首页 | 本学科首页   官方微博 | 高级检索  
相似文献
 共查询到20条相似文献,搜索用时 31 毫秒
1.
This article investigates the branding of New York's World Trade Center, and the city itself, as both financial center and entertainment destination between the 1960s and 1990s. After addressing the symbolic as well as material damage caused by the terrorist attacks of September 11th, the article traces the history behind the towers' design and ultimate use in marketing. It first examines the early motivations behind the project, and the forces leading to its controversial construction in the 1960s–70s. Then, in the wake of the city's 1975 fiscal crisis, the Twin Towers and Downtown skyline were branded through campaigns like ‘I ? NY’ to represent a resurgent, global New York. With the recession of 1989–92, and the scaling back of public‐sector marketing, this new brand was used by a host of private‐sector media and marketing firms then establishing global headquarters in New York. In the current period, the site of the towers, and the city as a whole, are being ‘re‐branded’ as a patriotic destination. Building on content analysis and archival research, the article critically analyzes how such marketing became central to New York City's overall economic development strategy. Cet article étudie la stratégie de marque qui a étiqueté le World Trade Center de New York et la ville elle‐mäme, en tant que centre financier et destination de loisirs des années 1960 à 1990. Après avoir traité les préjudices symboliques et matériels liés aux attaques terroristes du 11 septembre, l'article retrace l'histoire de la conception des tours et leur exträme utilisation en marketing. Il examine d'abord les premières motivations du projet et les forces qui ont conduità sa construction controversée dans les années 1960–70. Suite à la crise fiscale de la ville en 1975, les Tours jumelles et la silhouette des immeubles du centre ont ensuite été choisies dans le cadre de campagnes comme ‘I ? NY’ (J'aime New York) afin de représenter un New York ressuscité et mondialisé. Après la récession de 1989–92, et la réduction du marketing public, cette nouvelle ‘étiquette’ a servi à une foule d'entreprises privées de médias et marketing qui ont alors installé leur siège international à New York. Actuellement, le site des tours, et la ville dans son ensemble, sont en train d'ätre ‘ré‐étiquetés’ comme destination patriotique. A partir d'une analyse de contenu et de recherches d'archives, l'article scrute la façon dont ce marketing est devenu essentiel à la stratégie de développement économique globale de la ville de New York.  相似文献   

2.
La relation entre i'état et le développement social peut entre analysée à partir de trois niveaux interconnectés:
  • 1 Au niveau de la théorie et de la méthodologie. C'est ce que font Lojkine et Pahl.
  • 2 A un niveau général, mais concernant des types théoriquement differenciés d'organisations sociales (c'est à dire, sociétés capitalistes avancées, sociététés socialistes. etc.). C'est le niveau qui concerne cet auteur le plus.
  • 3 Au niveau d'une société donnée, durant une période historique déterminéee. C'est à ce niveau que les autres travaux de Lojkine ont été faits.
La critique faite par Pahl des perspectives marxistes est rejetés comme étant superficielle, par contre il est reconnu que i'?uvre de Poulantzas manque de perspective historique et dialectique. Mais i'analyse marxiste des institutions politiques dépend d'une interprétation correcte de la relation entre structure et superstructure, et ce point est développé par i'auteur. Une critique est faite des théories élitistes et historicistes. La typologie historiciste de Runciman est considérée comme étant inadéquate, car elle ne peut ětre appliquée à la réalité historique, et en dernier lieu, ne peut expliquer pourquoi les relations état-société montrent tant de variations. Les définitions marxistes de i'état sont insuffisantes et ont besoin d'ětre dévéloppées. A propos, les travaux de Lojkine et de Poulantzas sont critiqués comme étant réductivistes et non-dialectiques. La question des origines sociales de la démocratie est introduite afin de développer une perspective analytique satisfaisante qui pourrait prendre en compte les faits historiques des révolutions nationales en Europe de l'Ouest, au Japon et aux Etats-Unis. L'accent est mis sur le role de la classe ouvrière, le concept d'hégémonie, l'exercise du pouvoir hégémonique, et plus précisement quand la classe hégémonique n'est pas dominante. Une bonne analyse marxiste des relations état-société doit pouvoir envisager les tendences et les conditions actuelles de l'accumulation du capital, en conjonction avec les intérěts des groupes monopolistes. Cet essai fini par une brěve discussion des tendences actuelles dans ces domaines.  相似文献   

3.
L'intention de cet essai est de provoquer une discussion sur une perspective comparative de l'éeconomie politique. Un compte rendu est fait des contributions récentes de Poulantzas et de Runciman sur les systèmes de pouvoir et de conflit dans l'état-nation contemporain. Une attention particulière est donnée à la typologie de Runciman de six sociétés idéales types. A titre de contraste, la théorie marxiste de l'état est perçue comme étant circulaire et ne pouvant pas confronter d'une manière satisfaisante les problèmes posés par les sociétés de l'Europe de i'Est, et aussi par la gamme de variations à l'intérieur du monde capitaliste. Dans la sphère du développement urbain et régional, la variation de buts et de résultats est en partie déterminée par les relations entre états. Les contraintes imposées par le marché mondial, par la disposition et la circulation inégales de materiaux et de denrées, sont structurées plus par la détermination des états à accroǐtre la production matérielle que par le mode de production dominant dans une formation sociale donnée. Cet acharnement à accroǐtre la production matérielle n'est visiblement pas moins fort dans les sociétés de type ‘socialiste’ ou ‘révolutionnaire’. La théorie marxiste semble accepter l'expansion inévitable de la production matérielle sans se soucier des limites écologiques. De la méme façon qu'il y a un besoin net pour une typologie du pouvoir et des formes de contrǒle social, il y a aussi besoin d'une analyse urbaine et régionale détaillée dans les formations sociales particulières qui pourrait égaler présuppositions théoriques avec résultats empiriques. Les questions pratiques en ce qui concerne qui reçoit quoi, qui détermine qui reçoit quoi, qu'est-ce qui détermine qui reçoit quoi, ne sont pas en mesure d'ětre repondues d'une façon monocausale.  相似文献   

4.
In this article the opportunity structures of New York City and Amsterdam for organized squatting are compared. New York City knew two distinct squatting waves, with an intermission of several years. The literature on US urban movements predicts transformation through cooptation and repression. Only the first wave, in which housing activists used squatting as a tactic, fits this prediction. The second wave of squatting in New York City, and squatting in Amsterdam in general, escaped cooptation because they involved a squatters' movement proper, in which squatting was not only a tactic but also central to its existence. Compared to Amsterdam, squatting in New York was hampered by technical difficulties and political isolation. Stricter protection of private property made New York squatters restrict themselves to publicly‐owned abandoned buildings. Turf conflicts tended to develop on the neighbourhood level when these buildings were later claimed for the development of low‐income housing. In Amsterdam this type of conflict was rare because of the broad support for low‐income (re)development. Instead, Amsterdam saw citywide protest directed at the real estate sector and municipal authorities. Cet article compare la structure des opportunités des villes de New York et Amsterdam concernant les squats organisés. New York a connu deux vagues de squattage séparées de plusieurs années. Les textes sur les mouvements urbains aux Etats‐Unis prévoient une mutation par cooptation et répression. Seule la première vague, pour laquelle les militants en faveur du logement ont utilisé le squattage comme tactique, répond à cette prédiction. La seconde vague d'opérations à New York, et celles d'Amsterdam en général, ont échappéà la cooptation, car il s'agissait de mouvements de squatters à proprement parler, où le squat n'était pas seulement une tactique mais surtout un fondement de leur existence. Comparéà Amsterdam, le squattage à New York s'est heurtéà des problèmes techniques et à un isolement politique. La protection plus stricte de la propriété privée a forcé les squatters new‐yorkais à se limiter aux bâtiments publics abandonnés. Des luttes de territoires ont eu tendance à se développer entre voisins lorsque ces bâtiments ont ensuite été réclamés pour aménager des logements à faible loyer. A Amsterdam, rare fut ce genre de conflit grâce au vaste soutien favorable au (ré)aménagement social; au contraire, une protestation générale s'est élevée à l'encontre du secteur immobilier et des autorités municipales.  相似文献   

5.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

6.
Les mesures prises aux USA pour les enfants d'âge préscolaire et leurs parents, surtout les mères, font l'objet de cette étude. Les mesures sociales, pédagogiques et fiscales qui ont été, soit débattues, soit développées par le gouvernement fédéral dans les deux dernières décennies, y sont discutées. Elles montrent les présomptions qui étayent la politique de l'état vis-à-vis des femmes dans une société capitaliste avancée. La division sexuelle et sociale du travail, qui est une des clefs de l'économie capitaliste, se voit renforcée par des mesures en faveur de la ‘famille’ et en particulier des femmes qui doivent s'occuper d'enfants d'âge préscolaire. Néanmoins, à tout moment, les femmes peuvent se voir attribuer différents rôles, à la fois au sein du système économique et â la maison, selon les besoins en main-d'?uvre de l'économie. Elles peuvent donc être encouragées à prendre un travail rémunéré, ou au contraire sanctionnées. Durant la période étudiée, les femmes des classes moyennes étaient pourvues, mais celles de la classe ouvrière, et surtout les mères seules, sans source de support financier, ont été forcées de trouver du travail. En même temps, les femmes sont restées les gardiennes principales des enfants d'âge préscolaire.  相似文献   

7.
On a assisté en Grande-Bretagne au cours des dix années passées non seulement à une réémergence mais à une redéfinition de l'action communautaire. Un développement majeur a été une évolution hors des conceptions pluralistiques précédentes au profit d'analyses basées sur les classes. Cet article examine la partie de cette évolution qui nous intéresse, et qui a été définie comme étant un radicalisme progmatique. Elle est radicale parce que ses buts et sa stratégie consistent à résister à ce qui est ressenti comme des épreuves évitables imposées aux classes ouvrières par un système économique et politique capitaliste. Elle est pragmatique dans un contexte global par suite de la nature contradictoire des activités journalières. Le but du radicalisme pragmatique est de développer des alliances naturelles entre les groupes industriels et les groupes communautaires pour leur intérét commun. Il est considéré que les communautées en lutte manquent de pouvoir politique réel; les luttes purement industrielles manquent également souvent d'objectifs qui pourraient élargir l'horizon politique des travailleurs concernés au-delà des problèmes immédiats en question. Il y a trois niveaux dans la stratégie du radicalisme pragmatique: le niveau industriel, le niveau communautaire et le niveau gouvernemental local. Chacun de ces niveaux est analysé et des exemples sont donnés.  相似文献   

8.
In recent years there has been a resurgence of decentralized social governance concerned with the spatial dimensions of disadvantage. This article examines aspects of this resurgence in the Australian state of Queensland where, after the hasty birth of ‘place management’ in response to the rise of ‘Hansonism’, a plethora of ‘joined‐up’ policy initiatives were undertaken in relation to the regional dimensions of poverty. We propose that these trends reflect in part new ways of thinking about the spatial aspects of disadvantage which have emerged in recent years and which have the potential to take regional policy beyond the narrow confines imposed by neoliberal economic orthodoxy. These new ways of thinking have arisen in social policy through the reframing of disadvantage in terms of social exclusion and in regional economic policy through the influence of the so‐called ‘new regionalism’. The article shows how together these bodies of theory point us towards a new model of ‘associational governance’. The article reviews recent Queensland experience and indicates those features of ‘associational governance’ which have become characteristic of locality‐based social policy ideas in Queensland. ‘Joined‐up’ and regional policy aspirations of the Queensland State government have shown the influence of these new approaches. The political and policy sustainability of these trends, however, is uncertain. The lingering shadow of managerialism and neoliberal policy frameworks remains a significant barrier to the innovation and viability of these approaches. More directly, the inherent limits of the ‘local’ or ‘regional’ initiatives in the face of broader national and global factors will significantly constrain the capacity of associational governance systems to deliver positive democratic, social and economic outcomes. The article examines recent Queensland policy reforms in light of this complex set of factors and concludes by offering directions for future research and policy development. Ces dernières années ont vu réapparaître une gouvernance sociale décentralisée soucieuse des dimensions spatiales des cas défavorisés. Des aspects de cette ré‐émergence sont étudiés dans l'état australien du Queensland où, après la démarche précipitée vers un ‘management de lieu’ en réaction à la montée de ‘l'hansonisme’, une multitude d'initiatives politiques ‘combinées’ ont été entreprises à l'égard des dimensions régionales de la pauvreté. Ces tendances reflètent en partie de nouveaux modes de pensée sur les aspects spatiaux des cas défavorisés. Apparus depuis peu, ces courants sont susceptibles de sortir la politique régionale des limites étroites qu'impose l'orthodoxie économique néolibérale. De plus, ils ont surgi dans la politique des régions grâce au recadrage de la pauvreté en termes d'exclusion sociale, et dans la politique économique régionale grâce à l'influence du dit ‘nouveau régionalisme’. L'article montre comment ces deux corpus théoriques orientent vers un modèle nouveau de ‘gouvernance associative’. Partant de l'expérience récente du Queensland, l'étude identifie les traits de gouvernance associative qui y sont devenus caractéristiques des réflexions de politique sociale de portée locale. Ces approches ont été traduites dans les ambitions de politique ‘combinée’ et régionale du gouvernement du Queensland. Pourtant, leur viabilité au plan politique et stratégique est incertaine. L'ombre persistante du néolibéralisme et du managérialisme continue de faire obstacle à l'innovation et à la pérennité de ces tendances. Plus directement, les limites inhérentes aux initiatives de type local ou régional comparées aux influences nationales et mondiales vont énormément restreindre la capacité des systèmes de gouvernance associative à produire des résultats démocratiques, sociaux et économiques positifs. Après un examen des récentes réformes politiques au Queensland à la lumière de cet ensemble complexe de facteurs, la conclusion propose des orientations de recherches et des lignes politiques à développer.  相似文献   

9.
World cities attract two major streams of migrants – those who occupy the upper levels of their occupational hierarchies (the ‘globalized professionals’) on the one hand and marginalized, low–skill workers on the other. These two groups are often of different ethnic status, and it is argued that multicultural world cities are thus fractured in both their labour and housing markets along ethnic as well as economic lines. There has been little formal testing of these ideas, however. In this introductory article we introduce a method that can be used for comparative studies of residential fragmentation – an index of residential concentration – and apply it to three cities which have experienced rapid, multiethnic immigration in recent decades (New York, Sydney and Auckland). The patterns displayed indicate much greater fragmentation in New York than in the other two cities, suggesting that the ‘conventional wisdom’ regarding ethnic residential patterns may over–emphasize ‘American exceptionalism’. Les villes mondiales attirent deux grands flux de migrants: ceux qui occupent les niveaux supérieurs de leurs hiérarchies professionnelles (les ‘experts mondialisés’) d’une part, et les travailleurs peu qualifiés et marginalisés, de l’autre; ces deux groupes sont souvent de statut ethnique différent. De ce fait, ces grandes villes multiculturelles subissent, dit–on, une fracture de leurs marchés du travail et du logement selon des critères à la fois ethniques et économiques – affirmations qui ont rarement été mises à l’épreuve. Cet article introductif présente une méthode utilisable dans des études comparatives de fragmentation résidentielle – indice de concentration résidentielle – en l’appliquant à trois villes ayant connu une rapide immigration multiethnique au cours des dernières décennies (New York, Sydney et Auckland). Les modèles obtenus indiquent une fragmentation bien plus importante à New York que dans les deux autres villes, suggérant que la ‘croyance populaire’à l’égard des schémas résidentiels ethniques surestime peut–être ‘l’exception américaine’.  相似文献   

10.
11.
While much is known about the mobility patterns of the middle classes in London and the South East, far less is certain about middle‐class migration patterns in other regions of the country. Nor has the importance of other regional centres in providing opportunities in the professions and management been acknowledged. This article rectifies these omissions by drawing on research with young professionals employed in Manchester in the North West. It explores the migratory patterns of the ‘migrant’ interviewees. The article will show that the majority of young professionals were ‘migrants’ in having been geographically mobile at some point in their lives. Different types of migrants are identified: (1) those with family affiliations; (2) those with university roots; and (3) those with (seemingly) no connections to the city or the region. These migratory practices are shaped by different factors: namely, the close proximity of family and friends, attractive job opportunities in Manchester, the role of universities in establishing roots and a sense of belonging and, finally, an identification with the North — widely defined and straddling the Pennines. These factors also shaped the residential patterns of the sample. Si l'on connaît l'essentiel des schémas de mobilité des classes moyennes à Londres et dans le Sud‐Est, on a bien moins de certitudes quant aux modèles migratoires de ces populations dans d'autres régions britanniques. Pas plus que n'a été reconnue l'importance d'autres centres régionaux concernant l'offre d'opportunités pour les professions libérales et les cadres. Cet article corrige ces omissions à partir d'une étude réalisée auprès de jeunes diplômés travaillant à Manchester dans le Nord‐Ouest. Il étudie les schémas migratoires des ‘migrants’ interrogés. En majorité, ces jeunes sont des ‘migrants’, car ils ont été mobiles géographiquement à un moment de leur vie. Parmi eux, différents types sont identifiés: ceux qui ont des attaches familiales, ceux qui ont des racines universitaires, et ceux qui n'ont (en apparence) aucun lien avec la ville ou la région. Plusieurs facteurs façonnent ces pratiques migratoires, à savoir: proximité de famille ou d'amis, propositions d'emploi attirantes à Manchester, fonction d'enracinement et de sentiment d'appartenance des universités et, enfin, identification au Nord — selon une définition large s'étendant de part et d'autre des Pennines. D'après l'échantillon, ces facteurs structurent également les schémas résidentiels.  相似文献   

12.
Entre 1971 et 1974 une stratégie de développement unique a été appliquée en Colombie. A l'encontre des autres stratégies de développement, celle de Colombie comprenait l'urbanisation et créait des emplois urbains dans la construction. Cette étude évalue la stratégie colombienne dans le contexte de l'urbanisation du développement économique. Seulement une évaluation partielle est possible à cause du nombre limité de données, mais dans l'ensemble la stratégie semble avoir réussi. L'emploi et la construction ont augmenté de façon notable, tandis que les bénéfices nets progressaient aussi. Cette étude évalue d'autre part (brièvement) les effets inflationnistes et les effets de la distribution des revenus de cette stratégie. Bien qu'elle n'ait pas été responsable exclusivement du taux d'inflation accéléré après 1971, cette stratégie y a contribué en mésestimant les variation des prix des denrées alimentaires et des matériaux de construction. les conclusions de cette stratégie sont tout à fait provisoires. Les parts de la main d'oeuvre ont sans doute augmenté, mais la construction a fait bénéficier principalement les groupes de revenus moyens et supérieurs.  相似文献   

13.
During the Danish local and national elections in November 2001, the scale, intensity and tone of the debates on migration took both national and international commentators by surprise. Within the first year of the new right‐wing government, supported by the influential Danish People's Party, Denmark has become one of the most exclusive and restrictive immigration regimes in Europe. This article takes a closer look at the recent politicization of migration issues in Denmark. While there is certainly concern with the compatibility of migrant ‘otherness’, in particular Islam, with Danish society and norms, then an equally, or even more central issue regards the ‘cost of migration’ for Danish social policy standards. Because of high unemployment rates, migrants and their descendants receive a relatively large part of Danish social contributions. This has raised the more general question of how to combine immigration with a tax‐financed universal welfare system where all have rights to full social benefits immediately upon arrival. The answer of the government has been to cut both sides of the equation by implementing stricter entry rules for family reunification and asylum‐seekers, as well as making a historical break with the principle of equal social welfare benefits for all legal residents. Lors des élections danoises locales et nationales de novembre 2001, l'ampleur, l'intensité et le ton des débats sur la migration ont surpris les commentateurs tant nationaux qu'étrangers. Au cours de la première année au pouvoir du nouveau gouvernement de droite, soutenu par le puissant Parti populaire danois, le Danemark a mis en place l'un des régimes d'immigration les plus fermés et restrictifs d'Europe. L'article s'attache à la récente politisation des questions de migration dans ce pays. Sans négliger le souci réel de compatibilité de ‘l'altérité’ des migrants, notamment l'Islam, avec la société et les normes danoises, il expose un problème aussi, voire plus crucial: le ‘coût de la migration’ selon les bases de la politique sociale nationale. Compte tenu des forts taux de chômage, les migrants et leurs descendants reçoivent une part relativement importante des contributions sociales danoises. D'où une question plus générale sur la façon de combiner immigration et système social universel financé par la fiscalité, où tous ont droit à l'intégralité des prestations sociales dès leur arrivée. En réponse, le gouvernement a tronqué les deux câtés de l'équation, en appliquant des règles d'entrée plus strictes pour la réunification familiale et les demandeurs d'asile, tout en créant une rupture historique avec le principe de prestations sociales égales pour tous les résidents légaux.  相似文献   

14.
Les enquêtes à mode de collecte mixte, dans lesquelles le choix du mode de réponse est laissé aux personnes interrogées, sont de plus en plus répandues. Cette possibilité du choix du mode de réponse peut induire une confusion entre deux sortes d'effets : les effets de sélection et les effets de mesure. L'estimation séparée de ces deux effets est impossible à partir des seules données d'une enquête à mode de collecte mixte. Dans cet article, nous montrons comment la même estimation devient possible à partir d'une comparaison entre les résultats d'une enquête à mode de collecte mixte et ceux d'un enquête à mode de collecte unique basées sur le même questionnaire. La méthode que nous proposons permet d'estimer l'effet du mode de réponse sur la moyenne et la variance d'une variable de réponse continue. Elle est illustrée par l'estimation des effets du mode de réponse sur six questions relatives aux opinions vis‐à‐vis des enquêtes.  相似文献   

15.
This article examines the evolution of New York City from a low‐end, high‐volume apparel manufacturing hub to an international fashion capital. Drawing on evolutionary economic theories of path‐dependence, it argues that New York City's initial specialization in ready‐to‐wear apparel has shaped its subsequent development as a mass‐market oriented industry. At the same time, however, it shows how key institutional actors were able to alter the industry's course of development at critical historical junctures by nurturing and promoting their own local design talent. As such, the article's investigation into New York's ascendance as an international fashion center challenges the dominant interpretation of path‐dependence in regional development theory and practice. It contends that industries are not held captive to past choices and illustrates how an industry's origins can shape but not over‐determine its economic development trajectory. L'article examine l'évolution de la ville de New York, laquelle est passée d'un centre de manufacture industrielle de vêtements bas de gamme à une capitale internationale de la mode. En se basant sur les théories économiques évolutionnaires de path‐dependence, il affirme que la spécialisation initiale de New York dans le prêt‐à‐porter a modelé son évolution ultérieure vers une industrie de masse. Parallèlement, il montre toutefois comment des acteurs institutionnels clés ont modifié le cap de l'expansion industrielle à des moments historiques cruciaux en encourageant leurs talents de création locaux. Ce faisant, l'étude de la suprématie new‐yorkaise en tant que centre international de la mode défie l'interprétation dominante de la ‘dépendance de sentier’ dans la théorie et la pratique du développement régional. En effet, elle soutient que les secteurs d'activité ne sont pas prisonniers des choix passés, et illustre comment les origines d'une industrie peuvent influencer sa trajectoire d'expansion économique sans la déterminer irrésistiblement.  相似文献   

16.
This article engages with the theme of the symposium by examining the role and meaning of networks in the context of a former coal‐mining region in the UK. Mining communities have historically been noted by sociologists and historians for their strong social ties and extended families as well as for forming the bedrock of discussion of class and place. In the wake of the closure programme of the 1980s and early 1990s, such identities have been fundamentally challenged. The notion of networks is explored in four distinct but ultimately interrelated senses: occupational/work networks; networks around place; networks of class relations; and, finally, networks as relationships of family, kin and generation. Material presented here is based on research that investigated four former coalfield communities in the UK after closure, focusing on a former pit village in the North East of England. It begins with a discussion of community and the coalfield within sociological and historical literatures. It then proceeds to discuss the changing nature of community and social networks post‐coal by focusing on the experience of two separate cohorts of former workers. It concludes by arguing for a historical understanding of the patterning of networks. Cet article s’inscrit dans le th? me du symposium en étudiant le rôle et la signification des réseaux dans le cadre d’une ancienne région miniàre anglaise. De tous temps, sociologues et historiens ont distingué les communautés miniàres, celles‐ci présentant de solides liens sociaux et des familles étendues, tout en étant à la base des débats de classes et de lieux. À la suite du plan de fermeture des années 1980 et du début des années 1990, ces identités ont été profondément remises en cause. La notion de réseaux est examinée dans quatre sens distincts, quoique liés en définitive: réseaux professionnels, réseaux autour du lieu, réseaux liés à la classe, et réseaux de relations de famille, parenté et génération. Les éléments présentés sont issues de recherches sur quatre communautés d’un ancien bassin charbonnier anglais apràs la fermeture des mines, et plus particuliàrement sur un village du nord‐est de l’Angleterre. Apràs avoir abordé la communauté et le bassin charbonnier au travers de documents sociologiques et historiques, l’article s’intéresse à la nature évolutive des réseaux de la communauté et des réseaux sociaux apràs l’àre du charbon, en s’attachant à l’expérience de deux groupes distincts d’anciens ouvriers. Il conclut en défendant une appréhension historique de la modélisation des réseaux.  相似文献   

17.
This article explores the processes by which distinctive red‐light districts are created in western cities, focusing on the changing location of female prostitution in Birmingham (UK). Adapting Henri Lefebvre's ideas on the production of space, as well as Michel de Certeau's distinction between strategies and tactics, the article argues that the changing location of prostitution in the city is the result of a constant interplay between the ordering strategies enacted by the police, council and community protestors and the resistive tactics adopted by sex workers. The net outcome of this process, it is argued, is that a space is created for prostitution so that its resistive potential can be contained within a heterosexually‐ordered city. The article therefore concurs with Lefebvre when he argues that conceptualized space tends to overcode and dominate lived space, but concludes that sex work always threatens to create new ‘spaces of representation’ that challenge the heterosexual ordering of society. En examinant les processus par lesquels se créent des quartiers ‘chauds’ caractérisés dans les villes occidentales, cet article s'intéresse à la délocalisation de la prostitution féminine à Birmingham (Royaume‐Uni). A partir des idées d'Henri Lefebvre sur la production d'espace, et de la distinction établie par Michel de Certeau entre stratégies et tactiques, il est démontré que le changement d'implantation de la prostitution dans la ville résulte d'une interaction permanente entre, d'une part, les stratégies autoritaires décrétées par la police, la municipalité et les opposants membres de la communauté et, d'autre part, les tactiques de résistance adoptées par les travailleuses du sexe. Cette combinaison se solde par la création d'un espace pour la prostitution de sorte que sa ‘résistivité’ puisse être maîtrisée dans le cadre d'une ville régie par un ordre hétérosexuel. L'article rejoint ainsi Lefebvre lorsqu'il affirme qu'un espace conceptualisé tend à sur‐codifier et dominer l'espace vécu ; toutefois, il conclut que le travail du sexe menace constamment de générer de nouveaux ‘espaces de représentation’ défiant l'ordre hétérosexuel de la société.  相似文献   

18.
In the post‐1945 rebuilding of local democracy and local government in West Germany the local government statutes enacted by each of the regions (Länder) created a conspicuous variety of local governments that ranged from the council/directly elected (chief executive) mayor form (installed in the South German Länder of Baden‐Württemberg and Bayern) to that of the (British local government‐derived) council/council‐elected mayor, and the city director form (introduced in the Land of Nordrhein‐Westfalen). This made almost for a natural experiment with different local government models. Since the early 1990s, in a striking sequence of legislative moves, all Länder have adopted the (‘South German’) directly elected (chief executive) variant. The legislative motives behind this shift were twofold: first, to strengthen the direct democratic rights of citizens (‘local democracy’); and, second, to improve the capacity of local leadership in running and managing the city (‘governability’). The article argues that — as evidenced by the 50 year‐long practice in the South German Länder — the directly elected (chief executive) mayor form seems capable of fulfilling the double goal of strengthening the administrative leadership in local government and of enhancing its political accountability to the citizens. Furthermore, experience indicates that the potentially ‘over‐powerful’ position of the directly elected mayor (as political and administrative leader) has been counterbalanced and held in check by an active local council and by vigorous local political parties. Lors de la reconstruction de la démocratie locale et des gouvernements locaux en Allemagne de l'Ouest après 1945, les régions (Länder) ont chacune mis en place des statuts de gouvernement local aboutissant à une extraordinaire variété allant de la combinaison conseil‐maire (directeur) élu par la population (dans les Länder du Bade‐Wurtemberg et de Bavière, au Sud) et conseil‐maire élu par le conseil (inspirée du gouvernement local britannique), jusqu'à une forme d'administrateur de la cité (introduite dans le Land de Rhénanie‐du‐Nord‐Westphalie). Il en a résulté une quasi‐expérience naturelle de différents modèles de gouvernement local. Depuis le début des années 1990, dans une succession frappante de mesures législatives, tous les Länder ont adopté la variante (‘sud‐germanique’) par élection directe (d'un directeur). Cette mutation obéit à deux sortes de motifs législatifs: d'une part, renforcer les droits des citoyens à la démocratie directe (‘démocratie locale’) et, d'autre part, améliorer la capacité de l'autorité locale à diriger et gérer la ville (‘gouvernabilité’). Comme le prouve la pratique de cinquante années dans les Länder du sud, la formule du maire (directeur) élu directement paraît en mesure de répondre au double objectif de renforcement de la direction administrative dans un gouvernement local et d'accentuation de sa responsabilité politique vis‐à‐vis des citoyens. En outre, l'expérience montre que la position potentiellement ‘toute‐puissante’ des maires élus au suffrage direct (en tant que chef politique et administratif) a été contrebalancée et contenue par un conseil local actif et d'énergiques partis politiques locaux.  相似文献   

19.
Urban planning is usually portrayed as a benign and progressive societal force. This interpretation is critically examined through an evaluation of Israel's development town project. According to the ‘best’ planning concepts available during the 1950s, Israel built 28 new towns, mainly on the country's peripheral ‘frontiers’. New immigrants, chiefly low‐income Mizrahi Jews, were housed in the towns, which provided a cornerstone of Israel's national project of ‘Judaising’ the country. The evidence shows that the planning of the towns has had many regressive consequences: it reinforced and reproduced patterns of deprivation and inequality through the creation of segregated and low‐status Mizrahi ethnic spaces. In the longer term, this spawned continuing grievances and protest, fluctuating political orientation and the emergence of a low‐status Mizrahi ethno‐class. The case in hand casts doubt over the notion of planning solely as a progressive force, and highlights its potential to act as an instrument of control and domination in the hands of societal elites. In Israel, promotion of the ‘national imperative’ of settling the frontiers, the advent of ‘modern urban planning’, and later ‘corrective’ policies to close the centre‐periphery gap, all worked to obscure the regressive stratifying processes caused by the development town project. La planification urbaine est généralement vue comme une force sociale bégnine et progressive. Cette interprétation est examinée de facon critique avec une évaluation du projet de développement de la ville en Israël. Suivant les ‘meilleurs’ concepts de planification des années cinquante, Israël a construit 28 villes nouvelles, principalement sur les ‘frontières’ périphériques du pays. Les nouveaux immigrants, avant tout des juifs Mizrahi qui avaient des revenus bas, furent logés dans les villes, qui étaient au centre du projet national israélien de rendre le pays plus judaïque. L'évidence montre que la planification des villes a eu de nombreuses conséquences régressives: elle a renforcé et reproduit les modèles de privation et d'inégalité par la création d'espaces ethniques Mizrahi de bas standing et isolés. À long terme, cela a donné lieu à des protestations et des doléances continuelles, à une orientation politique changeante et à la naissance d'une ethno‐classe Mizrahi de statut peu élevé. Ce cas d'étude met en doute le fait que la notion de planification soit uniquement une force progressive, et illumine le fait qu'elle peut servir d'instrument de contröle et de domination pour les élites sociales. En Israël, la promotion de ‘l'impératif national’ de stabilisation des frontières, l'arrivée de la ‘planification moderne urbaine’ et la récente politique ‘corrective’ pour réduire la distance entre le centre et la périphérie, ont toutes contribuéà obscurcir les processus régressifs de stratification dus au projet de développement des villes.  相似文献   

20.
In metropolitan Detroit, scholars have long observed that geographic space is racialized in the sense that black Americans are not welcome in many suburban communities. This extends beyond housing segregation: black drivers are not wanted on many suburban streets. While the existence of racial animosity has been documented, the enforcement mechanisms utilized to ‘protect’ certain geographic areas from black presence have rarely been quantified and dissected. This study examines police behavior toward black motorists who were arrested during routine traffic stops in the Detroit suburb of Eastpointe. Comparison of search, arrest, and handcuff patterns of white and black motorists indicates that police bias harms blacks. Rather than simply being anti‐black, patterns of police behavior in Eastpointe enforce racialized space, signaling where black presence is tolerated and where it is discouraged. Depuis longtemps, les intellectuels observent la racialisation de l’espace géographique, au sens que les Américains noirs ne sont pas les bienvenus dans de nombreuses communautés de banlieue de la métropole de Détroit. La tendance dépasse la ségrégation des logements: les automobilistes noirs sont indésirables dans bien des rues de banlieue. Si l’existence d’une animosité raciale a été documentée, les mécanismes coercitifs utilisés pour ‘protéger’ certaines zones géographiques d’une présence noire ont rarement été quantifiés ou disséqués. Cette étude examine l’attitude policière vis‐à‐vis des conducteurs noirs arrêtés au cours de contrôles de routine dans la banlieue de Eastpointe, à Détroit. Une comparaison des types de fouilles, arrestations et menottages d’automobilistes blancs et noirs révèle un préjugé de la police au détriment des noirs. Au lieu d’être simplement anti‐noirs, les types de comportement policier à Eastpointe impose un espace racialisé, indiquant là où la présence noire est tolérée et là où elle est dissuadée.  相似文献   

设为首页 | 免责声明 | 关于勤云 | 加入收藏

Copyright©北京勤云科技发展有限公司  京ICP备09084417号