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1.
Multiculturalism became an official policy of the Canadian government in 1971. Since then, Canada has been cited as a world leader in diversity issues and a model of social engineering and institutional arrangement. In particular, former Prime Minister Pierre Elliott Trudeau is remembered as its visionary author. Another debate, mostly internal to Canada, criticizes the Multiculturalism Act as limited and flawed, and questions its impact. The present article submits that multiculturalism as a policy is not the product of longstanding, intentional initiatives, but more an ‘accident’ or a coincidence of several factors. Moreover, multiculturalism as a social reality and/or nationalist vision is not the result of the policy, but a deeper social history. Canadians, even scholars, know very little about why multiculturalism ‘works’ or does not work, and why it has taken root in different ways in different cities. We suggest a theory regarding the central role of urban public space, not only as a decreed place for public life, but rather as the place for an emerging process of democracy. En 1971, le multiculturalisme est devenu une politique officielle du gouvernement canadien. Depuis, le Canada a été cité en exemple sur les questions de diversité et en modèle pour la construction sociale et l’aménagement institutionnel. L’ancien Premier Ministre, Pierre Elliott Trudeau, s’est notamment inscrit dans les esprits comme son créateur visionnaire. Un autre débat, national pour l’essentiel, critique la Loi sur le Multiculturalisme comme étant limitée et imparfaite, et remet en cause son impact. Cet article avance que le multiculturalisme en tant que politique n’est pas le produit d’initiatives intentionnelles sur le long terme, mais plutôt un ‘accident’ ou une coïncidence entre plusieurs facteurs. De plus, le multiculturalisme en tant que réalité sociale et/ou vision nationaliste ne résulte pas de la politique, mais d’une histoire sociale plus profonde. Les Canadiens, intellectuels compris, en savent très peu sur ce qui fit que le multiculturalisme ‘marche’ ou pas, et qu’il s’ancre de manières différentes dans des villes différentes. L’article présente une théorie sur le rôle central de l’espace public urbain, non seulement en tant que lieu décrété pour la vie publique, mais surtout comme site pour un processus de démocratie naissant.  相似文献   

2.
This article draws on critiques of ‘global cities’ to conceptualize Birmingham, the UK's second largest metropole, as a ‘global’ city by highlighting forms of economic globalization that draw on the city's residents, their histories and their social and cultural networks. The article illustrates some of the diversity and significance of minority ethnic economic activity within Birmingham and the potential this holds for its future economic development, focusing on examples from three transnational networks (Chinese business networks, ethnic food manufacturing and the Bhangra music industry). The article signals a rather different understanding of ‘global’ as it relates to economic advantage, transnationalism and ethnic diversity within cities in general, and Birmingham in particular. We suggest that this different understanding of the global has important policy implications, not simply in terms of economic representations of the city, but also in terms of developing the possibilities of such transnational networks and engaging with the constraints facing them. We argue that encouraging a more relational way of thinking about cities like Birmingham has the potential for advancing social wellbeing by influencing socio‐economic policy and practice. We use the example of Birmingham, therefore, to engage broader debates about alternative paths of ‘global’ economic, social and cultural investment for UK (and other) cities. A partir de critiques des ‘villes planétaires’, cet article conceptualise Birmingham (deuxième métropole britannique) en tant que ville ‘planétaire’ en soulignant les formes de mondialisation économique qui s’appuient sur les citadins, leurs histoires et leurs réseaux sociaux et culturels. Pour illustrer en partie la diversité et la place de l’activitééconomique ethnique des minorités à Birmingham, ainsi que le potentiel afférent pour son essor économique futur, ce travail s’intéresse à des exemples issus de trois réseaux transnationaux (réseaux d’affaires chinois, fabrication d’alimentation ethnique et secteur de la musique indienne Bhangra). Il repère une compréhension assez différente de ‘planétaire’, selon que le terme est liéà un avantage économique, au transnationalisme et à la diversité ethnique au sein des grandes villes, et de Birmingham en particulier. Cette perception multiple a d’importantes implications politiques, à la fois au plan des représentations économiques de la ville et en termes de création de possibilités pour ces réseaux transnationaux et de prise en compte des contraintes à affronter. Encourager un mode de réflexion plus relationnelà l’égard de villes comme Birmingham permettrait de promouvoir le bien‐être social en influant sur la pratique et la politique socio‐économique. Le cas de Birmingham sert donc à lancer des débats plus larges sur les options d’acheminement de l’investissement économique, social et culturel ‘planétaire’ pour les grandes villes britanniques (et étrangères).  相似文献   

3.
In this article the ambivalence of public policy responses to diversity on the street are documented empirically through a detailed case study of the marginalization of youth from the downtown public spaces of Portland, Maine, USA. Urban planners, architects and property developers have become increasingly concerned with improving the quality of urban life and the public spaces on which it depends. They argue that urban revitalization initiatives must embrace diversity — cultural and economic, as well as functional and spatial. This diversity of different ‘diversities’ is often under‐theorized, as are the benefits of, and relationships among, social and cultural diversity, economic diversification, mixed‐use and multi‐purpose zoning, political pluralism, and democratic public space. It is my contention that this ambivalence is not simply a smokescreen for vested commercial interests, but also provides opportunities for expressing alternative visions of what diversity and the city itself should be. Looking specifically at youth, I explore a relatively underexamined aspect of inner‐city diversity. While there is a relatively well‐developed literature about the contested place of low‐income groups, racial minorities and the homeless in urban redevelopment initiatives, youth have largely been ignored. Dans cet article, l'ambivalence des réponses que la politique publique apporte à la diversité de la rue fait l'objet de données empiriques grâce à une étude de cas détaillée sur la marginalisation de la jeunesse dans les espaces publics du centre‐ville de Portland, dans le Maine (Etats‐Unis). Urbanistes, architectes et promoteurs se soucient de plus en plus d'améliorer la qualité de la vie urbaine et les espaces publics dont celleci dépend. Selon eux, les initiatives de revitalisation urbaine doivent englober la diversité, tant culturelle et économique, que fonctionnelle et spatiale. Cette diversité de plusieurs ‘diversités’ est peu théorisée, pas plus que les avantages et rapports mutuels de la pluralité culturelle et sociale, de la diversification économique, d'un zonage plurifonctionnel et polyvalent, du pluralisme politique et de l'espace public démocratique. L'article soutient que cette ambivalence, loin d'être un simple paravent pour droits acquis commerciaux, crée des possibilités d'exprimer d'autres visions de ce qu'une diversité et la ville elle‐même devraient être. Concernant les jeunes, il explore un aspect plutôt négligé de la diversité des centres‐villes: alors qu'il existe une littérature relativement élaborée sur la place contestée des groupes à faibles revenus, des minorités raciales et des sans‐abri dans les initiatives de réaménagement urbain, la jeunesse a été largement ignorée.  相似文献   

4.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

5.
A quoi peut-on attribuer la crise fiscale qui engouffre une grande partie du c?ur urbain américain? Est-ce que cette crise et l'intensification de la lutte politique présagent des changements fondamentaux dans la structure de l'économie politique des Etats-Unis? Cet essai est une réponse tentative à ces questions. L'exposition de la crise fiscale urbaine aux Etats-Unis demande une analyse générale de la relation entre accumulation du capital, urbanisation, et expansion de l'état. Cette analyse doit ětre le fondement d'une exploration des origines particulières du financement urbain qui confronte beaucoup de villes centrales, ainsi que de la relation entre crise fiscale et lutte politique. Il est suggéré en dernière partie que la menace posée par la crise fiscale urbaine et la lutte politique envers la stabilité et la légitimité des institutions capitalistes américaines est la cause d'une réponse parmi les sections les plus éclairées de la classe capitaliste, qui tend vers un accroissement de leurs efforts à developper la Cité Capitaliste d'état en tant que noyau d'un complex socio-industriel grandissant.  相似文献   

6.
Urban planning is usually portrayed as a benign and progressive societal force. This interpretation is critically examined through an evaluation of Israel's development town project. According to the ‘best’ planning concepts available during the 1950s, Israel built 28 new towns, mainly on the country's peripheral ‘frontiers’. New immigrants, chiefly low‐income Mizrahi Jews, were housed in the towns, which provided a cornerstone of Israel's national project of ‘Judaising’ the country. The evidence shows that the planning of the towns has had many regressive consequences: it reinforced and reproduced patterns of deprivation and inequality through the creation of segregated and low‐status Mizrahi ethnic spaces. In the longer term, this spawned continuing grievances and protest, fluctuating political orientation and the emergence of a low‐status Mizrahi ethno‐class. The case in hand casts doubt over the notion of planning solely as a progressive force, and highlights its potential to act as an instrument of control and domination in the hands of societal elites. In Israel, promotion of the ‘national imperative’ of settling the frontiers, the advent of ‘modern urban planning’, and later ‘corrective’ policies to close the centre‐periphery gap, all worked to obscure the regressive stratifying processes caused by the development town project. La planification urbaine est généralement vue comme une force sociale bégnine et progressive. Cette interprétation est examinée de facon critique avec une évaluation du projet de développement de la ville en Israël. Suivant les ‘meilleurs’ concepts de planification des années cinquante, Israël a construit 28 villes nouvelles, principalement sur les ‘frontières’ périphériques du pays. Les nouveaux immigrants, avant tout des juifs Mizrahi qui avaient des revenus bas, furent logés dans les villes, qui étaient au centre du projet national israélien de rendre le pays plus judaïque. L'évidence montre que la planification des villes a eu de nombreuses conséquences régressives: elle a renforcé et reproduit les modèles de privation et d'inégalité par la création d'espaces ethniques Mizrahi de bas standing et isolés. À long terme, cela a donné lieu à des protestations et des doléances continuelles, à une orientation politique changeante et à la naissance d'une ethno‐classe Mizrahi de statut peu élevé. Ce cas d'étude met en doute le fait que la notion de planification soit uniquement une force progressive, et illumine le fait qu'elle peut servir d'instrument de contröle et de domination pour les élites sociales. En Israël, la promotion de ‘l'impératif national’ de stabilisation des frontières, l'arrivée de la ‘planification moderne urbaine’ et la récente politique ‘corrective’ pour réduire la distance entre le centre et la périphérie, ont toutes contribuéà obscurcir les processus régressifs de stratification dus au projet de développement des villes.  相似文献   

7.
In this article I argue that the US public housing policy, as codified by the Quality Housing and Work Responsibility Act of 1998 (QHWRA), is helping to reconfigure the racial and class structure of many inner cities. By promoting the demolition of public housing projects and replacement with mixed‐income housing developments, public housing policy is producing a gentrified inner‐city landscape designed to attract middle and upper‐class people back to the inner city. The goals of public housing policy are also broadly consonant with those of welfare reform wherein the ‘workfare’ system helps to bolster and produce the emergence of contingent low‐wage urban labor markets. In a similar manner, I argue that public housing demonstration programs, such as the ‘Welfare‐to‐Work’ initiative, encourage public housing residents to join the lowwage labor market. Although the rhetoric surrounding the demolition of public housing emphasizes the economic opportunities made available by residential mobility, I argue that former public housing residents are simply being relocated into private housing within urban ghettos. Such a spatial fix to the problems of unemployment and poverty will not solve the problems of inner‐city poverty. Will it take another round of urban riots before we seriously address the legacy of racism and discrimination that has shaped the US city? Cet article démontre que la politique du logement public américaine, telle que la réglemente la Loi de 1998, Quality Housing and Work Responsibility Act, contribue à remodeler la structure par races et classes de nombreux quartiers déshérités des centres‐villes. En favorisant la démolition d'ensembles de logements sociaux et leur remplacement par des complexes urbanisés à loyers variés, la politique publique génère un embourgeoisement des centres‐villes destinéà y ramener les classes moyennes et supérieures. Les objectifs de la politique du logement rejoignent largement ceux de la réforme sociale où le système de ‘l'allocation conditionnelle’ facilite et nourrit la création de marchés contingents du travail à bas salaires. De même, les programmes expérimentaux de logements publics, telle l'initiative Welfare‐to‐Work (De l'aide sociale au travail) poussent les habitants des logements sociaux à rejoindre le marchéde la main d'?uvre à bas salaires. Bien que les discours autour de la démolition des logements sociaux mettent en avant les ouvertures économiques créées par la mobilité résidentielle, leurs anciens habitants sont simplement en train d'être déplacés vers des logements privés situés dans des ghettos urbains. Ce genre de solution spatiale aux problèmes du chômage et de la pauvreté ne viendra pas à bout du dénuement des quartiers déshérités du centre. Faudra‐t‐il une autre série d'émeutes urbaines pour que l'on aborde sérieusement l'héritage de racisme et de discrimination qui a façonné les villes américaines?  相似文献   

8.
This article retraces the emergence and shows the implications of current regulative frameworks in the field of urban drug policy. Framed by an analytical perspective that is based on the concept of urban governance, the article focuses on the processes by which cooperation and coordination between various conflicting governmental and non‐governmental agencies are achieved to address drug‐related problems in the major agglomerations of Switzerland, as well as in the metropolitan areas of Amsterdam, Glasgow and Frankfurt am Main. In the first part, it is shown that these problems are structured and debated along a conflict between advocates of the public‐health approach and those of the public‐order approach in the field of drug policy, as well as, to a lesser extent, a conflict between core cities and fringe municipalities about spillover effects related to the provision of services for users of illegal drugs. It is argued that this stems from a general tension between the goals of an attractiveness policy aimed at enhancing local economic development, and the necessities of social policy needed to address urban social problems. The second part examines the emergence of mechanisms of governance aimed at addressing drug‐related urban problems. It is argued that a ‘social public order’ regime emerged to regulate drug‐related urban problems, controlling urban practices of drug users by a combination of police and social work. In addition, it is held that in Switzerland, where social policy is traditionally confined to municipalities, these mechanisms of governance contributed to the emergence of metropolitan regions as new territorial actors in the field of drug policy. Cet article retrace l'apparition et les implications des cadres régulateurs actuels dans le domaine de la politique urbaine contre la drogue. Dans une perspective analytique fondée sur le concept de gouvernance urbaine, il s'attache aux processus qui permettent coopération et coordination entre divers organismes antagonistes, gouvernementaux ou non, pour traiter des problèmes liés à la drogue dans les principales agglomérations suisses, ainsi que dans les zones métropolitaines d'Amsterdam, Glasgow et Francfort‐sur‐le‐Main. La première partie démontre que ces questions sont organisées et discutées au sein d'une opposition entre partisans de l'approche de santé publique et ceux de l'ordre public en matière de politique de lutte contre la drogue, ainsi que, dans une moindre mesure, au sein d'un conflit entre les villes centrales et les municipalités satellites sur les retombées des services mis en place pour les consommateurs de drogues; cette situation résulte d'une tension globale entre les objectifs d'une politique d'attraction visant à favoriser le developpement économique local, et les nécessités d'une politique sociale obligée de traiter les problèmes urbains. La deuxième partie étudie l'émergence de mécanismes de gouvernance en réponse aux problèmes urbains liés à la drogue; ainsi, un régime ‘d'ordre public social’ a vu le jour, les pratiques urbaines des consommateurs de drogue étant sous le contrôle combiné de la police et des travailleurs sociaux. De plus, en Suisse où la politique sociale est par tradition du ressort des municipalités, certaines zones métropolitaines sont devenues, grâce à ces mécanismes de gouvernance, de nouveaux acteurs territoriaux de la politique publique de lutte contre la drogue.  相似文献   

9.
In this article I argue that the US public housing policy, as codified by the Quality Housing and Work Responsibility Act of 1998 (QHWRA), is helping to reconfigure the racial and class structure of many inner cities. By promoting the demolition of public housing projects and replacement with mixed‐income housing developments, public housing policy is producing a gentrified inner‐city landscape designed to attract middle and upper‐class people back to the inner city. The goals of public housing policy are also broadly consonant with those of welfare reform wherein the ‘workfare’ system helps to bolster and produce the emergence of contingent low‐wage urban labor markets. In a similar manner, I argue that public housing demonstration programs, such as the ‘Welfare‐to‐Work’ initiative, encourage public housing residents to join the lowwage labor market. Although the rhetoric surrounding the demolition of public housing emphasizes the economic opportunities made available by residential mobility, I argue that former public housing residents are simply being relocated into private housing within urban ghettos. Such a spatial fix to the problems of unemployment and poverty will not solve the problems of inner‐city poverty. Will it take another round of urban riots before we seriously address the legacy of racism and discrimination that has shaped the US city? Cet article démontre que la politique du logement public américaine, telle que la réglemente la Loi de 1998, Quality Housing and Work Responsibility Act, contribue à remodeler la structure par races et classes de nombreux quartiers déshérités des centres‐villes. En favorisant la démolition d'ensembles de logements sociaux et leur remplacement par des complexes urbanisés à loyers variés, la politique publique génère un embourgeoisement des centres‐villes destinéà y ramener les classes moyennes et supérieures. Les objectifs de la politique du logement rejoignent largement ceux de la réforme sociale oú le système de ‘l'allocation conditionnelle' facilite et nourrit la création de marchés contingents du travail à bas salaires. De même, les programmes expérimentaux de logements publics, telle l'initiative Welfare‐to‐Work (De l'aide sociale au travail) poussent les habitants des logements sociaux à rejoindre le marchéde la main d'?uvre à bas salaires. Bien que les discours autour de la démolition des logements sociaux mettent en avant les ouvertures économiques créées par la mobilité résidentielle, leurs anciens habitants sont simplement en train d'être déplacés vers des logements privés situés dans des ghettos urbains. Ce genre de solution spatiale aux problèmes du chômage et de la pauvreté ne viendra pas à bout du dénuement des quartiers déshérités du centre. Faudra‐t‐il une autre série d'émeutes urbaines pour que l'on aborde sérieusement l'héritage de racisme et de discrimination qui a façonné les villes américaines?  相似文献   

10.
World cities attract two major streams of migrants – those who occupy the upper levels of their occupational hierarchies (the ‘globalized professionals’) on the one hand and marginalized, low–skill workers on the other. These two groups are often of different ethnic status, and it is argued that multicultural world cities are thus fractured in both their labour and housing markets along ethnic as well as economic lines. There has been little formal testing of these ideas, however. In this introductory article we introduce a method that can be used for comparative studies of residential fragmentation – an index of residential concentration – and apply it to three cities which have experienced rapid, multiethnic immigration in recent decades (New York, Sydney and Auckland). The patterns displayed indicate much greater fragmentation in New York than in the other two cities, suggesting that the ‘conventional wisdom’ regarding ethnic residential patterns may over–emphasize ‘American exceptionalism’. Les villes mondiales attirent deux grands flux de migrants: ceux qui occupent les niveaux supérieurs de leurs hiérarchies professionnelles (les ‘experts mondialisés’) d’une part, et les travailleurs peu qualifiés et marginalisés, de l’autre; ces deux groupes sont souvent de statut ethnique différent. De ce fait, ces grandes villes multiculturelles subissent, dit–on, une fracture de leurs marchés du travail et du logement selon des critères à la fois ethniques et économiques – affirmations qui ont rarement été mises à l’épreuve. Cet article introductif présente une méthode utilisable dans des études comparatives de fragmentation résidentielle – indice de concentration résidentielle – en l’appliquant à trois villes ayant connu une rapide immigration multiethnique au cours des dernières décennies (New York, Sydney et Auckland). Les modèles obtenus indiquent une fragmentation bien plus importante à New York que dans les deux autres villes, suggérant que la ‘croyance populaire’à l’égard des schémas résidentiels ethniques surestime peut–être ‘l’exception américaine’.  相似文献   

11.
The federal system of intergovernmental relationships in Germany was greatly affected in the 1990s by the increased importance of transnational rationales and by strong orientations to competitiveness in domestic political discourse. New territorial imperatives have given rise to a variety of innovative institutional approaches to policy‐making, the main focus of which is the need to jointly identify new political arenas and new territorial domains for development policies. The result has been a plurality of highly differentiated experimental approaches to regionalization, challenging nested systems of territorial jurisdictions and consolidated policy styles. German initiatives in ‘experimental regionalism’ are addressed in a perspective that highlights their dimension of institutional coevolution in the framework of emerging multi‐level governance practices at a European level: they are hence not only seen as responses to exogenous factors, but also as outcomes of endogenous factors of innovation and change, related to the need for new forms of political regulation in dealing with intergovernmental policy‐making deadlocks and new ‘local’ claims for representation and mobilization. Building on interpretations of regional governance based on a regulationist‐ and state‐theoretical perspective, elaborated in economic and political geography, recent German approaches to ‘experimental regionalism’ are interpreted as new modes of policy‐making that redefine the state's role in political‐economic regulation through a dual process involving a reframing of state‐local relationships and a rescaling of territorial policy arenas. En Allemagne, le système fédéral de relations inter‐gouvernements a énormément changé dans les années 1990 du fait de l'importance croissante de logiques transnationales et de tendances marquées pour la compétitivité dans le discours politique intérieur. De nouveaux impératifs territoriaux ont suscité un éventail d'approches institutionnelles novatrices du pouvoir politique, leur centre d'intérêt étant d'identifier parallèlement de nouvelles arènes politiques et d'autres domaines territoriaux pour les politiques de développement. Il en a résulté de multiples et très distinctes démarches expérimentales à l'égard de la régionalisation, venant défier systèmes imbriqués de prérogatives territoriales et styles de politique publique homogènes. Les initiatives allemandes de ‘régionalisme expérimental‘ sont abordées dans une perspective qui souligne leur co‐évolution institutionnelle au sein de pratiques naissantes de gouvernance à plusieurs niveaux au plan européen: elles sont donc considérées à la fois comme des réponses à des facteurs exogènes et le produit de facteurs endogènes d'innovation et de changement, liés à la nécessité de nouvelles formes de régulation politique pour résoudre les impasses de l'élaboration des politiques intergouvernementales et les nouvelles revendications ‘locales‘ en matière de représentation et mobilisation. Partant d'interprétations de la gouvernance régionale d'un point de vue théorique régulationiste et étatique, dans une géographie économique et politique, ces récentes approches du ‘régionalisme expérimental‘ sont présentées comme de nouveaux modes d'élaboration des politiques, redéfinissant le rôle de l'État dans une régulation politico‐économique via un double processus de recadrage des relations État‐région et de redimensionnement des arènes politiques territoriales.  相似文献   

12.
Despite a series of local government reforms in the 1990s, Russia's localities still lack serious autonomy. Only big cities maintain hopes for the emergence of local autonomy and local democracy. City politics has produced multiple conflicts between regional and local authorities; however, regional‐local relations merely reflect fundamental center‐periphery controversies on a smaller territorial scale. While big cities and their metropolitan areas serve as centers of political, economic and social modernization, other regional areas are lost in the peripheries. During Russia's transition period, some large cities acquired more political and economic autonomy from regions than others did. This article concentrates on the crucial role of (1) political opportunities inherited from the late‐Soviet period; and (2) strategic choices of political actors in the post‐Soviet period. The constellation of initial conditions and outcomes of political conflicts have contributed greatly to the diversity of city politics and urban autonomy in Russia's cities. Finally, the article considers the possible impact of local autonomy in Russia's cities on national social, economic and political developments. Malgré la série de réformes des années 1990 sur les gouvernements locaux en Russie, les localités manquent toujours d'une véritable autonomie. Seules, les grandes villes espèrent encore l'avènement d'une autonomie et d'une démocratie locales. La politique urbaine a généré nombre de conflits entre autorités locales et régionales; ceux‐ci ne sont pourtant que le reflet de la polémique fondamentale entre centre et périphérie à une échelle territoriale réduite. Alors que les grandes villes et leur métropole concentrent modernisations sociales, économiques et politiques, le reste de la région se fond dans les périphéries. Pendant la Russie de transition, quelques grandes villes ont acquis davantage d'autonomie économique et politique que d'autres par rapport à leur région. L'article détaille le rôle crucial qu'ont joué, d'une part, les ouvertures politiques héritées de la fin du régime précédent et, d'autre part, les choix stratégiques des acteurs politiques de l'ère post‐soviétique. La pléiade de conditions initiales et de séquelles de conflits politiques a largement contribuéà diversifier les politiques urbaines et le degré d'autonomie des villes russes. Enfin, l'article aborde l'impact éventuel d'une autonomie locale des villes sur les évolutions sociales, économiques et politiques de la Russie.  相似文献   

13.
Cette analyse de l'urbanisation d'aprés-guerre en Afrique Occidentale est proposée comme un jalon pour l'économie politique de l'urbanisation dans le Tiers Monde. L'Afrique Occidentale est une des régions les moins urbanisées du monde qui cependant a récemment connu une urbanisation plus rapide que toute autre. Cette explosion urbaine est associée avec des inégalités sévères à trois niveaux:
  • 1 un déséquilibre profond dans les conditions de travail et de vie entre le secteur urbain et le secteur rural
  • 2 une forte concentration des ressources dans les capitales
  • 3 une énorme disparité économique à l'intérieur des villes entre les masses et une petit élite
Si l'urbanisation en Afrique Occidentale est caractérisée par ces inégalités, il apparait qu'elle entraîne aussi des pertes économiques. Deux approches suggèrent que l'allocation des ressources est loin d'ětre optimale pour la croissance économique. D'une part des ressources sont gaspillées dans le chǒmage et le sous-emploi urbain, dans la croissance des grands centres métropolitains, et dans la construction des ‘quartiers spontanés’. D'autre part la présupposition que la forme prise par l'urbanisation est le résultat d'une allocation optimale des ressources est mise en doute quand les facteurs qui affectent les paramètres économiques ou qui interferent directement avec les décisions d'investissement sont soumis à l'examen, et quand l'attention est dirigée sur le processus politique qui s'avère constamment dominé par les intérěts et les préoccupations d'un petit groupe de dirigeants.  相似文献   

14.
Recent studies show that ethnic economies are an increasingly vital part of the larger national economy. This is especially true in the case of the Turkish ethnic economy in Germany. This article sheds light on a ‘hidden aspect’ of Berlin’s Turkish ethnic economy: the structure and role of Turkish female labour and female self-employment. It begins with a general discussion on the significance of the gender concept in the international debate on ethnic economies – including findings on minority and immigrant women in self-employment in Europe. The second section of the article focuses on Berlin, using an analysis of the official labour market data at hand to sketch the gendered structure of Berlin’s labour market. The third section presents exploratory empirical data concentrating exclusively on female Turkish entrepreneurs and employees. The results indicate that some of the gendered traits of the ethnic economies described in the international literature also appear in the Berlin survey: the under-representation of women as entrepreneurs and their difficult position in the overall labour market. Furthermore, the data suggest that the concept of ‘ethnic business’ as typically presented in the literature turns out to be a ‘male’ concept and is hardly applicable to the case of the Turkish women in Berlin. The common features of the concept (ethnic clientele, suppliers, labour or involved kin, orientation towards the ethnic community) applied only partially to the Turkish women entrepreneurs. — Des études récentes ont démontré que les économies ethniques sont une partie de plus en plus vitale de l’économie nationale. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de l’économie ethnique turque en Allemagne. Cet article explore un ‘aspect caché’ de l’économie ethnique turque à Berlin: la structure et le rôle de la main d’oeuvre féminine turque et des femmes travailleuses indépendantes turques. Il commence par une discussion générale sur la signification du concept du genre dans le débat international sur les économies ethniques – y compris les données concernant les travailleuses indépendantes immigrantes et de minorité ethnique en Europe. La seconde partie de l’article est consacrée à Berlin, et donne un aperçu de la structure du marché du travail de Berlin par rapport au genre grâce à une analyse des données disponibles du travail officiel. La troisième section présente des données empiriques exploratoires concernant les employées et les femmes entrepreneurs turques exclusivement. Les résultats indiquent que certains des traits de genre des économies ethniques décrits dans les bibliographies internationales se retrouvent dans l’enquête sur Berlin: la sous-représentation des femmes entrepreneurs et leur position difficile dans le marché du travail dans son ensemble. De plus, les données suggèrent que le concept de ‘commerce ethnique’, comme il est habituellement présenté dans les travaux sur ce sujet, est un concept ‘masculin’ et qui ne peut guère ? tre appliqué au cas des femmes turques de Berlin. Les points communs du concept (la clientèle ethnique, les fournisseurs ethniques, la place de la famille ou des employés ethniques, une orientation vers la communauté ethnique) ne s’appliquent que partiellement aux femmes entrepreneurs turques.  相似文献   

15.
Supported by federal funds, many eastern German cities have started to address their acute vacant housing problem, and the new strategies attempt to pursue revitalization in especially consistent and comprehensive forms. This article offers evidence that current policies are not meeting their main objectives. Very little is being done in the older, inner‐city neighbourhoods, although these have been given a top political priority in the planning process since they are perceived as one of the greatest economic and cultural assets of eastern Germany. Rather, the policies have been effective only in the large‐scale housing estates, where local administrations and city governments meet ‘big partners’ with resources for action. Further, it is argued that present policy strategies focus too tightly on housing market issues alone. Many housing problems cannot be solved using housing market policy tools alone as vacancy is caused by the general trends of depopulation and deindustrialization in the region. Avec l'aide de financements fédéraux, de nombreuses grandes villes est‐allemandes se sont attaquées à leur grave problème de logements inoccupés, et les nouvelles stratégies tentent une relance par des formules particulièrement vastes et cohérentes. Cet article démontre que les politiques actuelles n'atteignent pas leurs objectifs principaux. Très peu est fait dans les quartiers anciens déshérités, même si on leur a donné une priorité politique élevée dans le processus d'aménagement puisqu'ils sont en bonne place, dit‐on, dans le patrimoine économique et culturel de l'Allemagne de l'Est. En revanche, les politiques publiques n'ont été efficaces que dans les projets de logements à grande échelle lorsque les administrations locales et autorités de la ville rencontrent des ‘partenaires de poids’ ayant des ressources pour agir. De plus, les stratégies politiques présentes s'attachent trop aux seuls aspects liés au marché du logement. Bien des problèmes d'habitat ne peuvent être résolus à l'aide d'outils de politique de marché puisque la vacance tient aux tendances générales à la dépopulation et à la désindustrialisation de la région.  相似文献   

16.
Cet article examine les interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ des mouvements sociaux urbains. Il propose l'argument selon lequel certains aspects de méthodologie ne sont pas incompatibles avec la perspective des études pluralistes américaines employée pour le traitement des phénomènes de revendications. Ces deux perspectives partagent la měme supposition, c'est à dire que l'influence coule des mouvements de revendications à l'état; ce qui amène à chercher les raisons pour l'échec à l'intérieur du mouvement lui-měme, plutǒt que dans les ressources et les stratégies à la disposition de l'état et de ses agents pour détourner et dominer la revendication. Deuxièmement, ces perspectives ne semblent pas avoir de critères de sélection, et analysent seulement les cas manifestes de revendications. Il est suggéré qu'une interprétation adéquate ne peut ětre arrivée que sur la base d'une recherche qui essaye d'expliquer les relations fondamentales de pouvoir dans le système urbain, particulièrement quand il s'agit de situations d'inertie ou de non-revendication. La seconde partie de cet article est un compte rendu d'une recherche empirique sur la suppression d'un mouvement ouvrier de revendication à Londres contre des politiques de logement ‘pour les masses’. Cette recherche montre de quelle façon la portée et l'exactitude des interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ peuvent ětre avancée afin de prendre en compte ces critiques. En měme temps, elle explore l'utilisation des pouvoirs coercifs par les autorités locales anglaises et l'influence exercée par les corporations industrielles sur la politique du logement.  相似文献   

17.
This is a brief report on a study of world cities in the under‐researched poor countries. Whereas previous work has focused rather haphazardly on one or a few cities beyond the West, this is the first study to systematically cover such ‘second‐tier’ world cities. Fourteen leading authorities from diverse backgrounds bring their expertise to bear on twelve world cities across four continents. Alongside the economic, they consider the political and cultural role these cities play within their regions and at the global level. The study leads to three principal conclusions: (1) these cities are extraordinarily diverse; (2) the city centers have become elite enclaves; and (3) along with the forces of globalization, the state and popular movements are important actors. These findings indicate the need for research that moves beyond the focus on globalization to take into account the multiple forces shaping world cities. And they demonstrate the benefits of overcoming an ethnocentrism in urban studies that privileges Western cities as locales of study and sources of generalization. Ce compte rendu résume une étude sur les grandes villes mondiales situées dans les pays pauvres délaissés par les recherches. Tandis que les travaux précédents s'étaient consacrés, plutôt au hasard, à quelques grandes villes hors d'Occident, cette étude est la première à couvrir systématiquement les villes mondiales ‘de second ordre’. Quatorze auteurs éminents d'appartenances diverses apportent leur expertise à l'égard de douze grandes villes mondiales réparties sur quatre continents. Ces chercheurs s'intéressent non seulement à la fonction économique, mais aussi aux rôles politique et culturel de ces villes au niveau régional et international. Trois conclusions majeures se dégagent: ces villes sont extraordinairement diverses, les centres‐villes sont devenus des enclaves pour élites et, parallèlement aux poussées de la mondialisation, l'État et les mouvements populaires sont des acteurs importants. Ces résultats montrent la nécessité de réaliser des recherches qui dépassent le seul plan de la mondialisation pour tenir compte des forces multiples qui façonnent les villes mondiales. De plus, ils prouvent qu'il vaut mieux s'émanciper de l'ethnocentrisme des études urbaines, lequel privilégie les villes occidentales comme sites d'étude et sources de généralisation.  相似文献   

18.
The last two decades have witnessed the restructuring and rescaling of the welfare regimes consolidated in the postwar era. More is involved, however, than rollbacks justified by neoliberal globalization and engineered via downloading to subnational scales. States are also being pushed to assume new responsibilities for social reproduction as a result of the ‘care crisis’ stemming from the death of the male breadwinner/female caregiver family form. This article focuses on the interaction between national welfare regimes and subnational sites — namely two important urban nodes in Canada (Toronto) and Sweden (Stockholm) where changing gender relations began to disrupt post‐war patterns of social reproduction earlier than in the rest of their respective countries. Both cities experimented with childcare programs that posed a challenge to their respective national policy regimes. In one case, local mobilization contributed to a significant policy shift at the national scale whereas the other experiment, having failed to induce change in the national regime, found its very viability increasingly imperilled. Les deux dernières décennies ont vu la restructuration et le redimensionnement des régimes de protection sociale élaborés dans la phase d’après‐guerre. Pourtant, il ne s’agit pas seulement de réductions justifiées par une mondialisation néolibérale et opérées en se déchargeant sur les niveaux subnationaux. En effet, les Etats sont forcés d’assumer de nouvelles responsabilités à l’égard de la reproduction sociale, du fait de la ‘crise des soins’ provoquée par la disparition de la configuration familiale de l’homme‐soutien de famille et de la femme‐pourvoyeuse de soins. Cet article se consacre à l’interaction entre systèmes sociaux nationaux et sites subnationaux à savoir deux n?uds urbains, Toronto au Canada et Stockholm en Suède, où l’évolution des relations entre genres vient perturber les schémas de reproduction sociale de l’après‐guerre plus rapidement que dans le reste du pays. Ces villes ont expérimenté des programmes d’aide à l’enfance qui ont remis en cause leurs systèmes respectifs de politique publique nationale. Dans un cas, la mobilisation locale a contribuéà un important changement politique au plan national tandis que l’autre, n’ayant pas réussi à susciter d’évolution nationale, a vu sa viabilité de plus en plus menacée.  相似文献   

19.
Jeff Crump's discussion of housing policy in the United States is highly polemic but not very analytic or informative. Crump argues that federal housing policy is attempting to move people out of public housing and into the private housing market and the lowwage labor force. However, he fails to support his argument with credible evidence. My comments point out the most egregious of Crump's claims. I start with Crump's most extreme contentions that housing policy is coercing public housing residents into the low‐wage labor force. I then question his dismissive attitude toward the problems confronted by residents of distressed public housing and policies designed to help low‐income families move out of impoverished neighborhoods. I subsequently show how Crump exaggerates the extent to which federal housing policy is clearing central cities of subsidized low‐income housing. I conclude with a few words on the serious issues that a more informed critique of US housing policy could have raised. L'exposé de Jeff Crump sur la politique du logement aux Etats‐Unis relève principalement de la polémique, plus que de l'analyse ou de l'information. Selon lui, la politique fédérale tente de déplacer la population des logements sociaux vers les marchés de l'habitat privé et de la main‐d'?uvre à bas salaires. Toutefois, il n'apporte aucune preuve crédible à son propos. Ma réaction porte sur ses arguments les plus insignes, en commençant par ses allégations extrémistes selon lesquelles la politique du logement contraint les habitants des logements publics à des emplois peu rémunérés. Je remets ensuite en cause son dédain à l'égard des difficultés que rencontrent les résidents des logements sociaux insalubres, sans oublier les politiques prévues pour aider les familles à faibles revenus à quitter les quartiers pauvres. En conséquence, à mon avis, Crump exagère la mesure dans laquelle la politique fédérale élimine des centres‐villes les habitats à loyer modéré subventionnés. En quelques mots, ma conclusion porte sur les questions graves qu'aurait pu soulever un commentateur mieux documenté sur la politique du logement aux Etats‐Unis.  相似文献   

20.
In recent years there has been a resurgence of decentralized social governance concerned with the spatial dimensions of disadvantage. This article examines aspects of this resurgence in the Australian state of Queensland where, after the hasty birth of ‘place management’ in response to the rise of ‘Hansonism’, a plethora of ‘joined‐up’ policy initiatives were undertaken in relation to the regional dimensions of poverty. We propose that these trends reflect in part new ways of thinking about the spatial aspects of disadvantage which have emerged in recent years and which have the potential to take regional policy beyond the narrow confines imposed by neoliberal economic orthodoxy. These new ways of thinking have arisen in social policy through the reframing of disadvantage in terms of social exclusion and in regional economic policy through the influence of the so‐called ‘new regionalism’. The article shows how together these bodies of theory point us towards a new model of ‘associational governance’. The article reviews recent Queensland experience and indicates those features of ‘associational governance’ which have become characteristic of locality‐based social policy ideas in Queensland. ‘Joined‐up’ and regional policy aspirations of the Queensland State government have shown the influence of these new approaches. The political and policy sustainability of these trends, however, is uncertain. The lingering shadow of managerialism and neoliberal policy frameworks remains a significant barrier to the innovation and viability of these approaches. More directly, the inherent limits of the ‘local’ or ‘regional’ initiatives in the face of broader national and global factors will significantly constrain the capacity of associational governance systems to deliver positive democratic, social and economic outcomes. The article examines recent Queensland policy reforms in light of this complex set of factors and concludes by offering directions for future research and policy development. Ces dernières années ont vu réapparaître une gouvernance sociale décentralisée soucieuse des dimensions spatiales des cas défavorisés. Des aspects de cette ré‐émergence sont étudiés dans l'état australien du Queensland où, après la démarche précipitée vers un ‘management de lieu’ en réaction à la montée de ‘l'hansonisme’, une multitude d'initiatives politiques ‘combinées’ ont été entreprises à l'égard des dimensions régionales de la pauvreté. Ces tendances reflètent en partie de nouveaux modes de pensée sur les aspects spatiaux des cas défavorisés. Apparus depuis peu, ces courants sont susceptibles de sortir la politique régionale des limites étroites qu'impose l'orthodoxie économique néolibérale. De plus, ils ont surgi dans la politique des régions grâce au recadrage de la pauvreté en termes d'exclusion sociale, et dans la politique économique régionale grâce à l'influence du dit ‘nouveau régionalisme’. L'article montre comment ces deux corpus théoriques orientent vers un modèle nouveau de ‘gouvernance associative’. Partant de l'expérience récente du Queensland, l'étude identifie les traits de gouvernance associative qui y sont devenus caractéristiques des réflexions de politique sociale de portée locale. Ces approches ont été traduites dans les ambitions de politique ‘combinée’ et régionale du gouvernement du Queensland. Pourtant, leur viabilité au plan politique et stratégique est incertaine. L'ombre persistante du néolibéralisme et du managérialisme continue de faire obstacle à l'innovation et à la pérennité de ces tendances. Plus directement, les limites inhérentes aux initiatives de type local ou régional comparées aux influences nationales et mondiales vont énormément restreindre la capacité des systèmes de gouvernance associative à produire des résultats démocratiques, sociaux et économiques positifs. Après un examen des récentes réformes politiques au Queensland à la lumière de cet ensemble complexe de facteurs, la conclusion propose des orientations de recherches et des lignes politiques à développer.  相似文献   

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