroalimentaire et identifie les thèmes sensibles cies négociations futures de l'OMC sur les problèmes d'accès au marchè, y compris les possibilités de demandes d'indemnisations par les partenaires commerciaux. On estime que les importations agroalimentaires totales des quatre PECO augmenteront d'environ 9,3 pour cent. Les importations d'aliments transformés augmenteront de plus de 14 pour cent, mais les produits de base de seulement 3,5 pour cent environ. Les effets diffèrent entre ces quatre pays. La Pologne et la Hongrie peuvent espérer des augmentations significatives de leurs importations, tandis que les Républiques tchèque et slovaque connaîtront de légères diminutions. Ainsi, en function de la réussite de leurs programmes de soutien à l'ajustement structurel, la Pologne et la Hongrie peuvent espérer négocier des mesures transitoires pour l'adoption de droits de douane afin de protéger les secteurs les plus sensibles. L'Union Européenne, partenaire commercial le plus important des quatre PECO, et en son sein l'Allemagne, gagnera le plus, tandis que les pays tiers subiront, par comparaison, des pertes faibles. L'on estime que, mis à part un impact limité sur les importations de bananes et de riz en provenance d'Amérique Latine et d'Asie, l'élargissement futur ne devrait pas poser de problèmes pour les pays tiers dans le cadre des négociations de l'OMC sur les problèmes d'accès au marché. Il est probable que l'Union Européenne arrivera assez aisément à indemniser les pays en voie de développement qui seront perdants. Agrar‐und Lebensmittelexporte Ernährungswirtschaft in die MOEL: Gewinner und Verlierer der EU‐Erweiterung Mit dem Beitritt der mittel‐ und osteuropäischen Länder (MOEL) zur EU erweitert sich die Zollunion, und somit beeinflusst dies ebenfalls die Handelsströme. In diesem Artikel werden die zu erwartenden Veränderungen hinsichtlich der Handelsströme bei Produkten der Agrar‐und Ernährungswirtschaft untersucht und die für die zukünftigen WTO‐Verhandlungen heiklen Fragen zum Marktzugang herausgestellt, wie zum Beispiel potenzielle Ausgleichsforderungen der Handelspartner. Unseren Schätzungen zu Folge werden die Importe der Agrar‐ und Ernährungswirtschaft aus den MOEL um ca, 9,3 Prozent zunehmen. Die Importe von weiterverarbeiteten Nahrungsmitteln werden um über 14 Prozent zunehmen, die Importe von Roherzeugnissen jedoch nur um ca. 3,5 Prozent. Innerhalb der MOEL kommt es zu gegenläufigen Effekten. Polen und Ungarn können von signifikanten Importzuwächsen ausgehen, während für die Tschechische und die Slowakische Republik cine rückläufige Entwicklung zu erwarten ist. Daher könnten Polen und Ungarn ‐ je nachdem, welchen Erfolg ihre Subventionsprogramme zur strukturellen Anpassung aufweisen ‐ den Wunsch äußern, Übergangsregelungen für die Zollübernahme auszuhandeln, um die anfälligsten Sektoren zu schützen. Die EU als der bedeutendste Handelspartner der MOEL wird dabei am meisten profitieren, vor allem Deutschland, während Drittländer vergleichsweise geringe Verluste erleiden werden. Wenn von begrenzten Auswirkungen auf die Bananen‐ und Reisimporte aus Lateinamerika und Asien einmal abgesehen wird, sollte die bevorstehende Erweiterung für Drittländer keine Probleme im Rahmen der WTO‐Verhandlungen hinsichtlich des Marktzugangs aufwerfen. Wahrscheinlich wird es für die EU vergleichsweise einfach sein, die voraussichtlich Verluste erleidenden Länder zu entschädigen.  相似文献   

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Beyond money for nothing; beyond set‐aside? Set‐Aside has been effective in educing supply. ‘Slippage’ has not been a major factor in the operation of the policy. However, set‐aside has not been cheap: the budgetary costs of set‐aside have exceeded the budgetary costs of dealing with surplus production via export subsidies in many years. Experience with the environmental impact of set‐aside suggests that its major environmental contribution, beyond the types of environmental benefits provided by existing agri‐environmental policies, is to provide for birds and wildlife within relatively intensively cropped areas. While the future requirement for supply control appears likely to be reduced, there may be a continuing environmental rationale for some form of land diversion. We propose a competitive land diversion scheme targeted to provide space for habitat and wildlife in the more intensive areas of production. Such a scheme can be seen as a form of environmental compensation and would be consistent with the adoption of the principle of sustainable development within the EU. We do not claim that this approach would be suited to the conditions in all EU countries. This would depend on the agricultural and environmental conditions and the public preferences towards the environment. Par delà le gaspillage, en plus du gel des terres. ? La jachère aura permis de réduire ?offre. Les ‘dérapages’ n'auront pas été trop importants. Mais le gel des terres n'aura pas été une petite dépense:au fil des ans, le plus souvent, le coût budgétaire correspondant aura été supérieur à celui des subventions à?exportation pour se débarrasser des surplus. A ?expérience, les observations sur les conséquences environnementales du gel des terres suggèrent fortement que le bénéfice majeur à en attendre, en plus des avantages directs procurés par les mesures agri‐environnementales, est de fournir des abris pour les oiseaux et la faune sauvage au sein de zones intensivement cultivées par ailleurs. Au moment où les mesures de contrôle de ?offre semblent devoir être réduites, il apparaît ainsi des raisons pour continuer la politique de mise en jachère. Il est proposé ici une politique de mise en jachère compétitive, destinée à procurer des abris à la faune sauvage dans les zones intensément cultivées. Un tel système pourrait être considéré comme une mesure compensatoire au titre de ?environnement, par conséquent compatible avec les principes du développement durable en Europe. Cela ne veut pas dire qu'il devrait être mis en place partout dans tous les pays europeens. Cela dÉpendrait des situations agricoles et environnementales locales, ainsi que des préfÉrences des citoyens vis‐à‐vis de ?environnement. Alternativen zum bezahlten Nichtstun; Alternativen zur Flächenstilllegung? Die Flächenstilllegung hat das Angebot effektiv verringert. Schlupfverluste haben bei der Umsetzung der Politik keine große Rolle gespielt. Die Flächenstilllegung war jedoch nicht billig: In vielen Jahren überstiegen die Haushaltskosten für die Flächenstilllegung die Haushaltskosten für Exportsubventionen zum Abbau der Uuberschüsse. Die Erfahrungen mit den Umweltauswirkungen der Flächenstilllegung legen es nahe, dass ihr größter Beitrag zum Umweltschutz ‐ über den von vorhandenen Agrarum‐weltpolitikmaßnahmen erzielten Nutzen für die Umwelt hinaus ‐ darin besteht, für Vögel und andere Tiere in relativ intensiv genutzten Bereichen einen Lebensraum zu schaffen. Während sich zukünftig die Notwendigkeit einer Angebotsbegrenzung wahrscheinlich verringert, könnte die eine oder andere Form der Umwidmung von Land aus Umweltgesichtspunkten auch weiterhin begründet sein. Wir empfehlen ein wettbewerbsfähiges Programm zur Umwidmung von Land, welches das Schaffen von Lebensräumen für Tiere auf intensiv genutzten Produktionsflächen zum Ziel hat. Ein solches Programm kann als eine Form von Umweltkompensation betrachtet werden und ginge mit dem erklärten Ziel der nachhaltigen Entwicklung innerhalb der EU einher. Wir behaupten nicht, dass dieser Ansatz für die Bedingungen in alien EU‐Ländern geeignet wäre. Dies hinge von den Agrar‐ und Umweltbedingungen und den öffentlichen Präferenzen für Umwelt ab.  相似文献   

8.
Agriculture and the WTO: time to reconsider the basics? Late 19th century industrial developments generated oversupply in agricultural markets. Free market adjustment proved difficult and many European countries introduced protection. When agricultural prices fell again in the 1930s, all other western countries followed, making international regulation of agricultural trade an urgent matter. Under the New Deal, the USDA moved to a commodity agreements approach via the GATT. Both the US and the EU, however, failed to introduce the required production controls and engaged in increased dumping. When expanded output in the EU led to competitive dumping in grain markets, the US changed its strategy and got an agreement in the Uruguay Round that prescribed reductions in price supports but exempted certain direct payments. Thereupon both blocks substituted direct payments for price supports in ways that allowed them to maintain large exports at prices below their own production costs. In the Doha Round, they are negotiating a further shift in this direction. Developing countries call this disguised dumping. Besides, many least developed countries claim the right to protect their own farmers against cheap imports. They need an agricultural revolution to accommodate population growth and get non‐farm development moving, but low world market prices hamper investment in farming. Redressing this problem and securing long‐term global food security require a balanced system of managed trade rather than the pseudo‐liberalisation that the US and the EU pursue. Agriculture et OMC: et si on revenait aux sources ? A la fin du 19ème siècle, le développement industriel a engendré des surproductions sur les marchés agricoles. Les régulations par le marché se sont révélées difficiles et de nombreux pays européens en sont venus au protectionnisme. Dans les années 30, les prix agricoles se sont à nouveau effondrés, ce qui a conduit à considérer la régulation internationale du commerce comme une affaire importante. Le ‘New Deal’ conduisit I'USDA à s'engager dans un système ?accorcl par produits dans le cadre du GATT. Cependant, ni les Etats‐Unis ni ?Europe ne parvinrent à introduire les contrôles de la production qui auraient été nécessaires. Tous deux s'engagèrent dans des actions de dumping sans cesse plus importantes. Lorsque ?accroissement de la production en Europe conduisit à une concurrence sur les dumpings cérealiers, les Etats‐Unis changérent de stratégic et obtinrent, dans le cadre de ?Uruguay Round, un accord obligeant à réduire les soutiens de prix, tout en autorisant certains paiements directs. De ce fait, les deux blocs remplacèrent les soutiens de prix par des paiements directs, de manière à conserver la possibilityé?exporter de grandes quantités à des prix inférieurs aux coûts de production internes. Dans les négotiations du Doha Round, ils se sont engagés encore plus loin dans cette direction. Les pays en voie de développement appellent cela du dumping déguisé. Beaucoup des moins développés ?entre eux réclament le droit de protéger leurs propres agriculteurs contre les importations à prix de braderie. Ils ont besoin ?une révolution agricole pour faire face à la croissance démographique et déclencher le développement en dehors de ?agriculture, mais les faibles prix internationaux des produits agricoles les empêchent ?investir dans ?agriculture. Pour résoudre ce probléme et garantir à long terme la sécurité alimentaire mondiale, il faudrait trouver un système équilibré de commerce contrôlé, au lieu de la pseudo libéralisation recherchée par les Etats‐Unis et ?Europe. Landwirtschaft und WTO: Ist es an der Zeit, die Grundprinzipien zu überdenken? Die Industrialisierung im späten 19. Jahrhundert hat zu einer Überschussproduktion in der Landwirtschaft geführt. Die Anpassung an die Marktkräfte erwies sich als schwierig, und viele europäische Länder führten eine Agrarprotektion ein. Als die Agrarpreise in den dreiβiger Jahren des vorigen Jahrhunderts wieder fielen, gingen alle westlichen Länder zur Agrarprotektion über und machten damit eine internationale Regelungen des Agrarhandels zu einer dringenden Angelegenheit. Das US Landwirtschaftsministerium führte unter der neuen Regelung des GATT Warenabkommen ein. Sowohl die USA als auch die EU versäumten es jedoch, Angebotsbeschränkungen einzuführen; stattdessen subventionierten sie die Ausfuhren. Als die gestiegenen Exporte der EU zu einem Subventionswettbewerb im Getreidehandel führten, anderten die USA ihre Strategic‐ Sie erreichten in der Uruguay‐Runde, dass Preisstützungsmaβnahmen reduziert werden mussten, dass aber einige Formen von Direktzahlungen weiterhin erlaubt wurden. Als Folge der Vereinbarung haben beide Parteien Preisstützung durch Direktzahlungen ersetzt und es dadurch ermöglicht, dass groβe Mengen zu Preisen exportiert werden konnten, die unter den Produktionskosten liegen. In der Doha‐Runde verhandeln die Parteien in der gleichen Richtung. Entwicklungsländer nennen dieses verstecktes Dumping. Auβerdem verlangen viele am wenigsten entwickelte Länder, ihre Landwirtschaft gegen Billigimporte auch stützen zu dürfen. Diese Länder benötigen eine landwirtschaftliche Revolution, um das Bevölkerungswachstum zu verkraften und die nicht landwirtschaftliche Entwicklung zu fördern. Niedrige Weltmarktpreise dämpfen landwirtschaftliche Investitionen. Eine Berücksichtigung dieses Problems und die Sicherung der globalen Nahrungsmittelversorgung erfordern ein ausgewogenes System von administriertem Handel und nicht den Pseudo‐Liberalismus den die USA und die EU verfolgen.  相似文献   

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Time to Get Rid of EU Dairy Quotas? Although the latest CAP reform extends dairy quotas to 2014‐15, they are likely to remain subject to question. Some member states (the Capri group), supported by Europe's trading partners, will continue to press for elimination of dairy quotas. The members of the Capri group have commissioned research to examine the consequences of quota elimination, and by implication the elimination of dairy market support measures. Economic analysis of the consequences of quota and market support elimination strongly suggests that the European dairy industry would be able to compete effectively, with at least present levels of output, without the support and protection of the current policy European society as a whole would be better off without this policy. Eliminating the present policy, however, would result in substantial losses to the owners of quota. Elimination of the present policy without some compensation for these losses is unrealistic. But there are ways of providing compensation, to leave everyone better off ultimately, by an estimated £12 billion per year when compensation ceases. This is a very substantial gain to the EU. Nevertheless, stability of world dairy markets would remain a considerable deterrent to such a policy reform unless other countries also eliminate their own protectionist policies. Is either the EU or the rest of the world ready to accept this challenge? Est‐ce le moment de se débarrasser des quotas laitiers européens? La dernir?e réforme de la PAC prolonge les quotas laitiers jusqu'en 2014–2015, mais il y a beaucoup de chances pour que ceux‐ci soient remis en question ?ici là. Certains des Etats membres ‐ le groupe de Capri ‐ avec le soutien des partenaires commerciaux de 1'Europe, vont continuer à en réclamer ?élimination. Des recherches ont été entreprises par les membres du groupe de Capri pour étudier les conséquences de ?élimination des quotas, et des mesures de soutien au marché du lait qui leur sont associées. II ressort avec vigueur de cette analyse économique des conséquences de la suppression des quotas et des mesures de soutien au marché que, au moins au niveau de production actuel, Findustrie laitière européenne serait parfaitement compétitive en ?absence des aides et des protections des politiques en vigueur. En Europe, la Société bénéficierait globalement de la suppression des politiques laitières. La nouvelle situation entraînerait certes pour les détenteurs de quotas des penes sensibles, qu'il ne serait pas réaliste de ne pas indemniser. Mais il est tout à fait possible de le faire, ce qui améliorerait la situation de chacun, avec un bénéfice global après compensation de ?ordre de 12 milliards ?Euros par an. Il s'agirait là?un bénéfice considérable pour 1'Europe. Cependant, tant que les autres pays n'élimineront pas les barrières protectionnistes de leur coté aussi, les inquiétudes sur la stabilityé du marché mondial du lait resteront un obstacle très sérieux à cette reforme. Est‐on prêt, aussi bien en Europe que dans le reste du monde, à relever ce défi ? 1st es an der Zeit, die Milchquoten der EU abzuschaffen? Obgleich die jüngste Reform der GAP den Fortbestand der Milchquoten bis 2014/2015 vorsieht, bleiben diese wahrscheinlich weiterhin in der Diskussion. Einige Mitgliedsstaaten (die Capri‐Gruppe) werden weiterhin versuchen, die Abschaffung der Milchquoten durchzusetzen; sie werden dabei von Europas Handelspartnern unterstützt. Die Mitglieder der Capri‐Gruppe haben eine Studie in Auftrag gegeben, urn die Konsequenzen der Abschaffung der Milchquoten und der Maßnahmen zur Marktstützung zu untersuchen. Die ökonomische Analyse der Konsequenzen der Abschaffung von Milchquoten und Maßnahmen zur Marktstützung deutet stark darauf hin, dass die europäische Milchwirtschaft ohne die Marktstützung und den Schutz der gegenwärtigen Politik wettbewerbsfähig bliebe, wobei mindestens die aktuelle Produktionsmenge erzeugt werden würde. Die europäische Gesellschaft als Ganzes wäre ohne diese Politik besser gestellt. Die Abschaffung der gegenwärtigen Politik würde jedoch beträchtliche Verluste auf der Seite der Eigenrümer von Milchquoten nach sich Ziehen. Die Abschaffung der gegenwärtigen Politik scheint unrealistisch, solange den Eigentümern nicht wenigstens teilweise Kompensation für ihre Verluste gewährt wird. Es gäbe jedoch Möglichkeiten der Kompensation, bei denen letzten Endes alle gewinnen. Der mögliche Gewinn beläuft sich auf schätzungsweise £12 Milliarden projahr bei Auslaufen der Kompensationszahlungen. Dies bedeutet einen erheblichen Gewinn für die EU. Dennoch würde die Stabilität der Weltmilchmärkte einer solchen Reform im Wege stehen, solange nicht andere Länder ebenfalk ihre protektionistischen Politikmaßnahmen abschaffen. 1st entweder die EU oder der Rest der Welt bereit, sich dieser Herausforderung zu stellen?  相似文献   

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Comment Doubt is cast on the feasibility of a bond scheme for reforming the CAP; as advocated by Swinbank and Tangermann (EuroChoices, Premier Issue). Attention is drawn to the unsatisfactory outcome of the recent American experiment with discarding stabilising price support in favour of tapering decoupled payments. The inherent instability of agriculture is such that in times of acute financial stress farmers are always going to turn to the government for relief. With the US now considering the possibility of re‐introducing some form of countercyclical farm price support, there may be a case for the ELI to follow suit. In that event, pre‐1973 UK experience with deficiency payments could usefully be drawn on. An outstanding advantage of DPs is that market prices continue to prevail for consumers and markets clear. Commentaire On peut douter de la faisabilité du projet de titres obligataires préconisé par Swinbank et Tangermann pour réformer la PAC (EuroChoices, Premier numéro). Nous nous proposons d'attirer 1'attention sur le résultat ram satisfaisant de l'expérience américaine récente qui substitue des paiements découplés dégressifs au soutien permettant de stabiliser les prix. L'instabilité propre a l'agriculture est telle qu'en période de difficulté financière aiguë, les agriculteurs se tournent toujours vers le gouvernement pour ehercher de l'aide. Comme les Etats‐Unis cherchent maintenant la possibilité de réintroduire une certaine forme de politique anti‐cyclique tie soutien des prix agricoles, l'Union Européenne pourrait leur emboîater le pas. Dans ce cas, l'expérience des paiements compensatoires menée au Royaume‐Uni avant 1973 pourrait servir de leçon. En effet, les paiements compensatoires présentent l'avantage remarquable de permettre aux marchés de fonctionner et aux prix de marché de continuer à servir de signal aux consommateurs. Kommentar Der Vorschlag von Swinbank und Tangermann (EuroChoices, Frühjahr 2001), die Gemeinsame Agrarpolitik (GAP) mit Hilfe von Bonds zu reformieren, wird kritisch betrachtet. Das Augenmerk wird auf das unbefriedigende Ergebnis des jüngsten amerikanischen Experiments gelenkt, in welchem die sich stabilisierend auswirkende Preisstützung durch abnehmende entkoppelte Zahlungen ersetzt wurde. Die der Landwirtschaft innewohnende Instabilität äußert sich clarin, dass sich Landwirte in Zeiten akuter finanzieller Not Hilfe suchend an den Staat wenden. Da die USA zur Zeit die Wiedereinführung von antizyklischen Agrarpreissubventionen in Betracht Ziehen, könnte die EU womöglich nachziehen. In diesem Fall könnten die Erfahrungen mit Produktsubventionen herangezogen werden, welche in den Jahren vor 1973 in Großbritannien gemacht wurden. Ein bemerkenswerter Vorteil von Produktsubventionen besteht darin, dass sich der Verbraucher weiterhin an clen Marktpreisen orientiert und dass die Märkte geräumt werden. Reply We have three difficulties with Ingersent's concerns. First, he takes our comments out of context. We advocated that existing area and headage payments be replaced by a fully decoupled transferable bond; but envisaged this operating in the context of other policy instruments to deal with the legitimate concerns of society. Second, Ingersent misinterprets the stability implications of our proposals. Decoupling payments from production and conversion into bonds does not as such result in less stability; and he forgets about policy uncertainty. Third, deficiency payments will tend to raise, as well as stabilise, producer prices; and will export price instability to world markets. Reponse Les propos d'Ingersent nous posent trois problèmes. D'abord, il prend nos commentaires hors contexte. Nous avons préconisé le remplacement des paiements existants par région et par tête par une obligation transférable entitièrement découplée, mais nous avons envisagé son fonctionnement au sein d'un ensemble d'autres mesures répondant aux inquiétudes légitimes de la société. Deuxièmement, Ingersent interpréte mal les conséquences de nos propositions sur la stabilité des prix. Les paiements découplés de la production et la conversion en obligations n'entraînent pas en tant que tels une stabilité moindre et il ne tient pas compte des aléas politiques. Troisièmement, les paiements compensatoires tendront autant à faire augmenter les prix à la production qu'à les stabiliser et ils transfèreront l'instabilité des prix à la production sur les marchés mondiaux. Antwort Wir sehen Ingersents Einwände an drei Stellen als problematisch an. Erstens wurden unsere Anmerkungen aus clem Kontext gerissen. Wir haben eine Umwandlung der vorhandenen Flächen‐ und Kopfzahlungen in vollständig entkoppelte, übertragbare Bonds befürwortet; dies sollte jedoch in den Kontext weiterer Politikinstrumente zur Berücksichtigung der legitimen Anliegen der Gesellschaft etngebettet werden. Zweitens fehlinterpretiert Ingersent die Implikationen unserer Vorschläge auf die Stabilität. Die Entkopplung der Zahlungen von der Produktion und die Umwandlung in Bonds führt nicht zwangsläufig zu weniger Stabilität. Ingersent lässt außerdem die Politikunsicherheit außer Acht. Drittens weisen Produktsubventionen neben ihrem stabilisierenden Effekt eine Tendenz zur Erhöhung der Produzentenpreise auf Weiterhin wird die Preisinstabilität auf die Weltmärkte exportiert.  相似文献   

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Global Responsibility for Agricultural Policy The Federal Government initiated a comprehensive reorientation of agricultural policy, which was targeted at a consistent implementation of the ecological, social and economic principles of sustainable farming. The main positions of the Federal Government were introduced into the negotiations on EU agricultural reform. They were, in part, also reflected in the proposals made by EU Commissioner Fischler. The objectives consisted of the maximum possible decoupling of direct payments from production, reinforcement of rural area support and the tying of payments to specific standards of consumer, animal and environmental protection that are valid throughout the EU. Sometimes the current debate eclipses important requirements for a European agricultural policy that will be viable in the future as well. It must achieve two objectives: pressing ahead with a globally sustainable farming sector and achieving more equity between North and South. The criteria of future agricultural policy should be more market orientation, attaching great importance to consumer, animal and environmental protection and to the regional aspect. The Agriculture Ministers of the EU Member States embarked on the road to greater market orientation, more emphasis on quality and to relating farming support more to social goals. We should stick to these targets, keeping in mind Europe's responsibility for the developing countries and our global interrelationships. Une responsabilité globale pour la politique agricole Le Gouvernement fédéral vient ?entreprendre une réorientation complète de la politique agricole, destinée à mettre en application de façon cohérente les principes écologiques, économiques et sociaux de ?agriculture durable. Les principales orientations du Gouvernement fédéral ont été introduites dans les négotiations sur la réforme de ?agriculture européenne. Elles se reflètent aussi partiellement dans les propositions faites par le Commissaire européen, M. Fischler. Elles consistent à découpler au maximum les paiements directs de la production, à renforcer le soutien au développement des zones rurales, et à lier les paiements au respect des standards spécifiques qui sont valables dans toute ?Union européenne en matière de protection des consommateurs, des animaux et de ?environnement. II arrive parfois que les débats ?actualitééclipsent la nécessité?une politique agricole valable aussi pour ?avenir. Une telle politique doit avoir deux objectifs:disposer à?avenir ?un secteur agricole globalement durable et mettre plus ?équité dans les rapports Nord/Sud. II faut que les caractéristiques de la politique agricole de ?avenir soient une plus grande orientation par le marché, et une plus grande importance attachée à la protection des consommateurs, à celle des animaux, et au développement régional. Les Ministres de ?Agriculture des états membres de ?Union Européenne se sont engagés sur la voie de ?orientation accrue par le marché, de ?accent mis sur la qualityé, et ?un plus grand souci vis à vis des objectifs sociaux dans la répartition des aides. Nous nous en tiendrons à ces objectifs, gardant en tête les responsabilités de ?Europe vis à vis des pays en voie de développement et de ses relations au niveau mondial. Agrarpolitik in globaler Verantwortung Die Bundesregierung hat eine umfassende Neuausrichtung der Agrarpolitik eingeleitet. Diese zielt darauf ab, die ökologischen, sozialen und wirtschaftlichen Prinzipien einer nachhaltigen Landwirtschaft konsequent umzusetzen. Die Bundesregierung hat ihre wichtigsten Positionen in die Verhandlungen zur EU‐Agrarreform eingebracht, zum Teil fanden sie sich auch in den Vorschlägen von EU‐Kommissar Fischler wieder. Ziele waren eine möglichst weitgehende Entkoppelung der Direktzahlungen von der Produktion, der Ausbau der Förderung ländlicher Räume und die Bindung der Zahlungen an bestimmte EU‐weit gültige Standards des Verbraucher‐, Tier‐ und Umweltschutzes. Die aktuelle Diskussion überlagert zuweilen wichtige Anforderungen an eine europäische Agrarpolitik, die auch zukünftig Bestand haben wird. Sie muss zwei Ziele erreichen: eine weltweit nachhaltige Landwirtschaft voranbringen und ihren Beitrag zu mehr Nord‐Süd‐Gerechtigkeit leLsten. Kriterien einer zukünftigen Agrarpolitik sind mehr Marktorientierung und ein hoherer Stellenwert für Verbraucher‐, Tier‐und Umweltschutz sowie für regionale Aspekte. Die Agrarministerinnen und Agrarminister der EU‐Mitgliedstaaten sind den Weg zu mehr Markt, zu mehr Qualität und zu einer Unterstützung der Landwirtschaft für ihre gesellschaftlichen Aufgaben gegangen. Dieser Weg sollte auch angesichts der Verantwortung Europas für die Entwicklungsländer und unserer Verflechtungen in der Welt weiter gegangen werden.  相似文献   

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Grocery Retailing in Europe and Emerging Routes to the Consumer   总被引:1,自引:0,他引:1  
Grocery Retailing in Europe and Emerging Routes to the Consumer The structure of grocery retailing in Europe has changed substantially over the past twenty years as companies seek growth opportunities outside their mature and largely static markets. A cadre of global retailers is emerging, with European‐owned companies well represented in the front ranks. The evolving wants of European consumers will determine how, when, and in what form food products are purchased in the EU. The traditional supermarket format will not necessarily meet the future (even, present) requirements of many of these consumers. Time‐constrained shoppers will seek alternatives to retail parks inconveniently located on the outskirts of towns, where, in the drive for continually lower food prices, shopper services are reduced. As the relative importance of price of food products declines, and other non‐price quality attributes increase in importance, there will be welcome market opportunities for relatively high cost, although strongly value‐driven, EU primary producers and food processors. The highest value and most loyal markets will be within the EU. There is a double challenge. Firstly for farmers and their marketing organisations to shift their commercial ethos from a production‐driven to a market‐driven orientation. Secondly for EU policy makers to introduce programmes which promote a transformation of the agricultural and food industry to one that can compete internationally in expanding high value markets. Le commerce alimentaire de détail en Europe et les nouveaux modes d'approche du consommateur La structure du commerce de détail alimentaire en Europe a enormément changé ces vingt dernières années, car les entreprises recherchent des opportunités de croissance en dehors de leurs propres marchés, arrivés à maturité et souvent statiques. La distribution de niveau mondial se structure, et les entreprises européennes sont bien représentées aux premiers rangs de ce mouvement. L'évolution des besoins des consommateurs européens déterminera comment, quand et sous quelle forme les produits alimentaires seront achetés dans l'Union Européenne. Le concept traditionnel de supermarché ne répondra pas nécessairement aux exigences futures (et même présentes) de nombre de ces consommateurs. Les acheteurs contraints par le temps chercheront des alternatives aux implantations du commerce de détail situées de façon peu pratique à la périphéric des villes et où, à la recherche de prix alimentaires toujours plus bas, les services offerts à l'acheteur sont réduits. Au fur et à mesure que diminue l'importance relative du prix des produits alimentaires et que d'autres attributs de qualité hors coût prennent de l'importance, il y aura de la place pour des marchés approvisionnés par des producteurs et des industriels de l'alimentation très intéressës par une production de haute valeur ajoutée, même si elle est obtenue à des coûts relativement élevés. Les marchés les plus loyaux et assurant la valeur ajoutée la plus forte se trouveront dans l'Union Européenne. Un double défi est à relever. D'abord les agriculteurs et leurs organisations de vente devront réviser leur approche du commerce pour passer d'une conception où la production joue le rôle moteur à une orientation stimulée par le marché. Deuxièmement, les responsables des politiques européennes devront substituer aux programmes d'aide à la transformation du complexe agroalimentaire une politique qui lui permette d'être concurrentiel sur les marchés mondiaux à haute valeur ajoutée qui sont en expansion. Lebensmitteleinzelhandel in Europa und neue Wege zum Verbraucher Die Struktur des Lebensmitteleinzelhandels hat sich in den vergangenen 20 Jahren in Europa beträchtlich verändert, da sich die Unternehmen nach Wachstumsmöglichkeiten außerhalb ihrer ausgereiften und zum größten Teil statischen Märkte umsehen. Ein Kader internationaler Einzelhändler hat sich herausgebildet, in dem europäische Unternehmen in erster Reihe vertreten sind. Die immer höheren Ansprüche europäischer Verbraucher entscheiden darüber, auf welche Art und Weise, zu welchem Zeitpunkt und in welcher Form Nahrungsmittel in der EU abgesetzt werden. Der Supermarkt in seiner traditionellen Form wird nicht notwendigerweise die zukünftigen (oder gar gegenwärtigen) Bedürfnisse vieler Verbraucher erfüllen. Die Verbraucher werden Alternativen zu den zeitraubenden Einkaufszentren suchen, welche ungünstig am Rande der Stadt liegen und wo mit den permanent sinkenden Lebensmittelpreisen ebenfalls die Serviceleistungen zurückgehen. Da die relative Bedeutung der Lebensmittelpreise abnimmt und weitere, nicht am Preis orientierte Qualitätsmerkmale an Bedeutung gewinnen, bestehen gute Chancen auf dem Markt für die Primärerzeuger und Nahrungsmittelverarbeiter in der EU, welche zu relativ hohen Kosten ‐ jedoch wertorientiert ‐ produzieren. Die hochwertigsten und zuverlässigsten Märkte beflnden sich innerhalb der EU. Dies stellt eine zweifache Herausforderung dar: Erstens sollten Landwirte und ihre Vermarktungsorganisationen von einer produktionsorientierten zu einer marktorientierten Einstellung gelangen. Zweitens sollten die Polltikakteure in der EU Programme einführen, welche die Umwandlung der Agrar‐ und Ernährungsindustrie in einen international wettbewerbsfähigen Wirtschaftszweig in Bezug auf die Ausweitung hochwertiger Märkte fördern.  相似文献   

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Is agricultural policy aiming at the wrong target? Modern political decision makers stress the benefits to be derived from a more market oriented agriculture. For this purpose, they are ready to grant guaranteed decoupled farmer income almost without precedent. They may have lost sight of the true historical reason for which the links between the market and agriculture had been severed during the 1930s, namely the market's inability, in the specific case of agriculture, to transmit relevant information between producer and consumer. In this context, ‘traditional’ agricultural policies may have provided more benefits for consumers than is usually acknowledged, and ‘new’ policies may result in more detrimental effects than expected. La politique agricole se trompe‐t‐elle de cible? A ? heure actuelle, les décideurs politique mettent ? accent sur les bénéfices à attendre de mesure visant a faire orienter ? agriculture par le marché, et sont prêts, pour cela, à accorder aux agriculteurs une garantie de revenu presque sans contre‐partie. Ce faisant, ils semblent avoir perdu de vue la raison pour laquelle ? agriculture avait été déconnectée du marché dans les années 30, à savoir ? inaptitude du marché, dans le cas précis de ? agriculture, à transmettre des informations pertinentes entre les producteurs et les consommateurs. Dans ce contexte, il se peut que les bénéfices des politiques ‘traditionnelles’ aient été beaucoup grands qu'on ne ? admet généralement, tandis que les politiques ‘nouvelles’ seraient susceptibles engendrer plus ?‘effets négatifs qu’on ne s'y attend. Verfolgt die Agrarpolitik ein falsches Ziel? Die politischen Entscheidung sträger von heute heben die Vorteile hervor, die sich aus einer mehr marktorientierten Landwirtschaft ableiten lassen. Daher sind sie bereit, garantierte entkoppelte Einkommenszahlungen an Landwirte zu gewähren, obwohl es dafür noch nahezu keine Erfahrungen gibt. Möglicherweise haben sie den wahren historischen Grund übersehen, der zu einer Abkehr marktwirtschaftlicher Reglungen für die Landwirtschaft in den 1930ern geführt hat. Es war ein Marktversagen bei der Informationsweitergabe im landwirtschaftlichen Bereich zwischen Produzenten und Verbraucher festzustellen. Wird dieser Effekt berücksichtigt, so haben die ‘traditionellen’ landwirtschaftlichen Politikmaßnahmen möglicherweise mehr Vorteile für den Verbraucher gebracht als im allgemeinen angenommen, und ‘neue’ Politikmaßnahmen haben möglicherweise mehr Nachteile als angenommen.  相似文献   

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After Cancún: what next for agricultural subsidies? The collapse of the Ministerial in Cancún highlighted the enhanced role of the developing countries in the WTO and the reduced ability of the US and the EU to manage the trade system. One aspect of these changes has been that developing countries have taken much more interest in the level of domestic support in developed countries. Developed countries believe that the shift of support from production‐linked to decoupled instruments has had a positive impact on trade. Developing countries maintain that this reform has not helped them, and has perpetuated inequities in the trade system. Research suggests that the output effect of decoupled support is limited, if not negligible. Such decoupling may be necessary to reform domestic polices. Additionally, domestic policies are being challenged by developing countries using the trade litigation of the WTO. But such challenges risk undermining support for the WTO. Until agreement is reached on these issues there will be little progress in further agricultural trade reform. A political solution must be found that continues the slow process of improvement of domestic farm policies and at the same time offers hope to developing countries that they will benefit from the improvement in the trade conditions for agricultural products. Après Cancún: quel avenir pour les subventions? L'échec de la conférence ministérielle de Cancun met en évidence !e rôle accru des pays en voie de développement à l'OMC, ainsi que la faible aptitude des Etats‐Unis et de l'Europe à gérer le système des échanges internationaux. Ces changements impliquent que les pays en voie de développement s'intéressent de plus en plus aux niveaux de protection internes des pays développés. Les pays développés croient que le glissement des aides vers plus de découplage aura eu un effet positif sur les échanges. Mais les pays en voie de développement continuent à penser que ces réformes ne les ont pas aidés, et qu'elles ont perpétué les inégalités du commerce mondial. Le travail présenté ici semble montrer que l'effet du découplage sur l'offre est très faible, voire nul. Peut‐être le decouplage est‐il utile pour la réforme des politiques internes. Mais, au delà, ces politiques internes sont mises en cause par les pays en voie de développement, qui utilisent à leur encontre les ressources de procédure mises à leur disposition par l'OMC. De telles mises en cause sont de nature à détruire le soutien de l'opinion à l'OMC. II ne faut pas s'attendre à beaucoup de progrès dans les réformes du commerce international agricole tant qu'on n'aura pas trouve un accord sur ces questions. II est done necessaire d'élaborer des solutions qui confortent le lent progrès des politiques internes des pays developpes, tout en offrant aux pays en voie de développement 1′ espoir de bénéficier de l'amélioration des conditions des échanges agricoles. Nach Cancún: Was geschieht als nächstes mit Agrarsubventionen? Das Scheitern des Ministerialtreffensin Cancún hob die verbesserte Position der Entwicklungsländer in der WTO und die verminderte Fähigkeit der USA und der EU hervor, das Handelssystem zu lenken. Finer der Aspekte dieser Veränderungen bestand darin, dass die Entwicklungsländer ein sehr viel größeres Interesse am Ausmaß der Inlandsstützung in Industrieländern gezeigt haben. Die Industrieländer glauben, dass sich der Schritt von einer produktionsgebundenen Inlandsstützung hin zu einer entkoppelten Inlandsstützung positiv auf den Handel ausgewirkt hat. Die Entwicklungsländer behaupten jedoch, dass ihnen diese Reform nicht geholfen habe und dass so Ungerechtigkeiten im Handelssystem aufrecht erhalten würden. Forschungsergebnisse legen es nahe, dass sich die entkoppelte Inlandsstützung sehr begrenzt, möglicherweise nur geringfügig, auf die Produktion auswirkt. Eine solche Entkopplung ist möglicherweise notwendig, urn inländische Politikmaßnahmen zu reformieren. Zusátzlich werden die inländischen Politikmaßnahmen von den Entwicklungsländern zur Zeit im Rahmen der WTO‐Verfahren zur Beilegung von Handelsstreitigkeiten angefochten. Solche Anfechtungen bergen jedoch immer das Risiko einer abgeschwächten Unterstützung für die WTO. Bis in diesen Punkten Einigkeit herrscht, wird es nur geringe Fortschritte für die Agrarhandelsreformen geben. Es muss eine politische Lösung gefunden werden, welche den langsamen Verbesserungsprozess bei den inländischen Agrarpolitikmaßnahmen voran treibt und welche die Entwicklungsländer zugleich hoffen lässt, von der Verbesserung der Handelsbedingungen für landwirtschaftliche Erzeugnisse profitieren zu können.  相似文献   

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Does organic farming have a future in Europe ? Organic farming in Europe has increased rapidly since the early 1990s but still only accounts for a small share of production. This article analyses the structure and financial performance of organic farming in Europe using data from 18 countries. In the countries analysed, organic farms achieved significant price premia for their outputs and were able to compete financially with conventional farms, with equal or higher profits in most cases, even though yields were up to 40 per cent lower. There was, however, a wide variation in performance within the samples and between countries and farm types. Consumer willingness to pay higher prices for organic products along with European Union and government support payments for organic farming and the design of the Common Agricultural Policy contributed to the success of the farms. Except for extensive livestock farms, labour requirements on organic farms were generally higher than in conventional agriculture but remuneration of family labour was generally equal to or higher than in conventional farms. Any moves towards more decoupled payments to farmers under the EU's Agenda 2000 should increase the relative competitiveness of organic farming systems. A key factor in the future development of organic farming will be growth in the number of consumers willing to pay a price premium for organic products. Quel est l'avenir de l'agriculture biologiqueen Europe ? L'agriculture biologique évolue rapidement depuis le debut des années 90, mais ne représente encore qu'une petite part de la production. Cet article analyse la structure et les performances financières de l'agriculture biologique en Europe à partir des données de 18 pays. Dans les pays étudiés, les exploitations biologiques ont vendu leurs produits avec une plus‐value significative et ont pu concurrencer financièrement les exploitations conventionnelles, grâce à des profits égaux ou plus élevés dans la plupart des cas, bien que les rendements aient été jusqu'à 40 pour cent plus faibles. Toutefois les résultats varient largement au sein même des pays étudiés et entre les pays et les types d'exploitations. Le fait que les consommateurs acceptent de payer plus cher pour les produits biologiques, ainsi que les aides nationales et européennes à l'agriculture biologique et la création de la Politique Agricole Commune, ont contribué au succès des exploitations. A l'exception des exploitations d'élevage extensives, les exigences en main‐d'oeuvre sur les exploitations biologiques sont genéralement plus importantes que dans l'agriculture conventionnelle, mais la rémunération de la main‐d'oeuvre familiale est généralement égale ou plus élevée que dans celles‐ci. Toutes les actions en faveur de paiements découplés pour les exploitants prévues par l'Agenda 2000 de l'Union Européenne devraient accroître la compétitivité relative des systèmes d'agriculture biologique. Un facteur clé du développement futur de l'agriculture biologique sera la croissance du nombre de consommateurs prêts à payer un prix plus élevé pour les produits biologiques. Hat Ökolandbau in Europa eine Zukunft ? Der Okolandbau in Europa hat seit Anfang der Neunziger Jahre einen schnellen Zuwachs erfahren, macht aber nach wie vor nur einen geringen Anteil der Produktion aus. In diesem Artikel werden Struktur und Gewinnsituation des Ökolandbaus in Europa anhand von Daten aus 18 Ländern analysiert. In den untersuchten Ländern erzielten Ökobetriebe hohe Preisaufschläge für ihre Produkte und konnten aus finanzieller Sicht mit konventionellen Betrieben mithalten, wobei in den meisten Fällen gleich hohe oder höhere Gewinne erzielt wurden, obwohl die Enräge um bis zu 40 Prozent geringer waren. Innerhalb der Stichproben und zwischen den einzelnen Ländern und Betriebstypen traten jedoch hohe Leistungsschwankungen auf. Die Bereitschaft der Kunden, für Ökoprodukte tiefer in die Tasche zu greifen, die Subventionen für den Ökolandbau seitens der Europäischen Union und der einzelnen Staaten und die Gestaltung der Gemeinsamen Agrarpolitik trugen zum Erfolg der Betriebe bei. Wenn vom Sektor der extensiven Viehhaltung einmal abgesehen wird, war der Bedarf an Arbeitskräften in Ökobetrieben grundsätzlich höher als in der konventionellen Landwirtschaft, wobei die Entlohnung der Familienarbeit in der Regel genauso hoch oder höher war als in konventionellen Betrieben. Eine Zunahme von entkoppelten Zahlungen der EU an Landwirte im Rahmen der Agenda 2000 sollte die relative Wettbewerbsfähigkeit von Ökobetrieben erhöhen. Entscheidend für die weitere Entwicklung des Ökolandbaus ist die Zunahme in der Anzahl der Kunden, die bereit sind, einen Preisaufschlag für Ökoprodukte zu bezahlen.  相似文献   

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What we stand for While the primary function of agriculture is to feed humankind, public opinion now expects it also to contribute to the development of poor countries, to provide safe, high‐quality foodstuffs and to inject greater energy into rural areas. Farming's special features mean that agricultural trade cannot be governed by market forces alone. It was in this spirit, and in order to promote the agricultural development of Africa, that the French President, Jacques Chirac, recently proposed a moratorium on export refunds, the stabilisation of commodity prices and the granting of preferential arrangements favouring the poorest nations. Likewise, our policy on food must guarantee health and safety, promote quality enhancement programmes and encourage diversity in what we eat. Lastly, farming must continue to be the ‘beating heart’ of our countryside. At a time when the Luxembourg agreement has quite rightly strengthened rural development policies, I myself wished to propose to French farmers a new contract based on trust and aimed at sustainable agriculture. Ce que nous croyons Si la fonction première de l'agriculture est de nourrir les hommes, l'opinion publique attend désormais qu'elle participe également au développement des pays pauvres, fournisse une alimentation süre et de qualityé et renforce le dynamisme des territoires ruraux. Les particularités de l'agriculture imposent que les échanges agricoles ne soient pas régis par la seule loi du marché. C'est dans cet esprit et pour favoriser le développement agricole de l'Afrique que le Président français Jacques CHIRAC a récemment proposé un moratoire sur les restitutions, une initiative pour la stabilisation du prix des matières premières et l'octroi de préférence spécifiques en faveur des pays les plus pauvres. De même, notre politique de 1'alimentation doit‐elle à la fois garantir la sécurité sanitaire, promouvoir les démarches de qualité et favoriser la diversité de notre alimentation. Enfin, l'agriculture doit demeurer le ‘cceur battant’ de nos campagnes. Alors que l'accord de Luxembourg a fort justement renforcé les politiques de développement rural, j'ai souhaité, pour ma part, proposer aux agriculteurs de France un nouveau contrat de confiance pour une agriculture durable. Wofür wir eintreten Auch wenn es die erste Aufgabe der Landwirtschaft ist, die Menschheit zu ernähren, so erwartet die öffendiche Meinung heute, dass die Landwirtschaft auch einen Beitrag zur Entwicklung der armen Länder leistet, sichere und qualitativ hochwertige Nahrungsmittel liefert und die Entwicklung ländlicher Regionen fördert. Die Besonderheiten der Landwirtschaft machen es notwendig, dass sich der Handel mit landwirtschaftlichen Erzeugnissen nicht ausschließlich nach den Gesetzen des Marktes richtet. In diesem Sinn, und urn die landwirtschaftliche Entwicklung Afrikas zu fördern, hat der französische Staatspräsident Jacques CHIRAC kürzlich ein Moratorium für die Exportrückerstattungen, die Stabilisierung der Rohstoffpreise und die Gewährung spezifischer Präferenzen zugunsten der ärmsten Länder gefordert. Unsere Ernährungspolitik muss auch die Nahrungsmittelsicherheit gewährleisten, Qualitätsbestrebungen fördern und die Vielfalt unserer Ernährung begünstigen. Letztendlich muss die Landwirtschaft der “Pulsschlag” unserer ländlichen Gebiete bleiben. Während die Vereinbarung von Luxemburg zu Recht die Politiken der ländlichen Entwicklung verstärkt hat, wollte ich meinerseits den Landwirten Frankreichs einen neuen Vertrag anbieten, der auf Vertrauen basiert und auf eine nachhaltige Entwicklung der Landwirtschaft abzielt.  相似文献   

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A future policy in the general interest According to the Aristotelian Classification of policies, based on whether they promote the common good or that of particular interests, the present agricultural market policy is “degenerate”. Reform of the CAP in the general interest should strengthen structural and rural development policy while limiting market policy to price stabilisation. Existing commodity support (price + aids) should be “degressive and temporary” with a precise deadline. This would avoid abrupt shocks in farm incomes while favouring structural adjustment and reducing production costs. Problems related to price and investment distortions, production quotas, land set‐aside, modulation by farm size, extension of the CAP to new EU Members, would largely disappear. A l'avenir, une politique de l'intérêt général Dans la classification des politiques établie par Aristote, scion qu'elles recherchent le bien commun ou la satisfaction d'intérêts particuliers, la politique agricole actuelle figurerait dans la rubrique des politiques “dégénérées”. Si elle avait l'intérêt général en vue, la réforme de la PAC essaierait de renforcer les structures et le développement rural, tout en limitant ses interventions sur les marchés à la stabilisation des prix. Les soutiens existants aux produits (aides directes et soutiens aux prix) devraient être dégressifs et temporaires (avec des dates d'expiration bien déterminées). Cela éviterait des chocs brutaux sur les revenus agricoles, tout en favorisant les restructurations et en abaissant les coûts. Alors disparaîtraient la plus grande partie des problèmes de prix, d'investissement, de distorsions, de quotas de production, de gel des terres, de modulation par tailles, et d'extension de la PAC aux nouveaux membres de l'Union Européenne. Eine zukünftige Politik im Sinne des Gemeinwohls In Anlehnung an die aristotelische Einteilung von Ponukmaßnahmen, die nach der Orientierung am Gemeinwohl oder an Einzelinteressen erfolgt, handelt es sich bei der derzeitigen landwirtschaftlichen Marktpolitik um eine “entartete” Politik. Die Reform der GAP im Sinne des Gemeinwohls sollte die Strukturpolitik und die Politik zur Entwicklung des ländlichen Raums stärken und die Rolle der Marktpolitik auf die Preisstabilisierung beschränken. Die gegenwärtige Produktstützung (Preis und Beihilfen) sollte mit einer exakten Fristsetzung “degressiv und zeitlich begrenzt” sein. Dadurch würden starke Einkommenseinbußen bei den landwirtschaftlichen Betrieben vermieden und zusätzliche Anreize für strukturelle Anpassung und Senkung der Produktionskosten ausgeübt werden. Somit würden die Probleme größtenteils gelöst, die sich aufgrund von Verzerrungen der Preise und Investitionen, Produktionsquoten, Flächenstilllegung, Modulation nach Betriebsgröße und Erweiterung der GAP auf neue EU‐Mitgliedsstaaten ergeben.  相似文献   

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Reply     
CAP Reform in the Dairy Sector: Remove Export Subsidies and Retain Milk Quota–Counterpoints and Reply Counterpoint–David Harvey. The authors argue for retention of dairy quotas, elimination of all subsidies and continued import taxes. The argument that quotas will increase market prices fails to recognise that demand is likely to become more price elastic, that quotas will not allow EU producers to benefit from an expanding domestic market, and that any domestic price gain will be capitalised into the cost structure of producers. It is more sensible to eliminate quotas completely, possibly with compensation of existing quota owners. Counterpoint–Gunnar Breustedt and Uricb Koester. We argue that their reference system is misleading, that they underrate the welfare losses of the EU quota system and that some a priori assumptions concerning the external effects of milk production are debatable. Abolishing the quota in a world with no export subsidies would increase EU welfare the most. Reply–Zohra Bouamra‐Mechemache and Vincent Requillart. The comments develop two main lines of argument. First, those related to an ideal world. But we are far from this ideal situation: the EU has world market power and there are positive and negative externalities in milk production. Full liberalisation, moreover, would generate social costs so the key question is: what is the best way to implement a gradual liberalisation? A second set of arguments is related to the indirect costs and benefits of dairy quotas. In our model indirect quota costs would be lowered and milk production in the Less Favoured Areas would be supported. We maintain our conclusion that it could be rational to keep a quantity instrument to regulate the EU dairy sector if price instruments are removed. Réforme de la PAC laitière: supprimer les subventions et garder les quotas ‐ contrepoint et réponses David Harvey en contrepoint Les auteurs roudraient conserver les quotas laitiers, éliminer les subventions, et garder les droits de douane. Mais l'argument selon lequel les quotas vont contribuer a accroître le prix sur le marché intérieur néglige le fait que la demande deviendra plus élastique, que les quotas ne permettront pas aux producteurs européens de bénéficier de l'expansion de la demande interne, et que tout accroissement de prix intérieur sera capitalisé dans les prix des facteurs fixes. Il est done plus intelligent de complètement éliminer les quotas, le cas échéant en offrant des compensations à ceux qui, à l'heure actuelle, détiennent des quotas. Gunnar Breustedt et Ulrich Koester en contrepoint Le système de référence des auteurs est trompeur. lis sous estiment les pertes de bien‐être qui sont engenderées par le système de quotas européens. Certaines de leurs hypothèses sur les effets externes de la production laitière sont discutables. La meilleure façon d' accroître le bien‐être en Europe serait d' abolir les quotas dans un monde sans subventions à l' xportation. Zohra Bouhamra et Vincent Requillart en reponse On nous oppose deux ordres d'objections: D'abord celles qui concemeraient un monde ideal. Mais nous sommes bien loin d'un monde idéal: de fait, l'Union européenne dispose bien d'un certain pouvoir sur le marché mondial et il existe bien des externalités, tantôt positives et tantot negatives, dans la production de lait. De plus, la liberalisation totale engendrerait des couts sociaux. La question est done plutot de savoir comment preparer une liberalisation progressive. La seconde série d'argurnents a trait aux coûts et aux bénéfices indirects liés aux quotas laitiers. Dans notre modèle, les coûts indirects des quotas seraient plus faibles et la production laitiére serait soutenue dans les zones les moins favorisées. Nous maintenons notre conclusion qu'il pourrait etre rationnel, si Ton vient a supprimer les interventions sur les prix, de conserver un instrument quantitatif de régulation de la production laitière européenne. Reform der GAP auf dem Milchsektor: Abschaffung von Exportsubventionen und Aufrechterhaltung von Milchquoten– Kontrapunkte und Antwort Kontrapunkt–David Harvey. Die Autoren sprechen sich für die Beibehakung von Milchquoten, die Abschaffung aller Subventionen und weiter bestehende Einfuhrzölle aus. Das Argument, die Quoten würden die Marktpreise erhöhen, übersieht, dass die Nachfrage wahrscheinlich preiselastischer wird, dass die Quoten es den EU‐Erzeugern nicht gestatten, Nutzen aus einem wachsenden Binnenmarkt zu Ziehen, und dass jede Preiserhöhung im Inland in der Kostenstruktur der Erzeuger kapitalisiert wird. Es ist sinnvoller, die Quoten vollständig abzuschaffen und möglicherweise die Quoteneigner zu Entschädigen. Kontrapunkt–Gunnar Breustedt und Ulrich Koester. Wir vertreten den Standpunkt, dass ihr Referenzsystem irrefuhrend ist, dass sie die Wohlfahrtsverluste des EU‐Quotensystems unterbewerten und dass einige a priori‐Annahmen in Hinblick auf die externen Effekte der Milchproduktion umstritten sind. Die Abschaffung der Quoten bei gleichzeitigem weltweiten Verzicht auf Exportsubventionen würde die Wohlfahrt in der EU am stärksten erhöhen. Antwort–Zohra Bouamra‐Mechemache und Vincent Réquillart. Die Kommentare entwickeln zwei grundsätzlicheArgumentationsrickungen. Die erste bezieht sich auf eine ideale Welt. Von dieser idealen Situation sind wir hingegen weit entfernt: Die EU besitzt Marktmacht auf dem Weltmarkt, und die Milcherzeugung ist durch positive und negative externe Effekte gekennzeichnet. Zudem würde eine vollständige Liberalisierung zu gesamtwirtschaftlichen Kosten führen, daher lautet die Schlüsselfrage: Wie kann eine schrittweise Liberalisierung am besten umgesetzt werden? Die zweite Argumentationsrichtung bezieht sich auf die indirekten Kosten und den indirekten Nutzen von Milchquoten. In unserem Modell würden die indirekten Kosten der Quoten verringert und die Milcherzeugung in den benachteiligten Gebteten subventioniert. Wir erhalten unsere Schlussfolgerung aufrecht, dass es rational ware, ein Instrument zur Mengenregulierung im EU‐Milchsektor beizubehalten, falls die Preisinstrumente abgeschafft werden.  相似文献   

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Consumption versus Demand ‐ Recovery after BSE?:A Fuller Analysis Counterpoint–Hubbard – By 1999 consumption of beef in the UK had recovered to its pre‐BSE level of 1995, but what about demand? Simple market analysis demonstrates that given an initial negative shift in the demand schedule, there are five possible combinations of subsequent shifts in demand and supply that result in consumption returning to its original level. Thompson and Tallard (EuroChoices, Spring 2003) contend that demand did not recover until 2001, which implies a positive shift in supply, i.e. more beef supplied at any given price. A more likely outcome, however, is a negative supply shift, because of additional BSE‐related costs and the removal of beef from the food chain. This requires demand to have more than recovered by 1999. Thus any investigation of the impact of BSE on the beef market needs to consider supply as well as demand changes. Reply–Thompson Consumption data alone are an inappropriate benchmark to evaluate shifts in demand caused by BSE. Our estimates of the demand shift account for changes in the determining economic factors, namely meat prices and income; but consumer demand does not depend directly on beef supply. Full market analysis, however, could add useful insight if based on similar evaluations of shifts in supply, trade and stocks. La demande s'est elle rétablie au même niveau que la consommation après I'ESB ? Un complément ?analyse. Counterpoint–Hubbard En 1999, la consommation de viande bovine au Royaume‐Uni a retrouvé son niveau de 1995, avant ?EapidÉmie ?ESB. Mais qu'en est‐il de la demande ? La théorie élémentaire des marchés montre qu'à partir ?une chute initiale donnée, le retour au niveau de consommation originel peut résulter de cinq combinaisons de déplacements dans les courbes ?offre et de demande. Thompson et Tallard (Eurochoices, printemps 2003) soutiennent que la demande n'est pas revenue à son niveau original avant 2001, ce qui suppose un déplacement vers le haut de la courbe ?offre, c'est‐à‐dire, une augmentation de ?offre de bceuf pour un prix donné quelconque. Un glissement vers le bas de la courbe ?offre est cependant bien plus vraisemblable, du fait des coûts supplementaires liés aux mesures sanitaires et à?interruption de la présence du b?uf dans les filières alimentaires. Cela implique que la demande en 1999 aurait plus que compensé la chute antérieure. Ainsi, toute analyse de ?impact de ?ESB sur le marché du b?uf doit envisager la possibilityé de changements aussi bien dans ?offre que dans la demande. Réponse de Thompson A elles seules, les données concernant la consommation sont bien insuffisantes pour évaluer les changements dans les courbes de demande apportés par ?ESB. Notre estimation du glissement de la demande résulte de ia considération des facteurs qui la commandent, à savoir le prix et les revenus, sans que la demande dépende directement de ?offre. Cependant, une analyse complète du marché pourrait en effet Jeter une certaine lumière sur la question, à condition ?être basée sur des évaluations cohérentes des glissements dans ?offre, le commerce extérieur et les stocks. Verbrauch versus Nachfrage –Erholung nach dem BSE‐Skandal? Eine ausführlichere Analyse Counterpoint–Hubbard Bis zum Jahr 1999 hatte sich der Verbrauch von Rindfleisch in Großbritannien wieder auf den Stand vor dem BSE‐Skandal aus dem Jahr 1995 eingestellt, was aber war mit der Nachfrage geschehen? Eine einfache Marktanalyse zeigt, dass bei einer anfanglichen negativen Verschiebung der Nachfrage fünf Kombinationen nachfolgender Verschiebungen möglich sind, die dazu führen, dass der Verbrauch wieder seinen ursprünglichen Stand erreicht. Thompson und Tallard (EuroChoices, Frühjahr 2003) behaupten, dass sich die Nachfrage erst im Jahr 2001 erholt habe, was eine positive Verschiebung des Angebots impliziert, d.h. ein höheres Rindfleischangebot zu jedem beliebigen Preis. Ein wahrscheinlicheres Ergebnis wäre jedoch eine negative Angebotsverschiebung aufgrund von zusätzlichen mit BSE verbundenen Kosten und ein Herausfallen von Rindfleisch aus der Nahrungskette. Dies bedeutet, dass sich die Nachfrage bis zum Jahr 1999 mehr als erholt haben muss. Daher ist es erforderlich, dass jede Untersuchung der Auswirkung von BSE auf den Rindfleischmarkt sowohl Angebots‐ als auch Nachfrageanderungen berücksichtigt. Antwort–Thompson Verbrauchsdaten allein reichen nicht aus, um durch BSE verursachte Nachfrageverschiebungen zu evaluieren. Unsere Schätzungen zur Nachfrageverschiebung erklären die Änderungen in den ökonomischen Bestimmungsgründen, Fleischpreise und Einkommen; dieVerbrauchernachfrage hängt allerdings nicht direkt vom Rindfleischangebot ab. Eine ausführliche Marktanalyse könnte jedoch zusätzliche nützliche Erkenntnisse erbringen, wenn sie auf ähnlichen Bewertungen von Verschiebungen des Angebots, des Handels und der Lagerbestände beruht.  相似文献   

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GMO Food Labelling in the EU: Tracinq ‘the Seeds of Dispute’ Genetically modified (GM) food labelling has become a critical issue in the international trade arena. Policymakers and consumers in the European Union (EU) seem to agree on the need to control the use of biotechnology in the food industry. As a consequence, recently the EU Commission approved a measure that establishes strict rules on genetically modified organisms (GMOs), but which lifts the moratorium on GMO production and marketing. This new Directive deals with mandatory labelling of GM foods and their traceability along the food chain. In spite of the substantial effort made to reconcile the different opinions in the escalating debate about biotechnology, the new GMO regulation seems to be unsatisfactory for too many interest groups. A system of total traceability from ‘farm to fork’ and mandatory labelling for genetically modified products may be considered too complex and too expensive to implement, particularly by those countries or industries that have produced GMO foods for many years. Yet, giving European consumers the freedom to choose GMOs may be the only option that there is until Europeans restore their confidence in the food system and food regulators. A market or consumer‐driven solution may eventually terminate the GMO dispute between the two transatlantic trading blocks. ? Assurance – Revenud a ns ? Agriculture Européenne ?étiquetage des aliments contenant des organismes génétiquement modifyés (OGM) est devenu une question cruciale sur la scène du commerce international. Tant les décideurs politiques que les citoyens de ? Union européenne semblent s'accorder sur la nécessité de soumettre à contrôle ? utilisation des biotechnologies dans ? industrie alimentaire. En conséquence, la Commission européenne a récemment approuvé une mesure qui établit des règies strictes sur les OGM, mais qui lève le moratoire sur leur production et leur commercialisation. Cette nouvelle directive concerne ?étiquetage obligatoire des aliments contenant des OGM et la façon ? en assurer le suivi dans les filières alimentaires. Ce nouveau règlement OGM, en dépit des efforts réels effectués pour réconcilier les différents points de vue dans la montée du débat sur les biotechnologies, semble inconciliable avec trop de groupes ? intérêts pour être satisfaisant. Un système assurant une traçabilité totale, ‘du champ à la fourchette’ et un étiquetage obligatoire pour tout produit contenant des OGM, paraît bien trop complexe et coûteux à mettre en ?uvre, en particulier pour les pays ou les industries qui produisent des aliments génétiquement modifyés depuis des années. Et pourtant, il se pourrait bien que la seule façpn de restaurer la confiance perdue des Européens dans le système alimentaire et ses institutions soit justement de leur donner le droit de choisir. La fin de la querelle des OGM entre les blocs commerciaux des deux rives de ? Atlantique peut venir de solutions apportées par le marché et issues des consommateurs. Einkommenversicherung in der Europäischen Landwirtschaft Die Kennzeichnung von genetisch veränderten Lebensmitteln ist zu einer der bedeutendsten Streitfragen auf dem Gebiet des internationalen Handels geworden. Politische Entscheidungsträger und Verbraucher in der Europäischen Union scheinen dahingehend überein zu stimmen, dass der Einsatz von Biotechnologie in der Nahrungsmittel‐industrie kontrolliert werden sollte. Als Reaktion darauf hat die EU‐Kommission kürzlich einer Maßnahme zugestimmt, welche ein strenges Regelwerk für genetisch veränderte Organismen (GVO) festschreibt, mit der aber gleichzeitig das Moratorium für die Produktion und Vermarktung von GVO aufgehoben wird. Die neue Richtlinie beschäftigt sich mit der Pflichtkennzeichnung von genetisch veränderten Nahrungsmitteln und mit ihrer Rückverfolgbarkeit entlang der Nahrungsmittelkette. Trotz der erheblichen Anstrengungen, die verschiedenen Standpunkte in der eskalierenden Debatte um Biotechnologie zu berücksichtigen, scheint die neue GVO Richtlinie in den Augen (zu) vieler Interessengruppen unbefriedigend zu sein. Ein System der vollständigen Rückverfolgbarkeit vom Stall bis zum Teller und die Pflichtkennzeichnung von genetisch veränderten Nahrungsmitteln mag in der Umsetzung als zu komplex und zu teuer betrachtet werden, insbesondere von den Ländern oder Industriezweigen, welche seit vielen Jahren GVO‐Nahrungsmittel hergestellt haben. Dennoch könnte der Ansatz, den europäischen Verbrauchern die freie Wahl für oder gegen GVO zu gewähren, der einzig gangbare Weg sein, bis die Europäer ihr Vertrauen in das Produktions‐ und Kontrollsystem für Nahrungsmittel zurückgewonnen haben. Eine markt‐ oder verbraucherorientierte Lösung könnte letztlich den Streit um GVO zwischen den beiden transatlantischen Handelsblöcken beenden.  相似文献   

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