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1.
Recent studies show that ethnic economies are an increasingly vital part of the larger national economy. This is especially true in the case of the Turkish ethnic economy in Germany. This article sheds light on a ‘hidden aspect’ of Berlin’s Turkish ethnic economy: the structure and role of Turkish female labour and female self-employment. It begins with a general discussion on the significance of the gender concept in the international debate on ethnic economies – including findings on minority and immigrant women in self-employment in Europe. The second section of the article focuses on Berlin, using an analysis of the official labour market data at hand to sketch the gendered structure of Berlin’s labour market. The third section presents exploratory empirical data concentrating exclusively on female Turkish entrepreneurs and employees. The results indicate that some of the gendered traits of the ethnic economies described in the international literature also appear in the Berlin survey: the under-representation of women as entrepreneurs and their difficult position in the overall labour market. Furthermore, the data suggest that the concept of ‘ethnic business’ as typically presented in the literature turns out to be a ‘male’ concept and is hardly applicable to the case of the Turkish women in Berlin. The common features of the concept (ethnic clientele, suppliers, labour or involved kin, orientation towards the ethnic community) applied only partially to the Turkish women entrepreneurs. — Des études récentes ont démontré que les économies ethniques sont une partie de plus en plus vitale de l’économie nationale. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de l’économie ethnique turque en Allemagne. Cet article explore un ‘aspect caché’ de l’économie ethnique turque à Berlin: la structure et le rôle de la main d’oeuvre féminine turque et des femmes travailleuses indépendantes turques. Il commence par une discussion générale sur la signification du concept du genre dans le débat international sur les économies ethniques – y compris les données concernant les travailleuses indépendantes immigrantes et de minorité ethnique en Europe. La seconde partie de l’article est consacrée à Berlin, et donne un aperçu de la structure du marché du travail de Berlin par rapport au genre grâce à une analyse des données disponibles du travail officiel. La troisième section présente des données empiriques exploratoires concernant les employées et les femmes entrepreneurs turques exclusivement. Les résultats indiquent que certains des traits de genre des économies ethniques décrits dans les bibliographies internationales se retrouvent dans l’enquête sur Berlin: la sous-représentation des femmes entrepreneurs et leur position difficile dans le marché du travail dans son ensemble. De plus, les données suggèrent que le concept de ‘commerce ethnique’, comme il est habituellement présenté dans les travaux sur ce sujet, est un concept ‘masculin’ et qui ne peut guère ? tre appliqué au cas des femmes turques de Berlin. Les points communs du concept (la clientèle ethnique, les fournisseurs ethniques, la place de la famille ou des employés ethniques, une orientation vers la communauté ethnique) ne s’appliquent que partiellement aux femmes entrepreneurs turques.  相似文献   

2.
Cities throughout the world – particularly global cities – are becoming increasingly heterogeneous as a result of international migration movements. During the past three decades, the influx of immigrants into metropolitan areas like New York, Los Angeles and San Francisco has increased demand for housing, exacerbating the already tight housing markets in these cities. This article focuses on the spatial distribution and housing conditions of immigrants in San Francisco using primarily the 2000 US census data on population and housing down to the census tract level. Building on past research on ethnic enclaves and communities, this article applies spatial analysis methods to identify clusters where Chinese, Filipino and Mexican households – the largest foreign‐born groups in San Francisco – live. The article argues that different immigrant groups show distinct spatial clustering patterns and that there are significant variations in housing outcomes for immigrants within and outside of ethnic clusters. These differences are largely in the direction predicted by the spatial assimilation theory. However, findings such as the high incidence of homeownership within Chinese and Filipino clusters suggest that contemporary immigrants do not necessarily view ethnic clusters as transitory. These findings help to confirm other recent studies showing that immigrants are now spatially clustered in ways that may no longer fit theoretical models derived from the settlement patterns of late nineteenth‐century immigrants. The article contributes to literature concerned with ethnic clusters in US inner cities and the housing conditions of immigrants in global cities. A travers le monde, les villes, surtout les villes planétaires, sont de plus en plus hétérogènes à cause des mouvements migratoires internationaux. Au cours des trois dernières décennies, l'afflux de migrants vers les zones métropolitaines comme New York, Los Angeles et San Francisco a accru la demande de logements, resserrant les marchés déjàétroits dans ces grandes villes. L'article s'attache à la répartition spatiale et aux conditions de logement des immigrants à San Francisco à partir, essentiellement, de données provenant du recensement américain 2000 sur la population et l'habitat par régions sociales. S'inspirant de recherches antérieures sur les communautés et enclaves ethniques, l'étude applique les méthodes d'analyse spatiale pour identifier les regroupements de foyers chinois, philippins et mexicains (groupes d'étrangers les plus nombreux à San Francisco). Les différents groupes d'immigrants présentent des modèles d'agrégation spatiale distincts et leur logement varie considérablement selon que les populations se trouvent dans ou hors des regroupements ethniques. Ces divergences traduisent largement l'orientation prévue par la théorie de l'assimilation spatiale. Toutefois, des résultats tels que le poids de l'accession à la propriété dans les groupes chinois et philippins suggèrent que les immigrants actuels ne jugent pas forcément ces regroupements ethniques comme transitoires. Ainsi sont corroborées d'autres études récentes montrant que les immigrants sont désormais regroupés dans l'espace selon des modèles qui ne correspondent plus aux types théoriques dérivés des schémas d'implantation de la fin du dix‐neuvièmesiècle. L'article contribue au débat sur les regroupements ethniques dans les quartiers déshérités américains et sur les conditions de logement des immigrants dans les villes planétaires.  相似文献   

3.
This article explores the processes by which distinctive red‐light districts are created in western cities, focusing on the changing location of female prostitution in Birmingham (UK). Adapting Henri Lefebvre's ideas on the production of space, as well as Michel de Certeau's distinction between strategies and tactics, the article argues that the changing location of prostitution in the city is the result of a constant interplay between the ordering strategies enacted by the police, council and community protestors and the resistive tactics adopted by sex workers. The net outcome of this process, it is argued, is that a space is created for prostitution so that its resistive potential can be contained within a heterosexually‐ordered city. The article therefore concurs with Lefebvre when he argues that conceptualized space tends to overcode and dominate lived space, but concludes that sex work always threatens to create new ‘spaces of representation’ that challenge the heterosexual ordering of society. En examinant les processus par lesquels se créent des quartiers ‘chauds’ caractérisés dans les villes occidentales, cet article s'intéresse à la délocalisation de la prostitution féminine à Birmingham (Royaume‐Uni). A partir des idées d'Henri Lefebvre sur la production d'espace, et de la distinction établie par Michel de Certeau entre stratégies et tactiques, il est démontré que le changement d'implantation de la prostitution dans la ville résulte d'une interaction permanente entre, d'une part, les stratégies autoritaires décrétées par la police, la municipalité et les opposants membres de la communauté et, d'autre part, les tactiques de résistance adoptées par les travailleuses du sexe. Cette combinaison se solde par la création d'un espace pour la prostitution de sorte que sa ‘résistivité’ puisse être maîtrisée dans le cadre d'une ville régie par un ordre hétérosexuel. L'article rejoint ainsi Lefebvre lorsqu'il affirme qu'un espace conceptualisé tend à sur‐codifier et dominer l'espace vécu ; toutefois, il conclut que le travail du sexe menace constamment de générer de nouveaux ‘espaces de représentation’ défiant l'ordre hétérosexuel de la société.  相似文献   

4.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

5.
After a decade of wide‐ranging social welfare reforms in New Zealand, that have resulted in a considerable restructuring of the role of the state in housing provision, the introduction of new housing legislation in 2000 marked a significant attempt to reassert the notion of social provision. This article examines the manner in which housing policy has recast the role of social rented housing in New Zealand and sets out the political context and implications of the new legislation in which housing policy is being pursued. It is argued that while the notion of social provision has been revived, social rented housing is still constructed in terms of a residual model of provision in the political discourses of reform. En Nouvelle‐Zélande, après une décennie de réformes sociales de toutes sortes, lesquelles ont largement restructuré le rô le de l'É tat dans la fourniture de logements, la récente présentation d'une législation sur l'habitat en 2000 s'est distinguée par une nette tendance à réaffirmer la notion de service social. En examinant comment la politique du logement néo‐zélandaise a remanié le rô le de l'habitat social en location, l'article expose le contexte et les implications politiques des nouvelles lois dans lesquelles s'inscrit la politique publique du logement. Si la notion de service social a été ravivée, le logement social en location reste un pis‐aller parmi les schémas d'aide évoqués dans les discours politiques réformistes.  相似文献   

6.
Many studies have examined the role of racial prejudice and discrimination in the creation of racial residential segregation in US cities. Yet few researchers have situated early twentieth‐century meanings of race and racism within broader processes of urban development and the emergence of the modern real estate industry. Using a case study of Kansas City, Missouri, this article examines the organized efforts of community builders and homeowner associations to create racially homogeneous neighborhoods through the use and enforcement of racially restrictive covenants. Racially restrictive covenants encoded racial difference in urban space and helped nurture emerging racial prejudices and stereotypes that associated black residence with declining property values, deteriorating neighborhoods and other negative consequences. I argue that the cultivation and development of this segregationist ideology was simultaneously an exercise in the racialization of urban space that linked race and culturally specific behavior to place of residence in the city. As the twentieth century progressed, the identification of black behavior and culture with deteriorating neighborhoods became an important impetus and justification for exclusionary real estate practices designed to create and maintain the geographical separation of the races and control metropolitan development. I conclude with a discussion of how the linkage between race, racism and urban space helps to explain why racial residential segregation remains a persistent and tenacious feature of US metropolitan areas despite the passage of fair housing and numerous anti‐discrimination statutes over the past decades. Nombre d'études ont porté sur l'incidence des préjugés raciaux et de la discrimination sur la ségrégation raciale apparue dans l'habitat des villes américaines. En revanche, peu de chercheurs ont replacé les notions de race et de racisme en ce début de millénaire dans le cadre des processus plus larges d'aménagement urbain et d'émergence de l'immobilier moderne. À partir d'une étude de cas sur Kansas City (Missouri), cet article examine les efforts d'associations locales de propriétaires d'habitations et de constructeurs de logements sociaux qui se sont organisées afin de créer des quartiers homogènes sur le plan racial via l'utilisation et l'application de conditions locatives restrictives. Ces restrictions ont codifié une différence raciale dans l'espace urbain et contribuéà entretenir les préjugés raciaux et stéréotypes associant l'habitat noir à la dévalorisation de l'immobilier, à la détérioration des quartiers et à d'autres effets négatifs. L'article démontre que maintenir et développer cette idéologie ségrégationniste constituait parallèlement une opération de racialisation de l'espace urbain, une race et un comportement culturel spécifique se trouvant liés à un lieu de résidence dans la ville. Au cours du XXe siècle, l'identification du comportement et de la culture noirs à des quartiers dégradés a stimulé et justifié des pratiques immobilières d'exclusion visant à créer et à préserver la séparation géographique des races, tout en contrôlant l'aménagement métropolitain. Pour terminer, l'article aborde de quelle manière l'établissement d'un lien entre race, racisme et espace urbain permet d'expliquer les raisons pour lesquelles la ségrégation raciale de l'habitat persiste dans les zones métropolitaines américaines et ce, malgré l'adoption, au cours des dernières décennies, de l'accès universel au logement et de nombreuses lois contre les discriminations.  相似文献   

7.
Over the past two decades, converted loft spaces have emerged as an important element of the North American inner-city landscape. Originating within the specific social and economic conditions of Manhattan's SoHo (South of Houston) District in the 1970s, lofts have come to exemplify a conjunction between culture and economy in the restructuring of the contemporary city. In the gentrification literature, however, the idea of ‘culture’ and its role in urban change remains weakly conceptualized as ‘arts-related investment’ and ‘heritage preservation’. In this paper I untangle this relationship and realign the cultural with socio-spatial practice to examine the production of a loft landscape in inner-city Montréal. This case study illustrates the weak role played by capital accumulation strategies in the production of this landscape in Montréal and highlights the importance of a North-America-wide cultural construction of the SoHo loft and its reproduction in other cities. I argue that the media serves as a site and agent in the re-coding of inner city industrial landscapes by repeatedly representing lofts as the ‘authentic’ domain of the avant-garde. In the case of Montréal, the reconstruction of a loft landscape further depends on local cultural forms that map and translate the loft lifestyle and aesthetic in the local material environment and build relationships between local conditions and identities, and SoHo. Finally, drawing on interviews with Montréal loft tenants, I illustrate how inner-city identities are constructed through socio-spatial practices. Durant les deux dernières décennies, les espaces de lofts aménagés sont devenus un élément important du paysage des centres-villes d'Amérique du Nord. Ayant leur origine dans les conditions économiques et sociales spécifiques au district de SoHo à Manhattan (au Sud de Houston) dans les années 1970, les lofts en sont venus à exemplifier une conjonction entre la culture et l'économie dans la restructuration de la ville contemporaine. Cependant, dans la littérature sur l'embourgeoisement, l'idée de ‘culture’ et son rôle dans le changement urbain ne sont que peu théorisés en tant que ‘investissement qui se rapporte aux arts’ et ‘préservation du patrimoine’. Dans cet article, j'éclaircis ce rapport et réaligne le cultural à la pratique socio-spatiale afin d'examiner la production d'un paysage de lofts dans le centre de la ville de Montréal. Ce cas d'étude illustre le rôle minime des stratégies d'accumulation du capital dans la production de ce paysage à Montréal et souligne l'importance d'une construction culturelle du loft de SoHo, connue dans toute l'Amérique du Nord, et de sa reproduction dans d'autres villes. Je soutiens que les médias servent de lieu et d'agent de recodification des paysages industriels des centres-villes en représentant régulièrement les lofts comme le domaine ‘authentique’ de l'avant-garde. Dans le cas de Montréal, la reconstruction d'un paysage de lofts dépend aussi des formes culturelles locales qui tracent et traduisent le mode de vie et l'esthétique du loft dans l'environnement matériel local et qui construisent des rapports entre les conditions et identités locales et SoHo. Finalement, me basant sur des entrevues avec des occupants de loft à Montréal, je montre comment les identités du centre-ville sont construites par les pratiques socio-spatiales.  相似文献   

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This article examines the role of urban economic restructuring in the emerging new ethnic division of labor in Tel Aviv, in the context of large waves of migration to and from the city. The occupational structures of four groups – veteran Jews, Israeli Arab citizens, new immigrants from the former USSR who are Israeli citizens, and non‐citizen foreign workers – are analyzed. Study of the evolution of polarized occupation and income levels in the city of Tel Aviv relative to the rest of Israel shows that both aspects of polarization widened in the city of Tel Aviv as the restructuring process advanced. The findings are discussed in view of the theoretical debates regarding polarization, professionalization and the emergence of a new urban ‘underclass’. The data are based on Central Bureau of Statistics (CBS) censuses and labor force surveys. Cet article examine le rôle de la restructuration économique urbaine dans la nouvelle division ethnique du travail à Tel Aviv dans le contexte des grandes vagues de migration vers la cité et loin de la cité. Les structures professionnelles de quatre groupes – les vétérans juifs, les citoyens israéliens arabes, les nouveaux immigrants de l'ancienne URSS qui sont des citoyens israéliens, et les travailleurs étrangers qui ne sont pas des citoyens – sont analysées. Une étude de l'évolution de l'occupation et du niveau des revenus polarisés dans la ville de Tel Aviv par rapport au reste d'Israël montre que les deux aspects de la polarisation se sont agrandis dans la cité de Tel Aviv durant la progression du processus de restructuration. Les résultats sont discutés par rapport aux débats théoriques sur la polarisation, la professionnalisation et l'émergence d'une nouvelle ‘sous‐classe’ urbaine. Les données sont basées sur les recensements du Central Bureau of Statistics (CBS) et sur des enquà tes sur les travailleurs.  相似文献   

9.
Hiring‐halls, specializing in the placement of day‐laborers in temporary jobs, have in recent years been proliferating along major transport arteries in Chicago's low‐income neighborhoods. This article examines the phenomenon of low‐wage temporary work in Chicago from the perspective of the principal institutional actors in these highly ‘flexibilized’ or ‘contingent’ labor markets – the ‘temp’ agencies. Particular emphasis is placed on the labor‐market effects of temp‐agency strategies, both in respect to patterns of labor segmentation and in terms of the spatial (re)constitution of urban job markets. It is suggested that temp agencies are actively engaged in both the exploitation and facilitation of contingent labor‐market conditions. In this sense, they are assuming important new roles as privatized ‘labor‐market intermediaries’, with apparently deleterious effects for job security and social segregation in the lower reaches of urban labor markets. Their strategies can also be related to the social and geographic restructuring of these job markets, because the growth and polarization of temp employment has been associated with a ‘hardening’– and indeed ‘stretching’– of extant ethnic, gender and spatial inequalities. Des bureaux d'embauche, spécialisés dans le placement de journaliers sur des postes temporaires, ont récemment proliféré le long des grands axes de transport dans les quartiers défavorisés de Chicago. Cet article étudie le phénomène du travail temporaire à faible revenu dans cette ville, et ce, du point de vue des principaux acteurs institutionnels sur ces marchés du travail hautement ‘flexibilisés’ ou ‘aléatoires’: les agences de travail temporaire. Il insiste sur les conséquences des stratégies de ces agences pour le marché de l'emploi, à la fois au niveau des schémas de segmentation du travail et en termes de (re)constitution spatiale des marchés du travail urbains. Aussi peut‐on suggérer que ces agences sont activement impliquées dans l'exploitation et la facilitation des conditions aléatoires du marché du travail. En ce sens, elles jouent un rôle important et nouveau comme ‘intermédiaires du marché du travail’ privatisés, avec des effets apparemment néfastes pour la sécurité de l'emploi et la ségrégation sociale dans les circuits inférieurs des marchés urbains. Leurs stratégies peuvent aussi être liées à la restructuration sociale et géographique de ces marchés, la croissance et la polarisation de l'emploi temporaire ayant ètè associées à un ‘durcissement’, et assurément à une ‘extension’, des inégalités existantes au plan ethnique, spatial et des sexes.  相似文献   

10.
Cet article examine les interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ des mouvements sociaux urbains. Il propose l'argument selon lequel certains aspects de méthodologie ne sont pas incompatibles avec la perspective des études pluralistes américaines employée pour le traitement des phénomènes de revendications. Ces deux perspectives partagent la měme supposition, c'est à dire que l'influence coule des mouvements de revendications à l'état; ce qui amène à chercher les raisons pour l'échec à l'intérieur du mouvement lui-měme, plutǒt que dans les ressources et les stratégies à la disposition de l'état et de ses agents pour détourner et dominer la revendication. Deuxièmement, ces perspectives ne semblent pas avoir de critères de sélection, et analysent seulement les cas manifestes de revendications. Il est suggéré qu'une interprétation adéquate ne peut ětre arrivée que sur la base d'une recherche qui essaye d'expliquer les relations fondamentales de pouvoir dans le système urbain, particulièrement quand il s'agit de situations d'inertie ou de non-revendication. La seconde partie de cet article est un compte rendu d'une recherche empirique sur la suppression d'un mouvement ouvrier de revendication à Londres contre des politiques de logement ‘pour les masses’. Cette recherche montre de quelle façon la portée et l'exactitude des interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ peuvent ětre avancée afin de prendre en compte ces critiques. En měme temps, elle explore l'utilisation des pouvoirs coercifs par les autorités locales anglaises et l'influence exercée par les corporations industrielles sur la politique du logement.  相似文献   

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Le but de cette étude ect d'éclairer sous un autre jour la position des femmes en sociologie urbaine. Cette discussion va illustrer les directions dont on a tiré les analyses précédentes et l'effet qui s'ensuit sur la sociologie urbaine vis-à-vis des femmes. Tout d'abord, la présentation s'attache principalement à l'articulation de la politique des femmes au sein de l'expérience urbaine. Un exemple de ce développemcnt est l'émergence du mouvement de libération de la femme. On soutient que ce domaine constitue un sujet d'enquête valable en sociologie urbaine. De ce fait, des phénomènes liés à sa progression en tant que force sociale seront discutés. Finalement, l'étude d'un cas, (le ghetto lesbien) dans un contexte urbain précis, sera inclus.  相似文献   

12.
Cette analyse de l'urbanisation d'aprés-guerre en Afrique Occidentale est proposée comme un jalon pour l'économie politique de l'urbanisation dans le Tiers Monde. L'Afrique Occidentale est une des régions les moins urbanisées du monde qui cependant a récemment connu une urbanisation plus rapide que toute autre. Cette explosion urbaine est associée avec des inégalités sévères à trois niveaux:
  • 1 un déséquilibre profond dans les conditions de travail et de vie entre le secteur urbain et le secteur rural
  • 2 une forte concentration des ressources dans les capitales
  • 3 une énorme disparité économique à l'intérieur des villes entre les masses et une petit élite
Si l'urbanisation en Afrique Occidentale est caractérisée par ces inégalités, il apparait qu'elle entraîne aussi des pertes économiques. Deux approches suggèrent que l'allocation des ressources est loin d'ětre optimale pour la croissance économique. D'une part des ressources sont gaspillées dans le chǒmage et le sous-emploi urbain, dans la croissance des grands centres métropolitains, et dans la construction des ‘quartiers spontanés’. D'autre part la présupposition que la forme prise par l'urbanisation est le résultat d'une allocation optimale des ressources est mise en doute quand les facteurs qui affectent les paramètres économiques ou qui interferent directement avec les décisions d'investissement sont soumis à l'examen, et quand l'attention est dirigée sur le processus politique qui s'avère constamment dominé par les intérěts et les préoccupations d'un petit groupe de dirigeants.  相似文献   

13.
This paper maps some of the social and commercial forces shaping the debate around ‘realistic’ or ‘appropriate’ levels of energy specification in the commercial office market. It discusses how the dynamics of the market, alternative lease arrangements, enhanced building management standards, technological innovation and shifts in cultural taste are all redefining contemporary office space and presenting new opportunities for environmental innovation. Drawing upon interviews with developers, investors, agents, occupiers and property researchers in Britain and France, the changing, often conflicting, priorities underpinning decisions about energy standards are explored. The paper explores possible ‘futures’ for office development processes in the United Kingdom. Highlighting the ebb and flow of the market, the paper points to the changing nature of tenant demand and current ‘opportunities’ for the development of alternative, more ‘realistic’ energy specification levels. Looking beyond the current property slump it examines the cultural and structural shifts likely to sustain any reformation of British real estate practices. In particular, the paper highlights contemporary debates around transformation of the institutional lease and legislative codification of energy and environmental standards. It is argued that this loose constellation of social forces promises a significant, new mutuality of interests between developers and occupiers which is cultivating ‘appropriate’ specification and procurement practices. Cet article retrace certaines des formes sociales et commerciales qui modèlent le débat sur les niveaux ‘réalistes’ ou ‘appropriés’ de spécification de l'énergie dans le marché des bureaux commerciaux. Il explique comment les dynamiques du marché, l'organisation alternative du bail, une meilleure gestion des immeubles, la nouveauté technologique et le changement des goûts culturels redéfinissent l'espace contemporain du bureau et présentent de nouvelles opportunités d'innovation de l'environnement. M'appuyant sur des entrevues avec des promoteurs, des agents, des occupants et des chercheurs sur les propriétés immobilières en Grande-Bretagne et en France, j'examine les priorités changeantes et souvent contradictoires qui supportent les décisions quant aux niveaux d'énergie. Cet article explore les ‘futurs’ possibles pour les processus de développement des bureaux au Royaume Uni. Soulignant le va et vient du marché, cet article démontre la nature changeante de la demande des locataires et les ‘opportunités’ actuelles quant au développement de niveaux alternatifs et plus ‘réalistes’ de spécification de l'énergie. En regardant par delà l'effrondement actuel du marché immobilier, il examine les mouvements culturels et structuraux qui pourraient supporter une réforme des pratiques des agents immobiliers britanniques. Cet article souligne en particulier les débats contemporains sur la transformation du bail institutionnel et la codification législative de la qualité de l'environnement et de l'énergie. Je soutiens que cette constellation décousue de forces sociales promet une nouvelle et significative mutualité d'intérêts entre les promoteurs et les occupants qui cultive les spécifications ‘appropriées’ et les pratiques d'acquisition.  相似文献   

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In a period marked by heightened interest in the domain of rights, this article focuses on the delivery of rights with respect to cross‐national migrants and, in particular, on the position of non‐EU migrants in Italy. Italy is chosen as a special case, having moved quickly and recently to establish a regime of both rights and controls with respect to migration, culminating in its 1998 legislation. The article considers the emerging picture of rights, alongside impediments to their realization, and a set of associated ambiguities related to delivery and implementation. The outcome is viewed as a pattern of stratified rights – or ‘civic stratification’– which operates along both formal and informal dimensions. Underpinning this picture is a hybrid system whose chief characteristics are: a bureaucratized framework of rights and controls; the permeation of this formal system with informal practices; and the continuing presence of irregular migrants. For them, reasonable chances of clandestine employment and last‐resort provisions are the basis of a survival existence not rooted in formal rights, but subject to minimal formal control. Dans une période marquée par un regain d'intér? t dans le domaine des droits, cet article s'attache à la signification de ceux‐ci auprès des migrants transnationaux et, notamment, à la situation des migrants non‐ressortissants de l'UE en Italie. Ce pays est choisi comme cas particulier puisqu'il est passé rapidement et récemment à un régime de droits et de contrôles vis‐à‐vis de la migration, aboutissant à la législation de 1998. L'article examine le tableau des droits qui se dessine, parallèlement aux obstacles à leur concrétisation, tout en étudiant un ensemble d'ambiguïtés connexes liées à leur signification et leur mise en application. Il dépeint les droits comme un motif en couches – ou ‘stratification civique’– fonctionnant à la fois dans le sens officiel et officieux. Etayant cette représentation, se trouve un système hybride dont les principales caractéristiques sont un cadre bureaucratisé de droits et de contrôles, l'infiltration dans ce système officiel de pratiques officieuses, et la présence persistante de migrants irréguliers. Ces derniers se fondent sur des chances raisonnables de trouver un travail clandestin et de bénéficier de dispositions de dernier recours pour une survie qui ne s'appuie pas alors sur la légalité, mais dépend d'un contrôle officiel minimal.  相似文献   

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Starting from the elections of 1990, the renewal of St Petersburg's political elite has developed in two stages. During the first stage, activists of social movement organizations were established in the city representative body (institutionalization of social movements). In the second stage, authoritative bodies within the city Soviet were formed from the deputy corps (whose members we have identified as the elite). Having progressed from their role of challenging the institutionalized political process to participating in it, the new city political leadership at first followed the patterns of social movement behaviour. There has been, however, a shift in activity patterns and an estrangement from challenging groups. There is also evidence of a change in the concept of city authorities' functioning. The desire for a union of representative and executive power, typical of an initial introduction to politics, is giving way to recognition of the need for a division of power. But the admission of leaders of challenging social movements to city power structures has not entailed their conversion to the new city elite. Depuis les élections de 1990, le renouvellement des élites de Saint Pétersbourg s'est produit en deux étapes. Durant la première phase, les activistes des organisations de mouvements sociaux s'établirent dans le corps représentatif de la ville (l'institutionalisation des mouvements sociaux). Durant la deuxième phase, les organisations autoritaires de la ville furent formées par le corps des fondés de pouvoir (dont nous avons identifiés les membres comme étant l'élite). Ayant progressé de leur position de contestation du processus politique institutionaliséà celle de participant dans ce processus, les nouveaux dirigeants politiques de la ville suivirent, au début, le modèle de comportement du mouvement social. Il y a cependant eu un changement dans les types d'activités et un retrait des groupes contestataires. Il y a aussi des indications de changement dans les concepts de fonctionnement des autorités de la ville. Le désir d'unir les pouvoirs représentatifs et exécutifs, caractéristique d'une introduction initiale à la politique, cède la place à une reconnaissance qu'une division du pouvoir est nécessaire. Mais l'entrée des dirigeants des mouvements sociaux contestataires dans les structures du pouvoir de la ville n'a pas été suivie par leur transformation en nouvelles élites.  相似文献   

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Social and territorial structures form intricate relations that transcend a social stratification or spatial focus. Territorial features and geographic displacements are structuring principles for society, as societal features and social change effect the structure and use of territory. Based on our examination of the conceptual and theoretical links between spatial and social mobility, we propose a concept that represents a new form of inequality. Termed ‘motility’, this construct describes the potential and actual capacity of goods, information or people to be mobile both geographically and socially. Three major features of motility — access, competence and appropriation — are introduced. In this article, we focus on conceptual and theoretical contributions of motility. In addition, we suggest a number of possible empirical investigations. Motility presents us with an innovative perspective on societal changes without prematurely committing researchers to work within structuralist or postmodern perspectives. More generally, we propose to revisit the fluidification debate in the social sciences with a battery of questions that do not begin and end with whether or not society is in flux. Instead, we introduce a field of research that takes advantage of the insights from competing paradigms in order to reveal the social dynamics and consequences of displacements in geographic and social space. Les structures sociales et territoriales forment des relations complexes qui dépassent toute stratification sociale ou convergence spatiale. Les caractéristiques territoriales et déplacements géographiques sont, pour la société, des principes structurants, tout comme les caractéristiques sociétales et le changement social font naître la structure et l'usage d'un territoire. A partir d'un examen des liens conceptuels et théoriques entre les mobilités spatiale et sociale, cet article propose un concept traduisant une nouvelle forme d'inégalité: appelé‘motilité’, il décrit le potentiel et l'aptitude réelle des marchandises, informations ou individus àêtre mobiles sur un plan tant géographique que social. Trois traits essentiels de la motilité— accès, compétence et appropriation — sont présentés. Si l'article s'attache aux contributions conceptuelles et théoriques de la motilité, il suggère aussi plusieurs axes possibles d'études empiriques. La motilité offre une perspective novatrice sur les changements sociétaux, sans engager prématurément les travaux de recherches sur des rails structuralistes ou post‐modernes. Plus généralement, il s'agit de revisiter le débat sur la fluidification en sciences sociales à l'aide d'une batterie de questions qui, ni au début ni à la fin, ne demande si la société est fluctuante ou non. En revanche, l'article propose un domaine de recherches qui exploite les réflexions tirées de paradigmes concurrents afin de révéler la dynamique sociale et les conséquences des déplacements dans l'espace géographique et social.  相似文献   

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The last two decades have witnessed an explosion of empirical research on the role of space in group life at the same time scholars have lamented the under‐theorization of space in sociology. In particular, mainstream poverty researchers have conceptualized space as a neutral backdrop against which action unfolds and viewed poor people's agency as passive and unreflexive. This article attempts to move beyond this space‐as‐container ontology and provide a more coherent view of how theorizing space and spatial issues can help us understand the actions of the urban poor. At the core of the paper is an attempt to theorize agency as a spatial phenomenon — with spatial attributes and spatial influences — and offer empirical insight into how different spatial meanings can enable or constrain particular forms of social action and behavior. My intent is to contribute to an understanding of the urban poor as spatial actors. I argue that the importance of space lies in understanding it as an object of political struggle, a constitutive component of human agency, and a facilitator as well as constraint upon action. Les deux dernières décennies ont connu une explosion des recherches empiriques sur le rôle de l'espace dans la vie de groupe, tandis que les intellectuels déploraient le manque de théorisation de l'espace en sociologie. En particulier dans le courant dominant de la recherche sur la pauvreté, l'espace a été conceptualisé comme un décor neutre devant lequel se déroule l'action, et la capacité d'action des pauvres était considérée comme passive et irréfléchie. Cet article tente de dépasser cette ontologie de l'espace‐contenant et de fournir une vision plus cohérente de la façon dont on peut théoriser l'espace et dont les aspects spatiaux peuvent aider à comprendre les actions des populations urbaines pauvres. L'essence de ce travail vise à théoriser l'agence en tant que phénomène spatial — avec des influences et attributs spatiaux — et à proposer un aperçu empirique de la manière dont différentes significations spatiales peuvent susciter ou limiter des formes spécifiques d'action et de comportement sociaux. Le propos est de contribuer à une reconnaissance des pauvres des villes en tant qu'acteurs spatiaux. Donner son importance à l'espace, c'est le concevoir comme thème de lutte politique, élément constitutif de l'agence humaine, ainsi qu'aide et entrave à toute action.  相似文献   

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In South Africa, as in many other countries, there appears to have been a demobilization of mass urban movements following the achievement of representative democracy. This apparent demobilization has led to a perception that South Africa's neighbourhood‐based civic organizations are in crisis. This article builds on existing studies by sharpening analysis of the nature of this ‘crisis’. We show that there continue to be high levels of popular engagement with self‐governing civic structures at the local level. The decline in mass direct action in civil society appears to be linked to public confidence in political society, i.e. in the political parties and elected councillors that provide mechanisms for local representation in representative democracy. The crisis facing civic organizations is in large part a crisis of adjustment, as civic activists redefine their roles in the new institutional context and accept that their roles will be more limited than in specific extraordinary periods in the past. What makes this task of redefinition so difficult is that civil and political society cannot be easily separated, but, rather, form a tangled web in the minds of civic activists (and, we suspect, ordinary citizens also). The lesson of this South African case‐study is that changing patterns of popular politics need to be located in a careful analysis of political society as well as civil society, and especially of the real and perceived links between them. En Afrique du Sud, comme dans de nombreux pays, une démobilisation se dessine, semble‐t‐il, dans les mouvements urbains de masse depuis l'accès à une démocratie représentative. Cette sensation laisse à penser que les organisations civiques de quartier sont en crise en Afrique du Sud. S'appuyant sur des études existantes, l'article affine l'analyse de la nature de cette ‘crise’. Il montre qu'il existe toujours des niveaux élevés d'engagement populaire avec, au niveau local, des structures civiques autonomes. Le recul de l'action directe de masse au sein de la société civile semble liéà la confiance générale dans la société politique, c'est‐à‐dire dans les partis et les conseillers élus qui assurent les mécanismes locaux de la représentation démocratique. La crise que connaissent les organisations de citoyens est en grande partie une crise d'ajustement, les activistes devant redéfinir leur rôle dans le nouveau contexte institutionnel et accepter que celui‐ci soit plus limité que durant certaines périodes du passé. Cette opération de redéfinition est particulièrement problématique, car il n'est pas facile de séparer société civile et société politique, celles‐ci étant étroitement m7ecirc;lées dans l'esprit des activistes civiques (et, à notre avis, dans celui des citoyens ordinaires). Cette étude de cas sud‐africaine démontre qu'il faut situer les nouveaux schémas de politique générale par une analyse précise tant de la société politique que de la société civile, notamment en ce qui concerne les liens réels et supposés entre les deux.  相似文献   

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This article is based on recent transnational research on partnership‐based initiatives to promote local development and regeneration and combat social exclusion in the EU. The increasing reliance on partnership as the basis for local policy initiatives is first situated in the context of contemporary debates about social exclusion. The main part of the article then draws on the literatures on local governance and urban regime theory to examine three issues critical to the impact of the ‘new orthodoxy’ of local partnership: the capacity of partnerships as interorganizational forms of local governance; their inclusiveness; and the extent of outcomes which can be attributed to partnership as a distinctive mode of local governance. On all three issues, the evidence points to the limited claims that can be made for most local partnerships as ‘inclusion coalitions’ capable of effectively tackling social exclusion, and suggests that structural features of the currently dominant version of partnership entrench a model of elite rather than inclusive governance. Local partnership is associated with weak rather than strong discourses of social exclusion and inclusion, and its significance lies as much as anything in the way in which the practice of partnership tends to foreclose the sphere of debate and action, excluding more radical options. Cet article se fonde sur une récente étude transnationale concernant l'UE et portant sur les initiatives de partenariat visant à promouvoir le développement et la régénération sur le plan local, tout en combattant l'exclusion sociale. Le recours croissant au partenariat comme base des initiatives de politique locale est d'abord resitué dans le cadre des débats contemporains sur l'exclusion sociale. L'article, qui s'inspire des travaux sur la gouvernance locale et les régimes urbains, examine trois points essentiels pour l'influence de la ‘nouvelle orthodoxie’ du partenariat local: la capacité des partenariats en tant que formes de gouvernance locale inter‐organismes, leur nature inclusive, ainsi que la part des résultats qui leur revient au titre de mode distincif de gouvernance locale. Sur ces trois aspects, les faits soulignent la portée limitée que peuvent revendiquer la plupart des partenariats locaux comme ‘coalitions d'inclusion’ capables de traiter efficacement l'exclusion sociale; les résultats suggèrent en outre que les caractéristiques structurelles du partenariat, dans sa version dominante actuelle, enracinent un modèle élitiste plutôt qu'une gouvernance inclusive. Le partenariat local est associéà des propos sur l'exclusion et l'inclusion sociale plus complaisants que percutants, et sa place tient tout autant à la manière dont son exercice tend à figer la sphère de débats et d'actions, excluant toute option plus radicale.  相似文献   

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La rente différentielle, dans la théorie marxiste de la rente fonciére capitaliste, est souvent considérée comme l'appropriation, par les propriétaires, des surprofits résultant de la production sur les terres les plus fertiles, surprofits différentiels dont l'existence serait indépendante de la nécessité du paiement de rente. Dans cette perspective, la rente différentielle n'influe pas sur le procès d'accumulation du capital, ni sur la valeur d'échange des marchandises. La thèse développée ici est que l'analyse de la rente différentielle (type II) dans Le Capital montre que l'existence de cette rente conduit à des effets opposés, et que la conclusion selon laquelle la rente différentielle n'est qu'une redistribution de surprofit préexistant ne peut découler que d'une problématique ricardienne ou marginaliste. Après avoir explicité les différences entre les théories de la rente différentielle de Marx et de Ricardo, il est montré que la théorie marxiste de la valeur constitue un élément décisif de la constitution de ces différences. De plus, il résulte du rapport entre la théorie marxiste de la valeur et celle de la rente différentielle que les effets de cette catégorie de rente sont distincts selon qu'il s'agit de l'agriculture ou de l'industrie. Et ceci permet, entre autre, de théoriser l'impact des localisations sur le procès de production et sur la valeur des marchandises. Ce qui mène, au bout du compte, à s'interroger sur la pertinence des catégories marxistes de rente, rente différentielle comprise, pour l'analyse des mécanismes créateurs de rente dans les zones urbaines.  相似文献   

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