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1.
Les transports en commun deviennent rapidement un exemple critique de la crise générale des politiques de l'état dans la production et la distribution des équipements collectifs. La destruction antérieure des transports en commun aux Etats Unis par les intérêts de l'automobile, ainsi que les contraintes de l'énérgic, de l'utilisation du sol, et du chômage, produisent une situation selon laquelle diverses fractions du capital se regroupent dans une coalition afin de déterminer une politique future des transports. Une telle politique doit tant bien que mal satisfaire les besoins souvent contradictoires du transport, le résultat d'un développement urbain structuré autour de la dominance de l'automobile. Ces besoins sont soulignés ici-bas. Cet article présente les diverses options considérées actuellement ainsi que les contradictions survenant de chaque direction proposée. Les divisions à l'intérieur de la classe capitaliste sur ces options sont aussi présentés. Finalement, une brève considération est donnée aux mouvements sociaux urbains passés et présents organisés autour des questions de transport, ainsi que les problèmes auxquels ces mouvements doivent faire face dans les luttes futures autour de cet enjeu critique.  相似文献   

2.
This article examines the impact of North American economic integration on apparel‐related employment in Los Angeles and provides a first look at consequent changes in the composite of apparel‐related occupations in the Los Angeles apparel industry. It assesses the effects of new NAFTA‐generated transnational production networks and global production strategies on apparel industry employment, including the creation of ‘new NAFTA jobs’in the greater Los Angeles area, as well as changes in hiring patterns across occupational categories. The article also explores the accessibility of NAFTA‐generated apparel jobs to displaced workers in the labor‐intensive segments of the industry. The findings suggest that the new NAFTA jobs are inaccessible to the thousands of apparel manufacturing workers displaced by the trend in offshore sourcing. Finally, the article discusses the implications and consequences of recent state‐industry partnership programs designed to train and cross‐train sewing operators for jobs that are rapidly leaving the region. Cet article examine l'impact de l'intégration économique nord‐américaine sur l'emploi dans l'habillement à Los Angeles, en procurant un premier regard sur les changements occasionnés pour la mosaïque des métiers de ce secteur d'activités dans cette ville. Il évalue les effets des nouveaux réseaux de fabrication transnationale générés par l'ALENA et des stratégies de production mondialisées sur l'emploi du secteur, y compris la création des ‘nouveaux emplois ALENA’ dans l'agglomération de Los Angeles, ainsi que les changements dans les schémas d'embauche pour les diverses catégories professionnelles. De plus, il explore l'accessibilité des emplois de l'habillement créés par l'ALENA pour les travailleurs déplacés dans les segments industriels à forte main‐d'?uvre. D'après les résultats, ces nouveaux emplois sont inaccessibles aux milliers d'ouvriers de la fabrication vestimentaire déplacés par la tendance à un approvisionnement étranger. Enfin, sont abordées les implications et conséquences des récents programmes de partenariat État‐industrie pour la formation et la formation polyvalente d'opératrices de machines à coudre à des postes qui quittent rapidement la région.  相似文献   

3.
Partant du présent système de propriété foncière du capital en Grande Bretagne, ce texte vise à établir diverses propositions pour l'analyse des rapports sociaux caractérisant la propriété foncière du capital, et des effets de ces rapports dans une formation sociale dominée par le capital. Dans une réflexion théorique liminaire sur la rente. est avancée l'idée que des formes particulières—telles que la rente différentielle—ne peuvent ëtre analysees comme des categories economiques independantes des rapports spécifiques de propriété du sol où elles sont fondées; c'est au contraire, la nature de ces rapports qui détermine la forme précise ou catégorie de rente appropriée. Sont alors considérés, en fonction de ces remarques, la nature et les effets des rapports de propriété foncière, et de l'appropriation de rente comme fraction spécifique de la plus-value. Il est souligné que cette appropriation concerne, y compris dans le cas de la rente différentielle, au delà des seuls problèmes de distribution, la structure měme de l'accumulation. Et ceci, à notre sens, ne peut ětre évité à l'intérieur du mode de production capitaliste. Ces remarques théoriques organisent la présentation résumée des résultats d'une recherche empirique sur les formes actuelles de propriété foncière du capital en Grande Bretagne. Trois formes sont mises en évidence, qui résultent des différences dans les rapports de propriété en cause, reflet des relations entre cette propriété foncière et la formation sociale dans son ensemble. Les résultats empiriques permettent de montrer que les modifications historiques dans l'équilibre entre ces formes résultent de la position contradictoire de la propriété foncière dans la formation sociale. Enfin, sont avancées quelques remarques sur la législation britannique recente, et sur les implications générales de la nationalisation du sol. La thése proposée est que la propriété d'état ne résoudra pas les contradictions de la propriété foncière, mais changera leur forme, modifiant ainsi les conditions de la lutte des classes.  相似文献   

4.
On a assisté en Grande-Bretagne au cours des dix années passées non seulement à une réémergence mais à une redéfinition de l'action communautaire. Un développement majeur a été une évolution hors des conceptions pluralistiques précédentes au profit d'analyses basées sur les classes. Cet article examine la partie de cette évolution qui nous intéresse, et qui a été définie comme étant un radicalisme progmatique. Elle est radicale parce que ses buts et sa stratégie consistent à résister à ce qui est ressenti comme des épreuves évitables imposées aux classes ouvrières par un système économique et politique capitaliste. Elle est pragmatique dans un contexte global par suite de la nature contradictoire des activités journalières. Le but du radicalisme pragmatique est de développer des alliances naturelles entre les groupes industriels et les groupes communautaires pour leur intérét commun. Il est considéré que les communautées en lutte manquent de pouvoir politique réel; les luttes purement industrielles manquent également souvent d'objectifs qui pourraient élargir l'horizon politique des travailleurs concernés au-delà des problèmes immédiats en question. Il y a trois niveaux dans la stratégie du radicalisme pragmatique: le niveau industriel, le niveau communautaire et le niveau gouvernemental local. Chacun de ces niveaux est analysé et des exemples sont donnés.  相似文献   

5.
The Japanese social structure was established and has been maintained through a mixed economy comprising a balance between the state, the market, the family and the company. Vital elements in maintaining this balance have been the traditional family, full employment and increasing prosperity. More recently, developments have seen a reversal of economic prosperity, rising unemployment, increasing pressure to restructure the employment system and a potential rise in the number of households experiencing housing difficulties. In addition, the predominance of the nuclear family, the increased employment of women and decreased fertility has put the enterprise, family and state dynamic under challenge. This article explores some of the implications of these trends as some of the certainties of the past are giving way to increasing insecurity and risk across a wider section of society. It begins by exploring the institutional and social structure of post‐war Japan, when there was little evidence of poverty and homelessness. It goes on to consider the recent rise in the number of people living on the streets of Japanese cities and the policies put in place. The article then outlines some of the processes of social change that have contributed to the growth in the numbers of homeless people in Japan. La structure sociale japonaise a été créée et préservée grâce à une économie mixte, équilibre complexe entre É tat, marché, famille et entreprise. Les éléments essentiels à cet équilibre étaient la famille traditionnelle, le plein emploi et une prospérité croissante. Or, on a pu constaté dernièrement un revirement économique, une hausse du chômage, une accentuation des forces visant à restructurer l'emploi et une progression latente du nombre de ménages confrontés à des difficultés de logement. De plus, la prédominance de la famille nucléaire, le travail croissant des femmes et la diminution de la fertilité ont remis en question la dynamique entreprise‐famille‐É tat. L'article explore certains effets de ces évolutions, alors que nombre de certitudes passées laissent place à un renforcement de l'insécurité et du risque dans une part plus vaste de la société. L'étude débute par la structure institutionnelle et sociale du Japon de l'après‐guerre, lequel comptait peu de cas de pauvreté et de sans‐abris. Elle aborde ensuite la hausse récente du nombre de personnes vivant dans les rues des grandes villes nippones et les politiques publiques mises en place, tout en décrivant certains des processus de changement social impliqués dans la multiplication des sans‐abris au Japon.  相似文献   

6.
Entre 1971 et 1974 une stratégie de développement unique a été appliquée en Colombie. A l'encontre des autres stratégies de développement, celle de Colombie comprenait l'urbanisation et créait des emplois urbains dans la construction. Cette étude évalue la stratégie colombienne dans le contexte de l'urbanisation du développement économique. Seulement une évaluation partielle est possible à cause du nombre limité de données, mais dans l'ensemble la stratégie semble avoir réussi. L'emploi et la construction ont augmenté de façon notable, tandis que les bénéfices nets progressaient aussi. Cette étude évalue d'autre part (brièvement) les effets inflationnistes et les effets de la distribution des revenus de cette stratégie. Bien qu'elle n'ait pas été responsable exclusivement du taux d'inflation accéléré après 1971, cette stratégie y a contribué en mésestimant les variation des prix des denrées alimentaires et des matériaux de construction. les conclusions de cette stratégie sont tout à fait provisoires. Les parts de la main d'oeuvre ont sans doute augmenté, mais la construction a fait bénéficier principalement les groupes de revenus moyens et supérieurs.  相似文献   

7.
La relation entre i'état et le développement social peut entre analysée à partir de trois niveaux interconnectés:
  • 1 Au niveau de la théorie et de la méthodologie. C'est ce que font Lojkine et Pahl.
  • 2 A un niveau général, mais concernant des types théoriquement differenciés d'organisations sociales (c'est à dire, sociétés capitalistes avancées, sociététés socialistes. etc.). C'est le niveau qui concerne cet auteur le plus.
  • 3 Au niveau d'une société donnée, durant une période historique déterminéee. C'est à ce niveau que les autres travaux de Lojkine ont été faits.
La critique faite par Pahl des perspectives marxistes est rejetés comme étant superficielle, par contre il est reconnu que i'?uvre de Poulantzas manque de perspective historique et dialectique. Mais i'analyse marxiste des institutions politiques dépend d'une interprétation correcte de la relation entre structure et superstructure, et ce point est développé par i'auteur. Une critique est faite des théories élitistes et historicistes. La typologie historiciste de Runciman est considérée comme étant inadéquate, car elle ne peut ětre appliquée à la réalité historique, et en dernier lieu, ne peut expliquer pourquoi les relations état-société montrent tant de variations. Les définitions marxistes de i'état sont insuffisantes et ont besoin d'ětre dévéloppées. A propos, les travaux de Lojkine et de Poulantzas sont critiqués comme étant réductivistes et non-dialectiques. La question des origines sociales de la démocratie est introduite afin de développer une perspective analytique satisfaisante qui pourrait prendre en compte les faits historiques des révolutions nationales en Europe de l'Ouest, au Japon et aux Etats-Unis. L'accent est mis sur le role de la classe ouvrière, le concept d'hégémonie, l'exercise du pouvoir hégémonique, et plus précisement quand la classe hégémonique n'est pas dominante. Une bonne analyse marxiste des relations état-société doit pouvoir envisager les tendences et les conditions actuelles de l'accumulation du capital, en conjonction avec les intérěts des groupes monopolistes. Cet essai fini par une brěve discussion des tendences actuelles dans ces domaines.  相似文献   

8.
L'intention de cet essai est de provoquer une discussion sur une perspective comparative de l'éeconomie politique. Un compte rendu est fait des contributions récentes de Poulantzas et de Runciman sur les systèmes de pouvoir et de conflit dans l'état-nation contemporain. Une attention particulière est donnée à la typologie de Runciman de six sociétés idéales types. A titre de contraste, la théorie marxiste de l'état est perçue comme étant circulaire et ne pouvant pas confronter d'une manière satisfaisante les problèmes posés par les sociétés de l'Europe de i'Est, et aussi par la gamme de variations à l'intérieur du monde capitaliste. Dans la sphère du développement urbain et régional, la variation de buts et de résultats est en partie déterminée par les relations entre états. Les contraintes imposées par le marché mondial, par la disposition et la circulation inégales de materiaux et de denrées, sont structurées plus par la détermination des états à accroǐtre la production matérielle que par le mode de production dominant dans une formation sociale donnée. Cet acharnement à accroǐtre la production matérielle n'est visiblement pas moins fort dans les sociétés de type ‘socialiste’ ou ‘révolutionnaire’. La théorie marxiste semble accepter l'expansion inévitable de la production matérielle sans se soucier des limites écologiques. De la méme façon qu'il y a un besoin net pour une typologie du pouvoir et des formes de contrǒle social, il y a aussi besoin d'une analyse urbaine et régionale détaillée dans les formations sociales particulières qui pourrait égaler présuppositions théoriques avec résultats empiriques. Les questions pratiques en ce qui concerne qui reçoit quoi, qui détermine qui reçoit quoi, qu'est-ce qui détermine qui reçoit quoi, ne sont pas en mesure d'ětre repondues d'une façon monocausale.  相似文献   

9.
Paris et sa banlieue sont les mieux loties de toutes les régions de France en équipement et en service de garde de jeunes enfants. ainsi que le plus de jeunes mères qui travaillent. Divers services de l'état, du département et de la municipalité sont responsables pour la création, la gestion, et l'agrément des services de garde. Le coût, le financement, la tarification et la disponibilité des services publics et les services privés à travers la capitale, sa proche et sa lointaine banlieue sont analysés. On trace l'affrontement qui se développe entre différentes instances de l'état autant que le rôle des partis politiques, des syndicats et d'autres groupes de pression. L'analyse de la politique en vigueur dégage certaines implications théoriques et spécifiques. Pour les jeunes mères les services de garde (leur disponibilité et leur coût) deviennent un facteur essentiel dans l'accès l'emploi. Une inégalité très nette dans celui-ci apparaît entre hommes et femmes, parisiennes et banlieusardes, femmes qualifiées et non-qualifiées.  相似文献   

10.
La crise économique actuelle, et de là, le ralentissement ou la réduction de l'accumulation capitaliste a, bien sûr, conduit à de nouvelles tentatives pour augmenter l'exploitation de la classe ouvrière. La réussite ou l'échec de ces tentatives dépendra du degré de résistance qu' on leur opposera. Cet article examine un certain nombre de stratégies capitalistes possibles, ainsi que leurs faiblesses. Il s'attache tout particulièrement à l'existence d'une couche grandissante d'ouvriers sans emploi ou sous-employés, qui peuvent être largement exploités. Mais cette solution tend à accroître l'inadaptation sociale, en même temps qu'elle augmente fortement le fardeau de la Sécurité sociale, et à plus longue échéance, a des conséquences économiques douteuses. En conclusion, l'article rattache le récent accroissement de la lutte urbaine et régionale en Italie, à cette perspective plus vaste.  相似文献   

11.
In this article I argue that the US public housing policy, as codified by the Quality Housing and Work Responsibility Act of 1998 (QHWRA), is helping to reconfigure the racial and class structure of many inner cities. By promoting the demolition of public housing projects and replacement with mixed‐income housing developments, public housing policy is producing a gentrified inner‐city landscape designed to attract middle and upper‐class people back to the inner city. The goals of public housing policy are also broadly consonant with those of welfare reform wherein the ‘workfare’ system helps to bolster and produce the emergence of contingent low‐wage urban labor markets. In a similar manner, I argue that public housing demonstration programs, such as the ‘Welfare‐to‐Work’ initiative, encourage public housing residents to join the lowwage labor market. Although the rhetoric surrounding the demolition of public housing emphasizes the economic opportunities made available by residential mobility, I argue that former public housing residents are simply being relocated into private housing within urban ghettos. Such a spatial fix to the problems of unemployment and poverty will not solve the problems of inner‐city poverty. Will it take another round of urban riots before we seriously address the legacy of racism and discrimination that has shaped the US city? Cet article démontre que la politique du logement public américaine, telle que la réglemente la Loi de 1998, Quality Housing and Work Responsibility Act, contribue à remodeler la structure par races et classes de nombreux quartiers déshérités des centres‐villes. En favorisant la démolition d'ensembles de logements sociaux et leur remplacement par des complexes urbanisés à loyers variés, la politique publique génère un embourgeoisement des centres‐villes destinéà y ramener les classes moyennes et supérieures. Les objectifs de la politique du logement rejoignent largement ceux de la réforme sociale oú le système de ‘l'allocation conditionnelle' facilite et nourrit la création de marchés contingents du travail à bas salaires. De même, les programmes expérimentaux de logements publics, telle l'initiative Welfare‐to‐Work (De l'aide sociale au travail) poussent les habitants des logements sociaux à rejoindre le marchéde la main d'?uvre à bas salaires. Bien que les discours autour de la démolition des logements sociaux mettent en avant les ouvertures économiques créées par la mobilité résidentielle, leurs anciens habitants sont simplement en train d'être déplacés vers des logements privés situés dans des ghettos urbains. Ce genre de solution spatiale aux problèmes du chômage et de la pauvreté ne viendra pas à bout du dénuement des quartiers déshérités du centre. Faudra‐t‐il une autre série d'émeutes urbaines pour que l'on aborde sérieusement l'héritage de racisme et de discrimination qui a façonné les villes américaines?  相似文献   

12.
There has long been a tension between the roles of the university in servicing the needs of sub‐national economies and civil societies, those of the national state and those of learning and the pursuit of knowledge in an abstract sense. The position in liberal democracies through much of the twentieth century can be accurately characterized by a significant degree of separation and segregation between the university, the state and the market. Recently, however, it has been posited that the balance is shifting away from relative autonomy towards a new ‘mode of knowledge production’ in which the growing engagement of universities with their regions and localities is an important aspect. The first part of this article explores the knowledge economy rhetorics which have come to dominate public policy rationales in many liberal democracies and interrelationships with questions of territory and scale. Second, the implications for universities are considered as they are confronted by a number of challenges and choices in navigating the waters of increasing societal expectations. Finally, the article highlights key questions that emerge from our preliminary overview of these issues within a wider research agenda around universities, the knowledge economy and regional development. Depuis longtemps, une tension existant entre les rôles qu'a l'université dans la satisfaction des besoins des économies sub‐nationales et des sociétés civiles, de ceux de l'État ou de ceux de l'enseignement, et la quête du savoir au sens abstrait du terme. Pendant une bonne partie du vingtième siècle, dans les démocraties libérales, la situation a pu se définir par un degré très net de séparation entre université, État et marché. Toutefois, récemment, certains ont suggéré que l'équilibre se décalait, d'une autonomie relative vers un nouveau ‘mode de production du savoir’ dans lequel l'intervention croissante des universités vis‐à‐vis de leur région et sites locaux constitue un aspect important. La première partie de l'article explore le discours de l'économie du savoir, lequel a envahi la logique de la politique publique dans nombre de démocraties libérales, ainsi que les inter‐relations avec les questions de territoire et d'échelle. La deuxième partie s'intéresse aux implications pour les universités, celles‐ci étant confrontées à de multiples défis et choix en parcourant l'océan des attentes sociétales croissantes. Pour finir, sont présentées les questions‐clés qui émergent de l'étude préalable de ces problèmes effectuée dans le cadre d'un programme de recherches plus vaste autour des universités, de l'économie du savoir et du développement régional.  相似文献   

13.
Based on life-stories, in-depth interviews and informal conversations, this article focuses on the lived experiences of the inhabitants of a slum in Buenos Aires, Argentina. The first part of the article explores the political-economic context of deepening marginalization of the slum population in contemporary Argentina, paying special attention to the mutually reinforcing processes of massification of under- and unemployment, impoverishment and state retrenchment. The second part of the article analyses the impact of such increasing marginalization on the lived experiences of slum-dwellers in Villa Paraiso. In particular, it focuses on (a) the dominant antagonisms that divide the residents of this destitute neighbourhood; and (b) the feeling of social isolation and abandonment that pervades much of the reality of slum-dwellers. The article finds some experiential similarities between slum-dwellers in Argentina and residents of other enclaves of urban poverty in advanced societies. A partir d'histoires de vie, des entrevues en profondeur et des conversations informelles, cet article a pour objet les expériences vécues des habitants des taudis de Buenos-Aires en Argentine. La première partie de l'article explore le contexte socio-politique de marginalisation croissante des habitants des taudis dans l'Argentine contemporaine, attirant particulièrement l'attention sur les processus de massification, de sous-emploi et de chômage, d'appauvrissement et de retrait de l'état qui se renforcent mutuellement. La seconde partie de l'article analyse l'impact que cette marginalisation grandissante a sur l'expérience des habitants des taudis de Villa Paraiso. Il examine en particulier (a) les antagonismes dominants qui divisent les résidents de ce quartier sans ressources et (b) l'impression d'isolation sociale et d'abandonnement qui imprègne une bonne part de la réalité des habitants de taudis. L'article met en evidence certaines similarités entre les expériences des habitants de taudis en Argentine et les résidents d'autres enclaves de pauvreté urbaine dans les sociétés avancées.  相似文献   

14.
La rente différentielle, dans la théorie marxiste de la rente fonciére capitaliste, est souvent considérée comme l'appropriation, par les propriétaires, des surprofits résultant de la production sur les terres les plus fertiles, surprofits différentiels dont l'existence serait indépendante de la nécessité du paiement de rente. Dans cette perspective, la rente différentielle n'influe pas sur le procès d'accumulation du capital, ni sur la valeur d'échange des marchandises. La thèse développée ici est que l'analyse de la rente différentielle (type II) dans Le Capital montre que l'existence de cette rente conduit à des effets opposés, et que la conclusion selon laquelle la rente différentielle n'est qu'une redistribution de surprofit préexistant ne peut découler que d'une problématique ricardienne ou marginaliste. Après avoir explicité les différences entre les théories de la rente différentielle de Marx et de Ricardo, il est montré que la théorie marxiste de la valeur constitue un élément décisif de la constitution de ces différences. De plus, il résulte du rapport entre la théorie marxiste de la valeur et celle de la rente différentielle que les effets de cette catégorie de rente sont distincts selon qu'il s'agit de l'agriculture ou de l'industrie. Et ceci permet, entre autre, de théoriser l'impact des localisations sur le procès de production et sur la valeur des marchandises. Ce qui mène, au bout du compte, à s'interroger sur la pertinence des catégories marxistes de rente, rente différentielle comprise, pour l'analyse des mécanismes créateurs de rente dans les zones urbaines.  相似文献   

15.
This article discusses the adjustment of large firms in France, in particular how they regionalized their production structures in the 1980s. Throughout the ‘Golden Age’, large firms had geographically reorganized their activities: strategic planning remained in Paris, while the actual production was decentralized into the provinces, primarily to address cost and labour conflict issues. When the large firms faced a profitability crisis in the 1980s, and the traditional state‐financed way out of the problems was no longer available, they saw in these proto‐regional production systems a chance to become more competitive. They relied on the decentralization policies of the governments in the 1980s, and used the second‐order effects of the new policies as a means to modernize their own operations. L'article examine l'adaptation des grandes entreprises françaises, notamment la régionalisation de leurs structures de production dans les années 1980. Durant ‘l'Age d'Or’, les grosses entreprises avaient réorganisé géographiquement leurs activités: la planification stratégique restait à Paris, tandis que la production réelle se décentralisait en province, principalement pour résoudre des problémes de couûts et de conflits sociaux. Lorsque ces grandes entreprises se heurtèrent à la crise de rentabilité des années 1980, alors que la solution traditionnelle de financement étatique n'existait plus, elles virent dans ces systèmes de production proto‐régionaux une chance d'améliorer leur compétitivité. Elles s'appuyèrent donc sur les politiques de décentralisation des gouvernements de l'époque, profitant des effets secondaires de ces initiatives pour moderniser leur propre fonctionnement.  相似文献   

16.
Jeff Crump's discussion of housing policy in the United States is highly polemic but not very analytic or informative. Crump argues that federal housing policy is attempting to move people out of public housing and into the private housing market and the lowwage labor force. However, he fails to support his argument with credible evidence. My comments point out the most egregious of Crump's claims. I start with Crump's most extreme contentions that housing policy is coercing public housing residents into the low‐wage labor force. I then question his dismissive attitude toward the problems confronted by residents of distressed public housing and policies designed to help low‐income families move out of impoverished neighborhoods. I subsequently show how Crump exaggerates the extent to which federal housing policy is clearing central cities of subsidized low‐income housing. I conclude with a few words on the serious issues that a more informed critique of US housing policy could have raised. L'exposé de Jeff Crump sur la politique du logement aux Etats‐Unis relève principalement de la polémique, plus que de l'analyse ou de l'information. Selon lui, la politique fédérale tente de déplacer la population des logements sociaux vers les marchés de l'habitat privé et de la main‐d'?uvre à bas salaires. Toutefois, il n'apporte aucune preuve crédible à son propos. Ma réaction porte sur ses arguments les plus insignes, en commençant par ses allégations extrémistes selon lesquelles la politique du logement contraint les habitants des logements publics à des emplois peu rémunérés. Je remets ensuite en cause son dédain à l'égard des difficultés que rencontrent les résidents des logements sociaux insalubres, sans oublier les politiques prévues pour aider les familles à faibles revenus à quitter les quartiers pauvres. En conséquence, à mon avis, Crump exagère la mesure dans laquelle la politique fédérale élimine des centres‐villes les habitats à loyer modéré subventionnés. En quelques mots, ma conclusion porte sur les questions graves qu'aurait pu soulever un commentateur mieux documenté sur la politique du logement aux Etats‐Unis.  相似文献   

17.
Domestic property and social class   总被引:1,自引:0,他引:1  
Cet exposé traite de l'importance des conséquences des différents modes d'occupation de logement, en ce qui concerne les rapports de classes. L'accent est mis précisément sur la Grande Bretagne où, environ 40% des ouvriers manuels possèdent maintenant leur propre maison, et où l'extension de l'occupation de l'habitation par le propriétaire a nettement contribué à accroitre les dividions sociales et politiques, au sein de la classe ouvrière. La question qui se pose, est de savoir si de telles divisions ont une base matérielle réelle, ou si elles sont principalement idéologiques. On voit que la réponse à cette question aura d'importantes conséquences pour l'organisation de luttes politiques autour de la question du logement. L'exposé débute par une discussion des perspectives wéberiennes et marxistes en matière d'occupation de logement et de rapports de classes. La perspective wébérienne, liée aux travaux de Rex et de Moore sur 'le logement par classes', est rejetée, quoique la possibilité de reformuler le concept du logement par classes, au sein d'une orientation wébérienne, soit mise en évidence. Le point de vue marxiste, qui rejette la possession du logement comme étant étrangère à l'identification des intérêts de classe, est également rejeté, sous prétexte que l'occupation de l'habitation par le propriétaire est un facteur crucial d'une augmentation réelles des richesses individuelles qui peuvent largement dépasser les économics que l'on peut faire sur les salaires de toute une vie. L 'exposé montre ensuite, comment la possession de sa maison va dans le sens d'une accumulation des richesses, et comment ceci crée une réelle division d'intérèt économique entre les propriétaires en jouissance et les locataires, fait qui se manifeste souvent dans les luttes politiques locales. La conclusion qui se dégage de ceci est que, les efforts des activistes locaux pour unifier les deux groupes en une alliance politique contre le capital monopole, peut sàvérer à la fois peu judicieux et nuisible à la productivité.  相似文献   

18.
With ongoing housing reform and profound changes in housing consumption in urban China, this article aims to understand tenure transition from rental to homeownership. Because of different housing systems in China over time, and thus different connotations attached to homeownership, tenure transition should be understood within its historic context. Using a sample survey of life history in 20 cities and the method of event history analysis, this article examines the tenure transition to the first homeownership during 1949–94, a period covering both the socialist era and the early stage of housing reform. In contrast to conventional wisdom, older and married people, and those working in the public sector and living in public housing were less likely to change to homeownership before housing reform, mainly because the socialist housing system was ironically in favor of those households with higher socio‐economic positions. In the reform era, while there are remnants of the socialist housing system, tenure transition has different dynamics with factors such as marital status, work units and previous housing tenure no longer important, at least by the mid‐1990s. In addition, crowded housing conditions and long duration in the rental sector generally encourage the transition to homeownership, and there are significant regional variations. Face à la réforme actuelle du logement et aux mutations de consommation de l'habitat dans la Chine urbaine, cet article cherche à comprendre le passage de la location à la propriété. Les systèmes de logement ayant varié avec le temps, donnant à la propriété différentes connotations, il faut appréhender la transition du mode d'occupation dans son contexte historique. S'appuyant sur une étude biographique effectuée par sondage dans 20 villes et sur la méthode de l'analyse historique des événements, l'article examine la transition vers la première accession à la propriété entre 1949 et 1994, période couvrant l'ère socialiste et le stade initial de la réforme du logement. Contrairement à l'avis traditionnel, les individus mariés et plus âgés, ainsi que les employés du secteur public qui vivent dans des logements sociaux, avaient moins tendance à opter pour la propriété avant la réforme, essentiellement parce que l'habitat socialiste favorisait bizarrement les ménages aux positions socio‐économiques élevées. Pendant la période de réforme, malgré une survivance du système socialiste, le changement de mode d'occupation présente une autre dynamique; ainsi, des facteurs tels que le statut marital, les unités de travail et le mode de jouissance antérieur n'ont plus d'importance, du moins jusqu'au milieu des années 1990. De plus, les conditions de surpopulation des logements et une durée prolongée dans le secteur locatif encouragent généralement le passage à la propriété, sans oublier des variations régionales significatives.  相似文献   

19.
Cet article critique le point de vue avancé par certains groupes italiens, selon lequel la lutte urbaine se produirait dans un cadre distinct de celui des conflits au travail et possèderait un potentiel politique plus grand que ces derniers. La lutte urbaine a été au centre de la croissance du mouvement ouvrier dans l'Italie de l'après-guerre. L'article remonte ensuite aux racines historiques de ce phénomène et trouve une signification toute particulière dans la pérriode de la résistance anti-fasciste et dans la toute récente période historique. Cet exposé est illustré par une documentation d'actualité et par la discussion d'un grand éventail de cas de lutte urbaine. On y avance que le mouvement ouvrier (c'est à dire les partis officiels et les syndicats), ont donné à la lutte urbaine une perspective historique et une ampleur nationale, la transformant en un véritable mouvement et faisant d'elle le moteur de réformes.  相似文献   

20.
Cet article examine les interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ des mouvements sociaux urbains. Il propose l'argument selon lequel certains aspects de méthodologie ne sont pas incompatibles avec la perspective des études pluralistes américaines employée pour le traitement des phénomènes de revendications. Ces deux perspectives partagent la měme supposition, c'est à dire que l'influence coule des mouvements de revendications à l'état; ce qui amène à chercher les raisons pour l'échec à l'intérieur du mouvement lui-měme, plutǒt que dans les ressources et les stratégies à la disposition de l'état et de ses agents pour détourner et dominer la revendication. Deuxièmement, ces perspectives ne semblent pas avoir de critères de sélection, et analysent seulement les cas manifestes de revendications. Il est suggéré qu'une interprétation adéquate ne peut ětre arrivée que sur la base d'une recherche qui essaye d'expliquer les relations fondamentales de pouvoir dans le système urbain, particulièrement quand il s'agit de situations d'inertie ou de non-revendication. La seconde partie de cet article est un compte rendu d'une recherche empirique sur la suppression d'un mouvement ouvrier de revendication à Londres contre des politiques de logement ‘pour les masses’. Cette recherche montre de quelle façon la portée et l'exactitude des interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ peuvent ětre avancée afin de prendre en compte ces critiques. En měme temps, elle explore l'utilisation des pouvoirs coercifs par les autorités locales anglaises et l'influence exercée par les corporations industrielles sur la politique du logement.  相似文献   

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