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1.
In this article, we address the question of the extent to which US producers’ reliance on cheap immigrant labor can continue to retard the march of apparel manufacturing out of the country as garments produced by even cheaper labor overseas flood the US market in the post‐NAFTA period. The article is divided into five sections. In the first, we introduce concepts that are key to our discussion, including the new international division of labor thesis, dual labor market theory, the state’s role in boundary management and the implications of these with regard to industrial development and migration in Mexico and the United States. In the next section, we examine changes in the regulatory regime governing international trade in garments and the subsequent shifts that have occurred in Mexican apparel exports to the United States on the one hand, and in Mexican and US garment employment on the other. In the third section, we review the role immigrants play in the US garment industry and the debates about if and how immigrant workers and entrepreneurs contribute to its international competitiveness. We then turn our attention to a case study of garment production in El Paso, Texas, where thousands of Mexican‐immigrant and Mexican‐American women have lost their jobs as seamstresses since the implementation of NAFTA began in 1994. In the fourth section of the article, we analyze data from US County Business Patterns, the decennial US Census of Population and Housing, the annual March US Current Population Surveys and the US Department of Labor’s records of certified NAFTA‐related layoffs to ascertain the extent to which El Paso’s experience of heavy immigrant garment job losses is typical of the rest of the country. In the concluding section we discuss the implications of our analysis for the future of the US garment workforce. Dans quelle mesure le recours des producteurs américains à un personnel bon marché d’immigrants peut‐il continuer à freiner la confection d’habillement hors du pays, tandis que des v? tements fabriqués par une main‐d’uvre étrangère encore moins chère envahissent le marché américain depuis l’ALENA? Cet article se compose de cinq parties. La première présente les concepts‐clés de notre argument, notamment la nouvelle thèse sur la division internationale du travail, la théorie du double marché de la main‐d’uvre, le rôle de l’État dans la gestion des frontières, ainsi que l’incidence de ces aspects sur l’essor industriel et la migration au Mexique et aux États‐Unis. La deuxième partie étudie les évolutions du régime qui régule le marché international de l’habillement, ainsi que les mutations subséquentes qu’ont connues à la fois les exportations de v? tements mexicaines vers les États‐Unis, et l’emploi de ce secteur dans les deux pays. En examinant le rôle des immigrants dans la confection amééricaine, la troisième partie reprend le débat sur la possibilité que les travailleurs et entrepreneurs immigrants contribuent à la compétitivité internationale de ce secteur. L’article s’attache ensuiteà une étude de cas de fabrication de v? tements à El Paso, au Texas, où des milliers d’immigrantes mexicaines et de femmes américano‐mexicaines ont perdu leur emploi de couturière depuis la mise en place de l’ALENA en 1994. La quatrième partie analyse des données émanant de plusieurs sources statistiques américaines (profils locaux de l’emploi par secteur d’activité, recensement décennal de la population et de l’habitat, enqu? tes démographiques annuelles), ainsi que de dossiers du ministère du Travail américain attestant de licenciements liés à l’ALENA, afin de démontrer que l’ampleur considérable des pertes d’emploi d’immigrants à El Paso est caractéristique du reste du pays. La conclusion déduit les implications de notre analyse pour l’avenir de la main‐d’uvre dans la confection aux États‐Unis.  相似文献   

2.
Jeff Crump's discussion of housing policy in the United States is highly polemic but not very analytic or informative. Crump argues that federal housing policy is attempting to move people out of public housing and into the private housing market and the lowwage labor force. However, he fails to support his argument with credible evidence. My comments point out the most egregious of Crump's claims. I start with Crump's most extreme contentions that housing policy is coercing public housing residents into the low‐wage labor force. I then question his dismissive attitude toward the problems confronted by residents of distressed public housing and policies designed to help low‐income families move out of impoverished neighborhoods. I subsequently show how Crump exaggerates the extent to which federal housing policy is clearing central cities of subsidized low‐income housing. I conclude with a few words on the serious issues that a more informed critique of US housing policy could have raised. L'exposé de Jeff Crump sur la politique du logement aux Etats‐Unis relève principalement de la polémique, plus que de l'analyse ou de l'information. Selon lui, la politique fédérale tente de déplacer la population des logements sociaux vers les marchés de l'habitat privé et de la main‐d'?uvre à bas salaires. Toutefois, il n'apporte aucune preuve crédible à son propos. Ma réaction porte sur ses arguments les plus insignes, en commençant par ses allégations extrémistes selon lesquelles la politique du logement contraint les habitants des logements publics à des emplois peu rémunérés. Je remets ensuite en cause son dédain à l'égard des difficultés que rencontrent les résidents des logements sociaux insalubres, sans oublier les politiques prévues pour aider les familles à faibles revenus à quitter les quartiers pauvres. En conséquence, à mon avis, Crump exagère la mesure dans laquelle la politique fédérale élimine des centres‐villes les habitats à loyer modéré subventionnés. En quelques mots, ma conclusion porte sur les questions graves qu'aurait pu soulever un commentateur mieux documenté sur la politique du logement aux Etats‐Unis.  相似文献   

3.
Regionalization is a contradictory process meaning both subnational fragmentation of territorial states and their supranational integration at a larger scale. In this paper federalism, as a division of sovereignty between several orders of government within the same political system, is conceived as an institution designed to regulate regionalization. But federal pacts are subject to two symmetrical risks: either, a risk of a centralizing drift towards a unitary state; or a risk of disintegrating into as many sovereign states as previous federated units. Thus, in the first section of the paper, we define a ‘true’federal system as a political order where an institutional device permanently tackles the problem of self-conservation of the federal principle. Then, in the second section, we show that self-conservation of a federal system or its evolution towards centralization or dissolution, are not first order dependent on economic issues, but on specific institutional forms that rule the game of political and social actors. To demonstrate this we take a comparative view of equalization programmes for tax revenues which distinguish Canadian federalism from its US counterpart. For these programmes channel competition between governments on political grounds and participate in the self-reproduction of the federal covenant. On the contrary, a lack of equalization liberates economic competition between federal states – tax war, social dumping – and leaves the ground free for centralization or dissolution of the federation. — La régionalisation est un processus contradictoire qui signifie à la fois la fragmentation infranationale des Etats territoriaux et leur intégration supranationale à plus grande échelle. Dans cet article, le fédéralisme, en tant que division de l’ordre politique entre plusieurs ordres de gouvernement, est conçu comme une institution établie pour réguler un tel processus. Mais les pactes fédéraux sont soumis à deux risques symétriques: un risque de centralisation conduisant à la formation d’un grand Etat unitaire; un risque d’éclatement en autant d’Etats unitaires qu’il y a d’unités fédérées. Ainsi, dans la première partie de l’article, un “vrai” système fédéral est défini comme un ordre politique dans lequel un dispositif institutionnel assure la permanence du principe fédéral. Puis, dans la deuxième partie, il est montré que cette permanence, ou, à l’inverse, une évolution vers la centralisation ou l’éclatement, dépend moins de problèmes économiques que de l’efficace des formes institutionnelles qui gouvernent le jeu des acteurs politiques et sociaux dans une fédération. Pour le montrer, dans la troisième partie de l’article, est mobilisée une approche comparative des programmes de redistribution interrégionale des recettes publiques au Canada et aux USA. Lorsque ces programmes ont des objectifs de péréquation comme au Canada, ils orientent la concurrence politique entre les ordres de gouvernement sur le terrain politique et participent de la reproduction du pacte fédéral. Au contraire, un manque de péréquation comme aux USA favorise la concurrence économique entre les Etats fédérés – guerre fiscale, dumping social – et laisse ainsi la voie libre pour la centralisation ou, dans d’autres contextes, à la dissolution de la fédération.  相似文献   

4.
This article analyzes the evolution of the debate on socio‐economic vulnerability, both in the United States and France, as well as commenting on the contemporary situation in Brazil. In the US study, which draws on the concept of ‘underclass’, the debate is openly political‐ideological — blaming the victims (or not) for their marginalization and anomie — which has made some authors regard the so‐called ‘well‐being programs’ as responsible for promoting a culture of dependency and family breakdown. In the French study, by contrast and following the republican tradition, both the diagnoses and proposals emphasize the need for a strong state presence to provide a means of reinserting the marginalized groups. The article doesn’t attempt a critical evaluation of the literature, but making use of seminal works it aims to show that the parameters of the theoretical and empirical problem depend on the particularities of each national political ambience. The final section on Brazilian society focuses on the marginality‐dependency debate of the 1970s and on what can be termed a process of disenfranchisement that affects the urban poor. Final comments are made concerning the matrix of extreme inequalities characterizing Brazilian society vis‐à‐vis the French and American cases. Cet article analyse l’évolution du débat sur la vulnérabilité socio‐économique, tant aux Etats‐Unis qu’en France, puis commente la situation brésilienne contemporaine. La partie américaine de l’étude, basée sur le concept de ‘quart‐monde’, présente un débat délibérément politico‐idéologique qui reproche aux victimes (ou non) leur marginalisation et leur anomie; selon certains auteurs, les programmes dits de ‘bien‐être’ portent la responsabilité d’encourager une culture de dépendance et de décomposition familiale. Dans la partie française, au contraire et en toute tradition républicaine, diagnostics et propositions soulignent le besoin d’une forte présence étatique comme moyen de réinsérer les groupes marginalisés. Sans se livrer à une revue de la littérature disponible, l’article exploite les travaux influents pour montrer que les paramètres de la problématique théorique et empirique dépendent des spécificités de chaque environnement politique national. La dernière partie, sur la société brésilienne, se consacre au débat marginalité/dépendance des années 1970 et à ce qu’on peut appeler un processus de désaffranchissement qui touche les pauvres des villes. La conclusion commente le nid d’extrêmes inégalités qui caractérise la société brésilienne par rapport à la France et aux Etats‐Unis.  相似文献   

5.
Housing policy in the developing world has usually been shaped by social and political considerations, yet housing can also be used to promote economic development. From the 1930s to the 1950s, it was increasingly deployed for this purpose by the agencies of colonial powers, including Britain and France; by the United States in Puerto Rico; and by the US Agency for International Development and the Inter‐American Development Bank in Latin America. By the mid‐1960s, the UN and affiliated agencies, notably the International Labour Office, had a keen and broad appreciation of its significance for economic policy. This understanding was temporarily swamped by rising social concerns and then sidelined when the World Bank began to support sites‐and‐services schemes in the 1970s. It reasserted itself in the 1980s in the form of ‘market enabling’ strategies which, however, too often became an excuse for inaction. This history underlines the importance of paying attention to the potential role of housing as a tool of economic development. Dans le monde en développement, la configuration de la politique du logement tient généralement à des aspects sociaux et politiques, alors que le logement peut aussi servir à promouvoir l’expansion économique. Des années 1930 à 1950, c’est dans ce but qu’elle a été mise en ?uvre par les organes des puissances coloniales, dont la Grande‐Bretagne et la France, par les États‐Unis à Puerto Rico, ainsi que par l’agence de développement international des États‐Unis (USAID) et la Banque interaméricaine de développement en Amérique latine. Au milieu des années 1960, l’ONU et ses agences, notamment le Bureau International du Travail, ont émis un avis général tranché quant à son importance en politique économique. Cette idée a été temporairement submergée par l’apparition de problèmes sociaux, puis mise sur la touche lorsque la Banque mondiale a soutenu les projets Sites et services dans les années 1970. Elle s’est réimplantée dans les années 1980 sous la forme de stratégies de stimulation de marché qui, toutefois, ont trop souvent servi d’excuse au manque d’action. Cet historique souligne l’intérêt à accorder au rôle potentiel du logement en tant qu’outil de développement économique.  相似文献   

6.
Policy debates on shelter for women have focused on family structure, gender roles and the importance of shelter in women’s economic development. They emphasize the need for shelter that is generally effective and empowering for women. Although valuable, these general policy proposals are often unable to account for the particular situations in specific cultural contexts in which family structure, roles and economic development are reshaped by women’s migration, and where cultural mandates for, and family‐based control of, women’s shelter are re‐articulated. Through a study of 12 working women’s hostels in Bangalore, India, which includes a survey of 126 residents and 4 focus groups, this article analyses the functions that hostels serve for women and explores the aspects of hostels that are effective and empowering. While only partially effective and empowering in ways that are specified within the current debates, hostels offer a significant policy opportunity to help women both expand their personal, social, economic and political universe without losing contact with the familiar and nurturing networks of family, and gain autonomy over their shelter and lives. The article discusses how hostels can provide a stepping stone for policy and programmatic interventions toward decent, secure and empowering shelter for women. Les débats politiques sur l’hébergement des femmes se sont concentrés sur la structure familiale, les rôles des sexes et l’importance de l’habitat dans le développement économique des femmes. Ils ont souligné le besoin d’un hébergement qui procure généralement à celles‐ci satisfaction et possibilités. Bien qu’appréciables, ces propositions générales sont souvent incapables de tenir compte de situations particulières, dans des contextes culturels spécifiques où la migration des femmes remodèle la structure familiale, les rôles et l’évolution économique, parallèlement au réajustement entre les directives culturelles et le contrôle familial à l’égard de l’hébergement féminin. À travers une étude sur 12 foyers de travailleuses de Bangalore (Inde), comprenant une enqu? te auprès de 126 pensionnaires et 4 groupes‐témoins, cet article analyse les fonctions que les foyers apportent aux femmes et explore les aspects de ces lieux porteurs de satisfaction et de possibilités. M? me si cet apport n’est que partiel, selon les modalités énoncées dans les débats actuels, les foyers donnent à la politique une véritable occasion d’aider les femmes àétendre leur univers personnel, social, économique et politique sans perdre contact avec les réseaux familiers et formateurs de la famille, tout en acquérant une autonomie sur leur résidence et leur existence. L’article explique comment les foyers peuvent constituer un premier pas vers des programmes organisés visant à un hébergement décent et sécurisé pour les femmes qui les rendent autonome.  相似文献   

7.
This article outlines the ways in which the US and allies’ bombing campaign in Afghanistan has resulted in well over 3,000 civilian deaths due to bombing impacts, the indirect deaths of tens of thousands of internally displaced persons, and thousands of injured in an agricultural society where limbs are crucial. In addition, the landscape and environment have been polluted with cluster bombs and depleted uranium. The intense bombing campaign destroyed urban and village residences, bridges, mosques, electricity and water supplies, communication systems, cratered roads etc. In contrast to the victims of September 11th, the dead Afghan civilians remain largely uncounted, faceless, de facto unworthy bodies. Cet article expose comment la campagne de bombardement des Etats–Unis et des alliés en Afghanistan s’est traduite par plus de 3,000 morts civils sous les impacts de bombes, par le décès indirect de dizaines de milliers de personnes déplacées sur le territoire, et par des milliers de blessés dans une société agricole où l’usage d’un membre est crucial. De plus, paysage et environnement ont été pollués par des bombes à fragmentation et de l’uranium appauvri. Les bombardements intenses ont détruit les habitats urbains et villageois, les ponts, les mosquées, les réseaux d’alimentation en électricité et en eau, les systèmes de communication, les routes défoncées, etc. Par rapport aux victimes du 11 septembre, les civils afghans morts restent pour beaucoup non dénombrés, dans l’anonymat, de facto des corps indignes.  相似文献   

8.
The last two decades have witnessed the restructuring and rescaling of the welfare regimes consolidated in the postwar era. More is involved, however, than rollbacks justified by neoliberal globalization and engineered via downloading to subnational scales. States are also being pushed to assume new responsibilities for social reproduction as a result of the ‘care crisis’ stemming from the death of the male breadwinner/female caregiver family form. This article focuses on the interaction between national welfare regimes and subnational sites — namely two important urban nodes in Canada (Toronto) and Sweden (Stockholm) where changing gender relations began to disrupt post‐war patterns of social reproduction earlier than in the rest of their respective countries. Both cities experimented with childcare programs that posed a challenge to their respective national policy regimes. In one case, local mobilization contributed to a significant policy shift at the national scale whereas the other experiment, having failed to induce change in the national regime, found its very viability increasingly imperilled. Les deux dernières décennies ont vu la restructuration et le redimensionnement des régimes de protection sociale élaborés dans la phase d’après‐guerre. Pourtant, il ne s’agit pas seulement de réductions justifiées par une mondialisation néolibérale et opérées en se déchargeant sur les niveaux subnationaux. En effet, les Etats sont forcés d’assumer de nouvelles responsabilités à l’égard de la reproduction sociale, du fait de la ‘crise des soins’ provoquée par la disparition de la configuration familiale de l’homme‐soutien de famille et de la femme‐pourvoyeuse de soins. Cet article se consacre à l’interaction entre systèmes sociaux nationaux et sites subnationaux à savoir deux n?uds urbains, Toronto au Canada et Stockholm en Suède, où l’évolution des relations entre genres vient perturber les schémas de reproduction sociale de l’après‐guerre plus rapidement que dans le reste du pays. Ces villes ont expérimenté des programmes d’aide à l’enfance qui ont remis en cause leurs systèmes respectifs de politique publique nationale. Dans un cas, la mobilisation locale a contribuéà un important changement politique au plan national tandis que l’autre, n’ayant pas réussi à susciter d’évolution nationale, a vu sa viabilité de plus en plus menacée.  相似文献   

9.
Les transports en commun deviennent rapidement un exemple critique de la crise générale des politiques de l'état dans la production et la distribution des équipements collectifs. La destruction antérieure des transports en commun aux Etats Unis par les intérêts de l'automobile, ainsi que les contraintes de l'énérgic, de l'utilisation du sol, et du chômage, produisent une situation selon laquelle diverses fractions du capital se regroupent dans une coalition afin de déterminer une politique future des transports. Une telle politique doit tant bien que mal satisfaire les besoins souvent contradictoires du transport, le résultat d'un développement urbain structuré autour de la dominance de l'automobile. Ces besoins sont soulignés ici-bas. Cet article présente les diverses options considérées actuellement ainsi que les contradictions survenant de chaque direction proposée. Les divisions à l'intérieur de la classe capitaliste sur ces options sont aussi présentés. Finalement, une brève considération est donnée aux mouvements sociaux urbains passés et présents organisés autour des questions de transport, ainsi que les problèmes auxquels ces mouvements doivent faire face dans les luttes futures autour de cet enjeu critique.  相似文献   

10.
In this article the ambivalence of public policy responses to diversity on the street are documented empirically through a detailed case study of the marginalization of youth from the downtown public spaces of Portland, Maine, USA. Urban planners, architects and property developers have become increasingly concerned with improving the quality of urban life and the public spaces on which it depends. They argue that urban revitalization initiatives must embrace diversity — cultural and economic, as well as functional and spatial. This diversity of different ‘diversities’ is often under‐theorized, as are the benefits of, and relationships among, social and cultural diversity, economic diversification, mixed‐use and multi‐purpose zoning, political pluralism, and democratic public space. It is my contention that this ambivalence is not simply a smokescreen for vested commercial interests, but also provides opportunities for expressing alternative visions of what diversity and the city itself should be. Looking specifically at youth, I explore a relatively underexamined aspect of inner‐city diversity. While there is a relatively well‐developed literature about the contested place of low‐income groups, racial minorities and the homeless in urban redevelopment initiatives, youth have largely been ignored. Dans cet article, l'ambivalence des réponses que la politique publique apporte à la diversité de la rue fait l'objet de données empiriques grâce à une étude de cas détaillée sur la marginalisation de la jeunesse dans les espaces publics du centre‐ville de Portland, dans le Maine (Etats‐Unis). Urbanistes, architectes et promoteurs se soucient de plus en plus d'améliorer la qualité de la vie urbaine et les espaces publics dont celleci dépend. Selon eux, les initiatives de revitalisation urbaine doivent englober la diversité, tant culturelle et économique, que fonctionnelle et spatiale. Cette diversité de plusieurs ‘diversités’ est peu théorisée, pas plus que les avantages et rapports mutuels de la pluralité culturelle et sociale, de la diversification économique, d'un zonage plurifonctionnel et polyvalent, du pluralisme politique et de l'espace public démocratique. L'article soutient que cette ambivalence, loin d'être un simple paravent pour droits acquis commerciaux, crée des possibilités d'exprimer d'autres visions de ce qu'une diversité et la ville elle‐même devraient être. Concernant les jeunes, il explore un aspect plutôt négligé de la diversité des centres‐villes: alors qu'il existe une littérature relativement élaborée sur la place contestée des groupes à faibles revenus, des minorités raciales et des sans‐abri dans les initiatives de réaménagement urbain, la jeunesse a été largement ignorée.  相似文献   

11.
The rise of the Social Forum phenomenon has been heartily welcomed, partly so as to unite diverse discourses of anti‐neoliberal and anti‐imperialist resistance under a common banner. There are debates worth flagging, however, that draw our attention to political philosophies (typically binary statist versus anti‐statist disputes), visions of agency (typically networked movements versus parties), and potentials for revolutionary processes to emerge within ‘civil society’. In the spirit of Polanyi, many South Africans and other Africans are working on ‘decommodification’ strategies that range from particular sites of project‐level struggles to national, regional and international advocacy. But we must be conscious, as well, of warnings by Gramsci about the long march through a civil society often co‐opted to support state and neoliberal projects. The merits of African intellectual engagements with radical social movements have been shown in sites such as South African cities, but the African Social Forum awaits further opportunities to welcome allied researchers and academics. As the World Social Forum comes to Africa in 2007, Marcuse’s hope that the constituent movements begin to coalesce around a program is timely. However, this is likely to emanate more from intra‐sectoral networks rather than from multidisciplinary moments such as the WSF itself. La montée du phénomène des Forums sociaux a été accueillie chaleureusement, en partie comme manière d’unifier sous un même drapeau les multiples discours de la résistance anti‐néolibérale et anti‐impérialiste. Certains débats éminents attirent pourtant l’attention sur des philosophies politiques (généralement des oppositions binaires étatistes/anti‐étatistes), des visions de l’intermédiation (en général, mouvements interconnectés/partis) et des processus révolutionnaires susceptibles de naître au sein de ‘la société civile’. Dans l’esprit de Polanyi, nombre d’Africains, du Sud et d’ailleurs, s’emploient à des stratégies de ‘démarchandisation’ couvrant à la fois sites de conflit particuliers liés à un projet et plaidoyers aux niveaux national, régional et international. Toutefois, il ne faut pas oublier les avertissements de Gramsci pour qui la longue marche passant par la société civile risquait d’être cooptée afin de soutenir des projets gouvernementaux ou néolibéraux. Si les engagements d’intellectuels africains aux côtés de mouvement sociaux radiaux se sont révélés bénéfiques dans des cas tels que les villes d’Afrique du Sud, le Forum social africain espère d’autres occasions de rallier chercheurs et universitaires. Comme le Forum social mondial se tiendra en Afrique en 2007, l’espoir de Marcuse — de voir les mouvements constitutifs s’unir progressivement autour d’un programme — est d’actualité. Cependant, cette évolution viendra plus probablement de réseaux intra‐sectoriels que d’élans multidisciplinaires comme le FSM.  相似文献   

12.
The emergence of a new housing crisis in the United States for low‐income renter households at the outset of the twenty‐first century can be traced to an increasing lack of affordability, where the average cost of housing as a portion of income has risen steadily over the last half‐century. In turn, this rise in housing costs can be attributed to a growing and dramatic shortage of low‐cost rental housing. Ultimately, the evocation of homeownership as the embodiment of the ‘American Dream’ has made renting the ‘stepchild’ of housing options, and this has had hidden, but nonetheless deleterious effects upon US cities, which remain major concentrations of rental housing and financially‐strapped tenants. Aux Etats‐Unis, on peut imputer la nouvelle crise du logement du début du vingt‐et‐unième siècle touchant les ménages locataires à faibles revenus à une impossibilité croissante d'accessibilité financière, la part du coût moyen d'un logement dans le revenu ayant progressé constamment au cours du demi‐siècle précédent. Par ailleurs, cette élévation des coûts du logement peut être attribuée à une pénurie accrue et dramatique de l'habitat à loyer modéré. Enfin, évoquer l'accession à la propriété comme incarnation du ‘Rêve américain’ a fait de la location le ‘parent pauvre’ des possibilités de logement, ce qui a eu des effets latents, quoique néfastes, sur les grandes villes américaines, lesquelles restent des concentrations dominantes de logements locatifs et d'occupants désargentés.  相似文献   

13.
This paper is a response to some of the arguments developed by Stephen Graham in an article published in IJURR in March 2000. In that article, Graham argues that the contemporary conditions of development of infrastructure networks worldwide are particularly favourable to ‘secessionary tendencies’ and lead to the deliberate creation of premium network(ed) spaces, i.e. ‘new or retrofitted transport, telecommunications, power or water infrastructures that are customized precisely to the needs of powerful users and spaces, whilst bypassing less powerful users and spaces’. In this response, I discuss cases in a variety of urban and national contexts that appear to stand in contrast with Graham’s narrative. In conclusion, I stress four directions which additional empirical research on these issues should address: incorporating the role of historical time; differentiating between developed and developing countries; expanding the analysis to spaces other than large cities; and integrating the features of socio‐political regimes. Cet article répond à certains arguments développés par Stephen Graham dans un article publié dans l’IJURR en mars 2000. Dans son article, Graham soutient que les conditions contemporaines de développement des réseaux techniques sont particulièrement favorables à l’expression de ‘tendances sécessionnistes’ (selon ses termes) et au développement d’espaces‐réseaux de première classe, c’est‐à‐dire ‘des réseaux de transports, de télécommunications, d’énergie ou de distribution d’eau, nouveaux ou redéveloppés, qui sont adaptés précisément aux besoins d’espaces et d’utilisateurs puissants, au détriment d’espaces et d’utilisateurs moins puissants’. Dans cette réponse, je présente un certain nombre de travaux empiriques menés dans des contextes urbains et nationaux divers et qui me semblent aller à l’encontre de la thèse défendue par Graham. En conclusion, j’indique qu’il serait souhaitable que les études empiriques à venir approfondissent quatre dimensions du problème: le rôle de l’histoire et du temps long; les différences entre pays développés (équipés en réseaux d’infrastructures) et pays en développement (en voie d’équipement); la situation des territoires autres que ceux des grandes métropoles (et les interactions entre les différents types de territoires); et l’influence des régimes socio‐politiques.  相似文献   

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Institutions across many cities in Africa lack sufficient authority to instil any overarching matrix of definitions and spatial framework capable of holding residents in stable articulations with infrastructure, territory and urban resources of all kinds. The resultant dispersion of ways of operating in cities does not necessarily mean that regularities are impossible to attain. Rather, an increasingly generalized practice of converting bodies, infrastructure and urban objects into mutltiplex and unstable uses can give rise to particular forms of sociality which in turn cultivate a certain flexibility in how highly volatile urban situations are appropriated and lived. By examining various modalities of circulation — through disparate spatial and symbolic economies — engaged in by youth in various situations and quarters in Douala, Cameroon, this article attempts to explore the elaboration of specific urban political practices. These practices are aimed at countering marginalization and reappropriating the city as a platform for more diverse engagements with a larger world. Dans de nombreuses grandes villes d’Afrique, les institutions manquent de l’autorité suffisante pour faire naître une enveloppe de définitions et un cadre spatial capables d’assurer aux habitants des articulations stables avec une infrastructure, un territoire et des ressources urbaines de toutes sortes. Il en résulte une dispersion des modes opératoires dans les villes, ce qui n’interdit pas forcément toute forme de régularité. Au contraire, la conversion généralisée d’organismes, infrastructures et objets urbains en usages composites et instables fait naître des formes spécifiques de socialité qui elles‐mêmes nourrissent une certaine flexibilité dans la manière dont les habitants s’approprient et vivent des situations urbaines très volatiles. En étudiant plusieurs modalités de circulation‐via des économies symboliques et spatiales disparates — adoptées par les jeunes dans des situations et des quartiers variés de Douala (Cameroun), cet article tente d’explorer l’élaboration de pratiques politiques urbaines spécifiques. Ces dernières visent à combattre la marginalisation et à se réapproprier la ville en tant que scène d’engagements plus diversifiés avec un monde plus vaste.  相似文献   

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Research on national development in developing and newly industrializing countries (NICs) has focused on issues of economic growth and social change independent of each other, without paying much attention to the way the two elements relate to each other and to the conditions that could lead to their simultaneous occurrence. This paper argues that explanations of how economic growth with — or without —‘positive social change’ can occur require attention to changing state-society relations. This research investigates the cases of Argentina and Taiwan, where economic growth in the 1990s has not translated into positive social change. By analyzing changing state-society relations, this research shows that relations of power within societies have a clear effect on national development; it also reveals how different social actors may be able to influence a state’s developmental strategies. This paper re-evaluates traditional views of the state and society in Argentina and Taiwan by examining the fluctuating composition of the societal base of the state and the changing relations between the state and its societal coalition. The analysis reveals the processes under which economic growth without social change is occurring in both countries, and provides general insights into the way dynamic state-society relations can influence national development in other contexts. — La recherche sur le développement national des pays en voie de développement et les pays nouvellement industrialisés a exploré les questions de croissance économique et de changement social séparément, sans s’occuper du rapport entre les deux et des conditions qui pourraiemt mener à leur occurrence simultanée. Cet article soutient qu’une explication de la croissance industrielle, avec ou sans ‘changements sociaux positifs’, demande que l’on prête attention aux relations changeantes entre l’état et la société. Cet article examine les cas d’étude de l’Argentine et de Taï?wan, où la croissance économique n’a pas apporté de changements sociaux positifs. En analysant les relations changeantes de l’état et de la société, cette étude démontre que les relations de pouvoir à l’intérieur des sociétés ont un effet manifeste sur le développement national; elle révèle aussi comment les différents participants sociaux peuvent influencer les stratégies de développement de l’état. Cet article ré-évalue les vues traditionnelles de l’état et de la société en Argentine et à Taïrsquo;?wan en examinant les compositions changeantes de la base sociale de l’état et les relations variables entre l’état et sa coalition sociale. L’analyse révèle les processus par lesquels la croissance économique survient sans changement social dans les deux pays et offre un aperçu général de la façon dont les relations dynamiques entre l’état et la société peuvent influencer le développement national dans d’autres contextes.  相似文献   

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Cette analyse de l'urbanisation d'aprés-guerre en Afrique Occidentale est proposée comme un jalon pour l'économie politique de l'urbanisation dans le Tiers Monde. L'Afrique Occidentale est une des régions les moins urbanisées du monde qui cependant a récemment connu une urbanisation plus rapide que toute autre. Cette explosion urbaine est associée avec des inégalités sévères à trois niveaux:
  • 1 un déséquilibre profond dans les conditions de travail et de vie entre le secteur urbain et le secteur rural
  • 2 une forte concentration des ressources dans les capitales
  • 3 une énorme disparité économique à l'intérieur des villes entre les masses et une petit élite
Si l'urbanisation en Afrique Occidentale est caractérisée par ces inégalités, il apparait qu'elle entraîne aussi des pertes économiques. Deux approches suggèrent que l'allocation des ressources est loin d'ětre optimale pour la croissance économique. D'une part des ressources sont gaspillées dans le chǒmage et le sous-emploi urbain, dans la croissance des grands centres métropolitains, et dans la construction des ‘quartiers spontanés’. D'autre part la présupposition que la forme prise par l'urbanisation est le résultat d'une allocation optimale des ressources est mise en doute quand les facteurs qui affectent les paramètres économiques ou qui interferent directement avec les décisions d'investissement sont soumis à l'examen, et quand l'attention est dirigée sur le processus politique qui s'avère constamment dominé par les intérěts et les préoccupations d'un petit groupe de dirigeants.  相似文献   

17.
This article explores the strategic importance of information systems for social control of networked services on urban and regional scales, and the nature of the information required for that purpose. The standard indicators of infrastructure coverage – by and large based on the number and encompassment of connections – no longer respond to the real conditions of supply and consumption. The technological and managerial innovations in flow control and dispatch, along with the effects of combined access to multi‐mode networks, render the evaluation of services’ connectivity considerably more complex than it used to be in the past. Private domination over the supply structure of these services tends to make the political struggle for equitability more dependent on the technical reliability of information than it could have been under the model of state supply. Networked services’ management has evolved to a more demand‐oriented structure, but this structure has so far reproduced the structural inequalities of Brazilian society in favor of powerful stakeholders, e.g. large consumers. The potential for more democratic control associated with this new balance between supply and demand in networked services can only evolve if more vulnerable social groups have access to sound technological and managerial information. To support this idea the article shows the importance of connectivity indicators in determining the effective access to networked utilities in the Metropolitan Area of São Paulo, in contrast to the traditional indicators of services’ coverage. Cet article explore l’importance stratégique des systémes d’information pour le contrôle social des services de réseaux au niveau urbain et régional, et la nature de l’information nécessaire pour cela. Les indicateurs habituels du niveau d’information sur l’infrastructure – généralement basés sur le nombre et la compréhension des relations – ne répondent plus aux conditions réelles de provision et de consommation. Les nouveautés de technologie et de gestion dans le contrôle du mouvement et dans les expéditions, ainsi que les effets de l’accés joint aux réseaux à modes multiples, rendent l’évaluation des liens entre les services beaucoup plus complexe que précédemment. La domination de la structure de provision de ces services par le domaine privé a tendance à rendre la lutte politique pour la justice plus dépendante de la fiabilité des informations qu’elle aurait pu l’? tre dans le modéle de provision par l’état. La gestion des services de réseaux a évolué vers une structure orientée vers la demande, mais jusqu’à présent cette structure a reproduit les inégalités structurelles de la société brésilienne qui favorise des détenteurs de pouvoir, par exemple les gros consommateurs. Les possibilités d’un contrôle plus démocratique associéà cet équilibre nouveau entre la provision et la demande dans les services de réseaux ne peut se développer que si les groupes sociaux les plus vulnérables ont accés à une information technologique et gestionnaire fiable. Pour soutenir cette opinion, l’article démontre l’importance des indicateurs de rapports pour déterminer des conditions d’accés efficaces aux entreprises de service de réseaux dans la région métropolitaine de Sao Paulo, au contraire des indicateurs traditionnels de l’information des services.  相似文献   

18.
Cet article adopte une perspective mondiale sur la base des travaux d'Amin, Frank et Wallerstein pour comparer les aspects de la lutte des classes urbaines en Afrique et en Amérique Latine. Le développement de pays spécifiques (Mexique et Nigéria) est décrit, avec une discussion plus détaillée des villes de Monterrey et de Kano. L'analyse est faite sur une base historique et cherche à établir que la nature de la lutte des classes urbaines s'explique dans une grande mesure par la façon dont une région est incorporée à l'économic mondiale. Les changements de relations entre les états semi-périphériques et une capitale multinationale située dans un état-noyau peuvent s'opérer avec succès de point de vue de ce dernier, mais ils entraǐnent une intensification de la lutte des classes qui gomme les avantages gagnés par les classes locales alliées ainsi à la capitale.  相似文献   

19.
This article traces some of the history of and logic behind the automation of weapons systems in relation to their planned deployment as an integral element of ‘homeland security’ in the US after the September 11th attacks. We focus primarily on unmanned combat air vehicles that have long been part of the Air Force’s R&D plans, but have now apparently found an event that justifies their production and deployment. What, we wonder, will be the effects on the urban landscape by using unmanned vehicles capable of ‘intelligently’ selecting a target and firing upon it, especially when the technology that allows these weapons systems to find the target as satellite coordinates relies on the same information technology that provides the infrastructure for ‘smart’ communities, and are already deployed in virtually all urban settings. By exploring the logic of speed and surprise that has driven the increased move toward and reliance on automated and intelligent weapons systems, we reveal how the arguments used in favor of developing and deploying such weapons systems also work as arguments against them. The technology that makes a weapons system intelligent, for example, also means that it has to be capable of choosing the wrong target, hence its ‘intelligence’. Similarly, the need to control the element of surprise has its logical end in the pursuit of the ultimate hidden vantage point, exemplified by the dark side of the moon. The technology and logic of the current ‘War on Terror’ fits neatly into already extant long–range military strategic planning, and could have a massive impact on the shape of urban environments in the immediate and distant futures. Cet article reprend en partie l’historique et la logique qui sous–tendent l’automatisation des systèmes d’armes dans le cadre de leur déploiement en tant qu’élément constitutif de la ‘séécurité de la patrie‘ aux Etats–Unis après les attaques du 11 septembre. Il se consacre surtout aux aéronefs de combat sans pilote qui font partie des stratégies de R&D de l’Air Force depuis longtemps même si, apparemment, ils ont dorénavant trouvé un événement justifiant leur production et leur déploiement. Quels seraient les effets sur le paysage urbain d’un recours à ces véhicules sans pilote capables de choisir ‘intelligemment’ une cible et de la viser? Et ce, en particulier si la technologie qui leur permet de trouver la cible sous forme de coordonnées par satellite s’appuie sur cette même informatique qui fournit l’infrastructure aux communautés ‘intelligentes’, celle–ci étant déjà installée sur quasiment toutes les scènes urbaines. En s’intéressant à la logique de rapidité et surprise qui a motivé la tendance croissante et la dépendance à légard des systèmes d’armes automatisés intelligents, l’article révèle comment les arguments favorables au développement et au déploiement de ces systèmes fonctionnent aussi comme arguments contraires. La technologie qui rend intelligent un tel système signifie, par exemple, qu’il doit être capable de choisir la mauvaise cible, donc son ‘intelligence’. De même, le besoin de maîtriser l’élément de surprise trouve sa fin logique dans la recherche de la position cachée optimale, caractérisée par la face cachée de la lune. Technologie et logique de la ‘guerre’ actuelle contre la terreur s’adaptent parfaitement aux plans stratégiques militaires de grande envergure déjà en place et pourraient avoir une incidence énorme sur la conformation des environnements urbains dans un avenir à la fois immédiat et lointain.  相似文献   

20.
In South Africa, as in many other countries, there appears to have been a demobilization of mass urban movements following the achievement of representative democracy. This apparent demobilization has led to a perception that South Africa's neighbourhood‐based civic organizations are in crisis. This article builds on existing studies by sharpening analysis of the nature of this ‘crisis’. We show that there continue to be high levels of popular engagement with self‐governing civic structures at the local level. The decline in mass direct action in civil society appears to be linked to public confidence in political society, i.e. in the political parties and elected councillors that provide mechanisms for local representation in representative democracy. The crisis facing civic organizations is in large part a crisis of adjustment, as civic activists redefine their roles in the new institutional context and accept that their roles will be more limited than in specific extraordinary periods in the past. What makes this task of redefinition so difficult is that civil and political society cannot be easily separated, but, rather, form a tangled web in the minds of civic activists (and, we suspect, ordinary citizens also). The lesson of this South African case‐study is that changing patterns of popular politics need to be located in a careful analysis of political society as well as civil society, and especially of the real and perceived links between them. En Afrique du Sud, comme dans de nombreux pays, une démobilisation se dessine, semble‐t‐il, dans les mouvements urbains de masse depuis l'accès à une démocratie représentative. Cette sensation laisse à penser que les organisations civiques de quartier sont en crise en Afrique du Sud. S'appuyant sur des études existantes, l'article affine l'analyse de la nature de cette ‘crise’. Il montre qu'il existe toujours des niveaux élevés d'engagement populaire avec, au niveau local, des structures civiques autonomes. Le recul de l'action directe de masse au sein de la société civile semble liéà la confiance générale dans la société politique, c'est‐à‐dire dans les partis et les conseillers élus qui assurent les mécanismes locaux de la représentation démocratique. La crise que connaissent les organisations de citoyens est en grande partie une crise d'ajustement, les activistes devant redéfinir leur rôle dans le nouveau contexte institutionnel et accepter que celui‐ci soit plus limité que durant certaines périodes du passé. Cette opération de redéfinition est particulièrement problématique, car il n'est pas facile de séparer société civile et société politique, celles‐ci étant étroitement m7ecirc;lées dans l'esprit des activistes civiques (et, à notre avis, dans celui des citoyens ordinaires). Cette étude de cas sud‐africaine démontre qu'il faut situer les nouveaux schémas de politique générale par une analyse précise tant de la société politique que de la société civile, notamment en ce qui concerne les liens réels et supposés entre les deux.  相似文献   

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