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1.
This paper is a response to some of the arguments developed by Stephen Graham in an article published in IJURR in March 2000. In that article, Graham argues that the contemporary conditions of development of infrastructure networks worldwide are particularly favourable to ‘secessionary tendencies’ and lead to the deliberate creation of premium network(ed) spaces, i.e. ‘new or retrofitted transport, telecommunications, power or water infrastructures that are customized precisely to the needs of powerful users and spaces, whilst bypassing less powerful users and spaces’. In this response, I discuss cases in a variety of urban and national contexts that appear to stand in contrast with Graham’s narrative. In conclusion, I stress four directions which additional empirical research on these issues should address: incorporating the role of historical time; differentiating between developed and developing countries; expanding the analysis to spaces other than large cities; and integrating the features of socio‐political regimes. Cet article répond à certains arguments développés par Stephen Graham dans un article publié dans l’IJURR en mars 2000. Dans son article, Graham soutient que les conditions contemporaines de développement des réseaux techniques sont particulièrement favorables à l’expression de ‘tendances sécessionnistes’ (selon ses termes) et au développement d’espaces‐réseaux de première classe, c’est‐à‐dire ‘des réseaux de transports, de télécommunications, d’énergie ou de distribution d’eau, nouveaux ou redéveloppés, qui sont adaptés précisément aux besoins d’espaces et d’utilisateurs puissants, au détriment d’espaces et d’utilisateurs moins puissants’. Dans cette réponse, je présente un certain nombre de travaux empiriques menés dans des contextes urbains et nationaux divers et qui me semblent aller à l’encontre de la thèse défendue par Graham. En conclusion, j’indique qu’il serait souhaitable que les études empiriques à venir approfondissent quatre dimensions du problème: le rôle de l’histoire et du temps long; les différences entre pays développés (équipés en réseaux d’infrastructures) et pays en développement (en voie d’équipement); la situation des territoires autres que ceux des grandes métropoles (et les interactions entre les différents types de territoires); et l’influence des régimes socio‐politiques.  相似文献   

2.
The term ‘substantive subsidiarity’ characterizes a radical position in the major debate in the European Union (EU) on how to structure territorially‐based power in a closely interlinked economy. A similar debate took place in the period between the 1950s and the early 1990s over the need for radical reform of spatial economic and power structures in Canada and less developed countries. The difficulty in constructing supporting arguments from economics for both these positions can be better understood by looking at the whole range of economic thought on spatial structures. A characterization of this range into three models reveals how economics generally supports centralizing tendencies. The assumptions required to make a case for stronger, more local authorities in the EU, Canada or less developed economies are shown to be restrictive. The article concludes that the case for substantive subsidiarity in the EU, which calls for radical decentralization to more local levels of government, claiming efficiency and equity gains, faces a similar challenge to that faced by earlier economists writing on less developed economies. L’expression ‘subsidiarité rélle’ définit une position radicale dans le grand débat qui anime l’Union Européenne sur la manière de structurer un pouvoir sur un territoire, dans une économie interdépendante. Entre les années 1950 et le début des années 1990, des discussions similaires se sont déroulées sur la nécessité de réformer profondément les structures spatiales du pouvoir et de l’économie au Canada et dans des pays sous‐développés. Dans les deux cas, on peut plus aisément appréhender la difficulté de trouver dans l’économie une source d’arguments favorables, si on observe l’éventail des pensées économiques sur les structures spatiales; en ramenant cette palette à trois modèles caractéristiques, on peut établir que l’économie penche généralement vers la centralisation. Par ailleurs, l’article démontre la nature restrictive des hypothèses permettant de dépeindre des autorités à la fois plus fortes et plus locales dans l’UE, au Canada ou dans des économies en développement. L’article conclut que la défense d’une subsidiarité réelle au sein de l’UE – appelant à une décentralisation radicale à des niveaux plus locaux de gouvernement, tout en revendiquant des gains d’efficacité et d’équité– est confrontée à un défi similaire à celui qu’ont rencontré les économistes passés quand ils écrivaient sur les économies en développement.  相似文献   

3.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

4.
Recent studies show that ethnic economies are an increasingly vital part of the larger national economy. This is especially true in the case of the Turkish ethnic economy in Germany. This article sheds light on a ‘hidden aspect’ of Berlin’s Turkish ethnic economy: the structure and role of Turkish female labour and female self-employment. It begins with a general discussion on the significance of the gender concept in the international debate on ethnic economies – including findings on minority and immigrant women in self-employment in Europe. The second section of the article focuses on Berlin, using an analysis of the official labour market data at hand to sketch the gendered structure of Berlin’s labour market. The third section presents exploratory empirical data concentrating exclusively on female Turkish entrepreneurs and employees. The results indicate that some of the gendered traits of the ethnic economies described in the international literature also appear in the Berlin survey: the under-representation of women as entrepreneurs and their difficult position in the overall labour market. Furthermore, the data suggest that the concept of ‘ethnic business’ as typically presented in the literature turns out to be a ‘male’ concept and is hardly applicable to the case of the Turkish women in Berlin. The common features of the concept (ethnic clientele, suppliers, labour or involved kin, orientation towards the ethnic community) applied only partially to the Turkish women entrepreneurs. — Des études récentes ont démontré que les économies ethniques sont une partie de plus en plus vitale de l’économie nationale. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de l’économie ethnique turque en Allemagne. Cet article explore un ‘aspect caché’ de l’économie ethnique turque à Berlin: la structure et le rôle de la main d’oeuvre féminine turque et des femmes travailleuses indépendantes turques. Il commence par une discussion générale sur la signification du concept du genre dans le débat international sur les économies ethniques – y compris les données concernant les travailleuses indépendantes immigrantes et de minorité ethnique en Europe. La seconde partie de l’article est consacrée à Berlin, et donne un aperçu de la structure du marché du travail de Berlin par rapport au genre grâce à une analyse des données disponibles du travail officiel. La troisième section présente des données empiriques exploratoires concernant les employées et les femmes entrepreneurs turques exclusivement. Les résultats indiquent que certains des traits de genre des économies ethniques décrits dans les bibliographies internationales se retrouvent dans l’enquête sur Berlin: la sous-représentation des femmes entrepreneurs et leur position difficile dans le marché du travail dans son ensemble. De plus, les données suggèrent que le concept de ‘commerce ethnique’, comme il est habituellement présenté dans les travaux sur ce sujet, est un concept ‘masculin’ et qui ne peut guère ? tre appliqué au cas des femmes turques de Berlin. Les points communs du concept (la clientèle ethnique, les fournisseurs ethniques, la place de la famille ou des employés ethniques, une orientation vers la communauté ethnique) ne s’appliquent que partiellement aux femmes entrepreneurs turques.  相似文献   

5.
Attempts at understanding the urbanization process in Southeast Asia have, in recent years, focused on the emergence of extended metropolitan regions around primate cities. Many have argued that with a landscape of intensively mixed ‘rural’ and ‘urban’ activities, such regions represent a distinctive Asian form of urbanization and a challenge to the conventional urban-rural dualism. The implication, both in theoretical and policy terms, is that such regions of mixed land use form new ‘urban’ landscapes that will persist into the future on the basis of balanced ‘agro-industrial’ development. Drawing on fieldwork in a town on Manila’s agricultural periphery, this paper argues that such understandings present a static view of these regions, limited by macro-level data and analysis. A more ethnographic understanding of the social processes of ‘everyday urbanization’ at the interface of the ‘urban’ and the ‘rural’ dispels any sense of a stable rural-urban landscape or balanced development. The evidence points to an incompatibility of functions leading to the gradual ‘squeezing out’ of agriculture due to a changing economic calculus in agricultural households brought on by labour market shifts; environmental conflicts between agricultural and urban-industrial activities; social and cultural transformations in rural society; a political framework of bureaucratic corruption in the regulation of urbanization; and the influence of personalized power relations in agrarian society. — Ces dernières années, les efforts pour comprendre le processus d’urbanisation en Asie du sud-est se sont concentrés sur la naissance des régions métropolitaines étendues autour des cités centrales. Beaucoup soutiennent que ces régions, avec leurs paysages d’activités ‘rurales’ et ‘urbaines’ intensivement mélangées, représentent une forme d’urbanisation typiquement asiatique et mettent la dualité traditionnelle urbain-rural en question. L’implication, théoriquement et politiquement, est que de telles régions, avec leur utilisation mixte du terrain, forment de nouveaux paysages ‘urbains’ qui persisteront dans l’avenir sur une base de développement ‘agro-industriel’. Basé sur un travail de terrain dans une ville de la périphérie agricole de Manille, cet article soutient que de telles approches présentent une vue statique de ces régions, limitée par des données et une analyse de niveau macroscopique. Une approche plus ethnographique des processus sociaux de ‘l’urbanisation de tous les jours’ au point de rencontre du ‘rural’ et de l’urbain’ dissipe toute impression d’un paysage rural-urbain stable ou d’un développement équilibré. Les données font ressortir une incompatibilité de fonction causant un ‘écrasement’ graduel de l’agriculture dûà un calcul économique changeant dans les ménages agricoles occasionné par les changements du marché du travail; des conflits de l’environnement entre les activités agricoles et les activités urbaines-industrielles; des transformations sociales et culturelles dans la société rurale; une structure politique de corruption bureaucratique de la réglementation de l’urbanisation; et l’influence des relations personnelles de pouvoir dans la société agraire  相似文献   

6.
The opening of borders in eastern Europe, accompanied by partial re–regulation and institutionalization of markets, created exceptional conditions for arbitrage in the form of cross–border trading. Whilst there is evidence that this is in decline in Central Eastern Europe, because of developments in the formal retail sector and convergence in trading and consumption, it persists as a significant alternative economic site in many other parts of eastern Europe and the former Soviet Union. This article explores three main aspects of cross–border trading in Trans–Carpathian Ukraine, a region at the frontier between ‘colliding’ economic systems. The article has three main objectives. First, it examines the roles of gatekeepers and operators, and their embeddedness in local economic and political systems. Secondly, based on a survey of 150 Ukrainian traders, it explores the socio–economic backgrounds and practices of the traders, especially gender differences, their modes of trading and capital accumulation. These are partly interpreted in terms of the uneven legacy of capital and social networks dating from the state socialist period. Thirdly, it considers the changing organizational forms of trading, especially a shift from petty cross–border trading to global sourcing of merchandise. L’ouverture des frontières en Europe de l’Est, associée à une re–régulation partielle et une institutionnalisation des marchés, a créé des conditions exceptionnelles pour l’arbitrage dans les opérations transfrontalières. Si cette forme de négoce s’avère en déclin dans les pays d’Europe centrale–orientale – le secteur officiel du détail s’étant développé, et commerce et consommation ayant convergé– elle demeure une place de repli économique importante pour bien d’autres parties d’Europe de l’Est et de l’ex–Union soviétique. Cet article étudie trois aspects dominants du commerce transfrontalier en Transcarpatie (Ukraine), région aux confins de systèmes économiques `qui s’entrechoquent’. Ce travail poursuit trois objectifs. Il examine d’abord les rôles des garde–barrières et opérateurs, ainsi que leurs imbrications dans les systèmes économiques et politiques locaux. Ensuite, à partir d’une enquÁte sur 150 négociants ukrainiens, il explore les pratiques et milieux socio–économiques de ces derniers, notamment les différences par sexe, ainsi que leurs modalités de commerce et d’accumulation de capital; une interprétation partielle est donnée à partir de l’inégal héritage des réseaux sociaux et de capitaux datant de l’ère socialiste. Enfin, il s’intéresse aux formes évolutives d’organisation commerciale, en particulier au passage d’un petit commerce transfrontalier à un approvisionnement de marchandises à l’échelon mondial.  相似文献   

7.
Urban planning is usually portrayed as a benign and progressive societal force. This interpretation is critically examined through an evaluation of Israel's development town project. According to the ‘best’ planning concepts available during the 1950s, Israel built 28 new towns, mainly on the country's peripheral ‘frontiers’. New immigrants, chiefly low‐income Mizrahi Jews, were housed in the towns, which provided a cornerstone of Israel's national project of ‘Judaising’ the country. The evidence shows that the planning of the towns has had many regressive consequences: it reinforced and reproduced patterns of deprivation and inequality through the creation of segregated and low‐status Mizrahi ethnic spaces. In the longer term, this spawned continuing grievances and protest, fluctuating political orientation and the emergence of a low‐status Mizrahi ethno‐class. The case in hand casts doubt over the notion of planning solely as a progressive force, and highlights its potential to act as an instrument of control and domination in the hands of societal elites. In Israel, promotion of the ‘national imperative’ of settling the frontiers, the advent of ‘modern urban planning’, and later ‘corrective’ policies to close the centre‐periphery gap, all worked to obscure the regressive stratifying processes caused by the development town project. La planification urbaine est généralement vue comme une force sociale bégnine et progressive. Cette interprétation est examinée de facon critique avec une évaluation du projet de développement de la ville en Israël. Suivant les ‘meilleurs’ concepts de planification des années cinquante, Israël a construit 28 villes nouvelles, principalement sur les ‘frontières’ périphériques du pays. Les nouveaux immigrants, avant tout des juifs Mizrahi qui avaient des revenus bas, furent logés dans les villes, qui étaient au centre du projet national israélien de rendre le pays plus judaïque. L'évidence montre que la planification des villes a eu de nombreuses conséquences régressives: elle a renforcé et reproduit les modèles de privation et d'inégalité par la création d'espaces ethniques Mizrahi de bas standing et isolés. À long terme, cela a donné lieu à des protestations et des doléances continuelles, à une orientation politique changeante et à la naissance d'une ethno‐classe Mizrahi de statut peu élevé. Ce cas d'étude met en doute le fait que la notion de planification soit uniquement une force progressive, et illumine le fait qu'elle peut servir d'instrument de contröle et de domination pour les élites sociales. En Israël, la promotion de ‘l'impératif national’ de stabilisation des frontières, l'arrivée de la ‘planification moderne urbaine’ et la récente politique ‘corrective’ pour réduire la distance entre le centre et la périphérie, ont toutes contribuéà obscurcir les processus régressifs de stratification dus au projet de développement des villes.  相似文献   

8.
In this article, we address the question of the extent to which US producers’ reliance on cheap immigrant labor can continue to retard the march of apparel manufacturing out of the country as garments produced by even cheaper labor overseas flood the US market in the post‐NAFTA period. The article is divided into five sections. In the first, we introduce concepts that are key to our discussion, including the new international division of labor thesis, dual labor market theory, the state’s role in boundary management and the implications of these with regard to industrial development and migration in Mexico and the United States. In the next section, we examine changes in the regulatory regime governing international trade in garments and the subsequent shifts that have occurred in Mexican apparel exports to the United States on the one hand, and in Mexican and US garment employment on the other. In the third section, we review the role immigrants play in the US garment industry and the debates about if and how immigrant workers and entrepreneurs contribute to its international competitiveness. We then turn our attention to a case study of garment production in El Paso, Texas, where thousands of Mexican‐immigrant and Mexican‐American women have lost their jobs as seamstresses since the implementation of NAFTA began in 1994. In the fourth section of the article, we analyze data from US County Business Patterns, the decennial US Census of Population and Housing, the annual March US Current Population Surveys and the US Department of Labor’s records of certified NAFTA‐related layoffs to ascertain the extent to which El Paso’s experience of heavy immigrant garment job losses is typical of the rest of the country. In the concluding section we discuss the implications of our analysis for the future of the US garment workforce. Dans quelle mesure le recours des producteurs américains à un personnel bon marché d’immigrants peut‐il continuer à freiner la confection d’habillement hors du pays, tandis que des v? tements fabriqués par une main‐d’uvre étrangère encore moins chère envahissent le marché américain depuis l’ALENA? Cet article se compose de cinq parties. La première présente les concepts‐clés de notre argument, notamment la nouvelle thèse sur la division internationale du travail, la théorie du double marché de la main‐d’uvre, le rôle de l’État dans la gestion des frontières, ainsi que l’incidence de ces aspects sur l’essor industriel et la migration au Mexique et aux États‐Unis. La deuxième partie étudie les évolutions du régime qui régule le marché international de l’habillement, ainsi que les mutations subséquentes qu’ont connues à la fois les exportations de v? tements mexicaines vers les États‐Unis, et l’emploi de ce secteur dans les deux pays. En examinant le rôle des immigrants dans la confection amééricaine, la troisième partie reprend le débat sur la possibilité que les travailleurs et entrepreneurs immigrants contribuent à la compétitivité internationale de ce secteur. L’article s’attache ensuiteà une étude de cas de fabrication de v? tements à El Paso, au Texas, où des milliers d’immigrantes mexicaines et de femmes américano‐mexicaines ont perdu leur emploi de couturière depuis la mise en place de l’ALENA en 1994. La quatrième partie analyse des données émanant de plusieurs sources statistiques américaines (profils locaux de l’emploi par secteur d’activité, recensement décennal de la population et de l’habitat, enqu? tes démographiques annuelles), ainsi que de dossiers du ministère du Travail américain attestant de licenciements liés à l’ALENA, afin de démontrer que l’ampleur considérable des pertes d’emploi d’immigrants à El Paso est caractéristique du reste du pays. La conclusion déduit les implications de notre analyse pour l’avenir de la main‐d’uvre dans la confection aux États‐Unis.  相似文献   

9.
Research on national development in developing and newly industrializing countries (NICs) has focused on issues of economic growth and social change independent of each other, without paying much attention to the way the two elements relate to each other and to the conditions that could lead to their simultaneous occurrence. This paper argues that explanations of how economic growth with — or without —‘positive social change’ can occur require attention to changing state-society relations. This research investigates the cases of Argentina and Taiwan, where economic growth in the 1990s has not translated into positive social change. By analyzing changing state-society relations, this research shows that relations of power within societies have a clear effect on national development; it also reveals how different social actors may be able to influence a state’s developmental strategies. This paper re-evaluates traditional views of the state and society in Argentina and Taiwan by examining the fluctuating composition of the societal base of the state and the changing relations between the state and its societal coalition. The analysis reveals the processes under which economic growth without social change is occurring in both countries, and provides general insights into the way dynamic state-society relations can influence national development in other contexts. — La recherche sur le développement national des pays en voie de développement et les pays nouvellement industrialisés a exploré les questions de croissance économique et de changement social séparément, sans s’occuper du rapport entre les deux et des conditions qui pourraiemt mener à leur occurrence simultanée. Cet article soutient qu’une explication de la croissance industrielle, avec ou sans ‘changements sociaux positifs’, demande que l’on prête attention aux relations changeantes entre l’état et la société. Cet article examine les cas d’étude de l’Argentine et de Taï?wan, où la croissance économique n’a pas apporté de changements sociaux positifs. En analysant les relations changeantes de l’état et de la société, cette étude démontre que les relations de pouvoir à l’intérieur des sociétés ont un effet manifeste sur le développement national; elle révèle aussi comment les différents participants sociaux peuvent influencer les stratégies de développement de l’état. Cet article ré-évalue les vues traditionnelles de l’état et de la société en Argentine et à Taïrsquo;?wan en examinant les compositions changeantes de la base sociale de l’état et les relations variables entre l’état et sa coalition sociale. L’analyse révèle les processus par lesquels la croissance économique survient sans changement social dans les deux pays et offre un aperçu général de la façon dont les relations dynamiques entre l’état et la société peuvent influencer le développement national dans d’autres contextes.  相似文献   

10.
An evolving body of doctrine, Military Operations in Urbanized Terrain (MOUT), has developed over the last several decades on the assumption that extensive military presence in cities in both warfare and less than war conditions will be necessary in the twenty–first century to deal with the aggression of ‘rouge’ nations, terrorism and civilian disorders. The examination of MOUT doctrine undertaken here, most basically, contributes to a recognition that urban warfare and military operations are relevant, if not normal, urban phenomena. MOUT doctrine also facilitates identifying trends in the prevention, repression and control of mass citizen political mobilizations within and among cities. Finally, this perspective situates the ‘War on Terrorism’ as a factor that is broadening and deepening, rather than causing, the increasing militarization of urban space. Au cours des dernières décennies, une partie évolutive de la doctrine, les opérations militaires en milieu urbain (MOUT), s’est développée à partir de l’idée qu’au vingt–et–unième siècle, il faudra une large présence militaire dans les villes, à la fois en temps de guerre et dans des situations non conflictuelles, afin de gérer l’agression des nations ‘rouges’, le terrorisme et les désordres civils. L’étude de la doctrine des MOUT, entreprise ici de manière très élémentaire, permet de reconnaître que les opérations urbaines militaires et combattantes sont des phénomènes urbains significatifs, voire normaux. Cette doctrine facilite également l’identification de tendances en matière de prévention, répression et contrôle des mobilisations politiques de masse des citoyens dans les villes. En conclusion, cette perspective établit la ‘guerre contre le terrorisme’ en tant que facteur qui élargit et accentue, sans en être la cause, la militarisation croissante de l’espace urbain.  相似文献   

11.
The debate around the ‘Global City Hypothesis’ (GCH), and particularly the research agenda of the ‘Globalization and World Cities’ network, have been preoccupied recently with the business and technological dimensions of so–called ‘global cities’. This article seeks to recover the role of immigration in large urban economies. Using mainly observations from European metropolises, I argue first that the GCH requires significant revision insofar as it can be used as a tool for addressing issues of inequality, and I offer five propositions for a renewal of the existing contours of the GCH. Second, beyond these revisions, I suggest a complete reformulation of the debate by linking it with ideas emanating from the literature on transnationalism. Le débat sur ‘l’Hypothèse de la ville globale’, et notamment sur le programme de recherche du réseau ‘Mondialisation et Villes mondiales’, s’est récemment soucié des dimensions économiques et technologiques des dites ‘villes planétaires’. Cet article tente de révéler le rôle de l’immigration dans les grandes économies urbaines. A partir d’observations de métropoles européennes principalement, il affirme d’abord que, dans la mesure où cette hypothèse peut servir d’outil pour aborder les questions d’inégalité, elle requiert une importante révision; sont donc exposées cinq propositions pour en renouveler les profils existents. Il suggère ensuite une reformulation complète du débat en l’associant à des idées émanant de travaux sur le transnationalisme.  相似文献   

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While the growth of postfordist industrial districts in certain locations in the developed world has been well documented, the impact of the shift toward flexible production in the so-called third world has received less attention. This paper is an attempt to incorporate the dynamic, networked, manufacturing family firms in parts of China into the flexible industrial district debate. We argue that dense networks of small firms emerging in rural China in many ways resemble the industrial districts of the ‘Third Italy’ and elsewhere: they are globally competitive in producing for fast-changing fashionable market niches, they contain networks of relatively autonomous small firms which are at least partially locally owned and managed and which often take part in high-value activities such as design and marketing. We suggest that the social embeddedness of investment and production linkages with ethnic Chinese firms in Hong Kong and Taiwan may be an effective substitute for the spatial concentration of suppliers, producers, designers, and final markets, which is recognized as an important source of innovation and flexibility in core industrial districts. Alors que la croissance des régions industrielles post-fordistes dans certaines parties du monde développé a été bien documentée, l’effet du changement vers la production flexible dans le soi-disant troisième monde a reçu moins d’attention. Cet article tente d’incorporer le réseau d’entreprises industrielles familiales dynamiques de certaines régions de la Chine dans le débat sur les régions industrielles flexibles. Nous pensons que ces denses réseaux de petites entreprises émergeant en Chine rurale ressemblent sous bien des rapports aux régions industrielles de la ‘Troisième Italie’ et d’ailleurs: ils sont compétitifs globalement en ce que leur production est pour des niches de marchéà la mode qui changent rapidement, ils contiennent des réseaux de petites entreprises relativement autonomes dont les propriétaires et managers sont, au moins en partie, locaux, et qui participent souvent à des activités de valeur élevée comme le design et le marketing. Nous suggérons que l’engagement social de l’investissement et des liens de production avec les entreprises ethniques chinoises de Hong Kong et Taï?wan peuvent fournir un remplacement efficace à la concentration spatiale des fournisseurs, producteurs, et marchés terminaux, qui est reconnue comme une source importante d’innovation et de flexibilité dans les régions industrielles centrales.  相似文献   

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The objective of this article is to speculate on the urban restructuring process in China’s transition to a market economy. Previous studies suggest that a broad theoretical framework is much needed to develop hypotheses for further empirical studies. This paper draws its insights from relevant studies on contemporary capitalist cities, in particular, political economy analysis of the urban process and capital switching, the structure of building provision and the creation of a rent gap, and institutional analysis of property rights. Summarily, it suggests that the basic logic of production in the context of a socialist city requires a specific way of coordinating — through economic planning and a specific configuration — the state work-unit system. Manifested in the production of the built environment was project-specific development. The structural tendency to disinvest in developed land has engendered a rent gap, which has laid the foundation for the phase of redevelopment in reforming socialist economies. Urban restructuring in the recent emerging market economy, which mainly involves decentralization, reorganizing the production of the built environment, and an increasing local-global link through overseas capital, is understood through this perspective. The post-reform built environment is characterized by land-use restructuring and polycentric development. It is argued that the physical reshaping of Chinese cities can be understood with respect to the redefinition of property rights, hence, capturing the rent gap by the main actors — state work-units, municipalities, the central state, real-estate investors, original residents and farmers. By its nature, the process favours big builders who have either de facto rights over existing urban land property or huge capital that enables them to ‘wipe out’ small owners. Western experience of gentrification reminds us that social problems may be created during the process, which calls for continuing insights to shed light on urban restructuring in post-reform China. L’objectif de cet article est de spéculer sur le processus de restructuration urbaine durant la période de transition de la Chine à une économie de marché. Les études précédentes suggèrent qu’un modèle théorique large est absolument nécessaire pour développer des hypothèses pour des études empiriques additionnelles. Cet article tire ses idées des études des villes capitalistes contemporaines, en particulier des analyses d’économie politique du processus urbain et du tranfert de capitaux, de la structure de la provision de bâtiments et de l’écart entre les loyers, et de l’analyse institutionnelle des droits de propriété. Succintement, cet article suggère que la logique fondamentale de la production dans le contexte d’une ville socialiste demande une méthode particulière de coordination — par la planification économique et une configuration spécifique — le système d’unité de travail de l’état. Le développement spécific de certains projets était manifeste dans la production de l’environnement urbain. La tendance structurelle au désinvestissement des terres développées a produit un écart dans les loyers, qui a créé une base pour une phase de redéveloppement des économies socialistes en réforme. La restructuration urbaine dans l’économie de marché naissante, qui implique principalement la décentralisation, la réorganisation de la production de l’environnement urbain, et, de plus en plus, un lien entre le local et le global grâce au capital d’outremer, peut être comprise dans cette perspective. L’environnement urbain d’après les réformes est caractérisé par la restructuration de l’aménagement du territoire et le développement polycentrique. Cet article soutient que le remaniement physique des villes chinoises peut être compris par rapport à la redéfinition des droits de propriété, et l’écart des loyers est donc accaparé par les agents principaux — les unités de travail de l’état, les municipalités, l’état central, les investisseurs immobiliers, les résidents d’origine et les fermiers. Vu sa nature, ce processus favorise les gros entrepreneurs qui ont soit les droits de facto aux terres urbaines existantes soit des capitaux considérables qui leur permettent de ‘liquider’ les petits propriétaires. L’expérience occidentale d’embourgeoisement nous rappelle que les problèmes sociaux peuvent être créés durant ce processus, qui demande une attention continue afin d’expliquer la restructuration urbaine dans la Chine d’après les réformes.  相似文献   

14.
Post-Mao China is marked by priorities which unlike Maoist redistributive policies encourage and tolerate uneven regional development. But this approach has been under severe attack, and the Ninth Five-Year Plan (1996–2000) which calls for narrowing the regional gap signals that new policies are due. These changes reflect shifts in development philosophies and theories, which are overlooked by many existing studies which emphasize only policies and their outcome. This paper explores the thoughts and ideas that underlie post-Mao regional policy, by reviewing the Chinese literature on regional development from about 1985 to 1995. New applications of socialism and the influence of Western theories have helped to remove the stigma associated with uneven regional development, and have guided post-Mao regional policy which favors the more developed eastern region. But the uneven regional development policy is blamed for the escalation in regional inequality, outflows of resources from poorer inland provinces, and regional conflicts and protectionism. More recent research which advocates renewed attention on and regional diffusion to the inland region, has inspired a new generation of regional development models and has influenced urban and regional policy. Nevertheless, the theory of Chinese regional development continues to be constrained by the obligation to justify official policy, and a lack of attention to firms, enterprises, and the relations between production and space. La Chine d’après Mao est caractérisée par des priorités qui, au contraire de la politique redistributive maoï?ste, encouragent et tolèrent le développement régional inégal. Mais cette approche a été l’objet d’attaques virulentes, et le neuvième Plan de Cinq Ans (1996–2000), qui demande une diminution des écarts régionaux, indique qu’une nouvelle politique est nécessaire. Ces changements reflètent les variations dans les philosophies et théories de développement que de nombreuses études ignorent au profit des politiques et de leur résultats. En faisant une revue de la littérature chinoise sur le développement régional de 1985 à 1995, cet article explore les idées fondamentales de la politique régionale post-Mao. De nouvelles applications du socialisme et l’influence des théories occidentales ont aidéà enlever le stigmate associé au développement régional inégal, et ont guidé la politique régionale post-Mao, qui favorise la région de l’est, qui est plus développée. Mais la politique de développement régional inégal a été accusée de causer une escalation de l’inégalité régionale, une perte de ressources dans les provinces intérieures les plus pauvres, des conflits régionaux et du protectionnisme. Les recherches plus récentes, qui attirent l’attention sur la région de l’intérieur et recommandent la diffusion régionale aux terres de l’intérieur, ont inspiré une nouvelle génération de modèles de développement régional et ont influencé la politique urbaine et régionale. Néanmoins, la théorie du développement régional chinois est toujours limitée par l’obligation de justifier la politique officielle et par un manque d’attention aux entreprises et aux rapports entre la production et l’espace.  相似文献   

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The literature on the transition to postmodernism, postfordism and participatory planning stresses the value of the economic and planning process shifts that have occurred in the late 1960s and early 1970s. This paper compares two periods of planning and urban development in Toronto: one running from 1959 to 1962, at the height of modernism, fordism and expert-driven planning, and the other, from 1989 to 1992, set within the postmodern, postfordist and participatory planning era. In line with expectations arising from the literature, the study reveals stark distinctions between the two periods. It documents the breaking up of the modern consensus around the progress ideology into a postmodern constellation of values. As a result, the range of issues debated on the planning scene was much broader over the second period than over the first. Overall, however, results point to a mixture of continuity and change between the two periods and thus diverge from this literature’s strong emphasis on transition. Contrary to expectations, citizen mobilization was pervasive in both periods, although there were major differences in the nature of activism and in the issues that were raised. Over the first period most activism originated from ratepayer organizations dedicated to the protection of single-family-home neighbourhoods from encroachments, whereas the second period featured, along with such associations, advocacy groups championing environmental and social causes. The two periods are also distinguished by different planning implementation capacities. Whereas in the first period, planning had the means to implement its visions, this was no longer the case in the second period. In the late 1980s and early 1990s, planning was thus incapable of aligning urban development with its environmental and social ideals, which meant that, by default, planning practice over the second period proceeded pretty much according to land-use and transportation principles evolved in the early postwar decades. In sum, distinctions between the two periods were far more evident in the discourse than in the implementation sphere. — Les recherches sur la transition vers le postmodernisme, le postfordisme et la planification participative soulignent la valeur des changements qui ont pris place à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix. Cet article compare deux périodes de planification et de dévelopment urbain à Toronto: une qui va de 1959 à 1962, durant l’apogée du modernisme, du fordisme et de la planification contrôlée par les experts, et l’autre, de 1989 à 1992, à l’époque du postmodernisme, du postfordisme et de la planification participative. En accord avec les prévisions émanant des recherches, cette étude révèle des distinctions nettes entre les deux périodes. Elle documente le morcellement du consensus moderne autour l’idéologie du progrès et le changement en faveur d’une constellation de valeurs postmodernes. Il s’ensuit que le champ de problèmes discutés en relation avec la planification était beaucoup plus étendu durant la seconde période que durant la première. Dans l’ensemble, cependant, les résultats indiquent un mélange de continuité et de changement entre les deux périodes et divergent donc de la forte emphase sur la transition que l’on trouve dans les recherches. Contairement aux prévisions, la mobilisation des citoyens était omniprésente à Toronto pendant les deux périodes, mais il y avait des différences importantes quant à la nature de l’activisme et dans les problèmes soulevés. Durant la première période, la plus grande part de l’activisme provenait des organisations de contribuables vouées à la protection des quartiers d’habitations contre les empiètements, alors que la seconde période comprenait, en plus de ces organisations, des groupes de soutien aux causes de l’environnement et aux causes sociales. Les deux périodes sont également distinctes en termes de mise en oeuvre. Alors que dans la première période les urbanistes avaient les moyens de mettre leurs idées à exécution, ce n’était plus le cas dans la seconde. Vers la fin des années quatre-vingt et le début des années quatre-vingt-dix, la planification ne pouvait pas intégrer les développements urbains et ses idéaux sociaux et environnementaux. Par défaut, la pratique de la planification durant la seconde période a fonctionnée selon les principes d’utilisation des terrains et du transport développés dans les premières décennies de l’après-guerre. En somme, les différences entre les deux périodes sont beaucoup plus visibles au niveau du discours qu’au niveau de l’application.  相似文献   

16.
Les travaux théoriques récents en urbanisation ont tendance à supposer que les conditions historiques du capitalisme avancé sont universelles. Un objectif de cet article est d'aller à l'encontre de cette idée préconçue en démontrant la spécificité historique du capitalisme dans les sociétés sous-développées. Cette explication préliminaire est structurée autour de quatre éléments fondamentaux: i) la conquête et l'intégration dans une économic capitaliste mondiale; ii) l'impossibilité d'une accumulation industrielle autochtone; iii) un développement capitaliste sans transformation capitaliste; iv) l'impossibilité d'un développement socialiste sans un désengagement structurel de l'économie capitaliste mondiale. Il est proposé dans le contexte d'un capitalisme sous-développé, que ces quatre éléments fournissent une base nécéssaire et fondamentale pur toutes analyses futures de la problématique urbaine et régionale. Dans la seconde partie de cet article une évaluation critique est faite des diverses interprétations du processus d'urbanisation. Les travaux sur l'Amérique Latine qui relient la théorie de dépendance aux thèmes urbains ont droit à une attention particulière, et il est proposé qu'un problème majeur existe dans le peu d'attention donné à l'impérialisme et à la périodisation de l'accumulation du capital dans les sociétés capitalistes sous-développées. En dernier, quelques suggestions sont faites pour l'analyse de l'urbanisation péruvienne d'après-guerre. L'accent est porté sur la formulation d'une méthode théorique qui puisse intégrer la concentration spatiale accélérée du capital et de la main-d'?uvre à l'intérieure d'un processus généralisé de pénétration impérialiste et de développement capitaliste combiné et inégal.  相似文献   

17.
A number of authors have recently suggested that cities are becoming increasingly important as sites for the negotiation of ethnic diversity. While multiculturalism has been declared ‘dead’ in many countries, cities are now experimenting with new ways to accommodate ethnic diversity. This article reports on research conducted in Amsterdam. In this city, a ‘minority policy’ has been replaced by a qualitatively different ‘diversity policy’. Even though the diversity policy meets many of the criticisms that have been made against multiculturalism, the new policy also generates its own forms of exclusion. It is concluded that the stress on intercultural interaction and an emphasis on high‐quality policies and projects can in practice produce results that run counter to the intentions of policymakers as well as critical theorists. Ironically, these two features of the diversity policy tend to depoliticize societal problems and frustrate political mobilization of some marginalized groups. Dernièrement, plusieurs auteurs ont suggéré que les villes prennent une importance croissante en tant que lieux de négociation de la diversité ethnique. Alors qu’on a annoncé la mort du multiculturalisme dans bien des pays, les villes connaissent désormais de nouveaux modes d’accueil de la diversité ethnique. Cet article rend compte de recherches menées à Amsterdam. Une ‘politique des minorités’ y a été remplacée par une ‘politique de la diversité’ différente sur le plan qualitatif. Même si cette nouvelle politique répond à plusieurs des critiques formulées à l’encontre du multiculturalisme, elle génère aussi ses propres formes d’exclusion. On peut déduire que l’accent sur l’interaction interculturelle ainsi qu’une priorité aux politiques et projets de qualité peuvent, en pratique, produrie des résultats qui viennent s’opposer aux intentions des décideurs eux‐mêmes et des théoriciens détracteurs. Bizarrement, ces deux caractéristiques de la politique de la diversité tendent à dépolitiser les problèmes sociétaux et à contrarier la mobilisation politique de certains groupes marginalisés.  相似文献   

18.
Selected statistical time-series covering the 30-year period from 1965–94 were studied to determine general trends of both economic development and population growth of urban settlements in the Negev desert of Israel. The research indicated that in comparison with urban settlements located in central ‘non-desert’ districts of the country, peripheral desert localities tend to exhibit wider fluctuations of economic activity, unstable population growth, and an attenuation of general urbanization trends that manifest themselves elsewhere across the country. The research led to a set of analytical models designed to explain development peculiarities of peripheral desert settlements. In addition, several planning strategies were proposed, aimed at enhancing the socio-economic sustainability of existing settlements in peripheral desert areas and facilitating prospective urban development there. These include: (1) the establishment of development clusters consisting of urban settlements which share some essential interregional functions such as employment, educational, cultural, and recreational services and facilities; (2) the adoption of a system of progressive economic incentives to promote private investment in peripheral desert areas; and (3) stricter regulation of land use in the central, non-desert regions of the country. Although the present analysis was restricted to small and medium urban settlements in Israel, the mode of analysis and its practical applications can be useful for urban and regional planning elsewhere. Certaines périodes, sélectionnées par le moyen de statistiques et couvrant une tranche de 30 ans de 1965 à 1994, ont étéétudiées afin de déterminer les tendances générales du développement économique et de l'augmentation démographique des installations urbaines dans le désert du Negev en Israël. Cette recherche indique que, par rapport aux centres urbains situés dans les régions centrales ‘non-désert’ du pays, les localités désertiques périphériques ont tendance à faire preuve de changements d'activités économiques plus prononcés, d'une croissance démographique instable et d'une atténuation de la tendance vers l'urbanisation générale qui se révélent ailleurs dans le pays. Cette recherche a conduit à une série de modéles analytiques créés afin d'expliquer les particularités du développement des installations périphériques du désert. De plus, plusieurs stratégies de planification ont été proposées, dans le but d'augmenter la viabilité socio-économique des installations existantes dans les régions périphériques du désert et d'y faciliter le développement urbain futur. Celles-ci comprennent: (1) l'établissement de groupes de développement composés d'installations urbaines partageant certaines fonctions inter-régionales essentielles comme les services et aménagements pour l'emploi, l'éducation, la culture et les loisirs; (2) l'adoption d'un systéme d'encouragements économiques progressifs pour promouvoir les investissements privés dans les régions périphériques du désert; et (3) des réglementations plus strictes quant à l'utilisation des terres dans les régions centrales non désertiques du pays. Bien que l'analyse actuelle ait été limitée aux installations urbaines de petite et moyenne tailles en Israël, la méthode d'analyse et ses applications pratiques peuvent ? tre utiles pour la planification urbaine et régionale dans d'autres régions.  相似文献   

19.
No one has documented the changing geography of low‐income settlements in any city in the developing world over the entire postwar period. The most plausible model of this changing geography, first outlined by John F.C. Turner, indicates the existence of a dual concentration of the poor: in central slums and in informal settlements at the periphery. This dual pattern is associated, respectively, with the filtering‐down of older housing and with owner‐construction of new dwellings, sometimes on illegally‐occupied land. Some writers have suggested that central slums deteriorate, while fringe settlements may be improved over time, thereby distinguishing slums of despair from those of hope. Analysis of the Egyptian census from 1947 to 1996 shows that this suggestion is borne out by the postwar experience of Cairo. Evidence on literacy indicates that central and fringe areas have both contained a high proportion of low‐income households, but that over half a century the relative status of the central areas has slowly declined. Although it has helped to shape the experience of millions, this long‐term trend has not been obvious to close observers of the local scene. Similar historical surveys should be undertaken of low‐income settlements in other cities in the developing world. Personne n’a étudié la géographie évolutive des logements à faibles revenus dans quelque ville que ce soit du monde en développement durant tout l’après‐guerre. Le modèle le plus plausible de ce changement, esquisséà l’origine par John F.C. Turner, définit l’existence de deux concentrations de pauvres: dans les taudis du centre et dans des implantations informelles à la périphérie. Ce modèle dual est lié respectivement à un déclassement de l’habitat ancien et à la construction de nouvelles habitations par les propriétaires, parfois sur un terrain occupé illégalement. D’après certains auteurs, les quartiers centraux des pauvres se détériorent tandis que les installations périphériques sont susceptibles de s’améliorer avec le temps, établissant ainsi une distinction entre les taudis du désespoir et ceux de l’espoir. Une analyse du recensement égyptien de 1947 à 1996 confirme cette idée au vu de l’expérience du Caire depuis la guerre. Des données sur l’alphabétisation montrent que les zones centrales et périphériques ont abrité une forte proportion de ménages à faible revenu mais que, en un demi‐siècle, la condition sociale des quartiers du centre a connu un relatif déclin. Même si elle a influé sur l’expérience de millions de gens, cette tendance à long terme a échappéà des observateurs directs de la scène locale. Il conviendrait donc d’entreprendre des études historiques similaires dans les quartiers à bas revenus d’autres grandes villes du monde en développement.  相似文献   

20.
In Europe, nineteenth-century historicism, with its conscious association of the past with the present, initiated a veritable flood of public monuments — the cities were literally stuffed full of architectural sculpture and statues. At the end of the nineteenth and beginning of the twentieth century, Ljubljana was caught up in the winds of change and started to replace its German façade with a Slovene one. Growing national conflicts in the multinational monarchy also played a role in the creation of memorial sculpture. The subsequent changes in political borders have resulted in further changes of symbols — those monuments to statesmen which had occupied the most important areas of the city, announcing to the world that Ljubljana was the true capital of the Slovene nation. Only the monument to Napoleon, a reminder of the ‘bright years of the French occupation’, has survived in Ljubljana, having been erected after the first world war, when Slovenia was no longer a part of the Austro-Hungarian Empire. History repeated itself after the second world war and after the creation of Slovenia as an independent state. This paper contends that the true meaning of the removal and replacement of monuments, now that Slovenia is an independent country, is no more than a replacement of one myth with another. In this case, the replacement of the myth that the country of Slovenia was born during the national liberation war and socialist revolution between 1941 and 1945, with the myth that there was no national liberation struggle but merely a socialist revolution. The removal of monuments also represents the blotting out of history: an erased memory of Austria and the first and second Yugoslavias. Historical space has always been filled with a national myth in the sense of an age-old yearning of Slovenes for their own state. Therefore the history of the Slovenes is largely a history of correction, a history of myths. There is no history between us and our ancient ancestors, merely an unbroken line of yearning for an independent state. Paradoxically, this is taking place under the rubric of a return to Europe, while it is obviously a matter of ‘Balkanization’. — L’association délibérée du passé et du présent de l’historicisme du dix-neuvième siècle en Europe initia un torrent de monuments publics — les villes étaient littéralement bourrées de sculptures architecturales et de statues. À la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième, Ljubljana fut prise par un climat de changement et commença à remplacer sa façade allemande par une façade slovène. Les conflits nationaux grandissant dans la monarchie multinationale jouèrent aussi un rôle dans la création de sculptures commémoratives. Les changements subséquents de frontières politiques résultèrent en nouveaux changements de symboles — ces monuments aux hommes d’état qui avaient occupé les endroits les plus importants de la ville, annonçant au monde que Ljubljana était la véritable capitale de la nation slovène. Seul le monument de Napoléon, un rappel des ‘beaux jours de l’occupation française’, a survécu à Ljubljana, ayant été construit après la première guerre mondiale, quand la Slovénie ne faisait plus partie de l’empire austro-hongrois. L’histoire se répéta après la deuxième guerre mondiale et après la création de la Slovénie comme état indépendant. Cet article soutient que la vraie signification du déplacement et du changement de monuments, alors que la Slovénie est un pays indépendant, n’est que le remplacement d’un mythe par un autre. Dans ce cas, le remplacement du mythe que le pays de Slovénie est né durant la guerre de libération nationale et la révolution socialiste de 1941–1945 par le mythe qu’il n’y avait pas de lutte de libération nationale mais seulement une révolution socialiste. L’enlèvement des monuments représente aussi l’oblitération de l’histoire: un souvenir de l’Autriche et de la première et seconde Yougoslavies effacé. L’espace historique a toujours été comblé par un mythe national, à savoir un ancient désir des slovènes d’avoir leur propre état. Ainsi l’histoire des slovènes est essentiellement une histoire de correction, une histoire de mythes. Il n’y a pas d’histoire entre nous et nos ancêtres, simplement une ligne continue de désir d’un état indépendant. Paradoxalement, ceci prend place sous la rubrique d’un retoir vers l’Europe alors que c’est manifestement une question de ‘balkanisation’.  相似文献   

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