首页 | 本学科首页   官方微博 | 高级检索  
相似文献
 共查询到20条相似文献,搜索用时 31 毫秒
1.
In this article I argue that the US public housing policy, as codified by the Quality Housing and Work Responsibility Act of 1998 (QHWRA), is helping to reconfigure the racial and class structure of many inner cities. By promoting the demolition of public housing projects and replacement with mixed‐income housing developments, public housing policy is producing a gentrified inner‐city landscape designed to attract middle and upper‐class people back to the inner city. The goals of public housing policy are also broadly consonant with those of welfare reform wherein the ‘workfare’ system helps to bolster and produce the emergence of contingent low‐wage urban labor markets. In a similar manner, I argue that public housing demonstration programs, such as the ‘Welfare‐to‐Work’ initiative, encourage public housing residents to join the lowwage labor market. Although the rhetoric surrounding the demolition of public housing emphasizes the economic opportunities made available by residential mobility, I argue that former public housing residents are simply being relocated into private housing within urban ghettos. Such a spatial fix to the problems of unemployment and poverty will not solve the problems of inner‐city poverty. Will it take another round of urban riots before we seriously address the legacy of racism and discrimination that has shaped the US city? Cet article démontre que la politique du logement public américaine, telle que la réglemente la Loi de 1998, Quality Housing and Work Responsibility Act, contribue à remodeler la structure par races et classes de nombreux quartiers déshérités des centres‐villes. En favorisant la démolition d'ensembles de logements sociaux et leur remplacement par des complexes urbanisés à loyers variés, la politique publique génère un embourgeoisement des centres‐villes destinéà y ramener les classes moyennes et supérieures. Les objectifs de la politique du logement rejoignent largement ceux de la réforme sociale oú le système de ‘l'allocation conditionnelle' facilite et nourrit la création de marchés contingents du travail à bas salaires. De même, les programmes expérimentaux de logements publics, telle l'initiative Welfare‐to‐Work (De l'aide sociale au travail) poussent les habitants des logements sociaux à rejoindre le marchéde la main d'?uvre à bas salaires. Bien que les discours autour de la démolition des logements sociaux mettent en avant les ouvertures économiques créées par la mobilité résidentielle, leurs anciens habitants sont simplement en train d'être déplacés vers des logements privés situés dans des ghettos urbains. Ce genre de solution spatiale aux problèmes du chômage et de la pauvreté ne viendra pas à bout du dénuement des quartiers déshérités du centre. Faudra‐t‐il une autre série d'émeutes urbaines pour que l'on aborde sérieusement l'héritage de racisme et de discrimination qui a façonné les villes américaines?  相似文献   

2.
Jeff Crump's discussion of housing policy in the United States is highly polemic but not very analytic or informative. Crump argues that federal housing policy is attempting to move people out of public housing and into the private housing market and the lowwage labor force. However, he fails to support his argument with credible evidence. My comments point out the most egregious of Crump's claims. I start with Crump's most extreme contentions that housing policy is coercing public housing residents into the low‐wage labor force. I then question his dismissive attitude toward the problems confronted by residents of distressed public housing and policies designed to help low‐income families move out of impoverished neighborhoods. I subsequently show how Crump exaggerates the extent to which federal housing policy is clearing central cities of subsidized low‐income housing. I conclude with a few words on the serious issues that a more informed critique of US housing policy could have raised. L'exposé de Jeff Crump sur la politique du logement aux Etats‐Unis relève principalement de la polémique, plus que de l'analyse ou de l'information. Selon lui, la politique fédérale tente de déplacer la population des logements sociaux vers les marchés de l'habitat privé et de la main‐d'?uvre à bas salaires. Toutefois, il n'apporte aucune preuve crédible à son propos. Ma réaction porte sur ses arguments les plus insignes, en commençant par ses allégations extrémistes selon lesquelles la politique du logement contraint les habitants des logements publics à des emplois peu rémunérés. Je remets ensuite en cause son dédain à l'égard des difficultés que rencontrent les résidents des logements sociaux insalubres, sans oublier les politiques prévues pour aider les familles à faibles revenus à quitter les quartiers pauvres. En conséquence, à mon avis, Crump exagère la mesure dans laquelle la politique fédérale élimine des centres‐villes les habitats à loyer modéré subventionnés. En quelques mots, ma conclusion porte sur les questions graves qu'aurait pu soulever un commentateur mieux documenté sur la politique du logement aux Etats‐Unis.  相似文献   

3.
Supported by federal funds, many eastern German cities have started to address their acute vacant housing problem, and the new strategies attempt to pursue revitalization in especially consistent and comprehensive forms. This article offers evidence that current policies are not meeting their main objectives. Very little is being done in the older, inner‐city neighbourhoods, although these have been given a top political priority in the planning process since they are perceived as one of the greatest economic and cultural assets of eastern Germany. Rather, the policies have been effective only in the large‐scale housing estates, where local administrations and city governments meet ‘big partners’ with resources for action. Further, it is argued that present policy strategies focus too tightly on housing market issues alone. Many housing problems cannot be solved using housing market policy tools alone as vacancy is caused by the general trends of depopulation and deindustrialization in the region. Avec l'aide de financements fédéraux, de nombreuses grandes villes est‐allemandes se sont attaquées à leur grave problème de logements inoccupés, et les nouvelles stratégies tentent une relance par des formules particulièrement vastes et cohérentes. Cet article démontre que les politiques actuelles n'atteignent pas leurs objectifs principaux. Très peu est fait dans les quartiers anciens déshérités, même si on leur a donné une priorité politique élevée dans le processus d'aménagement puisqu'ils sont en bonne place, dit‐on, dans le patrimoine économique et culturel de l'Allemagne de l'Est. En revanche, les politiques publiques n'ont été efficaces que dans les projets de logements à grande échelle lorsque les administrations locales et autorités de la ville rencontrent des ‘partenaires de poids’ ayant des ressources pour agir. De plus, les stratégies politiques présentes s'attachent trop aux seuls aspects liés au marché du logement. Bien des problèmes d'habitat ne peuvent être résolus à l'aide d'outils de politique de marché puisque la vacance tient aux tendances générales à la dépopulation et à la désindustrialisation de la région.  相似文献   

4.
With ongoing housing reform and profound changes in housing consumption in urban China, this article aims to understand tenure transition from rental to homeownership. Because of different housing systems in China over time, and thus different connotations attached to homeownership, tenure transition should be understood within its historic context. Using a sample survey of life history in 20 cities and the method of event history analysis, this article examines the tenure transition to the first homeownership during 1949–94, a period covering both the socialist era and the early stage of housing reform. In contrast to conventional wisdom, older and married people, and those working in the public sector and living in public housing were less likely to change to homeownership before housing reform, mainly because the socialist housing system was ironically in favor of those households with higher socio‐economic positions. In the reform era, while there are remnants of the socialist housing system, tenure transition has different dynamics with factors such as marital status, work units and previous housing tenure no longer important, at least by the mid‐1990s. In addition, crowded housing conditions and long duration in the rental sector generally encourage the transition to homeownership, and there are significant regional variations. Face à la réforme actuelle du logement et aux mutations de consommation de l'habitat dans la Chine urbaine, cet article cherche à comprendre le passage de la location à la propriété. Les systèmes de logement ayant varié avec le temps, donnant à la propriété différentes connotations, il faut appréhender la transition du mode d'occupation dans son contexte historique. S'appuyant sur une étude biographique effectuée par sondage dans 20 villes et sur la méthode de l'analyse historique des événements, l'article examine la transition vers la première accession à la propriété entre 1949 et 1994, période couvrant l'ère socialiste et le stade initial de la réforme du logement. Contrairement à l'avis traditionnel, les individus mariés et plus âgés, ainsi que les employés du secteur public qui vivent dans des logements sociaux, avaient moins tendance à opter pour la propriété avant la réforme, essentiellement parce que l'habitat socialiste favorisait bizarrement les ménages aux positions socio‐économiques élevées. Pendant la période de réforme, malgré une survivance du système socialiste, le changement de mode d'occupation présente une autre dynamique; ainsi, des facteurs tels que le statut marital, les unités de travail et le mode de jouissance antérieur n'ont plus d'importance, du moins jusqu'au milieu des années 1990. De plus, les conditions de surpopulation des logements et une durée prolongée dans le secteur locatif encouragent généralement le passage à la propriété, sans oublier des variations régionales significatives.  相似文献   

5.
La crise urbaine en Espagne et la crise politique de la Dictature franquiste ont suscité dans la plupart des villes espagnoles, entre 1971 et 1977 des associations de quartier qui groupent des centaines de milliers de citoyens et qui représentent l'un des mouvements sociaux urbains les plus importants dont on a connaissance à l'heure actuelle. Sur la base d'une enquête sociologique effectuée en 1977 dans les quartiers de Madrid, cet article tente de dégager les composantes essentielles du mouvement, d'établir une typologie des situations urbaines où il surgit et d'esquisser des hypothèses sur les rapports entre mouvements urbains et action politique.  相似文献   

6.
The emergence of a new housing crisis in the United States for low‐income renter households at the outset of the twenty‐first century can be traced to an increasing lack of affordability, where the average cost of housing as a portion of income has risen steadily over the last half‐century. In turn, this rise in housing costs can be attributed to a growing and dramatic shortage of low‐cost rental housing. Ultimately, the evocation of homeownership as the embodiment of the ‘American Dream’ has made renting the ‘stepchild’ of housing options, and this has had hidden, but nonetheless deleterious effects upon US cities, which remain major concentrations of rental housing and financially‐strapped tenants. Aux Etats‐Unis, on peut imputer la nouvelle crise du logement du début du vingt‐et‐unième siècle touchant les ménages locataires à faibles revenus à une impossibilité croissante d'accessibilité financière, la part du coût moyen d'un logement dans le revenu ayant progressé constamment au cours du demi‐siècle précédent. Par ailleurs, cette élévation des coûts du logement peut être attribuée à une pénurie accrue et dramatique de l'habitat à loyer modéré. Enfin, évoquer l'accession à la propriété comme incarnation du ‘Rêve américain’ a fait de la location le ‘parent pauvre’ des possibilités de logement, ce qui a eu des effets latents, quoique néfastes, sur les grandes villes américaines, lesquelles restent des concentrations dominantes de logements locatifs et d'occupants désargentés.  相似文献   

7.
After a decade of wide‐ranging social welfare reforms in New Zealand, that have resulted in a considerable restructuring of the role of the state in housing provision, the introduction of new housing legislation in 2000 marked a significant attempt to reassert the notion of social provision. This article examines the manner in which housing policy has recast the role of social rented housing in New Zealand and sets out the political context and implications of the new legislation in which housing policy is being pursued. It is argued that while the notion of social provision has been revived, social rented housing is still constructed in terms of a residual model of provision in the political discourses of reform. En Nouvelle‐Zélande, après une décennie de réformes sociales de toutes sortes, lesquelles ont largement restructuré le rô le de l'É tat dans la fourniture de logements, la récente présentation d'une législation sur l'habitat en 2000 s'est distinguée par une nette tendance à réaffirmer la notion de service social. En examinant comment la politique du logement néo‐zélandaise a remanié le rô le de l'habitat social en location, l'article expose le contexte et les implications politiques des nouvelles lois dans lesquelles s'inscrit la politique publique du logement. Si la notion de service social a été ravivée, le logement social en location reste un pis‐aller parmi les schémas d'aide évoqués dans les discours politiques réformistes.  相似文献   

8.
A quoi peut-on attribuer la crise fiscale qui engouffre une grande partie du c?ur urbain américain? Est-ce que cette crise et l'intensification de la lutte politique présagent des changements fondamentaux dans la structure de l'économie politique des Etats-Unis? Cet essai est une réponse tentative à ces questions. L'exposition de la crise fiscale urbaine aux Etats-Unis demande une analyse générale de la relation entre accumulation du capital, urbanisation, et expansion de l'état. Cette analyse doit ětre le fondement d'une exploration des origines particulières du financement urbain qui confronte beaucoup de villes centrales, ainsi que de la relation entre crise fiscale et lutte politique. Il est suggéré en dernière partie que la menace posée par la crise fiscale urbaine et la lutte politique envers la stabilité et la légitimité des institutions capitalistes américaines est la cause d'une réponse parmi les sections les plus éclairées de la classe capitaliste, qui tend vers un accroissement de leurs efforts à developper la Cité Capitaliste d'état en tant que noyau d'un complex socio-industriel grandissant.  相似文献   

9.
Cities throughout the world – particularly global cities – are becoming increasingly heterogeneous as a result of international migration movements. During the past three decades, the influx of immigrants into metropolitan areas like New York, Los Angeles and San Francisco has increased demand for housing, exacerbating the already tight housing markets in these cities. This article focuses on the spatial distribution and housing conditions of immigrants in San Francisco using primarily the 2000 US census data on population and housing down to the census tract level. Building on past research on ethnic enclaves and communities, this article applies spatial analysis methods to identify clusters where Chinese, Filipino and Mexican households – the largest foreign‐born groups in San Francisco – live. The article argues that different immigrant groups show distinct spatial clustering patterns and that there are significant variations in housing outcomes for immigrants within and outside of ethnic clusters. These differences are largely in the direction predicted by the spatial assimilation theory. However, findings such as the high incidence of homeownership within Chinese and Filipino clusters suggest that contemporary immigrants do not necessarily view ethnic clusters as transitory. These findings help to confirm other recent studies showing that immigrants are now spatially clustered in ways that may no longer fit theoretical models derived from the settlement patterns of late nineteenth‐century immigrants. The article contributes to literature concerned with ethnic clusters in US inner cities and the housing conditions of immigrants in global cities. A travers le monde, les villes, surtout les villes planétaires, sont de plus en plus hétérogènes à cause des mouvements migratoires internationaux. Au cours des trois dernières décennies, l'afflux de migrants vers les zones métropolitaines comme New York, Los Angeles et San Francisco a accru la demande de logements, resserrant les marchés déjàétroits dans ces grandes villes. L'article s'attache à la répartition spatiale et aux conditions de logement des immigrants à San Francisco à partir, essentiellement, de données provenant du recensement américain 2000 sur la population et l'habitat par régions sociales. S'inspirant de recherches antérieures sur les communautés et enclaves ethniques, l'étude applique les méthodes d'analyse spatiale pour identifier les regroupements de foyers chinois, philippins et mexicains (groupes d'étrangers les plus nombreux à San Francisco). Les différents groupes d'immigrants présentent des modèles d'agrégation spatiale distincts et leur logement varie considérablement selon que les populations se trouvent dans ou hors des regroupements ethniques. Ces divergences traduisent largement l'orientation prévue par la théorie de l'assimilation spatiale. Toutefois, des résultats tels que le poids de l'accession à la propriété dans les groupes chinois et philippins suggèrent que les immigrants actuels ne jugent pas forcément ces regroupements ethniques comme transitoires. Ainsi sont corroborées d'autres études récentes montrant que les immigrants sont désormais regroupés dans l'espace selon des modèles qui ne correspondent plus aux types théoriques dérivés des schémas d'implantation de la fin du dix‐neuvièmesiècle. L'article contribue au débat sur les regroupements ethniques dans les quartiers déshérités américains et sur les conditions de logement des immigrants dans les villes planétaires.  相似文献   

10.
Les transports en commun deviennent rapidement un exemple critique de la crise générale des politiques de l'état dans la production et la distribution des équipements collectifs. La destruction antérieure des transports en commun aux Etats Unis par les intérêts de l'automobile, ainsi que les contraintes de l'énérgic, de l'utilisation du sol, et du chômage, produisent une situation selon laquelle diverses fractions du capital se regroupent dans une coalition afin de déterminer une politique future des transports. Une telle politique doit tant bien que mal satisfaire les besoins souvent contradictoires du transport, le résultat d'un développement urbain structuré autour de la dominance de l'automobile. Ces besoins sont soulignés ici-bas. Cet article présente les diverses options considérées actuellement ainsi que les contradictions survenant de chaque direction proposée. Les divisions à l'intérieur de la classe capitaliste sur ces options sont aussi présentés. Finalement, une brève considération est donnée aux mouvements sociaux urbains passés et présents organisés autour des questions de transport, ainsi que les problèmes auxquels ces mouvements doivent faire face dans les luttes futures autour de cet enjeu critique.  相似文献   

11.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

12.
In this article contemporary city change in Stockholm is first described against a background of theories on global cities. Stockholm cannot be seen as a global city, but displays many typical signs of the ongoing development in global cities. In the article this is shown by examining the situation in Stockholm regarding the economic structure, especially the expanding IT‐sector, social and economic polarization, local politics and the efforts to improve the infrastructure. In the change of the city social movements have been very active. Since the 1960s three different kinds of movements have existed, which are described and analysed against a background of theories on social movements. The first of these, the so‐called neighbourhood movement, emerged at the end of the 1960s and had all the typical signs of the so‐called ‘new’ social movements of that time. In the 1990s a new environmental movement acted mainly against proposed big traffic‐routes. This movement reflected in its structure some important features of today's society: fragmentation, individualization and globalization. At the end of the 1990s a third movement emerged as a reaction against the new competitive urban politics and the ongoing change of the city. Finally, the modifying impact that movements and local factors in Stockholm have had on globalization is discussed, as well as the difficulty in estimating the impact of movements on local politics. L'article décrit d'abord l'évolution urbaine contemporaine à Stockholm, en fonction des théories sur les villes planétaires. Même si la capitale suédoise n'est pas censée en faire partie, elle présente nombre des caractéristiques du développement actuel de ces grandes villes mondiales. L'article le montre en examinant sa situation en matière de structure économique (en particulier, l'expansion de son secteur technologique informatique), de polarisation sociale et économique, de politique locale et d'efforts d'amélioration des infrastructures. Les mouvements sociaux ont largement contribuéà l'évolution urbaine. Depuis 1960, ils sont intervenus sous trois formes, décrites et analysées par rapport aux théories des mouvements sociaux. La première, le ‘mouvement de quartier’, est apparue à la fin des années 1960 et présentait tous les signes typiques des dits ‘nouveaux’ mouvements sociaux de l'époque. Dans les années 1990, c'est un mouvement environnemental qui a agi surtout à l'encontre des grands itinéraires de circulation proposés, révélant par sa structure quelques caractéristiques importantes de la société actuelle: fragmentation, individualisation et mondialisation. A la fin des années 1990, un troisième mouvement est né en réaction à la nouvelle politique urbaine concurrentielle et à l'évolution vécue par la ville. Pour finir sont discutées l'incidence, sur la mondialisation, des mouvements et des facteurs locaux propres à Stockholm, ainsi que la difficulté d'évaluer l'impact des mouvements sur la politique locale.  相似文献   

13.
This article retraces the emergence and shows the implications of current regulative frameworks in the field of urban drug policy. Framed by an analytical perspective that is based on the concept of urban governance, the article focuses on the processes by which cooperation and coordination between various conflicting governmental and non‐governmental agencies are achieved to address drug‐related problems in the major agglomerations of Switzerland, as well as in the metropolitan areas of Amsterdam, Glasgow and Frankfurt am Main. In the first part, it is shown that these problems are structured and debated along a conflict between advocates of the public‐health approach and those of the public‐order approach in the field of drug policy, as well as, to a lesser extent, a conflict between core cities and fringe municipalities about spillover effects related to the provision of services for users of illegal drugs. It is argued that this stems from a general tension between the goals of an attractiveness policy aimed at enhancing local economic development, and the necessities of social policy needed to address urban social problems. The second part examines the emergence of mechanisms of governance aimed at addressing drug‐related urban problems. It is argued that a ‘social public order’ regime emerged to regulate drug‐related urban problems, controlling urban practices of drug users by a combination of police and social work. In addition, it is held that in Switzerland, where social policy is traditionally confined to municipalities, these mechanisms of governance contributed to the emergence of metropolitan regions as new territorial actors in the field of drug policy. Cet article retrace l'apparition et les implications des cadres régulateurs actuels dans le domaine de la politique urbaine contre la drogue. Dans une perspective analytique fondée sur le concept de gouvernance urbaine, il s'attache aux processus qui permettent coopération et coordination entre divers organismes antagonistes, gouvernementaux ou non, pour traiter des problèmes liés à la drogue dans les principales agglomérations suisses, ainsi que dans les zones métropolitaines d'Amsterdam, Glasgow et Francfort‐sur‐le‐Main. La première partie démontre que ces questions sont organisées et discutées au sein d'une opposition entre partisans de l'approche de santé publique et ceux de l'ordre public en matière de politique de lutte contre la drogue, ainsi que, dans une moindre mesure, au sein d'un conflit entre les villes centrales et les municipalités satellites sur les retombées des services mis en place pour les consommateurs de drogues; cette situation résulte d'une tension globale entre les objectifs d'une politique d'attraction visant à favoriser le developpement économique local, et les nécessités d'une politique sociale obligée de traiter les problèmes urbains. La deuxième partie étudie l'émergence de mécanismes de gouvernance en réponse aux problèmes urbains liés à la drogue; ainsi, un régime ‘d'ordre public social’ a vu le jour, les pratiques urbaines des consommateurs de drogue étant sous le contrôle combiné de la police et des travailleurs sociaux. De plus, en Suisse où la politique sociale est par tradition du ressort des municipalités, certaines zones métropolitaines sont devenues, grâce à ces mécanismes de gouvernance, de nouveaux acteurs territoriaux de la politique publique de lutte contre la drogue.  相似文献   

14.
Social and Spatial Implications of Housing Reform in China   总被引:1,自引:0,他引:1  
Research into eastern European housing reform indicates that privatization has been accompanied by processes of social and physical exclusion and segregation. Has the Chinese housing reform been accompanied by similar problems? This paper addresses this question by examining the early evidence on the social and spatial consequences of housing reform. It begins with a discussion of the particular social and spatial patterns of Chinese cities developed during the early years of Communist control and then examines the social and spatial impacts of housing reform. It is argued that although housing reform has brought significant changes to the housing provision system and improved many urban residents' living conditions, it has not entirely broken the traditional system. Reform was to a large extent carried out within work‐unit establishments and has had very different impacts for different social and economic groups. In addition, spatial impacts in urban areas have varied between old and new areas and between rich and poor areas. La recherche sur les réformes du logement en Europe de l'est montre que la privatisation a été accompagnée de processus d'exclusion et de ségrégation physique et sociale. La réforme chinoise du logement a‐t‐elle été accompagnée de problèmes identiques? Cet article examine les premières données sur les conséquences sociales et spatiales de la réforme du logement. Il commence par une discussion des modèles sociaux et spatiaux particuliers aux villes chinoises développés durant les premières années du contrôle communiste et examine ensuite l'impact social et spatial de la réforme du logement. Bien que la réforme du logement ait apporté des changements significatifs au système de provision du logement et amélioré les conditions de vie de nombreux résidents urbains, elle n'a pas entièrement rompu avec le système traditionnel. La réforme a été en grande partie conduite à l'intérieur des établissements d'unités de travail et a eu un impact très différent sur les divers groupes sociaux et économiques. De plus, les impacts spatiaux dans les régions urbaines ont varié selon que les régions sont anciennes ou nouvelles et riches ou pauvres.  相似文献   

15.
The development of low‐income housing continues to be a political imperative and an urban reconstruction priority for the post‐apartheid South African state. But, even though policies for housing construction and delivery by the state are in place, in practice many homeless families initiate, direct and drive the process through which they secure state‐provided housing. I analyse in this study two such cases where homeless residents in peripherally located, poor areas of the Cape Metropolitan Area successfully accessed state‐provided housing. In both instances, homeless families organized around the different sets of capacities that structured the nature of the linkages that each forged to resources outside of their respective areas, and thus the ways in which they pursued their need for housing. I argue in this study that uneven and place‐specific, community‐based capacity often directs the manner in which communities interpret, interface with and access state‐run urban reconstruction projects such as housing provision. An analysis of community‐based capacity thus proves useful to investigate the potential and the problems that underlie state initiatives for development and the manner in which communities participate and engage with urban reconstruction and development. L'expansion du logement social reste un impératif politique et une priorité de la reconstruction urbaine pour l'État sud‐africain de l'après‐apartheid. Des politiques de construction et de fourniture de logements par l'État ont été mises en place mais, en pratique, de nombreuses familles sans‐domicile induisent, orientent et mènent le processus par lequel elles s'assurent un logement public. Cette étude analyse deux de ces cas dans lesquels des sans‐domicile vivant dans des quartiers pauvres à la périphérie de la zone métropolitaine du Cap ont réussi à se loger. Dans les deux situations, les familles se sont organisées autour des capacités spécifiques qui structuraient la nature des liens établis pour trouver des ressources hors de leurs quartiers respectifs, définissant ainsi leurs modalités d'action pour obtenir un logement. L'étude démontre qu'une capacité inégale, particulière à un lieu et à un groupe, oriente souvent la manière dont les communautés interprètent, interagissent avec et accèdent aux projets de reconstruction urbaine menés par l'État tels que la fourniture de logement. Il apparaît donc utile d'analyser la capacité propre à une communauté, si l'on veut déterminer non seulement le potentiel et les problèmes fondamentaux des initiatives gouvernementales de développement, mais aussi la manière dont les communautés participent et contribuent à la reconstruction et à l'aménagement urbains.  相似文献   

16.
Cet article examine les interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ des mouvements sociaux urbains. Il propose l'argument selon lequel certains aspects de méthodologie ne sont pas incompatibles avec la perspective des études pluralistes américaines employée pour le traitement des phénomènes de revendications. Ces deux perspectives partagent la měme supposition, c'est à dire que l'influence coule des mouvements de revendications à l'état; ce qui amène à chercher les raisons pour l'échec à l'intérieur du mouvement lui-měme, plutǒt que dans les ressources et les stratégies à la disposition de l'état et de ses agents pour détourner et dominer la revendication. Deuxièmement, ces perspectives ne semblent pas avoir de critères de sélection, et analysent seulement les cas manifestes de revendications. Il est suggéré qu'une interprétation adéquate ne peut ětre arrivée que sur la base d'une recherche qui essaye d'expliquer les relations fondamentales de pouvoir dans le système urbain, particulièrement quand il s'agit de situations d'inertie ou de non-revendication. La seconde partie de cet article est un compte rendu d'une recherche empirique sur la suppression d'un mouvement ouvrier de revendication à Londres contre des politiques de logement ‘pour les masses’. Cette recherche montre de quelle façon la portée et l'exactitude des interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ peuvent ětre avancée afin de prendre en compte ces critiques. En měme temps, elle explore l'utilisation des pouvoirs coercifs par les autorités locales anglaises et l'influence exercée par les corporations industrielles sur la politique du logement.  相似文献   

17.
Despite a series of local government reforms in the 1990s, Russia's localities still lack serious autonomy. Only big cities maintain hopes for the emergence of local autonomy and local democracy. City politics has produced multiple conflicts between regional and local authorities; however, regional‐local relations merely reflect fundamental center‐periphery controversies on a smaller territorial scale. While big cities and their metropolitan areas serve as centers of political, economic and social modernization, other regional areas are lost in the peripheries. During Russia's transition period, some large cities acquired more political and economic autonomy from regions than others did. This article concentrates on the crucial role of (1) political opportunities inherited from the late‐Soviet period; and (2) strategic choices of political actors in the post‐Soviet period. The constellation of initial conditions and outcomes of political conflicts have contributed greatly to the diversity of city politics and urban autonomy in Russia's cities. Finally, the article considers the possible impact of local autonomy in Russia's cities on national social, economic and political developments. Malgré la série de réformes des années 1990 sur les gouvernements locaux en Russie, les localités manquent toujours d'une véritable autonomie. Seules, les grandes villes espèrent encore l'avènement d'une autonomie et d'une démocratie locales. La politique urbaine a généré nombre de conflits entre autorités locales et régionales; ceux‐ci ne sont pourtant que le reflet de la polémique fondamentale entre centre et périphérie à une échelle territoriale réduite. Alors que les grandes villes et leur métropole concentrent modernisations sociales, économiques et politiques, le reste de la région se fond dans les périphéries. Pendant la Russie de transition, quelques grandes villes ont acquis davantage d'autonomie économique et politique que d'autres par rapport à leur région. L'article détaille le rôle crucial qu'ont joué, d'une part, les ouvertures politiques héritées de la fin du régime précédent et, d'autre part, les choix stratégiques des acteurs politiques de l'ère post‐soviétique. La pléiade de conditions initiales et de séquelles de conflits politiques a largement contribuéà diversifier les politiques urbaines et le degré d'autonomie des villes russes. Enfin, l'article aborde l'impact éventuel d'une autonomie locale des villes sur les évolutions sociales, économiques et politiques de la Russie.  相似文献   

18.
Les thèmes d'authoritarisme bureaucratique servent à expliquer les changements dans l'organisation de la production au Brésil, et l'émergence en conséquence, de nouveaux groupes sociaux et relations de classes. Cet article trace l'impacte du développement économique au Brésil sur la croissance et l'organisation des populations urbaines. Les phases des contrôles sur l'importation qui étaient le véhicule pour l'industrialisation urbaine dépendaient d'un transfer du capital de l'agriculture à l'industrie, du consommateur au producteur, négocié à travers une politique de taux d'échanges et de protection commerciale et d'inflation. Ce développement était associé avec l'incorporation limité d'une classe ouvrière et urbaine croissante dans la structure émergeante de l'état. Cependant, l'éffondrement des contrôles sur l'importation et le développement de l'intervention de l'état et des investissements étrangers créerent le fondement de l'exclusion des revendications économiques et politiques des populations urbaines. Le raisonnement est que cette téchnocracie, produit de ces interventions et investissements, articula à la fois cette exclusion et son intérêt dans l'établissement et l'extension d'un contexte bureaucratique corporatif. Le résultat a été non seulement la suppression directe des revendications populaires, mais aussi l'exclusion de toute impulsion pour un nouveau model économique. Cet article termine en proposant qu'une analyse plus poussée devrait se concentrer plutôt sur les structures et processus organisationnels que sur les intérêts de rôles téchnocratiques particuliers.  相似文献   

19.
In this article the ambivalence of public policy responses to diversity on the street are documented empirically through a detailed case study of the marginalization of youth from the downtown public spaces of Portland, Maine, USA. Urban planners, architects and property developers have become increasingly concerned with improving the quality of urban life and the public spaces on which it depends. They argue that urban revitalization initiatives must embrace diversity — cultural and economic, as well as functional and spatial. This diversity of different ‘diversities’ is often under‐theorized, as are the benefits of, and relationships among, social and cultural diversity, economic diversification, mixed‐use and multi‐purpose zoning, political pluralism, and democratic public space. It is my contention that this ambivalence is not simply a smokescreen for vested commercial interests, but also provides opportunities for expressing alternative visions of what diversity and the city itself should be. Looking specifically at youth, I explore a relatively underexamined aspect of inner‐city diversity. While there is a relatively well‐developed literature about the contested place of low‐income groups, racial minorities and the homeless in urban redevelopment initiatives, youth have largely been ignored. Dans cet article, l'ambivalence des réponses que la politique publique apporte à la diversité de la rue fait l'objet de données empiriques grâce à une étude de cas détaillée sur la marginalisation de la jeunesse dans les espaces publics du centre‐ville de Portland, dans le Maine (Etats‐Unis). Urbanistes, architectes et promoteurs se soucient de plus en plus d'améliorer la qualité de la vie urbaine et les espaces publics dont celleci dépend. Selon eux, les initiatives de revitalisation urbaine doivent englober la diversité, tant culturelle et économique, que fonctionnelle et spatiale. Cette diversité de plusieurs ‘diversités’ est peu théorisée, pas plus que les avantages et rapports mutuels de la pluralité culturelle et sociale, de la diversification économique, d'un zonage plurifonctionnel et polyvalent, du pluralisme politique et de l'espace public démocratique. L'article soutient que cette ambivalence, loin d'être un simple paravent pour droits acquis commerciaux, crée des possibilités d'exprimer d'autres visions de ce qu'une diversité et la ville elle‐même devraient être. Concernant les jeunes, il explore un aspect plutôt négligé de la diversité des centres‐villes: alors qu'il existe une littérature relativement élaborée sur la place contestée des groupes à faibles revenus, des minorités raciales et des sans‐abri dans les initiatives de réaménagement urbain, la jeunesse a été largement ignorée.  相似文献   

20.
La crise économique actuelle a conduit à en terminer avec la politique d'après-guerre, fondée sur les principes keynésiens de la croissance dirigée, du plein-emploi et de l'état providence. Dans de nombreux pays capitalistes, des efforts sont faits maintenant pour 'recapitaliser le capitalisme'. Ceci entraîne des réductions dans le secteur public et une expansion du secteur privé, mettant principalement l'accent sur l'industrie et sur l'exportation. Mais la crise n'est pas seulement d'ordre économique; elle a des répercussions sur tout l'ordre social, et cet article examine les idées de quelques-uns des plus importants défenseurs politiques et universitaires des idées et des attitudes qui servent à légitimer la nouvelle politique. La conclusion est que la force de la stratégie de recapitalisation dépend, en partie, de la qualité de la gauche, qui se doit d'élaborer immédiatement un programme à court terme, sur lequel elle puisse fonder une opposition efficace.  相似文献   

设为首页 | 免责声明 | 关于勤云 | 加入收藏

Copyright©北京勤云科技发展有限公司  京ICP备09084417号