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1.
Many studies have examined the role of racial prejudice and discrimination in the creation of racial residential segregation in US cities. Yet few researchers have situated early twentieth‐century meanings of race and racism within broader processes of urban development and the emergence of the modern real estate industry. Using a case study of Kansas City, Missouri, this article examines the organized efforts of community builders and homeowner associations to create racially homogeneous neighborhoods through the use and enforcement of racially restrictive covenants. Racially restrictive covenants encoded racial difference in urban space and helped nurture emerging racial prejudices and stereotypes that associated black residence with declining property values, deteriorating neighborhoods and other negative consequences. I argue that the cultivation and development of this segregationist ideology was simultaneously an exercise in the racialization of urban space that linked race and culturally specific behavior to place of residence in the city. As the twentieth century progressed, the identification of black behavior and culture with deteriorating neighborhoods became an important impetus and justification for exclusionary real estate practices designed to create and maintain the geographical separation of the races and control metropolitan development. I conclude with a discussion of how the linkage between race, racism and urban space helps to explain why racial residential segregation remains a persistent and tenacious feature of US metropolitan areas despite the passage of fair housing and numerous anti‐discrimination statutes over the past decades. Nombre d'études ont porté sur l'incidence des préjugés raciaux et de la discrimination sur la ségrégation raciale apparue dans l'habitat des villes américaines. En revanche, peu de chercheurs ont replacé les notions de race et de racisme en ce début de millénaire dans le cadre des processus plus larges d'aménagement urbain et d'émergence de l'immobilier moderne. À partir d'une étude de cas sur Kansas City (Missouri), cet article examine les efforts d'associations locales de propriétaires d'habitations et de constructeurs de logements sociaux qui se sont organisées afin de créer des quartiers homogènes sur le plan racial via l'utilisation et l'application de conditions locatives restrictives. Ces restrictions ont codifié une différence raciale dans l'espace urbain et contribuéà entretenir les préjugés raciaux et stéréotypes associant l'habitat noir à la dévalorisation de l'immobilier, à la détérioration des quartiers et à d'autres effets négatifs. L'article démontre que maintenir et développer cette idéologie ségrégationniste constituait parallèlement une opération de racialisation de l'espace urbain, une race et un comportement culturel spécifique se trouvant liés à un lieu de résidence dans la ville. Au cours du XXe siècle, l'identification du comportement et de la culture noirs à des quartiers dégradés a stimulé et justifié des pratiques immobilières d'exclusion visant à créer et à préserver la séparation géographique des races, tout en contrôlant l'aménagement métropolitain. Pour terminer, l'article aborde de quelle manière l'établissement d'un lien entre race, racisme et espace urbain permet d'expliquer les raisons pour lesquelles la ségrégation raciale de l'habitat persiste dans les zones métropolitaines américaines et ce, malgré l'adoption, au cours des dernières décennies, de l'accès universel au logement et de nombreuses lois contre les discriminations.  相似文献   

2.
Partant du présent système de propriété foncière du capital en Grande Bretagne, ce texte vise à établir diverses propositions pour l'analyse des rapports sociaux caractérisant la propriété foncière du capital, et des effets de ces rapports dans une formation sociale dominée par le capital. Dans une réflexion théorique liminaire sur la rente. est avancée l'idée que des formes particulières—telles que la rente différentielle—ne peuvent ëtre analysees comme des categories economiques independantes des rapports spécifiques de propriété du sol où elles sont fondées; c'est au contraire, la nature de ces rapports qui détermine la forme précise ou catégorie de rente appropriée. Sont alors considérés, en fonction de ces remarques, la nature et les effets des rapports de propriété foncière, et de l'appropriation de rente comme fraction spécifique de la plus-value. Il est souligné que cette appropriation concerne, y compris dans le cas de la rente différentielle, au delà des seuls problèmes de distribution, la structure měme de l'accumulation. Et ceci, à notre sens, ne peut ětre évité à l'intérieur du mode de production capitaliste. Ces remarques théoriques organisent la présentation résumée des résultats d'une recherche empirique sur les formes actuelles de propriété foncière du capital en Grande Bretagne. Trois formes sont mises en évidence, qui résultent des différences dans les rapports de propriété en cause, reflet des relations entre cette propriété foncière et la formation sociale dans son ensemble. Les résultats empiriques permettent de montrer que les modifications historiques dans l'équilibre entre ces formes résultent de la position contradictoire de la propriété foncière dans la formation sociale. Enfin, sont avancées quelques remarques sur la législation britannique recente, et sur les implications générales de la nationalisation du sol. La thése proposée est que la propriété d'état ne résoudra pas les contradictions de la propriété foncière, mais changera leur forme, modifiant ainsi les conditions de la lutte des classes.  相似文献   

3.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

4.
Les mesures prises aux USA pour les enfants d'âge préscolaire et leurs parents, surtout les mères, font l'objet de cette étude. Les mesures sociales, pédagogiques et fiscales qui ont été, soit débattues, soit développées par le gouvernement fédéral dans les deux dernières décennies, y sont discutées. Elles montrent les présomptions qui étayent la politique de l'état vis-à-vis des femmes dans une société capitaliste avancée. La division sexuelle et sociale du travail, qui est une des clefs de l'économie capitaliste, se voit renforcée par des mesures en faveur de la ‘famille’ et en particulier des femmes qui doivent s'occuper d'enfants d'âge préscolaire. Néanmoins, à tout moment, les femmes peuvent se voir attribuer différents rôles, à la fois au sein du système économique et â la maison, selon les besoins en main-d'?uvre de l'économie. Elles peuvent donc être encouragées à prendre un travail rémunéré, ou au contraire sanctionnées. Durant la période étudiée, les femmes des classes moyennes étaient pourvues, mais celles de la classe ouvrière, et surtout les mères seules, sans source de support financier, ont été forcées de trouver du travail. En même temps, les femmes sont restées les gardiennes principales des enfants d'âge préscolaire.  相似文献   

5.
This article explores the processes by which distinctive red‐light districts are created in western cities, focusing on the changing location of female prostitution in Birmingham (UK). Adapting Henri Lefebvre's ideas on the production of space, as well as Michel de Certeau's distinction between strategies and tactics, the article argues that the changing location of prostitution in the city is the result of a constant interplay between the ordering strategies enacted by the police, council and community protestors and the resistive tactics adopted by sex workers. The net outcome of this process, it is argued, is that a space is created for prostitution so that its resistive potential can be contained within a heterosexually‐ordered city. The article therefore concurs with Lefebvre when he argues that conceptualized space tends to overcode and dominate lived space, but concludes that sex work always threatens to create new ‘spaces of representation’ that challenge the heterosexual ordering of society. En examinant les processus par lesquels se créent des quartiers ‘chauds’ caractérisés dans les villes occidentales, cet article s'intéresse à la délocalisation de la prostitution féminine à Birmingham (Royaume‐Uni). A partir des idées d'Henri Lefebvre sur la production d'espace, et de la distinction établie par Michel de Certeau entre stratégies et tactiques, il est démontré que le changement d'implantation de la prostitution dans la ville résulte d'une interaction permanente entre, d'une part, les stratégies autoritaires décrétées par la police, la municipalité et les opposants membres de la communauté et, d'autre part, les tactiques de résistance adoptées par les travailleuses du sexe. Cette combinaison se solde par la création d'un espace pour la prostitution de sorte que sa ‘résistivité’ puisse être maîtrisée dans le cadre d'une ville régie par un ordre hétérosexuel. L'article rejoint ainsi Lefebvre lorsqu'il affirme qu'un espace conceptualisé tend à sur‐codifier et dominer l'espace vécu ; toutefois, il conclut que le travail du sexe menace constamment de générer de nouveaux ‘espaces de représentation’ défiant l'ordre hétérosexuel de la société.  相似文献   

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Technical networks (transport, telecommunications, energy etc.) possess paradoxical virtues. They produce ‘structuring effects’ on space, obtaining comparative advantages for the places they serve. But they are ubiquitous factors which also enable a homogenization of space. The myths of deterritorialization and dual space are refuted by empirical analyses of the interaction between networks and territories. Networks ‘format’ market areas and political territories. They create matrixes which until now were controlled by the public powers. Linked to current transformations – globalization, deregulation – the present mode of development of the technical macro‐systems brings about a telescoping of geographical scales which is having an adverse effect on the historic compromise between networks and territories. The boundaries of traditional political space have become obsolete and an economic rationale in the form of an extension of the technical networks predominates. In order to rediscover their policy‐making capacity, local authorities must pay more attention to controlling the occupation of public space as well as to the design and organization of the networks’ hubs. They should encourage the emergence of users as players in the regulation of public utilities so that debates on universal service and territorial equality may be activated. Les réseaux techniques (transport, télécommunication, énergie etc.) sont parés de vertus paradoxales. Ils produiraient des ‘effets structurants’ sur l’espace, procurant des avantages comparatifs aux lieux desservis. Mais, facteurs d’ubiquité, ils permettraient aussi une homogénéisation de l’espace. Ces mythes de la déterritorialisation et de la dualisation de l’espace sont réfutés par les analyses empiriques des interactions entre réseaux et territoires. Les réseaux ‘formatent’ des aires de marché et des territoires politiques; ils fabriquent des métriques, dont les pouvoirs publics avaient jusquà présent la maîtrise. Liées aux transformations en cours – globalisation, dérégulation – le mode de développement actuel des macro‐systèmes techniques entraîne un télescopage des échelles géographiques qui met à mal le compromis historique entre réseaux et territoires. Il y a obsolescence des frontières des espaces politiques traditionnels et prédominance de la logique économique dans l’extension des réseaux techniques. Afin de retrouver des capacités d’action, les collectivités locales doivent porter plus d’attention au contrôle de l’occupation de l’espace public ainsi qu’à la conception et à l’organisation des noeuds de réseau. Elles ont aussi à favoriser l’émergence des usagers comme acteurs de la régulation des services en réseau, afin que soient activés les débats sur le service universel et sur l’équité territoriale.  相似文献   

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Research on ethnic residential patterns is overwhelmingly empiricist in focus. The discursive context surrounding the socio‐spatial phenomenon needs to be acknowledged since it can have concrete impacts on the practice of urban social planning as well as the spatial behaviour of individuals and groups. Using Henri Lefebvre's insights into the production of social space, this article looks at how a dominant representation of space is constructed, with its implications for ‘lived’ spaces and the spatial practices which circumscribe them. The case of Singapore is examined, where the government has appropriated the discourse surrounding ‘ethnic regrouping’ in an attempt to legitimize the unpopular policy of ethnic quotas in public housing. Alleging that ‘ethnic regrouping’ had been taking place during the 1980s, this was portrayed as undesirable and contrary to the ideal of integration. The imposition of ethnic quotas was thus justified as necessary and appropriate. Systematic analysis using the index of dissimilarity, however, problematizes this representation of space. The rhetoric surrounding ethnic regrouping is revealed to be a means of social discipline whereby the government imposes a particular representation of space and seeks to manipulate the social landscape via technocratic means. Les recherches sur les modèles résidentiels ethniques débordent d'empirisme. Or, le contexte discursif du phénomène socio‐spatial doit être reconnu puisque celui‐ci peut avoir des incidences tangibles sur l'exercice de l'urbanisme social, ainsi que sur le comportement des individus et groupes dans l'espace. A partir des idées d'Henri Lefebvre sur la production de l'espace social, l'article analyse comment s'élabore une représentation dominante de l'espace, avec ses implications sur les espaces ‘vécus'et les pratiques spatiales qui les délimitent. Dans le cas de Singapour, le gouvernement s'est approprié le discours autour du ‘regroupement ethnique’ dans le but de légitimer la politique impopulaire des quotas ethniques dans les logements publics. Sous le prétexte que le ‘regroupement ethnique’ s'était déroulé dans les années 1980, il a été présenté comme indésirable et contraire à l'idéal d'intégration. Les quotas ethniques ont donc été justifiés comme nécessaires et pertinents. Cependant, une analyse systématique utilisant l'indice de dissemblance remet en cause cette représentation de l'espace. La rhétorique entourant le regroupement ethnique apparaît comme un outil de discipline sociale grâce auquel le gouvernement impose une représentation particulière de l'espace, cherchant à manipuler le paysage social par des moyens technocratiques.  相似文献   

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An evolving body of doctrine, Military Operations in Urbanized Terrain (MOUT), has developed over the last several decades on the assumption that extensive military presence in cities in both warfare and less than war conditions will be necessary in the twenty–first century to deal with the aggression of ‘rouge’ nations, terrorism and civilian disorders. The examination of MOUT doctrine undertaken here, most basically, contributes to a recognition that urban warfare and military operations are relevant, if not normal, urban phenomena. MOUT doctrine also facilitates identifying trends in the prevention, repression and control of mass citizen political mobilizations within and among cities. Finally, this perspective situates the ‘War on Terrorism’ as a factor that is broadening and deepening, rather than causing, the increasing militarization of urban space. Au cours des dernières décennies, une partie évolutive de la doctrine, les opérations militaires en milieu urbain (MOUT), s’est développée à partir de l’idée qu’au vingt–et–unième siècle, il faudra une large présence militaire dans les villes, à la fois en temps de guerre et dans des situations non conflictuelles, afin de gérer l’agression des nations ‘rouges’, le terrorisme et les désordres civils. L’étude de la doctrine des MOUT, entreprise ici de manière très élémentaire, permet de reconnaître que les opérations urbaines militaires et combattantes sont des phénomènes urbains significatifs, voire normaux. Cette doctrine facilite également l’identification de tendances en matière de prévention, répression et contrôle des mobilisations politiques de masse des citoyens dans les villes. En conclusion, cette perspective établit la ‘guerre contre le terrorisme’ en tant que facteur qui élargit et accentue, sans en être la cause, la militarisation croissante de l’espace urbain.  相似文献   

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This article deals with the relationship of religion to space, ethnicity and political domination, through the case of the Orisha religion in Africa and the Americas. This religion originated in the south‐east of present‐day Nigeria and was first re‐implanted in the Americas as a result of the deportation of thousands of Yoruba slaves, especially to Cuba. Today, it is experiencing a second transplantation, resulting from Cuban emigration, mainly to the United States. These two moves, from Africa to Cuba and then from Cuba to the United States, have been associated with successive processes of territorialization and dissemination in very different social and political contexts, which are analysed in historical sequence. On each occasion, transmission through lineage and dissemination through proximity seem to have come into play, in varying degrees according to the socio‐political context. Even though religion and ethnic identity were closely linked in Africa, the Orisha religion has spread into populations of European and mixed‐race origin in Cuba. The United States is witnessing a form of ‘re‐ethnicization’ of this religion in the black population and in the Hispanic population, with notable differences between the East Coast and California. Cet article a pour objet le rapport de la religion à l’espace, à l’ethnicité et à la domination politique dans le cas de la religion des orisha en Afrique et dans les Amériques. Cette religion, originaire du sud‐ouest de l’actuel Nigeria, s’est d’abord réimplantée dans les Amériques du fait de la déportation de milliers d’esclaves yoruba, à Cuba en particulier. Elle connaît aujourd’hui une seconde transplantation du fait de l’émigration cubaine, aux Etats‐Unis principalement. Les deux déplacements, de l’Afrique vers Cuba puis de Cuba vers les Etats‐Unis, sont associés à des processus successifs de territorialisation et de diffusion dans des contextes sociaux et politiques très différents, qui sont analysés dans leur succession historique. A chaque moment historique, il apparaît que transmission lignagère et diffusion par proximité jouent à des degrés variables selon les contextes socio‐politiques. Alors que religion et identité ethnique étaient étroitement liés en Afrique, la religion des orisha s’est diffusée dans la population d’origine européenne et métisse à Cuba. Aux Etats‐Unis, on assiste à une forme de ‘ré‐ethnicisation’ de cette religion dans la population noire et dans la population hispanique, avec des différences notables entre la côte Est et la Californie.  相似文献   

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This article analyzes the transformation of labor relations in Taiwan. Employing a regulation approach to decipher the patterns of labor relations prevalent before the 1980s and the existing patterns characteristic of the 1990s, I argue that the former stage was a flexible Taylorist labor regime. This labor regime was coupled with an export‐oriented economy where the flexible use of labor was necessary to keep wages at low levels and to respond quickly to the world economy. In the 1990s, however, due to the upgrading and differentiation of the economy, plus a democratic movement that nurtured the emergence of unionism, this has been transformed into a new type of flexible labor regime in which different types of labor relations coexist. Different industrial sectors in this stage tend to adopt different forms of labor regulation within which none of them occupy a dominant position. Finally, the article discusses the spatial implications of labor relations in Taiwan with regard to geographical distribution. It is argued that, while geographical location did not matter in the former stage, in the 1990s geography does matter because of the differentiation of labor relations in different industrial sectors that exhibit distinctive patterns of geographical distribution. Cet article analyse la transformation des relations du travail à Taiwan. Utilisant la théorie de la régulation pour déchiffrer les modèles de relations dominants avant les années 1980, puis dans les années 1990, l’article démontre que la première phase se caractérisait par un régime tayloriste flexible; celui‐ci était associéà un économie orientée à l’exportation o? la souplesse d’utilisation de la main d’?uvre permettait de maintenir de faibles niveaux de salaires et de répondre rapidement au marché mondial. Dans les années 1990, en revanche, l’économie s’étant développée et diversifiée, parallèlement à l’émergence d’un mouvement démocratique d’oùétait né le syndicalisme, un autre régime de main d’?uvre flexible s’est dessiné, dans lequel plusieurs types de relations du travail coexistent. Dans cette phase, différents secteurs industriels ont tendance à adopter différents modes de régulation du travail sans qu’aucun ne prédomine. Pour finir, l’article aborde les implications des relations du travail dans l’espace taiwanais par rapport à la géographie; il affirme que, si le lieu n’importait pas dans la première phase, il rev? t un intér? t dans la seconde à cause de la différenciation des relations du travail dans des secteurs industriels présentant ainsi des modèles distincts de répartition géographique.  相似文献   

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This article looks into the evolution of property rights in two farm estates in the city of ?stanbul between 1874 and 2000. In the 1970s, these farm estates developed into urban districts which were designated ‘illegal’ because their development did not conform to urban planning and/or property legislation. The research examines changes in the laws defining property rights over time, the transfers of property in the two farm estates, and the conflicts among the various actors over property rights or ownership. The findings demonstrate how property is established as the outcome of struggles and conflicts among actors, notably between those excluded from and those included in property ownership and between private and public interests in the definition of property rights. These conflicts are intensified by the high revenues obtained from urban land transactions. The findings also show that confrontations take place within the context of the property and urban planning laws while these laws are themselves negotiated during this process, eventually leading to changes in the laws when wide acceptance of local formulations force the state to seek a compromise. The study is also demonstrative of the variety of attitudes different state bodies adopt towards property relations in these districts. Cet article examine l’évolution des droits de propriété dans deux domaines agricoles de la ville d’?stanbul entre 1874 et 2000. Dans les années 1970, ces terrains ont été aménagés en quartiers urbains qualifiés d’‘illégaux’, leur aménagement ne respectant pas le plan d’urbanisme et/ou la législation sur la propriété. L’article s’intéresse aux changements apportés à la législation définissant les droits de propriété, aux transferts de biens dans les deux domaines agricoles et aux conflits entre les différents acteurs quant aux droits afférents aux biens immobiliers ou à la propriété. Ces recherches montrent comment la propriété s’établit au terme de luttes et conflits entre les acteurs (notamment ceux qui sont exclus et inclus dans la propriété), ainsi qu’entre les intérêts privés et publics dans la définition des droits. Ces litiges sont alimentés par les revenus importants tirés des transactions sur les terrains urbains. Selon les résultats, les affrontements ont lieu dans le cadre des législations sur la propriété et l’urbanisme alors que ces lois sont elles–mêmes en cours de négociation; cette situation aboutit à des amendements lorsqu’une large acceptation des formulations locales oblige l’État à chercher un compromis. Ceci démontre aussi la diversité des attitudes qu’adoptent les différents organes de l’État à l’égard des relations liées aux biens immobiliers dans ces quartiers.  相似文献   

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On a assisté en Grande-Bretagne au cours des dix années passées non seulement à une réémergence mais à une redéfinition de l'action communautaire. Un développement majeur a été une évolution hors des conceptions pluralistiques précédentes au profit d'analyses basées sur les classes. Cet article examine la partie de cette évolution qui nous intéresse, et qui a été définie comme étant un radicalisme progmatique. Elle est radicale parce que ses buts et sa stratégie consistent à résister à ce qui est ressenti comme des épreuves évitables imposées aux classes ouvrières par un système économique et politique capitaliste. Elle est pragmatique dans un contexte global par suite de la nature contradictoire des activités journalières. Le but du radicalisme pragmatique est de développer des alliances naturelles entre les groupes industriels et les groupes communautaires pour leur intérét commun. Il est considéré que les communautées en lutte manquent de pouvoir politique réel; les luttes purement industrielles manquent également souvent d'objectifs qui pourraient élargir l'horizon politique des travailleurs concernés au-delà des problèmes immédiats en question. Il y a trois niveaux dans la stratégie du radicalisme pragmatique: le niveau industriel, le niveau communautaire et le niveau gouvernemental local. Chacun de ces niveaux est analysé et des exemples sont donnés.  相似文献   

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This paper builds on previous work on resident participation and the mediation of housing policy at the residential level. The paper reviews different types of residential mediation arrangement, that is, types of arrangement whereby residents become more at home in their living environments, associated with an increase in social control over those environments. After examining evidence from a number of countries, in particular the UK and Sweden, the authors conclude that five types can be distinguished: marketized arrangements, personalized arrangements, partnerships, and forms of representative and cooperative resident management. These arrangements differ from one another with regard to their empowerment effects, the bias in the vertical direction of power flow within them, their effects on residents’ independence, the range over which their effects are mediated, the inclusionary or exclusionary bias of their organizational structures, and the homogeneity or heterogeneity of their social contexts. The authors attempt to make sense of this complexity of variation by viewing the arrangements against the background of formal and informal social relations in the local areas where the arrangements are formed. It is argued that the literature on community and area regeneration can be used to throw some light on the causal mechanisms involved. Finally, the authors suggest that the whole constitution of community and of residential mediation arrangements can be understood in terms of the development of phenomenological forms of privacy, identity and familiarity. Cet article suit d’autres travaux sur la participation des résidents et la médiation des politiques du logement au niveau résidentiel. Il passe en revue différentes formes d’arrangements de médiation résidentielle, c’est-à-dire des formes d’arrangement qui font que les résidents se sentent plus chez eux dans leur espace domestique, associées à un renforcement de leur sens de contrôle social sur ces environnements. Après avoir examiné les donnés de plusieurs pays, en particulier le Royaume Uni et la Suède, les auteurs concluent que l’on peut en distinguer cinq formes: les arrangements de marché, les arrangements personnalisés, les associations, et les formes de management résidentiel coopératif et représentatif. Ces arrangements diffèrent entre eux quant aux pouvoirs qu’ils confèrent, à l’influence de la direction verticale du mouvement intérieur du pouvoir, à leurs effets sur l’indépendance des résidents, à leur champ d’intervention, au biais d’inclusion ou d’exclusion de leurs structures d’organisation, et à l’homogénéité ou l’hétérogénéiteé de leurs contextes sociaux. Les auteurs essaient d’expliquer ces complexes de variations en examinant les arrangements par rapport au contexte des relations sociales formelles et amicales dans les quartiers locaux où se forment ces arrangements. Nous soutenons qu’il est possible d’utiliser les travaux précédents sur la communauté et la régénération des quartiers afin d’illuminer les mécanismes de causalité qui jouent ici. Finalement, les auteurs suggèrent que la constitution de la communauté et les arrangements de médiation résidentielle peuvent s’analyser en relation avec le développement de formes phénomémologiques d’intimité, d’identité et de familiarité.  相似文献   

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The Thai automotive industry first developed around Bangkok where Japanese car–makers were the first to open plants. During the 1980s, car–makers had to increase their local purchasing to cope with government local content policies. This led to a broader penetration of Japanese parts–makers who also tended to locate their plants close to their affiliated customer. In the 1990s, however, some changes appeared: firstly, the increasing market and the expectation of further growth pushed Japanese car–makers to establish new plants; secondly, the need to cut costs because of increased competition resulted in a new penetration of Japanese parts–makers and subcontractors; thirdly, the excessive concentration around Bangkok pushed the government to implement new policies to develop and industrialize peripheral areas by investing in infrastructures and offering incentives. Additional clusters appeared in several new industrializing areas outside the Bangkok suburb, mainly on the eastern seaboard, with Japanese car and parts–makers opening their new plants in these areas, and with Ford and GM, followed by American parts–makers, also choosing such locations. The article presents these changes in the clustering dynamics in relation to firms’ strategies and public policies, discussing these issues within the framework of the role of the Thai automobile industry in South–East Asia (ASEAN). L’industrie automobile thaïlandaise s’est dans un premier temps développé autour de Bangkok où les constructeurs automobiles japonais ont ouvert les premières lignes d’assemblage. Dans les années quatre–vingt, la politique de contenu national mise en uvre par le gouvernement a incité les constructeurs à augmenter leurs achats locaux, ce qui a conduit à l’implantation dans la même région, des fournisseurs japonais pour alimenter les usines de leurs clients. La décennie suivante a été marquée par plusieurs inflexions: la croissance effective et potentielle du marché a conduit les constructeurs japonais àédifier de nouvelles usines d’assemblage; le renforcement de la pression concurrentielle a rendu nécessaire une réduction des coûts, favorisant l’arrivée de nouveaux entrants dans l’industrie des composants; la concentration excessive dans la région de Bangkok a amené le gouvernement a mettre en uvre une politique de développement et d’industrialisation des régions périphériques par la construction d’infrastructures et des mesures volontaristes d’aide à l’aménagement du territoire. Des complexes automobile se sont édifiés dans de nouveaux espaces en dehors de Bangkok et sa banlieue, principalement vers le bord de mer au sud est. Les nouvelles implantations de constructeurs et fournisseurs japonais ont été suivies par l’arrivée des firmes américaines (Ford et GM). Le papier retrace l’évolution de ces dynamiques d’agglomération en Thaïlande, résultats des stratégies des firmes automobiles et des politiques publiques, tout en analysant la place que prend ce pays en Asie du Sud Est (ASEAN).  相似文献   

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In South Africa, as in many other countries, there appears to have been a demobilization of mass urban movements following the achievement of representative democracy. This apparent demobilization has led to a perception that South Africa's neighbourhood‐based civic organizations are in crisis. This article builds on existing studies by sharpening analysis of the nature of this ‘crisis’. We show that there continue to be high levels of popular engagement with self‐governing civic structures at the local level. The decline in mass direct action in civil society appears to be linked to public confidence in political society, i.e. in the political parties and elected councillors that provide mechanisms for local representation in representative democracy. The crisis facing civic organizations is in large part a crisis of adjustment, as civic activists redefine their roles in the new institutional context and accept that their roles will be more limited than in specific extraordinary periods in the past. What makes this task of redefinition so difficult is that civil and political society cannot be easily separated, but, rather, form a tangled web in the minds of civic activists (and, we suspect, ordinary citizens also). The lesson of this South African case‐study is that changing patterns of popular politics need to be located in a careful analysis of political society as well as civil society, and especially of the real and perceived links between them. En Afrique du Sud, comme dans de nombreux pays, une démobilisation se dessine, semble‐t‐il, dans les mouvements urbains de masse depuis l'accès à une démocratie représentative. Cette sensation laisse à penser que les organisations civiques de quartier sont en crise en Afrique du Sud. S'appuyant sur des études existantes, l'article affine l'analyse de la nature de cette ‘crise’. Il montre qu'il existe toujours des niveaux élevés d'engagement populaire avec, au niveau local, des structures civiques autonomes. Le recul de l'action directe de masse au sein de la société civile semble liéà la confiance générale dans la société politique, c'est‐à‐dire dans les partis et les conseillers élus qui assurent les mécanismes locaux de la représentation démocratique. La crise que connaissent les organisations de citoyens est en grande partie une crise d'ajustement, les activistes devant redéfinir leur rôle dans le nouveau contexte institutionnel et accepter que celui‐ci soit plus limité que durant certaines périodes du passé. Cette opération de redéfinition est particulièrement problématique, car il n'est pas facile de séparer société civile et société politique, celles‐ci étant étroitement m7ecirc;lées dans l'esprit des activistes civiques (et, à notre avis, dans celui des citoyens ordinaires). Cette étude de cas sud‐africaine démontre qu'il faut situer les nouveaux schémas de politique générale par une analyse précise tant de la société politique que de la société civile, notamment en ce qui concerne les liens réels et supposés entre les deux.  相似文献   

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This article examines issues of place and citizenship raised by the riots in summer 2001 in Bradford, Oldham and Burnley, when Asian youths took to the street to protest against the long‐term marginalization and discrimination of working‐class Asians. The article summarizes the forces that triggered the riots, ranging from the activities of the far right and the police to the role of community leaders and the absence of economic opportunity. The thrust of the argument, though, is to argue that the riots should be read in terms of the mature claim of a section of British society for recognition as fully‐fledged citizens of a multi‐ethnic and multicultural society, rather than as claims of ethnic recognition alone. Cet article étudie les problèmes de place et de citoyenneté soulevés par les émeutes de l'été 2001 è Bradford, Oldham et Burnley, quand de jeunes asiatiques sont descendus dans la rue pour protester contre les marginalisation et discrimination constantes de la classe ouvrière asiatique. L'article énumère les forces à l'origine du soulèvement, allant des activités de l'exträme droite et de la police au rôle des leaders des communautés et à l'absence de perspective économique. Toutefois, l'argument essentiel affirme que les émeutes doivent ätre vues en termes de revendication réfléchie d'une partie de la société britannique pour une reconnaissance en tant que citoyens à part entière dans une société multi‐ethnique et multiculturelle, et non comme des exigences de reconnaissance ethnique uniquement.  相似文献   

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Without additional immigration of several million people over the next few decades, the demographic development of most European countries will lead to a considerable population decrease. Because such a reduction is neither desirable nor realistically possible, cities in particular will be the target of increasing immigration, and hence will undergo qualitative change. Today, there are large ethnic and cultural minorities in many German cities and suburbs; in the future, whole cities will become international, and suburbs will become ethnic‐cultural communities. This article presents a theory for the discussion on how such a change can be managed productively. The concept of the ‘open city’ is understood as both a risk and an opportunity. This article pleads for a socio‐culturally segregated division of urban space for the prevention of discrimination to be possible. The multitude of separate cultures must be supplemented by a ‘hyper‐culture’ in order to integrate the urban culture as a whole. Sans l’apport de l’immigration de plusieurs millions de personnes au cours des prochaines décennies, l’évolution démographique de la plupart des pays d’Europe aboutira à une nette chute de population. Comme une telle diminution n’est ni souhaitable ni une réalité envisageable, les villes notamment vont être la cible d’une immigration croissante, donc subir des changements qualitatifs. Aujourd’hui, il existe d’importantes minorités ethniques et culturelles dans de nombreuses villes et banlieues allemandes: à l’avenir, la totalité des villes deviendront internationales et les banlieues se feront communautés ethno‐culturelles. Cet article présente une théorie comme base de discussion sur la manière de gérer ce changement de façon productive. Le concept de ‘ville ouverte’ est perçu à la fois comme un risque et une opportunité. L’article plaide pour une division socio‐culturelle de l’espace urbain comme moyen de prévention de la discrimination. La multitude de cultures distinctes doit être complétée d’une ‘hyper‐culture’ afin d’intégrer en bloc la culture urbaine.  相似文献   

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