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1.
A number of authors have recently suggested that cities are becoming increasingly important as sites for the negotiation of ethnic diversity. While multiculturalism has been declared ‘dead’ in many countries, cities are now experimenting with new ways to accommodate ethnic diversity. This article reports on research conducted in Amsterdam. In this city, a ‘minority policy’ has been replaced by a qualitatively different ‘diversity policy’. Even though the diversity policy meets many of the criticisms that have been made against multiculturalism, the new policy also generates its own forms of exclusion. It is concluded that the stress on intercultural interaction and an emphasis on high‐quality policies and projects can in practice produce results that run counter to the intentions of policymakers as well as critical theorists. Ironically, these two features of the diversity policy tend to depoliticize societal problems and frustrate political mobilization of some marginalized groups. Dernièrement, plusieurs auteurs ont suggéré que les villes prennent une importance croissante en tant que lieux de négociation de la diversité ethnique. Alors qu’on a annoncé la mort du multiculturalisme dans bien des pays, les villes connaissent désormais de nouveaux modes d’accueil de la diversité ethnique. Cet article rend compte de recherches menées à Amsterdam. Une ‘politique des minorités’ y a été remplacée par une ‘politique de la diversité’ différente sur le plan qualitatif. Même si cette nouvelle politique répond à plusieurs des critiques formulées à l’encontre du multiculturalisme, elle génère aussi ses propres formes d’exclusion. On peut déduire que l’accent sur l’interaction interculturelle ainsi qu’une priorité aux politiques et projets de qualité peuvent, en pratique, produrie des résultats qui viennent s’opposer aux intentions des décideurs eux‐mêmes et des théoriciens détracteurs. Bizarrement, ces deux caractéristiques de la politique de la diversité tendent à dépolitiser les problèmes sociétaux et à contrarier la mobilisation politique de certains groupes marginalisés.  相似文献   

2.
L'intention de cet essai est de provoquer une discussion sur une perspective comparative de l'éeconomie politique. Un compte rendu est fait des contributions récentes de Poulantzas et de Runciman sur les systèmes de pouvoir et de conflit dans l'état-nation contemporain. Une attention particulière est donnée à la typologie de Runciman de six sociétés idéales types. A titre de contraste, la théorie marxiste de l'état est perçue comme étant circulaire et ne pouvant pas confronter d'une manière satisfaisante les problèmes posés par les sociétés de l'Europe de i'Est, et aussi par la gamme de variations à l'intérieur du monde capitaliste. Dans la sphère du développement urbain et régional, la variation de buts et de résultats est en partie déterminée par les relations entre états. Les contraintes imposées par le marché mondial, par la disposition et la circulation inégales de materiaux et de denrées, sont structurées plus par la détermination des états à accroǐtre la production matérielle que par le mode de production dominant dans une formation sociale donnée. Cet acharnement à accroǐtre la production matérielle n'est visiblement pas moins fort dans les sociétés de type ‘socialiste’ ou ‘révolutionnaire’. La théorie marxiste semble accepter l'expansion inévitable de la production matérielle sans se soucier des limites écologiques. De la méme façon qu'il y a un besoin net pour une typologie du pouvoir et des formes de contrǒle social, il y a aussi besoin d'une analyse urbaine et régionale détaillée dans les formations sociales particulières qui pourrait égaler présuppositions théoriques avec résultats empiriques. Les questions pratiques en ce qui concerne qui reçoit quoi, qui détermine qui reçoit quoi, qu'est-ce qui détermine qui reçoit quoi, ne sont pas en mesure d'ětre repondues d'une façon monocausale.  相似文献   

3.
On a assisté en Grande-Bretagne au cours des dix années passées non seulement à une réémergence mais à une redéfinition de l'action communautaire. Un développement majeur a été une évolution hors des conceptions pluralistiques précédentes au profit d'analyses basées sur les classes. Cet article examine la partie de cette évolution qui nous intéresse, et qui a été définie comme étant un radicalisme progmatique. Elle est radicale parce que ses buts et sa stratégie consistent à résister à ce qui est ressenti comme des épreuves évitables imposées aux classes ouvrières par un système économique et politique capitaliste. Elle est pragmatique dans un contexte global par suite de la nature contradictoire des activités journalières. Le but du radicalisme pragmatique est de développer des alliances naturelles entre les groupes industriels et les groupes communautaires pour leur intérét commun. Il est considéré que les communautées en lutte manquent de pouvoir politique réel; les luttes purement industrielles manquent également souvent d'objectifs qui pourraient élargir l'horizon politique des travailleurs concernés au-delà des problèmes immédiats en question. Il y a trois niveaux dans la stratégie du radicalisme pragmatique: le niveau industriel, le niveau communautaire et le niveau gouvernemental local. Chacun de ces niveaux est analysé et des exemples sont donnés.  相似文献   

4.
This article is based on recent transnational research on partnership‐based initiatives to promote local development and regeneration and combat social exclusion in the EU. The increasing reliance on partnership as the basis for local policy initiatives is first situated in the context of contemporary debates about social exclusion. The main part of the article then draws on the literatures on local governance and urban regime theory to examine three issues critical to the impact of the ‘new orthodoxy’ of local partnership: the capacity of partnerships as interorganizational forms of local governance; their inclusiveness; and the extent of outcomes which can be attributed to partnership as a distinctive mode of local governance. On all three issues, the evidence points to the limited claims that can be made for most local partnerships as ‘inclusion coalitions’ capable of effectively tackling social exclusion, and suggests that structural features of the currently dominant version of partnership entrench a model of elite rather than inclusive governance. Local partnership is associated with weak rather than strong discourses of social exclusion and inclusion, and its significance lies as much as anything in the way in which the practice of partnership tends to foreclose the sphere of debate and action, excluding more radical options. Cet article se fonde sur une récente étude transnationale concernant l'UE et portant sur les initiatives de partenariat visant à promouvoir le développement et la régénération sur le plan local, tout en combattant l'exclusion sociale. Le recours croissant au partenariat comme base des initiatives de politique locale est d'abord resitué dans le cadre des débats contemporains sur l'exclusion sociale. L'article, qui s'inspire des travaux sur la gouvernance locale et les régimes urbains, examine trois points essentiels pour l'influence de la ‘nouvelle orthodoxie’ du partenariat local: la capacité des partenariats en tant que formes de gouvernance locale inter‐organismes, leur nature inclusive, ainsi que la part des résultats qui leur revient au titre de mode distincif de gouvernance locale. Sur ces trois aspects, les faits soulignent la portée limitée que peuvent revendiquer la plupart des partenariats locaux comme ‘coalitions d'inclusion’ capables de traiter efficacement l'exclusion sociale; les résultats suggèrent en outre que les caractéristiques structurelles du partenariat, dans sa version dominante actuelle, enracinent un modèle élitiste plutôt qu'une gouvernance inclusive. Le partenariat local est associéà des propos sur l'exclusion et l'inclusion sociale plus complaisants que percutants, et sa place tient tout autant à la manière dont son exercice tend à figer la sphère de débats et d'actions, excluant toute option plus radicale.  相似文献   

5.
Cet essai propose un contraste et une comparaison entre perspectives marxistes et wébèriennes sur la nature de l'état contemporain, comme elles sont présentées dans les contributions de Jean Lojkine et de R. E. Pahl à l'occasion de ce colloque. En premier, la critique de la perspective marxiste faite par R. E. Pahl est considérée inadéquate; largement parce qu'il néglige de présenter d'une façon rigoureuse la méthode d'analyse et la complexité des concepts fondamentaux. Ensuite, une analyse est faite de deux questions opposés entre ces conceptions divergeantes: (I) sur la conceptualisation du pouvoir; (2) sur la perception des relations de classe. Il est suggéré vers la fin que l'état-nation, en tant qu'unité d'analyse et de stratification sociale, n'est vraisemblablement pas l'approche la plus utile pour la considération de questions urbaines et régionales. Ce qu'il serait nécèssaire, plutǒt, est une théorie de l'accumulation mondiale du capital, qui est la plus visible dans les relations entre corporations multinationales et le rǒde expansioniste de l'état, de façon à générer des contradictions menant à une transformation non seulement dans des formations sociales particulières, mais aussi dans le système capitaliste tout entier.  相似文献   

6.
La résistance des habitants des quartiers populaires de Bogotá contre la construction d'une autoroute à travers leur voisinae, est le sujet de cet article. Cette 'Avenida de los Cerros' faisait partie d'un 'programme intégré de développement urbain' comprenant aussi la construction de centres médicaux, écoles, et autres infrastructures urbaines; le côut de 89 millions de dollars américains, étant financé par l'Intramerican Development Bank. Ce mouvement urbain est analysé en tant que pratique spécifique, particulière aux résidents des quartiers populaires. En tant que groupe sociale, leurs traits communs sont qu'ils vivent à l'intérieur d'un quartier strictement ségrégé géographiquement et socialement—le 'barrio', et qu'ils vendent leur force de travail sur un marché du travail dévalué, sans pour autant constituer une classe sociale homogène. Toutefois, comme sous-proletariat urbain ils partagent un intérêt commun dans la consommation collective et individuelle (déficiences en matières de logement, service, etc., et expérience de la pauvreté). La menace de l'Avenida de los Cerros dans ces deux domaines fût reconnue et causa une grande agitation parmi les habitants du 'barrio'. Le plan de construction fût abandonné après deux ans de protestations. Bien que le mouvement populaire eu de l'influence, cet abandon fut en grande partie causé par une conjoncture changeante quand les intérêts du bloc au pouvoir de la classe dirigeante se déplacèrent vers d'autres quartiers.  相似文献   

7.
Partant du présent système de propriété foncière du capital en Grande Bretagne, ce texte vise à établir diverses propositions pour l'analyse des rapports sociaux caractérisant la propriété foncière du capital, et des effets de ces rapports dans une formation sociale dominée par le capital. Dans une réflexion théorique liminaire sur la rente. est avancée l'idée que des formes particulières—telles que la rente différentielle—ne peuvent ëtre analysees comme des categories economiques independantes des rapports spécifiques de propriété du sol où elles sont fondées; c'est au contraire, la nature de ces rapports qui détermine la forme précise ou catégorie de rente appropriée. Sont alors considérés, en fonction de ces remarques, la nature et les effets des rapports de propriété foncière, et de l'appropriation de rente comme fraction spécifique de la plus-value. Il est souligné que cette appropriation concerne, y compris dans le cas de la rente différentielle, au delà des seuls problèmes de distribution, la structure měme de l'accumulation. Et ceci, à notre sens, ne peut ětre évité à l'intérieur du mode de production capitaliste. Ces remarques théoriques organisent la présentation résumée des résultats d'une recherche empirique sur les formes actuelles de propriété foncière du capital en Grande Bretagne. Trois formes sont mises en évidence, qui résultent des différences dans les rapports de propriété en cause, reflet des relations entre cette propriété foncière et la formation sociale dans son ensemble. Les résultats empiriques permettent de montrer que les modifications historiques dans l'équilibre entre ces formes résultent de la position contradictoire de la propriété foncière dans la formation sociale. Enfin, sont avancées quelques remarques sur la législation britannique recente, et sur les implications générales de la nationalisation du sol. La thése proposée est que la propriété d'état ne résoudra pas les contradictions de la propriété foncière, mais changera leur forme, modifiant ainsi les conditions de la lutte des classes.  相似文献   

8.
Despite widespread claims of its demise, the national state is the scale of the state institution best able to marshal the political, discursive and material resources necessary to achieve goals of social justice, defined as a decrease in income inequality, at local, national and global scales. The appearance of the withering away of the state is deceptive, since it is the state itself that is enacting the distribution of functions that some observers interpret as a reduction in state power. The arguments for a return of big government are both strategic and tactical. Strategically, central government has been responsible for every major social policy advance in the United States in the twentieth century. Tactically, the institutions comprising decentralized governance, including local governments, non–profit foundations and community–based organizations, are inadequate to the task. The role of big government in pursuit of social justice entails discursive and regulatory functions, each in turn suggesting an attendant political project for academics and activists. What is at stake is not a quantitative redistribution of state power but a qualitative redirection of the purposes to which that power is applied. Uncritical insistence on the end of the nation state may create a self–defeating self–fulfilling prophecy that conceals important opportunities for political realignment. L’Etat nation est à la meilleure échelle pour mobiliser les ressources politiques, discursives et matérielles nécessaires à la poursuite de la justice sociale, définie comme la réduction des inégalités de revenu aux échelles locales, nationales et globales, et ce malgré les affirmations répandues sur le retrait de l’Etat. L’apparence d’effacement de l’Etat est trompeuse puisque c’est l’Etat luui même qui organise la réallocation des fonctions que certains observateurs interprètent comme une réduction du pouvoir de l’Etat. L’argument en faveur d’un retour du ‘big government’ sont à la fois stratégiques et tactiques. D’un point de vue stratégique, le gouvernement central a été responsable de toutes les grandes avancées sociales du Xxème siècle aux USA. Sur le plan tactique, les institutions de gouvernance décentralisée comprenant le gouvernement local, les fondations à but non lucratif et les organisations communautaires ne peuvent pas faire face à ces tâches. Le rôle du gouvernement dans la poursuite de la justice sociale comprend des fonctions régulatives et discursives, chacune d’entre elle renvoyant à des projets politiques pour les activistes et les universitaires. Ce n’est pas la réallocation de l’autorité qui est en jeu mais une réorientation des objectifs du pouvoir. L’accent mis sans réserve sur la fin de l’Etat nation pourrait crééer une prophétie auto–créatrice auto–défaitiste qui dissimulerait les vraies opportunités de réorientation politique.  相似文献   

9.
Hernando de Soto’s book The mystery of capital has renewed debate about illegality in low–income housing in Latin America, Asia and Africa. De Soto and others argue that property titles provide the poor with collateral for loans to improve their housing or set up a business. Critics argue that incorporation into the formal market will displace the original inhabitants. In this article I analyse these debates about legalization as expressions of the dualisms that have shaped western thought. The relation between legal and illegal can be understood as a variant of the public/private dichotomy. Challenging the opposition of legal to illegal, I argue that the difference between them is not as great as the proponents of legalization assume. This questions the efficacy of legalization as an engine of change. In Mexico, the beneficiaries of legalization have little interest in formal credit, preferring loans from friends or relatives, and legalization does not lead to displacement. The failure of theories about legalization to predict the outcome is a product of their reliance on dualistic thinking and of the exclusion of the private from their accounts of the process. Le livre d’Hernando de Soto, The mystery of capital, a relancé le débat sur l’illégalité de l’habitat à faible revenu en Amérique latine, Asie et Afrique. Selon de Soto et d’autres, les titres de propriété procurent aux pauvres une garantie pour emprunter afin d’améliorer leur logement ou de créer une entreprise. Les opposants affirment qu’une intégration au marché officiel déplacerait les habitants d’origine. L’article analyse ces débats sur la légalisation en tant qu’expressions des dualismes qui ont façonné la pensée occidentale. On peut appréhender la relation entre le légal et l’illégal comme une variante de la dichotomie public–privé. En contestant l’opposition légal–illégal, on peut affirmer que la différence n’est pas aussi importante que le supposent les partisans de la légalisation, ce qui remet en cause l’efficacité de celle–ci en tant que moteur de changement. Au Mexique, les bénéficiaires de la légalisation s’intéressent peu au crédit officiel, préférant les prêts entre amis ou parents, et cette légalisation ne provoque pas de déplacement. Les théories sur la légalisation ont échoué dans leur prédiction des résultats, car elles s’appuient sur une réflexion dualiste et excluent le privé de leur évaluation du processus.  相似文献   

10.
La relation entre i'état et le développement social peut entre analysée à partir de trois niveaux interconnectés:
  • 1 Au niveau de la théorie et de la méthodologie. C'est ce que font Lojkine et Pahl.
  • 2 A un niveau général, mais concernant des types théoriquement differenciés d'organisations sociales (c'est à dire, sociétés capitalistes avancées, sociététés socialistes. etc.). C'est le niveau qui concerne cet auteur le plus.
  • 3 Au niveau d'une société donnée, durant une période historique déterminéee. C'est à ce niveau que les autres travaux de Lojkine ont été faits.
La critique faite par Pahl des perspectives marxistes est rejetés comme étant superficielle, par contre il est reconnu que i'?uvre de Poulantzas manque de perspective historique et dialectique. Mais i'analyse marxiste des institutions politiques dépend d'une interprétation correcte de la relation entre structure et superstructure, et ce point est développé par i'auteur. Une critique est faite des théories élitistes et historicistes. La typologie historiciste de Runciman est considérée comme étant inadéquate, car elle ne peut ětre appliquée à la réalité historique, et en dernier lieu, ne peut expliquer pourquoi les relations état-société montrent tant de variations. Les définitions marxistes de i'état sont insuffisantes et ont besoin d'ětre dévéloppées. A propos, les travaux de Lojkine et de Poulantzas sont critiqués comme étant réductivistes et non-dialectiques. La question des origines sociales de la démocratie est introduite afin de développer une perspective analytique satisfaisante qui pourrait prendre en compte les faits historiques des révolutions nationales en Europe de l'Ouest, au Japon et aux Etats-Unis. L'accent est mis sur le role de la classe ouvrière, le concept d'hégémonie, l'exercise du pouvoir hégémonique, et plus précisement quand la classe hégémonique n'est pas dominante. Une bonne analyse marxiste des relations état-société doit pouvoir envisager les tendences et les conditions actuelles de l'accumulation du capital, en conjonction avec les intérěts des groupes monopolistes. Cet essai fini par une brěve discussion des tendences actuelles dans ces domaines.  相似文献   

11.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

12.
Community currencies have been put forward as a grassroots tool to promote social inclusion through community self‐help and active citizenship. ‘Time banks’ are a new form of community currency in the UK which are receiving government support. Time credits are earned for each hour of voluntary service given, and can be used to purchase services from other members in return. This article discusses new findings from the first national study of time banks to assess their impacts and potential. An evaluative framework is employed which describes social inclusion as comprising effective economic, social and political citizenship rights. Evidence is presented from a national survey of time banks and from an in‐depth case study of Rushey Green Time Bank, situated in a health care setting in a deprived area of south London. Time banks are found to be successful at engaging socially excluded and vulnerable groups of people in community activities — many for the first time — boosting their confidence, social networks, skills and well‐being, as well as opening up possibilities for challenging inequitable social institutions and creating spaces where different values prevail. Their potential as tools for democratic renewal, promoting civic engagement and active citizenship is discussed. Les ‘unités de valeur’ communautaires sont considérées comme des outils essentiels pour encourager l'inclusion sociale grâce à une entraide communautaire et une citoyenneté active. Les ‘banques de temps’ constituent une nouvelle forme d'unité de valeur communautaire au Royaume‐Uni, avec le soutien du gouvernement. Des crédits de temps, acquis pour chaque heure de bénévolat donnée, peuvent servir à acheter en retour des prestations auprès d'autres membres. L'article examine les résultats de la première étude nationale sur les banques de temps afin d'en estimer l'impact et le potentiel. Un cadre d'évaluation est appliqué, définissant l'inclusion sociale comme un ensemble de droits effectifs, à la fois économiques, sociaux et de citoyenneté politique. Des indications sont fournies par une enquête nationale sur les banques de temps, et par une étude de cas approfondie de la Rushey Green Time Bank portant sur les services médicaux dans une zone défavorisée du sud de Londres. Ces banques réussissent à impliquer dans des activités communautaires des groupes de population — souvent pour la première fois — socialement exclus et vulnérables, renforçant leurs réseaux sociaux, confiance, compétences et bien‐être, tout en leur offrant des possibilités d'affronter des institutions sociales inéquitables et en créant des espaces où prévalent d'autres valeurs. L'article traite aussi du potentiel des banques de temps comme outil de renouveau démocratique, stimulant engagement civique et citoyenneté active.  相似文献   

13.
Social goals and social action are increasingly framed by a host of ambiguously egalitarian notions. The ambiguity of notions like ‘social cohesion’ originates principally in the tentative accommodation of competition and social justice that former radical approaches considered in fundamental contradiction. The social cohesion terminology has become part of political realism and the question is whether such notions are or could be fuelling practices that promote social justice, overcoming the ambiguity/contradiction of the different/competing interpretations nebulously juxtaposed in their fluid definition. This article comments on interrelated ambiguities in the content of social cohesion, governance and tolerance starting with a reformulated goal (social cohesion) which necessitates new means of implementation (‘new governance’) that entail the dominance of non‐conflictual social relations (tolerance). Social cohesion, governance and tolerance are Janus‐faced concepts, full of restrictions and contradictions but also full of possibilities related to the mobilizing potential of their inherently positive meaning. Social cohesion and governance would become real stakes if radical discourse and politics tried to invest them with content and meaning that would effectively transgress their legitimating function of conservative social regulation, and create massive demand for more social justice both in terms of redistributive justice and of democracy. L'action et les objectifs sociaux sont de plus en plus conditionnés par une foule de notions soi‐disant égalitaires. L'ambiguîté de concepts tels que la cohésion sociale émane surtout de l'essai d'adaptation entre concurrence et justice sociale, considérées précédemment par les approches radicales comme fondamentalement contradictoires. La terminologie de la cohésion sociale s'est peu à peu intégrée au réalisme politique, mais il s'agit de savoir si de telles notions nourrissent ou pourraient nourrir des pratiques favorables à la justice sociale, en éliminant la contradiction/ambiguîté des interprétations diverses/concurrentes vaguement juxtaposées dans le flou des définitions. L'article étudie des ambiguïtés corrélatives contenues dans cohésion sociale, gouvernance et tolérance, en partant d'un objectif reformulé (cohésion sociale) nécessitant des moyens originaux de mise en uvre (‘nouvelle gouvernance’) porteurs de relations sociales non‐conflictuelles (tolérance). Ces trois notions à deux visages sont empreintes de restrictions et contradictions, mais aussi de possibilités liées au potentiel mobilisateur de leur sens intrinsèquement positif. Cohésion sociale et gouvernance deviendraient des intérêts réels si le discours radical et la politique s'efforçaient de leur donner des contenus et significations qui transgresseraient effectivement leur fonction justificative de régulation sociale conservatrice, et créeraient une demande massive pour davantage de justice sociale en termes de justice redistributive et de démocratie.  相似文献   

14.
Get article commence en mettant l'accent sur le débat entre Lojkine et Poulantzas pour identifier les divergences (ainsi que certaines convergences) au sein de la théorie politique marxiste. Ceci permet de passer à un examen critique de deux études récentes majeures sur la politique urbaine en France partant d'une perspective marxiste—celles de Lojkine et de Biarez et al. II est montré que les points forts et les points faibles de ces études concrétes relévent des démarches théoriques qu'elles adoptent. La mise au jour de ces points est destiné à développer les études subséquentes dans ce domaine.  相似文献   

15.
Les thèmes d'authoritarisme bureaucratique servent à expliquer les changements dans l'organisation de la production au Brésil, et l'émergence en conséquence, de nouveaux groupes sociaux et relations de classes. Cet article trace l'impacte du développement économique au Brésil sur la croissance et l'organisation des populations urbaines. Les phases des contrôles sur l'importation qui étaient le véhicule pour l'industrialisation urbaine dépendaient d'un transfer du capital de l'agriculture à l'industrie, du consommateur au producteur, négocié à travers une politique de taux d'échanges et de protection commerciale et d'inflation. Ce développement était associé avec l'incorporation limité d'une classe ouvrière et urbaine croissante dans la structure émergeante de l'état. Cependant, l'éffondrement des contrôles sur l'importation et le développement de l'intervention de l'état et des investissements étrangers créerent le fondement de l'exclusion des revendications économiques et politiques des populations urbaines. Le raisonnement est que cette téchnocracie, produit de ces interventions et investissements, articula à la fois cette exclusion et son intérêt dans l'établissement et l'extension d'un contexte bureaucratique corporatif. Le résultat a été non seulement la suppression directe des revendications populaires, mais aussi l'exclusion de toute impulsion pour un nouveau model économique. Cet article termine en proposant qu'une analyse plus poussée devrait se concentrer plutôt sur les structures et processus organisationnels que sur les intérêts de rôles téchnocratiques particuliers.  相似文献   

16.
Urban planning is usually portrayed as a benign and progressive societal force. This interpretation is critically examined through an evaluation of Israel's development town project. According to the ‘best’ planning concepts available during the 1950s, Israel built 28 new towns, mainly on the country's peripheral ‘frontiers’. New immigrants, chiefly low‐income Mizrahi Jews, were housed in the towns, which provided a cornerstone of Israel's national project of ‘Judaising’ the country. The evidence shows that the planning of the towns has had many regressive consequences: it reinforced and reproduced patterns of deprivation and inequality through the creation of segregated and low‐status Mizrahi ethnic spaces. In the longer term, this spawned continuing grievances and protest, fluctuating political orientation and the emergence of a low‐status Mizrahi ethno‐class. The case in hand casts doubt over the notion of planning solely as a progressive force, and highlights its potential to act as an instrument of control and domination in the hands of societal elites. In Israel, promotion of the ‘national imperative’ of settling the frontiers, the advent of ‘modern urban planning’, and later ‘corrective’ policies to close the centre‐periphery gap, all worked to obscure the regressive stratifying processes caused by the development town project. La planification urbaine est généralement vue comme une force sociale bégnine et progressive. Cette interprétation est examinée de facon critique avec une évaluation du projet de développement de la ville en Israël. Suivant les ‘meilleurs’ concepts de planification des années cinquante, Israël a construit 28 villes nouvelles, principalement sur les ‘frontières’ périphériques du pays. Les nouveaux immigrants, avant tout des juifs Mizrahi qui avaient des revenus bas, furent logés dans les villes, qui étaient au centre du projet national israélien de rendre le pays plus judaïque. L'évidence montre que la planification des villes a eu de nombreuses conséquences régressives: elle a renforcé et reproduit les modèles de privation et d'inégalité par la création d'espaces ethniques Mizrahi de bas standing et isolés. À long terme, cela a donné lieu à des protestations et des doléances continuelles, à une orientation politique changeante et à la naissance d'une ethno‐classe Mizrahi de statut peu élevé. Ce cas d'étude met en doute le fait que la notion de planification soit uniquement une force progressive, et illumine le fait qu'elle peut servir d'instrument de contröle et de domination pour les élites sociales. En Israël, la promotion de ‘l'impératif national’ de stabilisation des frontières, l'arrivée de la ‘planification moderne urbaine’ et la récente politique ‘corrective’ pour réduire la distance entre le centre et la périphérie, ont toutes contribuéà obscurcir les processus régressifs de stratification dus au projet de développement des villes.  相似文献   

17.
Cette analyse de l'urbanisation d'aprés-guerre en Afrique Occidentale est proposée comme un jalon pour l'économie politique de l'urbanisation dans le Tiers Monde. L'Afrique Occidentale est une des régions les moins urbanisées du monde qui cependant a récemment connu une urbanisation plus rapide que toute autre. Cette explosion urbaine est associée avec des inégalités sévères à trois niveaux:
  • 1 un déséquilibre profond dans les conditions de travail et de vie entre le secteur urbain et le secteur rural
  • 2 une forte concentration des ressources dans les capitales
  • 3 une énorme disparité économique à l'intérieur des villes entre les masses et une petit élite
Si l'urbanisation en Afrique Occidentale est caractérisée par ces inégalités, il apparait qu'elle entraîne aussi des pertes économiques. Deux approches suggèrent que l'allocation des ressources est loin d'ětre optimale pour la croissance économique. D'une part des ressources sont gaspillées dans le chǒmage et le sous-emploi urbain, dans la croissance des grands centres métropolitains, et dans la construction des ‘quartiers spontanés’. D'autre part la présupposition que la forme prise par l'urbanisation est le résultat d'une allocation optimale des ressources est mise en doute quand les facteurs qui affectent les paramètres économiques ou qui interferent directement avec les décisions d'investissement sont soumis à l'examen, et quand l'attention est dirigée sur le processus politique qui s'avère constamment dominé par les intérěts et les préoccupations d'un petit groupe de dirigeants.  相似文献   

18.
In this article, I seek to expose how scholars came to construct the idea that Portugal is an ‘unplanned country’— a product of disorderly growth. While urban scholarship has now challenged the hegemonic view of spatial order as a proxy for modernity, development and progress, Portuguese scholarship has remained largely impervious to these debates as it consistently offers a view of the Portuguese city as ‘not quite yet’ modern and civilized. Based on a review of accounts by key authors recognized for their prominence and contribution to contemporary Portuguese scholarship, I argue that rather than being a constitutive fact of or truth about the Portuguese urban condition, the ‘unplanned country’ operates as an intellectual and discursive construct that organizes the experience of modernity, urban growth and social transformation throughout the twentieth century. The article discusses how Portuguese scholarship constructs the ‘unplanned country’ idea through insufficient engagement with relevant research and debates in urban studies and is based on several empirical shortcomings. The article concludes by offering a preliminary research agenda to address these imbalances. I suggest that such efforts could enhance the relevance and contribution of the Portuguese urban experience to recent calls for epistemological renewal in urban theory production. Cet article explique comment les chercheurs ont bâti l'idée que le Portugal est un ‘pays sans planification’, le résultat d'une croissance confuse. La recherche urbaine a désormais bousculé la vision hégémonique de l'ordre spatial comme indicateur de modernité, de développement et de progrès, mais la plupart des auteurs portugais sont restés hermétiques à ces débats, puisqu'ils dépeignent systématiquement la ville portugaise comme ‘pas encore tout à fait’ moderne et civilisée. En analysant les travaux d'auteurs déterminants, reconnus pour leur importance et leur contribution à la recherche portugaise contemporaine, cette étude préconise que, loin d'être un fait constitutif ou une vérité pour la situation urbaine portugaise, le ‘pays sans planification’ agit comme une notion intellectuelle et rhétorique qui structure l'expérience de modernité, de croissance et de transformation sociale au cours du XXe siècle. L'idée de ‘pays sans planification’ est née d'un manque d'implication dans la recherche et dans les débats pertinents en sciences urbaines, ainsi que de plusieurs erreurs empiriques à la base de certaines démonstrations. La conclusion propose un programme d'études préliminaires pour remédier à ces anomalies. Ces travaux pourraient renforcer l'intérêt et l'apport de l'expérience urbaine portugaise dans le cadre de récents appels à un renouveau épistémologique dans la production de théories urbaines.  相似文献   

19.
A quoi peut-on attribuer la crise fiscale qui engouffre une grande partie du c?ur urbain américain? Est-ce que cette crise et l'intensification de la lutte politique présagent des changements fondamentaux dans la structure de l'économie politique des Etats-Unis? Cet essai est une réponse tentative à ces questions. L'exposition de la crise fiscale urbaine aux Etats-Unis demande une analyse générale de la relation entre accumulation du capital, urbanisation, et expansion de l'état. Cette analyse doit ětre le fondement d'une exploration des origines particulières du financement urbain qui confronte beaucoup de villes centrales, ainsi que de la relation entre crise fiscale et lutte politique. Il est suggéré en dernière partie que la menace posée par la crise fiscale urbaine et la lutte politique envers la stabilité et la légitimité des institutions capitalistes américaines est la cause d'une réponse parmi les sections les plus éclairées de la classe capitaliste, qui tend vers un accroissement de leurs efforts à developper la Cité Capitaliste d'état en tant que noyau d'un complex socio-industriel grandissant.  相似文献   

20.
This article examines recent European experiences in urban and regional spatial strategies. It focuses specifically on the concepts of space and place deployed within these strategies and the institutional work these concepts are called upon to do. It explores how far such concepts reflect the shift in geographical thought to a dynamic, dis‐contiguous, relational conceptualization of spatiality. These issues are explored through an analysis of three recent strategic planning episodes: The Netherlands Fifth National Policy Document on Spatial Planning, the Regional Development Strategy for Northern Ireland, and the Framework Document for Milan. All are innovative in their contexts in one way or another and provide exemplars of new ways of thinking about space and place, and the role of spatial strategies in contemporary governance contexts. All the episodes reflect in some way new relational geographical ideas, but many traditional planning ideas live on. The analysis highlights the political dimensions of developing new spatial vocabularies to guide urban and regional development and the significance of the institutional context in shaping and accepting new spatial planning concepts. Cet article examine de récentes expériences de stratégies spatiales urbaines et régionales en Europe. Il s'attache aux concepts d'espace et de lieu appliqués à celles‐ci et au travail institutionnel qui leur est réclamé. Il étudie notamment dans quelle mesure ces concepts reflètent l'évolution de la réflexion géographique vers une conceptualisation dynamique, dissociée et relationnelle de la spatialité. Ce faisant, il analyse trois cas récents de planification stratégique: le 5ème Texte de Politique nationale des Pays‐Bas sur la planification spatiale, la Stratégie de développement régional en Irlande du Nord, et le Document‐cadre pour Milan. D'une manière ou d'une autre, tous sont novateurs dans leur contexte, et constituent des modèles originaux de réflexion sur l'espace et le lieu, ainsi que sur le rôle des stratégies spatiales dans le cadre des modes de gouvernance contemporains. Tous les cas traduisent par certains aspects de nouvelles notions géographiques relationnelles, la planification traditionnelle n'étant pas pour autant totalement évincée. L'étude souligne la portée politique des nouveaux lexiques spatiaux élaborés pour guider l'expansion urbaine et régionale, ainsi que l'importance du contexte institutionnel dans la configuration et l'acceptation de concepts de planification spatiale innovants.  相似文献   

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