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1.
This article concerns the relationship between architecture, territory and identity within major city‐regions, and attempts to unpick notions of cultural and aesthetic meanings stemming from particular mega‐projects. Debates over the form and function of major new architectural projects reveal ongoing attempts by territorial elites to re‐narrate nations within the context of the re‐regulation of sovereignty within Europe. To understand what these processes may mean, we employ Billig's conception of ‘banal nationalism’, which notes the pervasiveness of nationalism as an ideology through everyday life. We explore the idea practically by considering one example of an urban development project: the (unbuilt) Welsh Opera House in Cardiff Bay and the machinations that occurred politically over the choice of a mega‐project to represent the re‐branding of both a city and a nation. We conclude the article by suggesting that it is important to identify forms of aesthetics, function and location within cities, since the architectural mega‐project is increasingly becoming a key tool in the search for new national brands in Europe's free market of identities. Overall, although it may be worthwhile for culture to play a significant role within debates regarding nationalism and identity within globalization, cultural meanings generated from aesthetic forms may take different modes according to what territorial scale a mega‐project is attempting to represent. Portant sur la relation entre architecture, territoire et identité dans les grandes villes ou régions, cet article tente de démêler les notions de significations culturelle et esthétique émanant de certains méga‐projets. Les débats sur la forme et la fonction des nouveaux grands projets architecturaux révèlent les efforts constants des élites territoriales pour re‐raconter les nations dans le contexte de la re‐régulation de la souveraineté en Europe. Pour comprendre le sens que peuvent avoir ces processus, l'article emprunte à Billig son concept du ‘nationalisme banal’, qui souligne l'imprégnation d'une idéologie nationaliste dans la vie quotidienne. Cette idée est examinée à partir d'un exemple concret de projet d'urbanisme: le Welsh Opera House de Cardiff Bay (jamais construit) et les méandres politiques sur le choix d'un méga‐projet visant à traduire la redéfinition à la fois d'une ville et d'une nation. La conclusion suggère qu'il est important d'identifier des formes d'esthétique, de fonction et de localisation au sein des grandes villes, puisqu'un grand projet architectural devient progressivement un outil‐clé dans la quête de nouvelles “marques” nationales sur le marché libre européen des identités. Globalement, si la culture a intérêt à jouer un rôle important dans les débats sur le nationalisme et l'identité au cur de la mondialisation, les significations culturelles nées de formes esthétiques sont susceptibles de prendre différents statuts selon l'échelle territoriale que cherche à représenter un méga‐projet.  相似文献   

2.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

3.
There is evidence that the politics of economic development in the post‐industrial city is increasingly bound up with the ability of urban elites to manage ecological impacts and environmental demands emanating from within and outside the urban area. More than simply a question of promoting quality of life in cities in response to interurban competition and pressures from local residents, the greening of the urban growth machine reflects changes in state rules and incentives structuring urban governance as part of an evolving geopolitics of nature and the environment. The adoption of principles and practices of ecological modernization potentially represents a dramatic shift in the social regulation of urban governance away from unconstrained neoliberalized modes. In this article we explore how different demands on and for urban environmental policy have played out vis‐à‐vis changing modes and practices of governance in two English post‐industrial cities. We explore differences in the ways that entrepreneurial urban regimes have sought to incorporate the green agenda (Leeds), or insulate themselves from ecological dissent (Manchester). We further attempt to conceptualize evolving urban economy‐environment relations in the UK in terms of an ensemble of governance practices, strategies, alliances and discourses that enables the local state to manage, though not necessarily resolve, seemingly conflicting economic, social and environmental demands at different scales of territoriality. Here we propose the notion of an ‘urban sustainability fix’ to describe the selective incorporation of ecological objectives in local territorial structures during an era of ecological modernization. Dans les villes post‐industrielles, la politique de développement économique semble liée de plus en plus étroitement à l'aptitude des élites urbaines à gérer les impacts écologiques et les exigences environnementales venus de l'intérieur et de l'extérieur. Au‐delà de la simple défense d'une qualité de vie en ville, répondant à la concurrence interurbaine et aux pressions des habitants, l'intégration de la cause Verte dans la machine de croissance urbaine reflète les nouvelles règles et mesures d'encouragement étatiques qui structurent la gouvernance des villes dans le cadre d'une géopolitique évolutive de la nature et de l'environnement. L'adoption de principes et pratiques de modernisation écologique pourrait traduire un revirement dans la régulation sociale de la gouvernance urbaine, en remplaçant la totale latitude des réponses néolibérales. L'article explore comment les demandes variées de et en politique urbaine d'environnement se sont exercées dans le contexte changeant des modalités et pratiques de gouvernance de deux villes post‐industrielles anglaises. Il s'intéresse aux différences de démarches qu'ont adoptées des régimes urbains ayant l'esprit d'entreprise pour incorporer le programme vert (Leeds) ou s'affranchir de la dissidence écologique (Manchester). De plus, il s'efforce de conceptualiser les relations évolutives économie‐environnement dans le cadre urbain britannique en tant qu'ensemble de pratiques de gouvernance, stratégies, alliances et discours permettant à l'État local de gérer (sans toujours les satisfaire) des exigences économiques, sociales et environnementales apparemment contradictoires, et ce aux différents échelons de territorialité. La notion de ‘solution de durabilité urbaine’ est proposée pour décrire l'intégration sélective d'objectifs écologiques dans les structures territoriales locales pendant une phase de modernisation écologique.  相似文献   

4.
Selected statistical time-series covering the 30-year period from 1965–94 were studied to determine general trends of both economic development and population growth of urban settlements in the Negev desert of Israel. The research indicated that in comparison with urban settlements located in central ‘non-desert’ districts of the country, peripheral desert localities tend to exhibit wider fluctuations of economic activity, unstable population growth, and an attenuation of general urbanization trends that manifest themselves elsewhere across the country. The research led to a set of analytical models designed to explain development peculiarities of peripheral desert settlements. In addition, several planning strategies were proposed, aimed at enhancing the socio-economic sustainability of existing settlements in peripheral desert areas and facilitating prospective urban development there. These include: (1) the establishment of development clusters consisting of urban settlements which share some essential interregional functions such as employment, educational, cultural, and recreational services and facilities; (2) the adoption of a system of progressive economic incentives to promote private investment in peripheral desert areas; and (3) stricter regulation of land use in the central, non-desert regions of the country. Although the present analysis was restricted to small and medium urban settlements in Israel, the mode of analysis and its practical applications can be useful for urban and regional planning elsewhere. Certaines périodes, sélectionnées par le moyen de statistiques et couvrant une tranche de 30 ans de 1965 à 1994, ont étéétudiées afin de déterminer les tendances générales du développement économique et de l'augmentation démographique des installations urbaines dans le désert du Negev en Israël. Cette recherche indique que, par rapport aux centres urbains situés dans les régions centrales ‘non-désert’ du pays, les localités désertiques périphériques ont tendance à faire preuve de changements d'activités économiques plus prononcés, d'une croissance démographique instable et d'une atténuation de la tendance vers l'urbanisation générale qui se révélent ailleurs dans le pays. Cette recherche a conduit à une série de modéles analytiques créés afin d'expliquer les particularités du développement des installations périphériques du désert. De plus, plusieurs stratégies de planification ont été proposées, dans le but d'augmenter la viabilité socio-économique des installations existantes dans les régions périphériques du désert et d'y faciliter le développement urbain futur. Celles-ci comprennent: (1) l'établissement de groupes de développement composés d'installations urbaines partageant certaines fonctions inter-régionales essentielles comme les services et aménagements pour l'emploi, l'éducation, la culture et les loisirs; (2) l'adoption d'un systéme d'encouragements économiques progressifs pour promouvoir les investissements privés dans les régions périphériques du désert; et (3) des réglementations plus strictes quant à l'utilisation des terres dans les régions centrales non désertiques du pays. Bien que l'analyse actuelle ait été limitée aux installations urbaines de petite et moyenne tailles en Israël, la méthode d'analyse et ses applications pratiques peuvent ? tre utiles pour la planification urbaine et régionale dans d'autres régions.  相似文献   

5.
The turbulence which characterized the 1980s created uncertainty as to the role and purpose of planning in liberal democracies. Instrumental rationality is no longer defensible as a guiding doctrine and major questions arise concerning the relationship of planning to the market economy and the political process. The realization that the problems confronting planners are not amenable to technocratic solutions has led to recognition of the political and therefore essentially ethical nature of the planning activity. However, whilst there is widespread recognition that fundamental ethical dilemmas underpin both planning practice and theory, little explicit consideration has been given to the nature of the normative frameworks available. The purpose of this paper is to critically review the ethical frames of reference implied in the most influential theories within planning and to evaluate their relevance to practice. The paper highlights the extent to which debate has been, and continues to be, dominated by procedural questions, the rejection of universalism in favour of relativity and subjectivity, and a focus on individual interests rather than more general concern with the common good. Reluctance to engage with debates of a more foundational nature concerning ends and values is questioned and planning theorists are urged to reconnect with the fundamental issue of planning’s contribution to the creation of desirable futures. — Les troubles et difficultés des années quatre-vingt ont créé une incertitude quant au rôle et aux objectifs de la planification dans les démocracies libérales. La rationalité instrumentale comme doctrine dirigeante n’est plus défendable et des questions importantes se posent quant à la relation de la planification avec l’économie de marché et le processus politique. Les responsables de la planification ont puis conscience du fait que les problèmes qu’ils recontraient ne pouvaient pas être résolvé de manière technocratique – cela les a conduit à prendre en compte la dimension politique et donc fondamentalement éthique de la planification. Néanmoins, malgré la reconnaissance générale des dilemmes éthiques qui sont derrière la pratique et la théorie de la planification, la nature des structures normatives disponibles a rarement été puis en compte. Le but de cet article est de faire une revue critique des systèmes de référence implicites dans les théories de la planification les plus influentes et d’évaluer leur applicabilité pratique. L’article souligne à quel point le débat a été et reste dominé par des questions de procédure, par le rejet de l’universalisme en faveur de la relativité et de la subjectivité, et par une attention particulière donné aux intérêts individuels plutôt que par une préoccupation plus générale pour le bien commun. Le refus de considérer des problèmes plus fondamentaux concernant les fins et les valeurs est mis en cause. Les théoriciens de la planification doivent revenir à la question fondamentale de la contribution de la planification à la création d’un avenir meilleur.  相似文献   

6.
Singapore is renowned as a global business and financial centre, an international hub of air and sea transport, and Asia's leading convention city. In the new millennium, the government has envisioned a new role for the city‐state as a ‘Renaissance City’ and ‘Global City for the Arts’. This vision is premised on Singapore becoming an investment base for leading arts, cultural and entertainment enterprises in the region, the theatre hub of Southeast Asia, and an entertainment destination for tourists. This article examines the challenges and accomplishments in Singapore's quest to be a Renaissance City. Drawing on literature on ‘global cities’ and concepts relating to ‘globalization’ and ‘localization’, it argues that the key challenge facing Singapore is how best to ‘go global’ and ‘stay local’ at the same time. Developing a Renaissance City entails a balancing act between globalizing local sensibilities on the one hand, while localizing global best‐practices on the other. This global‐local nexus can be approached in three ways: (1) by striking a balance between the economic and humanistic objectives of the arts; (2) by importing world‐class arts talents and exporting home‐grown skills; and (3) by globalizing local peculiarities in line with best practices from around the world. The need to balance global standards with local interests is not easily achieved, however, making Singapore's ‘Global City for the Arts’ vision one of its most ambitious goals to date. Singapour est célèbre en tant que centre mondial de la finance et des affaires, pivot du transport aéro‐maritime international, site de premier plan pour les salons en Asie. Avec le millénaire naissant, le gouvernement a envisagé une nouvelle fonction pour la cité‐État, celle de ‘Ville de la Renaissance’ et ‘Ville mondiale des Arts‘. Préalablement, Singapour doit devenir non seulement une base d'investissement pour les grands projets artistiques, culturels et de divertissement dans cette partie du monde, mais aussi le nud théâtral de l'Asie du Sud‐Est et une destination touristique de loisirs. L'article étudie les défis et réalisations qui jalonnent cette entreprise. Exploitant les documents traitant des ‘villes mondiales’ et des concepts liés à la ‘mondialisation’ et à la ‘localisation‘, il démontre que le grand problème auquel Singapour se heurte est de concilier simultanément les deux démarches ‘agir mondial‘ et ‘rester local‘. Développer une Ville de la Renaissance implique un équilibrage entre la mondialisation de sensibilités locales d'un côté, et la localisation des meilleures méthodes internationales de l'autre. On peut aborder ce lien mondial‐local de trois manières différentes: trouver un juste milieu entre les objectifs économiques et humanistes des arts; importer des talents artistiques de dimension mondiale et exporter les compétences nationales; mondialiser les particularités locales cohérentes avec les meilleures méthodes internationales existantes. Atteindre l'équilibre nécessaire entre normes mondiales et intérêts locaux est loin d'être aisé, ce qui fait de la vision de Singapour en ‘Ville mondiale des Arts‘ l'un des buts nationaux les plus ambitieux à ce jour.  相似文献   

7.
Traffic congestion and transit service deterioration are becoming acute problems in China’s major cities. Based on a case study of Shanghai, this paper examines the growing gap between the supply of urban transportation facilities and the demand for travel, and discusses the planning implications. Because it will take great amounts of time and resources to transform the municipal transportation infrastructure into one suitable for high level mobility and motorization, the supply side is constrained for the short term. Therefore, planning research is directed primarily to the demand side. Transportation surveys indicate that travel demand has been increasing explosively through a combination of more trips, longer trips, and mode shifts away from walk and transit. Population growth, growth of family income, urban expansion and spatial reconfiguration, the emergence of labor and housing markets, and motorization are identified as the main causal factors. The probable future effects of these factors are analyzed and policy options are explored. The paper argues that enhancing accessibility without inducing mobility should be a basic guideline for policy-making and urban planning. Given the fast pace of urban development and the important role of the municipal government in locating urban activities, land-use planning can be a highly effective means for improving accessibility. Specific land-use strategies and complementary policies are proposed. Since Shanghai is in some important ways representative of large metropolises in the developing world, the case study is potentially valuable for other cities as well. Les embouteillages et la détérioration des services de transport deviennent des problèmes graves dans les villes importantes de Chine. Basé sur une étude de cas de Shangaï?, cet article examine le décalage grandissant entre la demande et la provision des moyens de transport, et discute les implications pour la planification. La transformation de l’infrastructure des transports municipaux afin qu'elle se prête à la mobilité et motorisation de haut niveau demandera un temps et des ressources considérables, et conséquemment l’approvisionnement est limité dans l'immédiat. La recherche sur la planification se concentre donc principalement sur la demande. Les sondages sur les transports indiquent que la demande de transport a beaucoup augmentéà cause d’une conjonction de trajets plus longs et plus nombreux, et de la baisse de la marche à pied et du transit. L’expansion de la population, l’augmentation des revenus familiaux, la croissance urbaine et la reconfiguration spatiale, l’apparition des marchés du travail et du logement, ainsi que la motorisation, sont identifiées comme les causes principales. Les résultats vraisemblables de ces facteurs pour le futur sont analysés et les options politiques sont explorées. Cet article soutient que l’amélioration de l’accessibilité sans inciter la mobilité devrait être une directive fondamentale pour les décisions politiques et pour la planification urbaine. Etant donné la rapidité du développement urbain et le rôle important de la municipalité dans l’établissement d’activités urbaines, la planification de l’aménagement du territoire peut être une méthode très efficace pour améliorer l’accessibilité. Des stratégies spécifiques d’aménagement du territoire et des directives complémentaires sont proposées. Parceque Shangaï est, à beaucoup d’égards, typique des grandes métropoles du monde en voie de développement, cette étude de cas est potentiellement intéressante pour d’autres villes.  相似文献   

8.
Despite a series of local government reforms in the 1990s, Russia's localities still lack serious autonomy. Only big cities maintain hopes for the emergence of local autonomy and local democracy. City politics has produced multiple conflicts between regional and local authorities; however, regional‐local relations merely reflect fundamental center‐periphery controversies on a smaller territorial scale. While big cities and their metropolitan areas serve as centers of political, economic and social modernization, other regional areas are lost in the peripheries. During Russia's transition period, some large cities acquired more political and economic autonomy from regions than others did. This article concentrates on the crucial role of (1) political opportunities inherited from the late‐Soviet period; and (2) strategic choices of political actors in the post‐Soviet period. The constellation of initial conditions and outcomes of political conflicts have contributed greatly to the diversity of city politics and urban autonomy in Russia's cities. Finally, the article considers the possible impact of local autonomy in Russia's cities on national social, economic and political developments. Malgré la série de réformes des années 1990 sur les gouvernements locaux en Russie, les localités manquent toujours d'une véritable autonomie. Seules, les grandes villes espèrent encore l'avènement d'une autonomie et d'une démocratie locales. La politique urbaine a généré nombre de conflits entre autorités locales et régionales; ceux‐ci ne sont pourtant que le reflet de la polémique fondamentale entre centre et périphérie à une échelle territoriale réduite. Alors que les grandes villes et leur métropole concentrent modernisations sociales, économiques et politiques, le reste de la région se fond dans les périphéries. Pendant la Russie de transition, quelques grandes villes ont acquis davantage d'autonomie économique et politique que d'autres par rapport à leur région. L'article détaille le rôle crucial qu'ont joué, d'une part, les ouvertures politiques héritées de la fin du régime précédent et, d'autre part, les choix stratégiques des acteurs politiques de l'ère post‐soviétique. La pléiade de conditions initiales et de séquelles de conflits politiques a largement contribuéà diversifier les politiques urbaines et le degré d'autonomie des villes russes. Enfin, l'article aborde l'impact éventuel d'une autonomie locale des villes sur les évolutions sociales, économiques et politiques de la Russie.  相似文献   

9.
Globalization is the new master concept beloved of media commentators. But already there is great discontent among social scientists with the content and use of this concept. In the space of less than a decade globalization discourse and research has moved well past the stage of invocation of a ‘buzzword’, of obeisance to the power of the internet and global finance, or of predictions of the demise of the state. These are all features that can readily be discerned still in the press and among politicians and hyperglobalizing advertisers and finance‐sector ‘gurus’. These groups seem still to be locked into the first wave of globalization euphoria consequent upon the supposed ‘triumph’ of capitalist neoliberalism after the collapse of communism and the slightly later advent of the internet. Second and third waves of enquiry have since arisen in which scepticism about globalization (in the second) is giving way to more detailed empirical enquiry into the actual processes and transformations that might or might not be occurring. We need a new critical perspective that is able to place globalization as the latest form of an older discourse on modernity and capitalism and which is able to move well beyond the over simplification of the present. Through a critical realist perspective we can begin to develop a more empirically powerful criticism of geopolitics and political economy and begin to see the possibilities of local empowerment in the face of the rhetoric and politics of the hyperglobalizing project. La mondialisation est le nouveau concept de prédilection des médias. Mais déjà, sa teneur et son usage suscitent un mécontentement considérable dans le milieu des sciences sociales. En moins d'une décennie, discours et recherches sur la mondialisation ont largement dépassé l'invocation d'un mot à la mode, l'hommage rendu à la puissance d'Internet et de la finance mondiale, ou les prédictions du recul de l'État. On perçoit encore facilement tous ces traits dans la presse et chez les hommes politiques, les publicitaires hyper‐mondialisateurs et les ‘gourous’ de la finance; en effet, ces groupes restent bloqués, semble‐t‐il, au stade de la première vague d'euphorie liée au phénomène né du soi‐disant ‘triomphe’ du néolibéralisme capitaliste après l'effondrement du communisme et l'arrivée presque simultanée d'Internet. Sont apparues depuis une deuxième puis une troisième vague d'investigations; le scepticisme à l'égard de la mondialisation (dans la deuxième) y fait place à une étude empirique plus détaillée sur les processus et transformations réels qui pourraient ou non voir le jour. Nous avons besoin d'une nouvelle perspective critique qui permette de positionner la mondialisation comme la forme la plus récente d'un discours antérieur sur la modernité et le capitalisme, et d'aller outre la simplification excessive qui nous connaissons actuellement. Grâce à une approche réaliste, nous pouvons commencer àélaborer une critique de géopolitique et d'économie politique plus solide sur le plan empirique, et à distinguer les possibilités d'attributions de pouvoirs à un niveau local, en dépit des discours et de la politique caractéristiques du projet d'hyper‐mondialisation.  相似文献   

10.
This is a brief report on a study of world cities in the under‐researched poor countries. Whereas previous work has focused rather haphazardly on one or a few cities beyond the West, this is the first study to systematically cover such ‘second‐tier’ world cities. Fourteen leading authorities from diverse backgrounds bring their expertise to bear on twelve world cities across four continents. Alongside the economic, they consider the political and cultural role these cities play within their regions and at the global level. The study leads to three principal conclusions: (1) these cities are extraordinarily diverse; (2) the city centers have become elite enclaves; and (3) along with the forces of globalization, the state and popular movements are important actors. These findings indicate the need for research that moves beyond the focus on globalization to take into account the multiple forces shaping world cities. And they demonstrate the benefits of overcoming an ethnocentrism in urban studies that privileges Western cities as locales of study and sources of generalization. Ce compte rendu résume une étude sur les grandes villes mondiales situées dans les pays pauvres délaissés par les recherches. Tandis que les travaux précédents s'étaient consacrés, plutôt au hasard, à quelques grandes villes hors d'Occident, cette étude est la première à couvrir systématiquement les villes mondiales ‘de second ordre’. Quatorze auteurs éminents d'appartenances diverses apportent leur expertise à l'égard de douze grandes villes mondiales réparties sur quatre continents. Ces chercheurs s'intéressent non seulement à la fonction économique, mais aussi aux rôles politique et culturel de ces villes au niveau régional et international. Trois conclusions majeures se dégagent: ces villes sont extraordinairement diverses, les centres‐villes sont devenus des enclaves pour élites et, parallèlement aux poussées de la mondialisation, l'État et les mouvements populaires sont des acteurs importants. Ces résultats montrent la nécessité de réaliser des recherches qui dépassent le seul plan de la mondialisation pour tenir compte des forces multiples qui façonnent les villes mondiales. De plus, ils prouvent qu'il vaut mieux s'émanciper de l'ethnocentrisme des études urbaines, lequel privilégie les villes occidentales comme sites d'étude et sources de généralisation.  相似文献   

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This article draws on critiques of ‘global cities’ to conceptualize Birmingham, the UK's second largest metropole, as a ‘global’ city by highlighting forms of economic globalization that draw on the city's residents, their histories and their social and cultural networks. The article illustrates some of the diversity and significance of minority ethnic economic activity within Birmingham and the potential this holds for its future economic development, focusing on examples from three transnational networks (Chinese business networks, ethnic food manufacturing and the Bhangra music industry). The article signals a rather different understanding of ‘global’ as it relates to economic advantage, transnationalism and ethnic diversity within cities in general, and Birmingham in particular. We suggest that this different understanding of the global has important policy implications, not simply in terms of economic representations of the city, but also in terms of developing the possibilities of such transnational networks and engaging with the constraints facing them. We argue that encouraging a more relational way of thinking about cities like Birmingham has the potential for advancing social wellbeing by influencing socio‐economic policy and practice. We use the example of Birmingham, therefore, to engage broader debates about alternative paths of ‘global’ economic, social and cultural investment for UK (and other) cities. A partir de critiques des ‘villes planétaires’, cet article conceptualise Birmingham (deuxième métropole britannique) en tant que ville ‘planétaire’ en soulignant les formes de mondialisation économique qui s’appuient sur les citadins, leurs histoires et leurs réseaux sociaux et culturels. Pour illustrer en partie la diversité et la place de l’activitééconomique ethnique des minorités à Birmingham, ainsi que le potentiel afférent pour son essor économique futur, ce travail s’intéresse à des exemples issus de trois réseaux transnationaux (réseaux d’affaires chinois, fabrication d’alimentation ethnique et secteur de la musique indienne Bhangra). Il repère une compréhension assez différente de ‘planétaire’, selon que le terme est liéà un avantage économique, au transnationalisme et à la diversité ethnique au sein des grandes villes, et de Birmingham en particulier. Cette perception multiple a d’importantes implications politiques, à la fois au plan des représentations économiques de la ville et en termes de création de possibilités pour ces réseaux transnationaux et de prise en compte des contraintes à affronter. Encourager un mode de réflexion plus relationnelà l’égard de villes comme Birmingham permettrait de promouvoir le bien‐être social en influant sur la pratique et la politique socio‐économique. Le cas de Birmingham sert donc à lancer des débats plus larges sur les options d’acheminement de l’investissement économique, social et culturel ‘planétaire’ pour les grandes villes britanniques (et étrangères).  相似文献   

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Over the past two decades, converted loft spaces have emerged as an important element of the North American inner-city landscape. Originating within the specific social and economic conditions of Manhattan's SoHo (South of Houston) District in the 1970s, lofts have come to exemplify a conjunction between culture and economy in the restructuring of the contemporary city. In the gentrification literature, however, the idea of ‘culture’ and its role in urban change remains weakly conceptualized as ‘arts-related investment’ and ‘heritage preservation’. In this paper I untangle this relationship and realign the cultural with socio-spatial practice to examine the production of a loft landscape in inner-city Montréal. This case study illustrates the weak role played by capital accumulation strategies in the production of this landscape in Montréal and highlights the importance of a North-America-wide cultural construction of the SoHo loft and its reproduction in other cities. I argue that the media serves as a site and agent in the re-coding of inner city industrial landscapes by repeatedly representing lofts as the ‘authentic’ domain of the avant-garde. In the case of Montréal, the reconstruction of a loft landscape further depends on local cultural forms that map and translate the loft lifestyle and aesthetic in the local material environment and build relationships between local conditions and identities, and SoHo. Finally, drawing on interviews with Montréal loft tenants, I illustrate how inner-city identities are constructed through socio-spatial practices. Durant les deux dernières décennies, les espaces de lofts aménagés sont devenus un élément important du paysage des centres-villes d'Amérique du Nord. Ayant leur origine dans les conditions économiques et sociales spécifiques au district de SoHo à Manhattan (au Sud de Houston) dans les années 1970, les lofts en sont venus à exemplifier une conjonction entre la culture et l'économie dans la restructuration de la ville contemporaine. Cependant, dans la littérature sur l'embourgeoisement, l'idée de ‘culture’ et son rôle dans le changement urbain ne sont que peu théorisés en tant que ‘investissement qui se rapporte aux arts’ et ‘préservation du patrimoine’. Dans cet article, j'éclaircis ce rapport et réaligne le cultural à la pratique socio-spatiale afin d'examiner la production d'un paysage de lofts dans le centre de la ville de Montréal. Ce cas d'étude illustre le rôle minime des stratégies d'accumulation du capital dans la production de ce paysage à Montréal et souligne l'importance d'une construction culturelle du loft de SoHo, connue dans toute l'Amérique du Nord, et de sa reproduction dans d'autres villes. Je soutiens que les médias servent de lieu et d'agent de recodification des paysages industriels des centres-villes en représentant régulièrement les lofts comme le domaine ‘authentique’ de l'avant-garde. Dans le cas de Montréal, la reconstruction d'un paysage de lofts dépend aussi des formes culturelles locales qui tracent et traduisent le mode de vie et l'esthétique du loft dans l'environnement matériel local et qui construisent des rapports entre les conditions et identités locales et SoHo. Finalement, me basant sur des entrevues avec des occupants de loft à Montréal, je montre comment les identités du centre-ville sont construites par les pratiques socio-spatiales.  相似文献   

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In this article I argue that the US public housing policy, as codified by the Quality Housing and Work Responsibility Act of 1998 (QHWRA), is helping to reconfigure the racial and class structure of many inner cities. By promoting the demolition of public housing projects and replacement with mixed‐income housing developments, public housing policy is producing a gentrified inner‐city landscape designed to attract middle and upper‐class people back to the inner city. The goals of public housing policy are also broadly consonant with those of welfare reform wherein the ‘workfare’ system helps to bolster and produce the emergence of contingent low‐wage urban labor markets. In a similar manner, I argue that public housing demonstration programs, such as the ‘Welfare‐to‐Work’ initiative, encourage public housing residents to join the lowwage labor market. Although the rhetoric surrounding the demolition of public housing emphasizes the economic opportunities made available by residential mobility, I argue that former public housing residents are simply being relocated into private housing within urban ghettos. Such a spatial fix to the problems of unemployment and poverty will not solve the problems of inner‐city poverty. Will it take another round of urban riots before we seriously address the legacy of racism and discrimination that has shaped the US city? Cet article démontre que la politique du logement public américaine, telle que la réglemente la Loi de 1998, Quality Housing and Work Responsibility Act, contribue à remodeler la structure par races et classes de nombreux quartiers déshérités des centres‐villes. En favorisant la démolition d'ensembles de logements sociaux et leur remplacement par des complexes urbanisés à loyers variés, la politique publique génère un embourgeoisement des centres‐villes destinéà y ramener les classes moyennes et supérieures. Les objectifs de la politique du logement rejoignent largement ceux de la réforme sociale oú le système de ‘l'allocation conditionnelle' facilite et nourrit la création de marchés contingents du travail à bas salaires. De même, les programmes expérimentaux de logements publics, telle l'initiative Welfare‐to‐Work (De l'aide sociale au travail) poussent les habitants des logements sociaux à rejoindre le marchéde la main d'?uvre à bas salaires. Bien que les discours autour de la démolition des logements sociaux mettent en avant les ouvertures économiques créées par la mobilité résidentielle, leurs anciens habitants sont simplement en train d'être déplacés vers des logements privés situés dans des ghettos urbains. Ce genre de solution spatiale aux problèmes du chômage et de la pauvreté ne viendra pas à bout du dénuement des quartiers déshérités du centre. Faudra‐t‐il une autre série d'émeutes urbaines pour que l'on aborde sérieusement l'héritage de racisme et de discrimination qui a façonné les villes américaines?  相似文献   

14.
L'Espagne se trouve à l'encontre de sévères problèmes urbains que le régime authoritaire ne peut résoudre. Au fǔr et à mesure que ce régime se désintère, de nouvelles revendications surgissent; mais en Espagne, contrairement au Portugale, ce sont des mouvements organisés qui réclament une nouvelle politique. Ces mouvements populaires sont fondés sur les quartiers (Barrios); cette communication s'addresse à leurs développement à Barcelone. Les mouvements urbains de cette ville ont évolués à partir d'une contestation d'issus d'envergure locale, à une qui s'addresse aux processus et planification de toute la ville. Un réseau de groupes a créé les moyens pour une renaissance d'une vie collective et démocratique. Le droit à un logement convenable, aux aménagements adéquats, au contrǒle sur l'industrie et la pollution, et à une suspension des rénovations urbaines, s'est fait valoir. Les moyens par lequels ces objectifs sont accomplis sont esquissés. Une critique de la planification implique celle de l'administration municipale. Divers genres de protestations ont eu lieu à différentes périodes dans l'évolution de cette critique. C'est maintenant que les mouvements communautaires, les analystes de l'urbain, et les nouveaux groupes politiques ont besoin de travailler ensemble afin développer un nouveau contexte pour le gouvernement municipal, à l'intérieur d'un programme socio-économique plus large. Dans n'importe quel système futur, les groupes des Barrios continueront de jouer un rǒle essentiel. Un mouvement vers une réforme municipale accompagnera vraisemblablement un changement social plus grand, surtout celui de la lutte pour l'autonomie Catalane.  相似文献   

15.
In this article, I seek to expose how scholars came to construct the idea that Portugal is an ‘unplanned country’— a product of disorderly growth. While urban scholarship has now challenged the hegemonic view of spatial order as a proxy for modernity, development and progress, Portuguese scholarship has remained largely impervious to these debates as it consistently offers a view of the Portuguese city as ‘not quite yet’ modern and civilized. Based on a review of accounts by key authors recognized for their prominence and contribution to contemporary Portuguese scholarship, I argue that rather than being a constitutive fact of or truth about the Portuguese urban condition, the ‘unplanned country’ operates as an intellectual and discursive construct that organizes the experience of modernity, urban growth and social transformation throughout the twentieth century. The article discusses how Portuguese scholarship constructs the ‘unplanned country’ idea through insufficient engagement with relevant research and debates in urban studies and is based on several empirical shortcomings. The article concludes by offering a preliminary research agenda to address these imbalances. I suggest that such efforts could enhance the relevance and contribution of the Portuguese urban experience to recent calls for epistemological renewal in urban theory production. Cet article explique comment les chercheurs ont bâti l'idée que le Portugal est un ‘pays sans planification’, le résultat d'une croissance confuse. La recherche urbaine a désormais bousculé la vision hégémonique de l'ordre spatial comme indicateur de modernité, de développement et de progrès, mais la plupart des auteurs portugais sont restés hermétiques à ces débats, puisqu'ils dépeignent systématiquement la ville portugaise comme ‘pas encore tout à fait’ moderne et civilisée. En analysant les travaux d'auteurs déterminants, reconnus pour leur importance et leur contribution à la recherche portugaise contemporaine, cette étude préconise que, loin d'être un fait constitutif ou une vérité pour la situation urbaine portugaise, le ‘pays sans planification’ agit comme une notion intellectuelle et rhétorique qui structure l'expérience de modernité, de croissance et de transformation sociale au cours du XXe siècle. L'idée de ‘pays sans planification’ est née d'un manque d'implication dans la recherche et dans les débats pertinents en sciences urbaines, ainsi que de plusieurs erreurs empiriques à la base de certaines démonstrations. La conclusion propose un programme d'études préliminaires pour remédier à ces anomalies. Ces travaux pourraient renforcer l'intérêt et l'apport de l'expérience urbaine portugaise dans le cadre de récents appels à un renouveau épistémologique dans la production de théories urbaines.  相似文献   

16.
This article explores the processes by which distinctive red‐light districts are created in western cities, focusing on the changing location of female prostitution in Birmingham (UK). Adapting Henri Lefebvre's ideas on the production of space, as well as Michel de Certeau's distinction between strategies and tactics, the article argues that the changing location of prostitution in the city is the result of a constant interplay between the ordering strategies enacted by the police, council and community protestors and the resistive tactics adopted by sex workers. The net outcome of this process, it is argued, is that a space is created for prostitution so that its resistive potential can be contained within a heterosexually‐ordered city. The article therefore concurs with Lefebvre when he argues that conceptualized space tends to overcode and dominate lived space, but concludes that sex work always threatens to create new ‘spaces of representation’ that challenge the heterosexual ordering of society. En examinant les processus par lesquels se créent des quartiers ‘chauds’ caractérisés dans les villes occidentales, cet article s'intéresse à la délocalisation de la prostitution féminine à Birmingham (Royaume‐Uni). A partir des idées d'Henri Lefebvre sur la production d'espace, et de la distinction établie par Michel de Certeau entre stratégies et tactiques, il est démontré que le changement d'implantation de la prostitution dans la ville résulte d'une interaction permanente entre, d'une part, les stratégies autoritaires décrétées par la police, la municipalité et les opposants membres de la communauté et, d'autre part, les tactiques de résistance adoptées par les travailleuses du sexe. Cette combinaison se solde par la création d'un espace pour la prostitution de sorte que sa ‘résistivité’ puisse être maîtrisée dans le cadre d'une ville régie par un ordre hétérosexuel. L'article rejoint ainsi Lefebvre lorsqu'il affirme qu'un espace conceptualisé tend à sur‐codifier et dominer l'espace vécu ; toutefois, il conclut que le travail du sexe menace constamment de générer de nouveaux ‘espaces de représentation’ défiant l'ordre hétérosexuel de la société.  相似文献   

17.
The federal system of intergovernmental relationships in Germany was greatly affected in the 1990s by the increased importance of transnational rationales and by strong orientations to competitiveness in domestic political discourse. New territorial imperatives have given rise to a variety of innovative institutional approaches to policy‐making, the main focus of which is the need to jointly identify new political arenas and new territorial domains for development policies. The result has been a plurality of highly differentiated experimental approaches to regionalization, challenging nested systems of territorial jurisdictions and consolidated policy styles. German initiatives in ‘experimental regionalism’ are addressed in a perspective that highlights their dimension of institutional coevolution in the framework of emerging multi‐level governance practices at a European level: they are hence not only seen as responses to exogenous factors, but also as outcomes of endogenous factors of innovation and change, related to the need for new forms of political regulation in dealing with intergovernmental policy‐making deadlocks and new ‘local’ claims for representation and mobilization. Building on interpretations of regional governance based on a regulationist‐ and state‐theoretical perspective, elaborated in economic and political geography, recent German approaches to ‘experimental regionalism’ are interpreted as new modes of policy‐making that redefine the state's role in political‐economic regulation through a dual process involving a reframing of state‐local relationships and a rescaling of territorial policy arenas. En Allemagne, le système fédéral de relations inter‐gouvernements a énormément changé dans les années 1990 du fait de l'importance croissante de logiques transnationales et de tendances marquées pour la compétitivité dans le discours politique intérieur. De nouveaux impératifs territoriaux ont suscité un éventail d'approches institutionnelles novatrices du pouvoir politique, leur centre d'intérêt étant d'identifier parallèlement de nouvelles arènes politiques et d'autres domaines territoriaux pour les politiques de développement. Il en a résulté de multiples et très distinctes démarches expérimentales à l'égard de la régionalisation, venant défier systèmes imbriqués de prérogatives territoriales et styles de politique publique homogènes. Les initiatives allemandes de ‘régionalisme expérimental‘ sont abordées dans une perspective qui souligne leur co‐évolution institutionnelle au sein de pratiques naissantes de gouvernance à plusieurs niveaux au plan européen: elles sont donc considérées à la fois comme des réponses à des facteurs exogènes et le produit de facteurs endogènes d'innovation et de changement, liés à la nécessité de nouvelles formes de régulation politique pour résoudre les impasses de l'élaboration des politiques intergouvernementales et les nouvelles revendications ‘locales‘ en matière de représentation et mobilisation. Partant d'interprétations de la gouvernance régionale d'un point de vue théorique régulationiste et étatique, dans une géographie économique et politique, ces récentes approches du ‘régionalisme expérimental‘ sont présentées comme de nouveaux modes d'élaboration des politiques, redéfinissant le rôle de l'État dans une régulation politico‐économique via un double processus de recadrage des relations État‐région et de redimensionnement des arènes politiques territoriales.  相似文献   

18.
Global and world cities: a view from off the map   总被引:2,自引:0,他引:2  
Attention to global and world cities has directed the field of urban studies to the significance of international and transnational processes in shaping city economies. This article evaluates these approaches, from a position off their maps. I argue that the circulation of these approaches in academic and policy realms adversely impacts on cities which do not fall into these categories by setting up the idea of the global city as a ‘regulating fiction’, a standard towards which they aspire. It establishes a small sector of the global economy as most desirable in planning the future of cities. By contrast, mega–cities function as the dramatic ‘other’ of world and global cities, and highlight the developmentalist discourse through which most cities in poor countries are assessed as fundamentally lacking in qualities of city–ness. I argue that the long–standing categories of western/third–world cities have been translated into the apparently transnational accounts of global and world cities. Western cities continue to be the primary site of production of apparently unlocated urban theory; so–called third–world cities (and other cities off the map of the world cities cartography) are interpreted through a developmentalist lens and, where they are referred to at all, are framed in terms of ‘difference’ or irrelevance. This article draws attention to the emergence of an alternative set of theoretical approaches, which are more inclusive in their geographical reach and which are concerned with the diverse dynamics of ordinary cities. These approaches have not yet realized that they have the potential to broaden the base for theorizing about cities and, with this in mind, the article explores the potential for a more cosmopolitan urban theory. The policy stakes in this are high, and the article notes that there are important political reasons to promote the analysis of ordinary cities in the face of the persistence of ambitions in many cities to become ‘world cities‘. L’attention accordée aux villes planétaires et mondiales a orienté le champ des études urbaines vers l’importance des processus internationaux et transnationaux dans la configuration économique des villes. Partant d’un point situé hors de leur cartographie, l’article évalue ces approches. La circulation de celles–ci dans les sphères politiques et intellectuelles a une incidence néfaste sur les villes qui n’appartiennent pas à ces catégories, car elle instaure l’idée d’une ville planétaire en tant que ‘fiction régulatrice’, norme à laquelle aspirent les villes. Un secteur restreint de l’économie mondiale est ainsi établi comme le plus recherché dans la planification urbaine. Par contraste, les megacities fonctionnent comme l’impressionnant ‘autre’ des villes mondiales et planétaires, valorisant le discours développementaliste selon lequel l’évaluation des villes des pays pauvres indique le plus souvent des lacunes fondamentales dans les qualités propres à une ville. Les anciennes catégories de villes (Occident/tiers–monde) ont été converties en justifications apparemment transnationales des villes planétaires et mondiales. Les villes occidentales restent le site de production principal d’une théorie urbaine manifestement non–localisée; les villes dites du tiers monde (et autres villes ignorées de la cartographie des villes mondiales) sont interprétées à travers une optique développementaliste et, si on en parle, sont dépeintes en termes de ‘différence‘ ou d’inadéquation. Cet article souligne l’émergence d’un autre ensemble d’approches théoriques, plus inclusives dans leur géographie et soucieuses des diverses dynamiques des villes ordinaires. Sachant que ces démarches ne sont pas encore conscientes de pouvoir étendre la base théorique sur les villes, l’article explore la possibilité d’une théorie urbaine plus cosmopolite. Les enjeux stratégiques sont sérieux et il existe des raisons politiques importantes d’encourager l’analyse des villes ordinaires face aux ambitions persistantes dans de nombreuses villes de devenir les ‘villes mondiales’.  相似文献   

19.
Cet article examine quelques antinomies existant dans la planification urbaine d'une société socialiste et rattache certaines questions théoriques à la recherche empirique et aux expériences de la pratique sociale en Yugoslavie. La critique des solutions urbanistiques courantes indique un besoin de surmonter une pratique fragmentaire et d'exercer une approche plus dialectique. L'analyse sociologique peut spécifier les conditions possibles pour la mise en ?uvre des valeurs dominantes dans une telle société et les relier aux pratiques quotidiennes de la direction du développement urbain. Les antinomies apparents dans la planification urbaine peuvent etre dévoilées pour être ensuite réinterprétées en tant qu'ensemble dialectique. Par exemple: Le sujet/l'objet de la planification La séparation habituelle entre le rôle actif de l'architecte-urbaniste et du dessinateur (sujet) et le rôle passif du résident (objet) est devenue inacceptable dans le contexte d'une sociéte socialiste avec un systéme d'autogestion. Continuité/discontinuité A la place de la logique prédominante de croissance, il y a à la fois un besoin de continuité et de discontinuité. Visionnarisme/pragmatisme Ni une orientation visionnaire générale et à long terme, ni l'approche pragmatique ne peuvent assurer un changement maximum dans la direction souhaitée. Inertie/correction Plus notre action est aprioriste, plus il faudra de temps pour reconnaître les erreurs passées et les diverses façons de résoudre les problèmes par la suite. Forme/fond L'urbanisme a gardé le vieux cadre du modèle formel et technique des fragments individuels. Dynamique sociale/structure physique La crise de l'environnement urbain représente la phénoménologie des discordes existant entre les dimensions physiques et sociales de la ville. Contrôle/initiative individuelle Un plaus grand contrôle n'est pas forcément incompatible avec la croissance du rôle de l'individu. Stimulation/sanctions négatives La menace des sanctions négatives du pouvoir coercitif de l'état ne peut pas maximiser la mise en ?uvre des objectifs de la planification: l'approche affirmative a été négligée.  相似文献   

20.
This article retraces the emergence and shows the implications of current regulative frameworks in the field of urban drug policy. Framed by an analytical perspective that is based on the concept of urban governance, the article focuses on the processes by which cooperation and coordination between various conflicting governmental and non‐governmental agencies are achieved to address drug‐related problems in the major agglomerations of Switzerland, as well as in the metropolitan areas of Amsterdam, Glasgow and Frankfurt am Main. In the first part, it is shown that these problems are structured and debated along a conflict between advocates of the public‐health approach and those of the public‐order approach in the field of drug policy, as well as, to a lesser extent, a conflict between core cities and fringe municipalities about spillover effects related to the provision of services for users of illegal drugs. It is argued that this stems from a general tension between the goals of an attractiveness policy aimed at enhancing local economic development, and the necessities of social policy needed to address urban social problems. The second part examines the emergence of mechanisms of governance aimed at addressing drug‐related urban problems. It is argued that a ‘social public order’ regime emerged to regulate drug‐related urban problems, controlling urban practices of drug users by a combination of police and social work. In addition, it is held that in Switzerland, where social policy is traditionally confined to municipalities, these mechanisms of governance contributed to the emergence of metropolitan regions as new territorial actors in the field of drug policy. Cet article retrace l'apparition et les implications des cadres régulateurs actuels dans le domaine de la politique urbaine contre la drogue. Dans une perspective analytique fondée sur le concept de gouvernance urbaine, il s'attache aux processus qui permettent coopération et coordination entre divers organismes antagonistes, gouvernementaux ou non, pour traiter des problèmes liés à la drogue dans les principales agglomérations suisses, ainsi que dans les zones métropolitaines d'Amsterdam, Glasgow et Francfort‐sur‐le‐Main. La première partie démontre que ces questions sont organisées et discutées au sein d'une opposition entre partisans de l'approche de santé publique et ceux de l'ordre public en matière de politique de lutte contre la drogue, ainsi que, dans une moindre mesure, au sein d'un conflit entre les villes centrales et les municipalités satellites sur les retombées des services mis en place pour les consommateurs de drogues; cette situation résulte d'une tension globale entre les objectifs d'une politique d'attraction visant à favoriser le developpement économique local, et les nécessités d'une politique sociale obligée de traiter les problèmes urbains. La deuxième partie étudie l'émergence de mécanismes de gouvernance en réponse aux problèmes urbains liés à la drogue; ainsi, un régime ‘d'ordre public social’ a vu le jour, les pratiques urbaines des consommateurs de drogue étant sous le contrôle combiné de la police et des travailleurs sociaux. De plus, en Suisse où la politique sociale est par tradition du ressort des municipalités, certaines zones métropolitaines sont devenues, grâce à ces mécanismes de gouvernance, de nouveaux acteurs territoriaux de la politique publique de lutte contre la drogue.  相似文献   

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