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1.
Cities throughout the world – particularly global cities – are becoming increasingly heterogeneous as a result of international migration movements. During the past three decades, the influx of immigrants into metropolitan areas like New York, Los Angeles and San Francisco has increased demand for housing, exacerbating the already tight housing markets in these cities. This article focuses on the spatial distribution and housing conditions of immigrants in San Francisco using primarily the 2000 US census data on population and housing down to the census tract level. Building on past research on ethnic enclaves and communities, this article applies spatial analysis methods to identify clusters where Chinese, Filipino and Mexican households – the largest foreign‐born groups in San Francisco – live. The article argues that different immigrant groups show distinct spatial clustering patterns and that there are significant variations in housing outcomes for immigrants within and outside of ethnic clusters. These differences are largely in the direction predicted by the spatial assimilation theory. However, findings such as the high incidence of homeownership within Chinese and Filipino clusters suggest that contemporary immigrants do not necessarily view ethnic clusters as transitory. These findings help to confirm other recent studies showing that immigrants are now spatially clustered in ways that may no longer fit theoretical models derived from the settlement patterns of late nineteenth‐century immigrants. The article contributes to literature concerned with ethnic clusters in US inner cities and the housing conditions of immigrants in global cities. A travers le monde, les villes, surtout les villes planétaires, sont de plus en plus hétérogènes à cause des mouvements migratoires internationaux. Au cours des trois dernières décennies, l'afflux de migrants vers les zones métropolitaines comme New York, Los Angeles et San Francisco a accru la demande de logements, resserrant les marchés déjàétroits dans ces grandes villes. L'article s'attache à la répartition spatiale et aux conditions de logement des immigrants à San Francisco à partir, essentiellement, de données provenant du recensement américain 2000 sur la population et l'habitat par régions sociales. S'inspirant de recherches antérieures sur les communautés et enclaves ethniques, l'étude applique les méthodes d'analyse spatiale pour identifier les regroupements de foyers chinois, philippins et mexicains (groupes d'étrangers les plus nombreux à San Francisco). Les différents groupes d'immigrants présentent des modèles d'agrégation spatiale distincts et leur logement varie considérablement selon que les populations se trouvent dans ou hors des regroupements ethniques. Ces divergences traduisent largement l'orientation prévue par la théorie de l'assimilation spatiale. Toutefois, des résultats tels que le poids de l'accession à la propriété dans les groupes chinois et philippins suggèrent que les immigrants actuels ne jugent pas forcément ces regroupements ethniques comme transitoires. Ainsi sont corroborées d'autres études récentes montrant que les immigrants sont désormais regroupés dans l'espace selon des modèles qui ne correspondent plus aux types théoriques dérivés des schémas d'implantation de la fin du dix‐neuvièmesiècle. L'article contribue au débat sur les regroupements ethniques dans les quartiers déshérités américains et sur les conditions de logement des immigrants dans les villes planétaires.  相似文献   

2.
‘Sport promotes integration’: this idea seems to be commonly accepted both in France and in the UK, even though the authorities in each country see the issue of ‘ethnic minorities’ very differently. This article draws on research based on interviews with the main actors of ‘socio–sports’ policies in the cities of Lyon and Birmingham and on analysis of consultation procedures and official documents, to show that sport provides a set of symbolic markers that helps the authorities, professionals and ‘ethnic minorities’ to get their bearings in an uncertain multicultural situation. Although ‘ethnic minorities’ try to control the direction of sports policies in pursuit of their own objectives, their strategies tend to be ‘routinized’ around markers legitimized by the authorities in response to the success of certain sporting practices. Sports policies, therefore, promote ‘security’ of identity for these ‘minorities’ by ‘mapping’ their environment using the values and principles of sport. ‘Le sport favorise l’int´gration’: cette idée semble communément admise en France et en Grande–Bretagne alors même que leurs autorités respectives envisagent de manière très différente la question des ‘minorités ethniques’. À partir d’une recherche fondée sur des entretiens avec les principaux acteurs des politiques ‘socio–sportives‘ des villes de Lyon et de Birmingham, et sur l’analyse des procédures de concertation et des documents officiels, l’analyse montre que le sport trace des repères symboliques qui permettent aux pouvoirs publics, aux professionnels et aux ‘minorités ethniques’ de s’orienter dans une réalité multiculturelle incertaine. Mais si ces dernières tentent de contrôler l’orientation des politiques sportives de manière à poursuivre leurs propres objectifs, leurs stratégies tendent également à se ‘routiniser’ autour des repères que les pouvoirs publics ont légitimé pour répondre au succès des pratiques sportives. Les politiques sportives favorisent dès lors la ‘sécurisation’ identitaire de ces ‘minorités’ en ‘cartographiant’ leur environnement à l’aide des valeurs et des principes du sport.  相似文献   

3.
Immigration to major cities is an important dimension of cultural globalization, one that has been largely ignored in the global cities literature. Rates of immigration to major world cities are an important indicator of global city status and should be included in determining urban hierarchy indexes. Our study considers immigration in more than 100 metropolitan areas, using data from national censuses from more than 50 countries. We rank major cities of immigration and compare them to well‐known global city hierarchies. Using immigration data, we create an urban immigrant index. The index considers four factors of immigration: (1) the percentage of foreign‐born, (2) the total number of foreign‐born, (3) the diversity of the foreign‐born stock, and (4) whether immigrants are from neighboring countries or non‐neighboring countries. This is the first time that an international urban immigrant data set and index have been created. The study explains the empirical challenge of acquiring comparable international metropolitan data and the limits of this research. Some of the cities that rank highly in the index are commonly cited as world cities (London, New York and Frankfurt); others such as Toronto, Amsterdam and Dubai seldom appear so highly ranked. L’Immigration vers les grandes villes est une dimension importante de la mondialisation culturelle, dimension largement ignorée dans la littérature sur les villes planétaires. Les taux d’immigration vers les grandes villes mondiales sont un indicateur significatif du statut de ville planétaire et devraient être pris en compte pour établir des répertoires de hiérarchie urbaine. Cette étude, qui couvre l’immigration dans plus de cent zones métropolitaines, utilise les données de recensements nationaux provenant de plus de 50 pays. Elle classe les principales villes d’immigration et les compare aux hiérarchies de villes planétaires reconnues. A partir des données sur l’immigration, est créé un répertoire des immigrants urbains, lequel se réfère à quatre facteurs d’immigration: (1) le pourcentage néà l’étranger, (2) l’effectif total néà l’étranger, (3) la diversité de la population née à l’étranger et (4) si les migrants viennent de pays voisins ou non. C’est la première fois qu’un fichier de données et un répertoire d’immigrants urbains internationaux sont créés. L’étude expose le défi empirique pour récupérer des données métropolitaines internationales comparables, ainsi que les limites de cette recherche. Certaines des villes placées en tête du répertoire sont fréquemment citées comme villes mondiales (Londres, New York et Frankfort), d’autres comme Toronto, Amsterdam et Dubaï apparaissent rarement à ce niveau de classement.  相似文献   

4.
A number of authors have recently suggested that cities are becoming increasingly important as sites for the negotiation of ethnic diversity. While multiculturalism has been declared ‘dead’ in many countries, cities are now experimenting with new ways to accommodate ethnic diversity. This article reports on research conducted in Amsterdam. In this city, a ‘minority policy’ has been replaced by a qualitatively different ‘diversity policy’. Even though the diversity policy meets many of the criticisms that have been made against multiculturalism, the new policy also generates its own forms of exclusion. It is concluded that the stress on intercultural interaction and an emphasis on high‐quality policies and projects can in practice produce results that run counter to the intentions of policymakers as well as critical theorists. Ironically, these two features of the diversity policy tend to depoliticize societal problems and frustrate political mobilization of some marginalized groups. Dernièrement, plusieurs auteurs ont suggéré que les villes prennent une importance croissante en tant que lieux de négociation de la diversité ethnique. Alors qu’on a annoncé la mort du multiculturalisme dans bien des pays, les villes connaissent désormais de nouveaux modes d’accueil de la diversité ethnique. Cet article rend compte de recherches menées à Amsterdam. Une ‘politique des minorités’ y a été remplacée par une ‘politique de la diversité’ différente sur le plan qualitatif. Même si cette nouvelle politique répond à plusieurs des critiques formulées à l’encontre du multiculturalisme, elle génère aussi ses propres formes d’exclusion. On peut déduire que l’accent sur l’interaction interculturelle ainsi qu’une priorité aux politiques et projets de qualité peuvent, en pratique, produrie des résultats qui viennent s’opposer aux intentions des décideurs eux‐mêmes et des théoriciens détracteurs. Bizarrement, ces deux caractéristiques de la politique de la diversité tendent à dépolitiser les problèmes sociétaux et à contrarier la mobilisation politique de certains groupes marginalisés.  相似文献   

5.
Urban planning is usually portrayed as a benign and progressive societal force. This interpretation is critically examined through an evaluation of Israel's development town project. According to the ‘best’ planning concepts available during the 1950s, Israel built 28 new towns, mainly on the country's peripheral ‘frontiers’. New immigrants, chiefly low‐income Mizrahi Jews, were housed in the towns, which provided a cornerstone of Israel's national project of ‘Judaising’ the country. The evidence shows that the planning of the towns has had many regressive consequences: it reinforced and reproduced patterns of deprivation and inequality through the creation of segregated and low‐status Mizrahi ethnic spaces. In the longer term, this spawned continuing grievances and protest, fluctuating political orientation and the emergence of a low‐status Mizrahi ethno‐class. The case in hand casts doubt over the notion of planning solely as a progressive force, and highlights its potential to act as an instrument of control and domination in the hands of societal elites. In Israel, promotion of the ‘national imperative’ of settling the frontiers, the advent of ‘modern urban planning’, and later ‘corrective’ policies to close the centre‐periphery gap, all worked to obscure the regressive stratifying processes caused by the development town project. La planification urbaine est généralement vue comme une force sociale bégnine et progressive. Cette interprétation est examinée de facon critique avec une évaluation du projet de développement de la ville en Israël. Suivant les ‘meilleurs’ concepts de planification des années cinquante, Israël a construit 28 villes nouvelles, principalement sur les ‘frontières’ périphériques du pays. Les nouveaux immigrants, avant tout des juifs Mizrahi qui avaient des revenus bas, furent logés dans les villes, qui étaient au centre du projet national israélien de rendre le pays plus judaïque. L'évidence montre que la planification des villes a eu de nombreuses conséquences régressives: elle a renforcé et reproduit les modèles de privation et d'inégalité par la création d'espaces ethniques Mizrahi de bas standing et isolés. À long terme, cela a donné lieu à des protestations et des doléances continuelles, à une orientation politique changeante et à la naissance d'une ethno‐classe Mizrahi de statut peu élevé. Ce cas d'étude met en doute le fait que la notion de planification soit uniquement une force progressive, et illumine le fait qu'elle peut servir d'instrument de contröle et de domination pour les élites sociales. En Israël, la promotion de ‘l'impératif national’ de stabilisation des frontières, l'arrivée de la ‘planification moderne urbaine’ et la récente politique ‘corrective’ pour réduire la distance entre le centre et la périphérie, ont toutes contribuéà obscurcir les processus régressifs de stratification dus au projet de développement des villes.  相似文献   

6.
Without additional immigration of several million people over the next few decades, the demographic development of most European countries will lead to a considerable population decrease. Because such a reduction is neither desirable nor realistically possible, cities in particular will be the target of increasing immigration, and hence will undergo qualitative change. Today, there are large ethnic and cultural minorities in many German cities and suburbs; in the future, whole cities will become international, and suburbs will become ethnic‐cultural communities. This article presents a theory for the discussion on how such a change can be managed productively. The concept of the ‘open city’ is understood as both a risk and an opportunity. This article pleads for a socio‐culturally segregated division of urban space for the prevention of discrimination to be possible. The multitude of separate cultures must be supplemented by a ‘hyper‐culture’ in order to integrate the urban culture as a whole. Sans l’apport de l’immigration de plusieurs millions de personnes au cours des prochaines décennies, l’évolution démographique de la plupart des pays d’Europe aboutira à une nette chute de population. Comme une telle diminution n’est ni souhaitable ni une réalité envisageable, les villes notamment vont être la cible d’une immigration croissante, donc subir des changements qualitatifs. Aujourd’hui, il existe d’importantes minorités ethniques et culturelles dans de nombreuses villes et banlieues allemandes: à l’avenir, la totalité des villes deviendront internationales et les banlieues se feront communautés ethno‐culturelles. Cet article présente une théorie comme base de discussion sur la manière de gérer ce changement de façon productive. Le concept de ‘ville ouverte’ est perçu à la fois comme un risque et une opportunité. L’article plaide pour une division socio‐culturelle de l’espace urbain comme moyen de prévention de la discrimination. La multitude de cultures distinctes doit être complétée d’une ‘hyper‐culture’ afin d’intégrer en bloc la culture urbaine.  相似文献   

7.
Recent studies show that ethnic economies are an increasingly vital part of the larger national economy. This is especially true in the case of the Turkish ethnic economy in Germany. This article sheds light on a ‘hidden aspect’ of Berlin’s Turkish ethnic economy: the structure and role of Turkish female labour and female self-employment. It begins with a general discussion on the significance of the gender concept in the international debate on ethnic economies – including findings on minority and immigrant women in self-employment in Europe. The second section of the article focuses on Berlin, using an analysis of the official labour market data at hand to sketch the gendered structure of Berlin’s labour market. The third section presents exploratory empirical data concentrating exclusively on female Turkish entrepreneurs and employees. The results indicate that some of the gendered traits of the ethnic economies described in the international literature also appear in the Berlin survey: the under-representation of women as entrepreneurs and their difficult position in the overall labour market. Furthermore, the data suggest that the concept of ‘ethnic business’ as typically presented in the literature turns out to be a ‘male’ concept and is hardly applicable to the case of the Turkish women in Berlin. The common features of the concept (ethnic clientele, suppliers, labour or involved kin, orientation towards the ethnic community) applied only partially to the Turkish women entrepreneurs. — Des études récentes ont démontré que les économies ethniques sont une partie de plus en plus vitale de l’économie nationale. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de l’économie ethnique turque en Allemagne. Cet article explore un ‘aspect caché’ de l’économie ethnique turque à Berlin: la structure et le rôle de la main d’oeuvre féminine turque et des femmes travailleuses indépendantes turques. Il commence par une discussion générale sur la signification du concept du genre dans le débat international sur les économies ethniques – y compris les données concernant les travailleuses indépendantes immigrantes et de minorité ethnique en Europe. La seconde partie de l’article est consacrée à Berlin, et donne un aperçu de la structure du marché du travail de Berlin par rapport au genre grâce à une analyse des données disponibles du travail officiel. La troisième section présente des données empiriques exploratoires concernant les employées et les femmes entrepreneurs turques exclusivement. Les résultats indiquent que certains des traits de genre des économies ethniques décrits dans les bibliographies internationales se retrouvent dans l’enquête sur Berlin: la sous-représentation des femmes entrepreneurs et leur position difficile dans le marché du travail dans son ensemble. De plus, les données suggèrent que le concept de ‘commerce ethnique’, comme il est habituellement présenté dans les travaux sur ce sujet, est un concept ‘masculin’ et qui ne peut guère ? tre appliqué au cas des femmes turques de Berlin. Les points communs du concept (la clientèle ethnique, les fournisseurs ethniques, la place de la famille ou des employés ethniques, une orientation vers la communauté ethnique) ne s’appliquent que partiellement aux femmes entrepreneurs turques.  相似文献   

8.
This article draws on critiques of ‘global cities’ to conceptualize Birmingham, the UK's second largest metropole, as a ‘global’ city by highlighting forms of economic globalization that draw on the city's residents, their histories and their social and cultural networks. The article illustrates some of the diversity and significance of minority ethnic economic activity within Birmingham and the potential this holds for its future economic development, focusing on examples from three transnational networks (Chinese business networks, ethnic food manufacturing and the Bhangra music industry). The article signals a rather different understanding of ‘global’ as it relates to economic advantage, transnationalism and ethnic diversity within cities in general, and Birmingham in particular. We suggest that this different understanding of the global has important policy implications, not simply in terms of economic representations of the city, but also in terms of developing the possibilities of such transnational networks and engaging with the constraints facing them. We argue that encouraging a more relational way of thinking about cities like Birmingham has the potential for advancing social wellbeing by influencing socio‐economic policy and practice. We use the example of Birmingham, therefore, to engage broader debates about alternative paths of ‘global’ economic, social and cultural investment for UK (and other) cities. A partir de critiques des ‘villes planétaires’, cet article conceptualise Birmingham (deuxième métropole britannique) en tant que ville ‘planétaire’ en soulignant les formes de mondialisation économique qui s’appuient sur les citadins, leurs histoires et leurs réseaux sociaux et culturels. Pour illustrer en partie la diversité et la place de l’activitééconomique ethnique des minorités à Birmingham, ainsi que le potentiel afférent pour son essor économique futur, ce travail s’intéresse à des exemples issus de trois réseaux transnationaux (réseaux d’affaires chinois, fabrication d’alimentation ethnique et secteur de la musique indienne Bhangra). Il repère une compréhension assez différente de ‘planétaire’, selon que le terme est liéà un avantage économique, au transnationalisme et à la diversité ethnique au sein des grandes villes, et de Birmingham en particulier. Cette perception multiple a d’importantes implications politiques, à la fois au plan des représentations économiques de la ville et en termes de création de possibilités pour ces réseaux transnationaux et de prise en compte des contraintes à affronter. Encourager un mode de réflexion plus relationnelà l’égard de villes comme Birmingham permettrait de promouvoir le bien‐être social en influant sur la pratique et la politique socio‐économique. Le cas de Birmingham sert donc à lancer des débats plus larges sur les options d’acheminement de l’investissement économique, social et culturel ‘planétaire’ pour les grandes villes britanniques (et étrangères).  相似文献   

9.
Global and world cities: a view from off the map   总被引:2,自引:0,他引:2  
Attention to global and world cities has directed the field of urban studies to the significance of international and transnational processes in shaping city economies. This article evaluates these approaches, from a position off their maps. I argue that the circulation of these approaches in academic and policy realms adversely impacts on cities which do not fall into these categories by setting up the idea of the global city as a ‘regulating fiction’, a standard towards which they aspire. It establishes a small sector of the global economy as most desirable in planning the future of cities. By contrast, mega–cities function as the dramatic ‘other’ of world and global cities, and highlight the developmentalist discourse through which most cities in poor countries are assessed as fundamentally lacking in qualities of city–ness. I argue that the long–standing categories of western/third–world cities have been translated into the apparently transnational accounts of global and world cities. Western cities continue to be the primary site of production of apparently unlocated urban theory; so–called third–world cities (and other cities off the map of the world cities cartography) are interpreted through a developmentalist lens and, where they are referred to at all, are framed in terms of ‘difference’ or irrelevance. This article draws attention to the emergence of an alternative set of theoretical approaches, which are more inclusive in their geographical reach and which are concerned with the diverse dynamics of ordinary cities. These approaches have not yet realized that they have the potential to broaden the base for theorizing about cities and, with this in mind, the article explores the potential for a more cosmopolitan urban theory. The policy stakes in this are high, and the article notes that there are important political reasons to promote the analysis of ordinary cities in the face of the persistence of ambitions in many cities to become ‘world cities‘. L’attention accordée aux villes planétaires et mondiales a orienté le champ des études urbaines vers l’importance des processus internationaux et transnationaux dans la configuration économique des villes. Partant d’un point situé hors de leur cartographie, l’article évalue ces approches. La circulation de celles–ci dans les sphères politiques et intellectuelles a une incidence néfaste sur les villes qui n’appartiennent pas à ces catégories, car elle instaure l’idée d’une ville planétaire en tant que ‘fiction régulatrice’, norme à laquelle aspirent les villes. Un secteur restreint de l’économie mondiale est ainsi établi comme le plus recherché dans la planification urbaine. Par contraste, les megacities fonctionnent comme l’impressionnant ‘autre’ des villes mondiales et planétaires, valorisant le discours développementaliste selon lequel l’évaluation des villes des pays pauvres indique le plus souvent des lacunes fondamentales dans les qualités propres à une ville. Les anciennes catégories de villes (Occident/tiers–monde) ont été converties en justifications apparemment transnationales des villes planétaires et mondiales. Les villes occidentales restent le site de production principal d’une théorie urbaine manifestement non–localisée; les villes dites du tiers monde (et autres villes ignorées de la cartographie des villes mondiales) sont interprétées à travers une optique développementaliste et, si on en parle, sont dépeintes en termes de ‘différence‘ ou d’inadéquation. Cet article souligne l’émergence d’un autre ensemble d’approches théoriques, plus inclusives dans leur géographie et soucieuses des diverses dynamiques des villes ordinaires. Sachant que ces démarches ne sont pas encore conscientes de pouvoir étendre la base théorique sur les villes, l’article explore la possibilité d’une théorie urbaine plus cosmopolite. Les enjeux stratégiques sont sérieux et il existe des raisons politiques importantes d’encourager l’analyse des villes ordinaires face aux ambitions persistantes dans de nombreuses villes de devenir les ‘villes mondiales’.  相似文献   

10.
In this article, I set out to explain cross–national variations between styles of ethnic minority incorporation in the conventional political systems of British and French cities. To this aim, I draw inspiration from, and refine, institutionalist approaches to minority participation. I focus on a comparison of two cases, Birmingham (England) and Lille (France). I construct a parsimonious explanatory framework focused on three institutional factors: central–local relations in each country and local party politics and styles of local government in each city. I argue that these elements combine in different ways in each country to produce different local political environments for the politics of ethnic minorities, thereby shaping patterns of participation and conditioning their success, or absence thereof, in the electoral process of cities. Because of local specificities, my two cases are not entirely representative of other cities, but they provide an illustration of the political processes at work in most cities. In Birmingham, minorities participate successfully in Labour party politics, while in Lille, they are submitted to persistent political exclusion at the hands of a powerful Socialist party machine. Cet article vise à expliquer les variations transnationales entre les styles d’intégration des minorités ethniques dans les systèmes politiques classiques de villes britanniques et françaises. Dans ce but, il s’inspire, en les affinant, des approches institutionnalistes de la participation des minorités, et s’appuie sur la comparaison de deux cas: Birmingham (Royaume–Uni) et Lille (France). Ce travail élabore un simplifié cadre explicatif reposant sur trois facteurs institutionnels: les relations central–local dans chaque pays, la politique locale/parti, ainsi que les styles de gouvernement local dans chaque ville. Ces éléments se combinent différemment dans chaque pays et génèrent des environnements politiques locaux distincts pour la politique des minorités ethniques, façonnant ainsi des modèles de participation et conditionnant leur réussite ou échec dans le processus électoral urbain. A cause des spécificités locales, les deux cas ne sont pas tout à fait représentatifs d’autres villes, mais ils illustrent les processus politiques opérant dans la plupart d’entre elles. A Birmingham, les minorités participent avec succès à la politique du parti travailliste tandis qu’à Lille, elles sont soumises à une exclusion politique persistante face à la puissante machine du parti socialiste.  相似文献   

11.
An evolving body of doctrine, Military Operations in Urbanized Terrain (MOUT), has developed over the last several decades on the assumption that extensive military presence in cities in both warfare and less than war conditions will be necessary in the twenty–first century to deal with the aggression of ‘rouge’ nations, terrorism and civilian disorders. The examination of MOUT doctrine undertaken here, most basically, contributes to a recognition that urban warfare and military operations are relevant, if not normal, urban phenomena. MOUT doctrine also facilitates identifying trends in the prevention, repression and control of mass citizen political mobilizations within and among cities. Finally, this perspective situates the ‘War on Terrorism’ as a factor that is broadening and deepening, rather than causing, the increasing militarization of urban space. Au cours des dernières décennies, une partie évolutive de la doctrine, les opérations militaires en milieu urbain (MOUT), s’est développée à partir de l’idée qu’au vingt–et–unième siècle, il faudra une large présence militaire dans les villes, à la fois en temps de guerre et dans des situations non conflictuelles, afin de gérer l’agression des nations ‘rouges’, le terrorisme et les désordres civils. L’étude de la doctrine des MOUT, entreprise ici de manière très élémentaire, permet de reconnaître que les opérations urbaines militaires et combattantes sont des phénomènes urbains significatifs, voire normaux. Cette doctrine facilite également l’identification de tendances en matière de prévention, répression et contrôle des mobilisations politiques de masse des citoyens dans les villes. En conclusion, cette perspective établit la ‘guerre contre le terrorisme’ en tant que facteur qui élargit et accentue, sans en être la cause, la militarisation croissante de l’espace urbain.  相似文献   

12.
The debate around the ‘Global City Hypothesis’ (GCH), and particularly the research agenda of the ‘Globalization and World Cities’ network, have been preoccupied recently with the business and technological dimensions of so–called ‘global cities’. This article seeks to recover the role of immigration in large urban economies. Using mainly observations from European metropolises, I argue first that the GCH requires significant revision insofar as it can be used as a tool for addressing issues of inequality, and I offer five propositions for a renewal of the existing contours of the GCH. Second, beyond these revisions, I suggest a complete reformulation of the debate by linking it with ideas emanating from the literature on transnationalism. Le débat sur ‘l’Hypothèse de la ville globale’, et notamment sur le programme de recherche du réseau ‘Mondialisation et Villes mondiales’, s’est récemment soucié des dimensions économiques et technologiques des dites ‘villes planétaires’. Cet article tente de révéler le rôle de l’immigration dans les grandes économies urbaines. A partir d’observations de métropoles européennes principalement, il affirme d’abord que, dans la mesure où cette hypothèse peut servir d’outil pour aborder les questions d’inégalité, elle requiert une importante révision; sont donc exposées cinq propositions pour en renouveler les profils existents. Il suggère ensuite une reformulation complète du débat en l’associant à des idées émanant de travaux sur le transnationalisme.  相似文献   

13.
The last two decades have witnessed the restructuring and rescaling of the welfare regimes consolidated in the postwar era. More is involved, however, than rollbacks justified by neoliberal globalization and engineered via downloading to subnational scales. States are also being pushed to assume new responsibilities for social reproduction as a result of the ‘care crisis’ stemming from the death of the male breadwinner/female caregiver family form. This article focuses on the interaction between national welfare regimes and subnational sites — namely two important urban nodes in Canada (Toronto) and Sweden (Stockholm) where changing gender relations began to disrupt post‐war patterns of social reproduction earlier than in the rest of their respective countries. Both cities experimented with childcare programs that posed a challenge to their respective national policy regimes. In one case, local mobilization contributed to a significant policy shift at the national scale whereas the other experiment, having failed to induce change in the national regime, found its very viability increasingly imperilled. Les deux dernières décennies ont vu la restructuration et le redimensionnement des régimes de protection sociale élaborés dans la phase d’après‐guerre. Pourtant, il ne s’agit pas seulement de réductions justifiées par une mondialisation néolibérale et opérées en se déchargeant sur les niveaux subnationaux. En effet, les Etats sont forcés d’assumer de nouvelles responsabilités à l’égard de la reproduction sociale, du fait de la ‘crise des soins’ provoquée par la disparition de la configuration familiale de l’homme‐soutien de famille et de la femme‐pourvoyeuse de soins. Cet article se consacre à l’interaction entre systèmes sociaux nationaux et sites subnationaux à savoir deux n?uds urbains, Toronto au Canada et Stockholm en Suède, où l’évolution des relations entre genres vient perturber les schémas de reproduction sociale de l’après‐guerre plus rapidement que dans le reste du pays. Ces villes ont expérimenté des programmes d’aide à l’enfance qui ont remis en cause leurs systèmes respectifs de politique publique nationale. Dans un cas, la mobilisation locale a contribuéà un important changement politique au plan national tandis que l’autre, n’ayant pas réussi à susciter d’évolution nationale, a vu sa viabilité de plus en plus menacée.  相似文献   

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This is a brief report on a study of world cities in the under‐researched poor countries. Whereas previous work has focused rather haphazardly on one or a few cities beyond the West, this is the first study to systematically cover such ‘second‐tier’ world cities. Fourteen leading authorities from diverse backgrounds bring their expertise to bear on twelve world cities across four continents. Alongside the economic, they consider the political and cultural role these cities play within their regions and at the global level. The study leads to three principal conclusions: (1) these cities are extraordinarily diverse; (2) the city centers have become elite enclaves; and (3) along with the forces of globalization, the state and popular movements are important actors. These findings indicate the need for research that moves beyond the focus on globalization to take into account the multiple forces shaping world cities. And they demonstrate the benefits of overcoming an ethnocentrism in urban studies that privileges Western cities as locales of study and sources of generalization. Ce compte rendu résume une étude sur les grandes villes mondiales situées dans les pays pauvres délaissés par les recherches. Tandis que les travaux précédents s'étaient consacrés, plutôt au hasard, à quelques grandes villes hors d'Occident, cette étude est la première à couvrir systématiquement les villes mondiales ‘de second ordre’. Quatorze auteurs éminents d'appartenances diverses apportent leur expertise à l'égard de douze grandes villes mondiales réparties sur quatre continents. Ces chercheurs s'intéressent non seulement à la fonction économique, mais aussi aux rôles politique et culturel de ces villes au niveau régional et international. Trois conclusions majeures se dégagent: ces villes sont extraordinairement diverses, les centres‐villes sont devenus des enclaves pour élites et, parallèlement aux poussées de la mondialisation, l'État et les mouvements populaires sont des acteurs importants. Ces résultats montrent la nécessité de réaliser des recherches qui dépassent le seul plan de la mondialisation pour tenir compte des forces multiples qui façonnent les villes mondiales. De plus, ils prouvent qu'il vaut mieux s'émanciper de l'ethnocentrisme des études urbaines, lequel privilégie les villes occidentales comme sites d'étude et sources de généralisation.  相似文献   

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La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

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China’s economic reform since 1978 has brought profound change, not only to the functioning of the state organization, but also to the structuring of the space economy. Prior to the reform, the Maoist regime introduced a system of state socialism featuring a centrally planned economy, an anti-commercialist ideology and a development strategy that aimed at the rapid growth of industrial output. Important characteristics of the Maoist plan-ideological space included an uneven economic landscape dominated by the northern manufacturing heartland, a rigid urban hierarchy vertically integrated by a few large cities, and an ‘invisible wall’ separating urban and rural settlements. The post-reform market-regulatory regime has decentralized the power of decision-making, allowed a market economy to ‘grow out of the plan’, and freed state control over some peripheral areas that are not indispensable to the growth of the national economy. This has given rise to a distinct developmental landscape marked by the rapid expansion of new production space in South China, small towns and the vast countryside. Spatial restructuring in post-reform China has been primarily a result of state disarticulation rather than increased state intervention. A distinction needs to be made between ‘nation-state’ and ‘local-state’ for a better understanding of the operating mechanism of regional development. To solve the mystery of China’s spatial restructuring requires a comprehensive approach that moves beyond the traditional East-West regional dichotomy and concentrates on the shifting emphasis of the production space between North and South China, between large cities and small towns, and between cities and the countryside. La réforme économique en Chine depuis 1978 a produit un profond changement, non seulement du fonctionnement de l’organisation de l’état, mais aussi de la structuration de l’économie de l’espace. Avant la réforme, le régime maoîste avait introduit un système de socialisme d’état marqué par une économie planifiée centralement, une idéologie anti-marché, et une stratégie de développement qui avait pour but la croissance rapide de la production industrielle. Les caractéristiques importantes de l’espace maoîste comprenaient un paysage économique inégal dominé par le centre stratégique de la manufacture du nord, une hiérarchie urbaine rigide intégrée verticalement par quelques grandes villes, et un ‘mur invisible’ séparant les installations urbaines et rurales. Le régime de régulation du marché après les réformes a décentralisé la prise de décisions, a permis à une économie de marché de ‘sortir du plan’ et a libéré le contrtôle de l’état sur quelques domaines périphériques qui ne sont pas indispensables à la croissance de l’économie. Ceci a créé un paysage distinctif de développement marqué par l’expansion rapide d’un nouvel espace de production en Chine du sud, dans les petites villes et dans la campagne immense. La restructuration spatiale dans la Chine d’après les réformes a été avant tout un résultat de la désarticulation de l’état plutôt que de son intervention croissante. Afin de mieux comprendre le mécanisme d’opération du développement régional, une distinction doit ? tre faite entre ‘nation-état’ et ‘état-local’. La résolution du mystère de la restructuration spatiale en Chine demande une approche compréhensive allant plus loin que la dichotomie régionale traditionnelle est-ouest et portant son attention sur l’accentuation changeante de l’espace de production entre la Chine du nord et la Chine du sud, entre les grandes cités et les petites villes, et entre les villes et la campagne.  相似文献   

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Accounts of new forms of society and economy supported by advances in information and communications technology have both identified and fostered a belief in the growing importance of cities and urban–regions. Cities, indeed, would appear to be replacing nation–states as the dominant unit of economic organization and social identification. Yet conceptualizations in the existing literature are derived from a small number of supposedly paradigmatic urban cases. This article argues that urban and regional studies should be attentive to a diversity which is perhaps lost in the universalizing epochal phrase ‘Information Age’. The on–going development of the Multimedia Super Corridor (MSC), a high–tech urban expansion of the Malaysian national capital, Kuala Lumpur, is used as a case study to (re)examine city–nation–state relations. Rather than presuming a substitution of ‘cities for nations’, the article identifies dimensions of reworked mutuality between the MSC city–region and the Malaysian nation–state. MSC urban development is shown to be: (1) an expression of re–scaled central (federal) state power; (2) a ‘national node’ for plugging Malaysia into the global information society; and (3) an exemplary space of high–tech Malaysian nationalism. These traits may have resonances elsewhere. However, the intention here is not to posit a set of generalized new city–nation–state mutualities, but rather to highlight the importance of exploration through specific urban–national cases. Les récits de nouvelles formes de société et d’économie facilitées par les progrès de la technologie de l’information et des communications ont à la fois instauré et renforcé une croyance en l’importance croissante des grandes villes et régions urbaines. Les villes remplaceraient mÁme les États–nations en tant qu’unités prédominantes de l’organisation économique et de l’identification sociale. Pourtant, les conceptualisations existantes sont tirées d’un petit nombre de cas urbains supposés typiques. Cet article affirme que les études urbaines et régionales devraient s’attacher à une diversité peut–Átre effacée par l’expression généralisatrice incontournable: l’ère de l’information. Le développement actuel du Super Corridor Multimédia (MSC), extension urbaine de la haute–technologie de la capitale de la Malaisie, Kuala Lumpur, sert d’étude de cas pour (ré)examiner les relations ville–État–nation. Au lieu de supposer une substitution des nations par les villes, l’article définit les dimensions d’une mutualité refaçonnée entre la ville MSC–région et l’État–nation malais. L’extension urbaine du MSC est présentée comme une expression redimensionnée de la puissance de l’État (fédéral) central, un ‘n?ud national’ permettant de connecter la Malaisie à la société d’information mondiale, et un espace caractéristique du nationalisme malais High–tech. Ce portrait peut trouver un écho ailleurs. Cependant, le but n’est pas ici de poser en principe un ensemble de nouvelles mutualités généralisées ville––État–nation, mais de souligner l’importance d’une exploration à travers des cas urbains–nationaux spécifiques.  相似文献   

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This article discusses aspects of stability and instability in the social hierarchy of French urban housing over time. The analysis is based on the creation of housing categories using the occupancy characteristics of 58 types of housing units. Each category represents the position of a housing unit and its occupant in a socially hierarchized residential space. Our study looked at the movements of housing units between these different positions, the residential distribution of 11 cohorts of households and the residential trajectories of social groups from 1978 to 1996. Its results highlight the emergence of a twofold residential contrast — between the top and the bottom of the social hierarchy, and between the generations who benefited from economic growth during the period known as the Trente Glorieuses and other generations. These contrasts are expressed through a significant erosion of the most socially mixed sections of the housing stock, most recently through increasingly rigid channels of access to housing, and through upward residential trajectories that now exclude working‐class social groups and are no longer totally guaranteed to young households in the higher social groups. Cet article porte sur les stabilités et les instabilités temporelles de la hiérarchie sociale de l’habitat urbain français. L’analyse est basée sur la construction de catégories d’habitat élaborées à partir des caractéristiques d’occupation de 58 types de logements. Chaque catégorie traduit une position du logement et de son occupant dans un espace résidentiel socialement hiérarchisé. L’étude présente, entre 1978 et 1996, les mouvements des logements entre ces différentes positions, la distribution résidentielle de 11 cohortes de ménages et les trajectoires résidentielles des groupes sociaux. Les résultats font apparaître la mise en place d’une double opposition résidentielle entre le haut et le bas de la hiérarchie sociale et entre les générations qui ont bénéficié de l’expansion économique des Trente Glorieuses et les autres. Ces oppositions se traduisent par une érosion sensible des fractions de parc les plus mixées socialement, des filières d’accès au logement de plus en plus rigides dans la période la plus récente, et des trajectoires résidentielles ascendantes qui excluent dorénavant les catégories populaires et ne sont plus totalement assurées pour les jeunes ménages des couches supérieures.  相似文献   

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Institutions across many cities in Africa lack sufficient authority to instil any overarching matrix of definitions and spatial framework capable of holding residents in stable articulations with infrastructure, territory and urban resources of all kinds. The resultant dispersion of ways of operating in cities does not necessarily mean that regularities are impossible to attain. Rather, an increasingly generalized practice of converting bodies, infrastructure and urban objects into mutltiplex and unstable uses can give rise to particular forms of sociality which in turn cultivate a certain flexibility in how highly volatile urban situations are appropriated and lived. By examining various modalities of circulation — through disparate spatial and symbolic economies — engaged in by youth in various situations and quarters in Douala, Cameroon, this article attempts to explore the elaboration of specific urban political practices. These practices are aimed at countering marginalization and reappropriating the city as a platform for more diverse engagements with a larger world. Dans de nombreuses grandes villes d’Afrique, les institutions manquent de l’autorité suffisante pour faire naître une enveloppe de définitions et un cadre spatial capables d’assurer aux habitants des articulations stables avec une infrastructure, un territoire et des ressources urbaines de toutes sortes. Il en résulte une dispersion des modes opératoires dans les villes, ce qui n’interdit pas forcément toute forme de régularité. Au contraire, la conversion généralisée d’organismes, infrastructures et objets urbains en usages composites et instables fait naître des formes spécifiques de socialité qui elles‐mêmes nourrissent une certaine flexibilité dans la manière dont les habitants s’approprient et vivent des situations urbaines très volatiles. En étudiant plusieurs modalités de circulation‐via des économies symboliques et spatiales disparates — adoptées par les jeunes dans des situations et des quartiers variés de Douala (Cameroun), cet article tente d’explorer l’élaboration de pratiques politiques urbaines spécifiques. Ces dernières visent à combattre la marginalisation et à se réapproprier la ville en tant que scène d’engagements plus diversifiés avec un monde plus vaste.  相似文献   

20.
Towards the end of the 1990s, a perplexing situation occurred in two large North American cities. In Toronto, Ontario, and Los Angeles, California, conservative political forces undertook to restructure the system of urban governance. While initiated by conservatives in both cases, in Toronto the result was consolidation; in Los Angeles secessionism is rampant. In both cases the political debate on amalgamation and secession is tied in with discourses on size, efficiency and form of urban government. In both cases, also, the shift from government to governance has been a central theme. This article investigates how local governance has changed in these two cities by comparing historical traditions of governance. Each city has a specific set of external relationships with other geographical and political scales and a set of characteristic internal contradictions. Internally, Los Angeles' tradition of splintered governance stands in contrast to Toronto's metropolitan governance model. Amalgamation and secession have been introduced as strategic options of governance restructuring in both cities in the late 1990s. Both (projected and realized) scalar changes of governance processes and institutions have been accompanied and characterized by social struggles and widespread political debate. The article outlines these debates and discusses the respective political alliances which have formed in both urban regions on the issue of amalgamation/secession. Vers la fin des années 1990, une situation troublante se produisit dans deux grandes villes d'Amérique du Nord: Toronto, en Ontario, et Los Angeles, en Californie. Les conservateurs y avaient entrepris de restructurer le système de gouvernance urbaine. Bien que l'initiative revienne aux mêmes forces politiques dans les deux cas, le résultat fut à Toronto une unification et à Los Angeles un sécessionnisme rampant. Dans les deux villes, le débat politique sur l'amalgamation et la sécession est lié aux discours sur la taille, l'efficacité et la forme d'un gouvernement urbain. De même, dans les deux villes, le passage de gouvernement à gouvernance s'est trouvé au centre des propos. Cet article recherche comment la gouvernance locale a évolué dans ces deux villes en comparant les traditions historiques. Chaque ville présente, d'une part, un ensemble particulier de relations extérieures avec d'autres échelles géographiques et politiques et, d'autre part, un ensemble de contradictions intérieures caractéristiques. Sur le plan intérieur, la tradition de gouvernance éclatée de Los Angeles s'oppose au modèle de gouvernance métropolitaine de Toronto. Vers la fin des années 1990, amalgamation et sécession ont été présentées dans les deux villes comme des options stratégiques pour la restructuration de la gouvernance. Les changements d'échelle –à la fois prévus et réalisés – concernant les processus et institutions de gouvernance ont été accompagnés et caractérisés par des conflits sociaux et un débat politique général. L'article expose ces discussions et aborde les alliances politiques respectives qui se sont formées dans les deux zones urbaines sur la question d'amalgamation/sécession.  相似文献   

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