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1.
Partant du présent système de propriété foncière du capital en Grande Bretagne, ce texte vise à établir diverses propositions pour l'analyse des rapports sociaux caractérisant la propriété foncière du capital, et des effets de ces rapports dans une formation sociale dominée par le capital. Dans une réflexion théorique liminaire sur la rente. est avancée l'idée que des formes particulières—telles que la rente différentielle—ne peuvent ëtre analysees comme des categories economiques independantes des rapports spécifiques de propriété du sol où elles sont fondées; c'est au contraire, la nature de ces rapports qui détermine la forme précise ou catégorie de rente appropriée. Sont alors considérés, en fonction de ces remarques, la nature et les effets des rapports de propriété foncière, et de l'appropriation de rente comme fraction spécifique de la plus-value. Il est souligné que cette appropriation concerne, y compris dans le cas de la rente différentielle, au delà des seuls problèmes de distribution, la structure měme de l'accumulation. Et ceci, à notre sens, ne peut ětre évité à l'intérieur du mode de production capitaliste. Ces remarques théoriques organisent la présentation résumée des résultats d'une recherche empirique sur les formes actuelles de propriété foncière du capital en Grande Bretagne. Trois formes sont mises en évidence, qui résultent des différences dans les rapports de propriété en cause, reflet des relations entre cette propriété foncière et la formation sociale dans son ensemble. Les résultats empiriques permettent de montrer que les modifications historiques dans l'équilibre entre ces formes résultent de la position contradictoire de la propriété foncière dans la formation sociale. Enfin, sont avancées quelques remarques sur la législation britannique recente, et sur les implications générales de la nationalisation du sol. La thése proposée est que la propriété d'état ne résoudra pas les contradictions de la propriété foncière, mais changera leur forme, modifiant ainsi les conditions de la lutte des classes.  相似文献   

2.
The literature on the transition to postmodernism, postfordism and participatory planning stresses the value of the economic and planning process shifts that have occurred in the late 1960s and early 1970s. This paper compares two periods of planning and urban development in Toronto: one running from 1959 to 1962, at the height of modernism, fordism and expert-driven planning, and the other, from 1989 to 1992, set within the postmodern, postfordist and participatory planning era. In line with expectations arising from the literature, the study reveals stark distinctions between the two periods. It documents the breaking up of the modern consensus around the progress ideology into a postmodern constellation of values. As a result, the range of issues debated on the planning scene was much broader over the second period than over the first. Overall, however, results point to a mixture of continuity and change between the two periods and thus diverge from this literature’s strong emphasis on transition. Contrary to expectations, citizen mobilization was pervasive in both periods, although there were major differences in the nature of activism and in the issues that were raised. Over the first period most activism originated from ratepayer organizations dedicated to the protection of single-family-home neighbourhoods from encroachments, whereas the second period featured, along with such associations, advocacy groups championing environmental and social causes. The two periods are also distinguished by different planning implementation capacities. Whereas in the first period, planning had the means to implement its visions, this was no longer the case in the second period. In the late 1980s and early 1990s, planning was thus incapable of aligning urban development with its environmental and social ideals, which meant that, by default, planning practice over the second period proceeded pretty much according to land-use and transportation principles evolved in the early postwar decades. In sum, distinctions between the two periods were far more evident in the discourse than in the implementation sphere. — Les recherches sur la transition vers le postmodernisme, le postfordisme et la planification participative soulignent la valeur des changements qui ont pris place à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix. Cet article compare deux périodes de planification et de dévelopment urbain à Toronto: une qui va de 1959 à 1962, durant l’apogée du modernisme, du fordisme et de la planification contrôlée par les experts, et l’autre, de 1989 à 1992, à l’époque du postmodernisme, du postfordisme et de la planification participative. En accord avec les prévisions émanant des recherches, cette étude révèle des distinctions nettes entre les deux périodes. Elle documente le morcellement du consensus moderne autour l’idéologie du progrès et le changement en faveur d’une constellation de valeurs postmodernes. Il s’ensuit que le champ de problèmes discutés en relation avec la planification était beaucoup plus étendu durant la seconde période que durant la première. Dans l’ensemble, cependant, les résultats indiquent un mélange de continuité et de changement entre les deux périodes et divergent donc de la forte emphase sur la transition que l’on trouve dans les recherches. Contairement aux prévisions, la mobilisation des citoyens était omniprésente à Toronto pendant les deux périodes, mais il y avait des différences importantes quant à la nature de l’activisme et dans les problèmes soulevés. Durant la première période, la plus grande part de l’activisme provenait des organisations de contribuables vouées à la protection des quartiers d’habitations contre les empiètements, alors que la seconde période comprenait, en plus de ces organisations, des groupes de soutien aux causes de l’environnement et aux causes sociales. Les deux périodes sont également distinctes en termes de mise en oeuvre. Alors que dans la première période les urbanistes avaient les moyens de mettre leurs idées à exécution, ce n’était plus le cas dans la seconde. Vers la fin des années quatre-vingt et le début des années quatre-vingt-dix, la planification ne pouvait pas intégrer les développements urbains et ses idéaux sociaux et environnementaux. Par défaut, la pratique de la planification durant la seconde période a fonctionnée selon les principes d’utilisation des terrains et du transport développés dans les premières décennies de l’après-guerre. En somme, les différences entre les deux périodes sont beaucoup plus visibles au niveau du discours qu’au niveau de l’application.  相似文献   

3.
L'intention de cet essai est de provoquer une discussion sur une perspective comparative de l'éeconomie politique. Un compte rendu est fait des contributions récentes de Poulantzas et de Runciman sur les systèmes de pouvoir et de conflit dans l'état-nation contemporain. Une attention particulière est donnée à la typologie de Runciman de six sociétés idéales types. A titre de contraste, la théorie marxiste de l'état est perçue comme étant circulaire et ne pouvant pas confronter d'une manière satisfaisante les problèmes posés par les sociétés de l'Europe de i'Est, et aussi par la gamme de variations à l'intérieur du monde capitaliste. Dans la sphère du développement urbain et régional, la variation de buts et de résultats est en partie déterminée par les relations entre états. Les contraintes imposées par le marché mondial, par la disposition et la circulation inégales de materiaux et de denrées, sont structurées plus par la détermination des états à accroǐtre la production matérielle que par le mode de production dominant dans une formation sociale donnée. Cet acharnement à accroǐtre la production matérielle n'est visiblement pas moins fort dans les sociétés de type ‘socialiste’ ou ‘révolutionnaire’. La théorie marxiste semble accepter l'expansion inévitable de la production matérielle sans se soucier des limites écologiques. De la méme façon qu'il y a un besoin net pour une typologie du pouvoir et des formes de contrǒle social, il y a aussi besoin d'une analyse urbaine et régionale détaillée dans les formations sociales particulières qui pourrait égaler présuppositions théoriques avec résultats empiriques. Les questions pratiques en ce qui concerne qui reçoit quoi, qui détermine qui reçoit quoi, qu'est-ce qui détermine qui reçoit quoi, ne sont pas en mesure d'ětre repondues d'une façon monocausale.  相似文献   

4.
The turbulence which characterized the 1980s created uncertainty as to the role and purpose of planning in liberal democracies. Instrumental rationality is no longer defensible as a guiding doctrine and major questions arise concerning the relationship of planning to the market economy and the political process. The realization that the problems confronting planners are not amenable to technocratic solutions has led to recognition of the political and therefore essentially ethical nature of the planning activity. However, whilst there is widespread recognition that fundamental ethical dilemmas underpin both planning practice and theory, little explicit consideration has been given to the nature of the normative frameworks available. The purpose of this paper is to critically review the ethical frames of reference implied in the most influential theories within planning and to evaluate their relevance to practice. The paper highlights the extent to which debate has been, and continues to be, dominated by procedural questions, the rejection of universalism in favour of relativity and subjectivity, and a focus on individual interests rather than more general concern with the common good. Reluctance to engage with debates of a more foundational nature concerning ends and values is questioned and planning theorists are urged to reconnect with the fundamental issue of planning’s contribution to the creation of desirable futures. — Les troubles et difficultés des années quatre-vingt ont créé une incertitude quant au rôle et aux objectifs de la planification dans les démocracies libérales. La rationalité instrumentale comme doctrine dirigeante n’est plus défendable et des questions importantes se posent quant à la relation de la planification avec l’économie de marché et le processus politique. Les responsables de la planification ont puis conscience du fait que les problèmes qu’ils recontraient ne pouvaient pas être résolvé de manière technocratique – cela les a conduit à prendre en compte la dimension politique et donc fondamentalement éthique de la planification. Néanmoins, malgré la reconnaissance générale des dilemmes éthiques qui sont derrière la pratique et la théorie de la planification, la nature des structures normatives disponibles a rarement été puis en compte. Le but de cet article est de faire une revue critique des systèmes de référence implicites dans les théories de la planification les plus influentes et d’évaluer leur applicabilité pratique. L’article souligne à quel point le débat a été et reste dominé par des questions de procédure, par le rejet de l’universalisme en faveur de la relativité et de la subjectivité, et par une attention particulière donné aux intérêts individuels plutôt que par une préoccupation plus générale pour le bien commun. Le refus de considérer des problèmes plus fondamentaux concernant les fins et les valeurs est mis en cause. Les théoriciens de la planification doivent revenir à la question fondamentale de la contribution de la planification à la création d’un avenir meilleur.  相似文献   

5.
On a assisté en Grande-Bretagne au cours des dix années passées non seulement à une réémergence mais à une redéfinition de l'action communautaire. Un développement majeur a été une évolution hors des conceptions pluralistiques précédentes au profit d'analyses basées sur les classes. Cet article examine la partie de cette évolution qui nous intéresse, et qui a été définie comme étant un radicalisme progmatique. Elle est radicale parce que ses buts et sa stratégie consistent à résister à ce qui est ressenti comme des épreuves évitables imposées aux classes ouvrières par un système économique et politique capitaliste. Elle est pragmatique dans un contexte global par suite de la nature contradictoire des activités journalières. Le but du radicalisme pragmatique est de développer des alliances naturelles entre les groupes industriels et les groupes communautaires pour leur intérét commun. Il est considéré que les communautées en lutte manquent de pouvoir politique réel; les luttes purement industrielles manquent également souvent d'objectifs qui pourraient élargir l'horizon politique des travailleurs concernés au-delà des problèmes immédiats en question. Il y a trois niveaux dans la stratégie du radicalisme pragmatique: le niveau industriel, le niveau communautaire et le niveau gouvernemental local. Chacun de ces niveaux est analysé et des exemples sont donnés.  相似文献   

6.
This paper presents data from an in-depth study conducted among street children in an urban setting in Tanzania. It examines the reasons ‘children of the street’ leave their homes, how they survive and meet their daily needs, what problems they encounter whilst on the streets and how they surmount them. The paper also examines the implications of street life for children’s health. The findings show that general poverty lies at the center of the increasing number of street children in Tanzania. Street life makes the children vulnerable to a variety of problems including ill health. Policies in Tanzania have so far failed to solve this problem, particularly because social policies have been dealing with symptoms rather than essential causes. The paper ends by outlining short- and long-term policy solutions and also suggests directions for future research and early intervention. — Cet article présente les données d’une étude en profondeur conduite parmi les enfants des rues dans un cadre urbain en Tanzanie. Il explore les raisons pour lesquelles ‘les enfants des rues’ partent de chez eux, comment ils survivent et surviennent à leurs besoins quotidiens, les problèmes qu’ils rencontrent dans les rues et comment ils les surmontent. Cet article examine aussi les implications de la vie dans la rue pour la santé des enfants. Les résultats montrent que la pauvreté générale est la raison centrale du nombre croissant d’enfants dans les rues en Tanzanie. La vie dans les rues rend les enfants susceptibles à de nombreux problèmes, y compris la mauvaise santé. La politique de la Tanzanie n’a pas encore réussi à résoudre ce problème, en particulier parce que la politique sociale a adressé les symptômes plutôt que les causes essentielles. Cet article propose des solutions politiques à court et à long terme et suggère également des options pour les recherches futures et pour des interventions précoces.  相似文献   

7.
Les transports en commun deviennent rapidement un exemple critique de la crise générale des politiques de l'état dans la production et la distribution des équipements collectifs. La destruction antérieure des transports en commun aux Etats Unis par les intérêts de l'automobile, ainsi que les contraintes de l'énérgic, de l'utilisation du sol, et du chômage, produisent une situation selon laquelle diverses fractions du capital se regroupent dans une coalition afin de déterminer une politique future des transports. Une telle politique doit tant bien que mal satisfaire les besoins souvent contradictoires du transport, le résultat d'un développement urbain structuré autour de la dominance de l'automobile. Ces besoins sont soulignés ici-bas. Cet article présente les diverses options considérées actuellement ainsi que les contradictions survenant de chaque direction proposée. Les divisions à l'intérieur de la classe capitaliste sur ces options sont aussi présentés. Finalement, une brève considération est donnée aux mouvements sociaux urbains passés et présents organisés autour des questions de transport, ainsi que les problèmes auxquels ces mouvements doivent faire face dans les luttes futures autour de cet enjeu critique.  相似文献   

8.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

9.
Our article deals with the representation of social problems by ordinary families in St Petersburg. We try to answer two questions: How are statements about social problems constructed? What are the citizens of St Petersburg referring to when they talk about social problems? Our material consists of loosely structured thematic interviews with 42 families in St Petersburg in 1993. The interviews were part of a joint Finnish-Russian study on living conditions, survival strategies, social problems and social networks in Russia. The title of our paper comes from the somewhat surprising observation that dirt and disorder in everyday life were the most frequently mentioned social problems. These and other statements made about social problems in present-day Russia are taken as examples of social constructs and it is argued that these privately produced claims should be conceived as part of the public claims-making process within the constructionist tradition. Instead of the traditional four-field (private/public intersecting with the symbolic/practical) scheme, however, we suggest a more complex ‘hexagon’ scheme, in order to emphasize that the speaker as a subject employs multiple identities (various conceptions of ‘me’ and ‘us’) simultaneously. The hexagon model enables us to analyse the scattered references to dirt in a unifying framework of concepts. In answer to the question of why dirt is perceived to be such an important social problem for the citizens of St Petersburg it is concluded that dirt (like other identified social problems) is a multi-dimensional phenomenon that refers on a practical and symbolic level to a variety of larger concerns. Notre article concerne la représentation des problèmes sociaux par les familles ordinaires de Saint Pétersbourg. Nous essayons de répondre à deux questions: Comment sont construites les formulations des problèmes sociaux? De quoi parlent les citoyens de Saint Pétesbourg quand ils parlent de problèmes sociaux? Notre matériel se compose des interviews thématiques à structure flexible de 42 familles de Saint Pétersbourg faites en 1993. Ces interviews faisaient partie d'une étude conjointe finlandaise et russe sur les conditions de vie, les stratagèmes de survie, les problèmes et les réseaux sociaux en Russie. Le titre de notre article provient de l'observation quelque peu surprenante que la saleté et le désordre dans la vie de tous les jours sont les problèmes sociaux les plus couramment cités. Ces formulations des problèmes sociaux dans la Russie actuelle sont prises comme exemples de constructions sociales, et nous soutenons que ces demandes produites en privé doivent être con¸ues comme faisant partie des demandes publiques dans la tradition constructiviste. A la place du modèle traditionnel à quatre champs (le public/privé recoupant le symbolique/pratique), nous suggérons un modèle ‘hexagone’ plus complexe afin de souligner que la personne qui parle, en tant que sujet, utilise simultanément des identités multiples (plusieurs concepts de ‘moi’ et ‘nous’). Le modèle ‘hexagone’ nous permet d'analyser les allusions à la saleté, bien que dispersées, dans une structure de concepts unifiée. En réponse à la question de savoir pourquoi la saleté est per¸ue comme un problème social d'une telle importance par les citoyens de Saint Pétersbourg, nous concluons est que la saleté (comme les autres problèmes sociaux identifiés) est un phénomène à plusieurs dimensions qui se rapporte à une variété de problèmes plus généraux au niveau pratique et symbolique.  相似文献   

10.
The urban process under capitalism: a framework for analysis   总被引:3,自引:0,他引:3  
L'objectif de cet article est d'esquisser une problématique générale pour l'interprétation du processus urbain capitaliste. A cette fin, deux thèmes apparentés, l'accumulation et la lutte de classes, sont examinés. Un examen de la théorie marxiste de l'accumulation mène à une compréhension théorique du rôle de l'investissement dans le cadre bàti en relation avec l'ensemble de la structure et des contradictions du processus d'accumulation. Plus précisément, l'investissement dans le cadre bâti est perçu en relation avec les différentes formes de crise qui peuvent surgir sous le capitalisme. Une séléction d'exemples empiriques est présentée et discutée afin d'illustrer comment le support théorique est relié à l'évidence historique. Ceçi permet de mettre à l'intérieur d'une perspective théorique cohérente les ‘long cycles’ d'investissement observés, ainsi que les changements geógraphique des fluxes d'investissements. Ensuite la manière dont le cadre bâti lui-même exprime et contribu aux crises capitalistes est examinée. Il est demontré que sous le capitalisme il existe une lutte perpetuelle selon laquelle le capital essaye de construire un environnement propre à son image seulement pour le détruire avec la réapparition d'une nouvelle crise. L'analyse considère alors comment la lutte de classes—c'est à dire la réaction organisée de la force du travail aux déprédations du capital—influence la direction et la forme de l'investissement dans le cadre bâti. D'un intérêt particulier est la manière dont la lutte de classes au lieu du travail se trouve déplacée à travers le processus urbain vers des luttes centrées autour de la reproduction de la force du travail au foyer. Quelques exemples de ces luttes sont présentés afin d'illustrer comment elles se rattachent à la lutte fondamentale au point de production en même temps qu'elles influencent la direction et la forme de l'investissement dans le cadre bâti.  相似文献   

11.
Towards the end of the 1990s, a perplexing situation occurred in two large North American cities. In Toronto, Ontario, and Los Angeles, California, conservative political forces undertook to restructure the system of urban governance. While initiated by conservatives in both cases, in Toronto the result was consolidation; in Los Angeles secessionism is rampant. In both cases the political debate on amalgamation and secession is tied in with discourses on size, efficiency and form of urban government. In both cases, also, the shift from government to governance has been a central theme. This article investigates how local governance has changed in these two cities by comparing historical traditions of governance. Each city has a specific set of external relationships with other geographical and political scales and a set of characteristic internal contradictions. Internally, Los Angeles' tradition of splintered governance stands in contrast to Toronto's metropolitan governance model. Amalgamation and secession have been introduced as strategic options of governance restructuring in both cities in the late 1990s. Both (projected and realized) scalar changes of governance processes and institutions have been accompanied and characterized by social struggles and widespread political debate. The article outlines these debates and discusses the respective political alliances which have formed in both urban regions on the issue of amalgamation/secession. Vers la fin des années 1990, une situation troublante se produisit dans deux grandes villes d'Amérique du Nord: Toronto, en Ontario, et Los Angeles, en Californie. Les conservateurs y avaient entrepris de restructurer le système de gouvernance urbaine. Bien que l'initiative revienne aux mêmes forces politiques dans les deux cas, le résultat fut à Toronto une unification et à Los Angeles un sécessionnisme rampant. Dans les deux villes, le débat politique sur l'amalgamation et la sécession est lié aux discours sur la taille, l'efficacité et la forme d'un gouvernement urbain. De même, dans les deux villes, le passage de gouvernement à gouvernance s'est trouvé au centre des propos. Cet article recherche comment la gouvernance locale a évolué dans ces deux villes en comparant les traditions historiques. Chaque ville présente, d'une part, un ensemble particulier de relations extérieures avec d'autres échelles géographiques et politiques et, d'autre part, un ensemble de contradictions intérieures caractéristiques. Sur le plan intérieur, la tradition de gouvernance éclatée de Los Angeles s'oppose au modèle de gouvernance métropolitaine de Toronto. Vers la fin des années 1990, amalgamation et sécession ont été présentées dans les deux villes comme des options stratégiques pour la restructuration de la gouvernance. Les changements d'échelle –à la fois prévus et réalisés – concernant les processus et institutions de gouvernance ont été accompagnés et caractérisés par des conflits sociaux et un débat politique général. L'article expose ces discussions et aborde les alliances politiques respectives qui se sont formées dans les deux zones urbaines sur la question d'amalgamation/sécession.  相似文献   

12.
Regionalization is a contradictory process meaning both subnational fragmentation of territorial states and their supranational integration at a larger scale. In this paper federalism, as a division of sovereignty between several orders of government within the same political system, is conceived as an institution designed to regulate regionalization. But federal pacts are subject to two symmetrical risks: either, a risk of a centralizing drift towards a unitary state; or a risk of disintegrating into as many sovereign states as previous federated units. Thus, in the first section of the paper, we define a ‘true’federal system as a political order where an institutional device permanently tackles the problem of self-conservation of the federal principle. Then, in the second section, we show that self-conservation of a federal system or its evolution towards centralization or dissolution, are not first order dependent on economic issues, but on specific institutional forms that rule the game of political and social actors. To demonstrate this we take a comparative view of equalization programmes for tax revenues which distinguish Canadian federalism from its US counterpart. For these programmes channel competition between governments on political grounds and participate in the self-reproduction of the federal covenant. On the contrary, a lack of equalization liberates economic competition between federal states – tax war, social dumping – and leaves the ground free for centralization or dissolution of the federation. — La régionalisation est un processus contradictoire qui signifie à la fois la fragmentation infranationale des Etats territoriaux et leur intégration supranationale à plus grande échelle. Dans cet article, le fédéralisme, en tant que division de l’ordre politique entre plusieurs ordres de gouvernement, est conçu comme une institution établie pour réguler un tel processus. Mais les pactes fédéraux sont soumis à deux risques symétriques: un risque de centralisation conduisant à la formation d’un grand Etat unitaire; un risque d’éclatement en autant d’Etats unitaires qu’il y a d’unités fédérées. Ainsi, dans la première partie de l’article, un “vrai” système fédéral est défini comme un ordre politique dans lequel un dispositif institutionnel assure la permanence du principe fédéral. Puis, dans la deuxième partie, il est montré que cette permanence, ou, à l’inverse, une évolution vers la centralisation ou l’éclatement, dépend moins de problèmes économiques que de l’efficace des formes institutionnelles qui gouvernent le jeu des acteurs politiques et sociaux dans une fédération. Pour le montrer, dans la troisième partie de l’article, est mobilisée une approche comparative des programmes de redistribution interrégionale des recettes publiques au Canada et aux USA. Lorsque ces programmes ont des objectifs de péréquation comme au Canada, ils orientent la concurrence politique entre les ordres de gouvernement sur le terrain politique et participent de la reproduction du pacte fédéral. Au contraire, un manque de péréquation comme aux USA favorise la concurrence économique entre les Etats fédérés – guerre fiscale, dumping social – et laisse ainsi la voie libre pour la centralisation ou, dans d’autres contextes, à la dissolution de la fédération.  相似文献   

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This article retraces the emergence and shows the implications of current regulative frameworks in the field of urban drug policy. Framed by an analytical perspective that is based on the concept of urban governance, the article focuses on the processes by which cooperation and coordination between various conflicting governmental and non‐governmental agencies are achieved to address drug‐related problems in the major agglomerations of Switzerland, as well as in the metropolitan areas of Amsterdam, Glasgow and Frankfurt am Main. In the first part, it is shown that these problems are structured and debated along a conflict between advocates of the public‐health approach and those of the public‐order approach in the field of drug policy, as well as, to a lesser extent, a conflict between core cities and fringe municipalities about spillover effects related to the provision of services for users of illegal drugs. It is argued that this stems from a general tension between the goals of an attractiveness policy aimed at enhancing local economic development, and the necessities of social policy needed to address urban social problems. The second part examines the emergence of mechanisms of governance aimed at addressing drug‐related urban problems. It is argued that a ‘social public order’ regime emerged to regulate drug‐related urban problems, controlling urban practices of drug users by a combination of police and social work. In addition, it is held that in Switzerland, where social policy is traditionally confined to municipalities, these mechanisms of governance contributed to the emergence of metropolitan regions as new territorial actors in the field of drug policy. Cet article retrace l'apparition et les implications des cadres régulateurs actuels dans le domaine de la politique urbaine contre la drogue. Dans une perspective analytique fondée sur le concept de gouvernance urbaine, il s'attache aux processus qui permettent coopération et coordination entre divers organismes antagonistes, gouvernementaux ou non, pour traiter des problèmes liés à la drogue dans les principales agglomérations suisses, ainsi que dans les zones métropolitaines d'Amsterdam, Glasgow et Francfort‐sur‐le‐Main. La première partie démontre que ces questions sont organisées et discutées au sein d'une opposition entre partisans de l'approche de santé publique et ceux de l'ordre public en matière de politique de lutte contre la drogue, ainsi que, dans une moindre mesure, au sein d'un conflit entre les villes centrales et les municipalités satellites sur les retombées des services mis en place pour les consommateurs de drogues; cette situation résulte d'une tension globale entre les objectifs d'une politique d'attraction visant à favoriser le developpement économique local, et les nécessités d'une politique sociale obligée de traiter les problèmes urbains. La deuxième partie étudie l'émergence de mécanismes de gouvernance en réponse aux problèmes urbains liés à la drogue; ainsi, un régime ‘d'ordre public social’ a vu le jour, les pratiques urbaines des consommateurs de drogue étant sous le contrôle combiné de la police et des travailleurs sociaux. De plus, en Suisse où la politique sociale est par tradition du ressort des municipalités, certaines zones métropolitaines sont devenues, grâce à ces mécanismes de gouvernance, de nouveaux acteurs territoriaux de la politique publique de lutte contre la drogue.  相似文献   

14.
This article explores the strategic importance of information systems for social control of networked services on urban and regional scales, and the nature of the information required for that purpose. The standard indicators of infrastructure coverage – by and large based on the number and encompassment of connections – no longer respond to the real conditions of supply and consumption. The technological and managerial innovations in flow control and dispatch, along with the effects of combined access to multi‐mode networks, render the evaluation of services’ connectivity considerably more complex than it used to be in the past. Private domination over the supply structure of these services tends to make the political struggle for equitability more dependent on the technical reliability of information than it could have been under the model of state supply. Networked services’ management has evolved to a more demand‐oriented structure, but this structure has so far reproduced the structural inequalities of Brazilian society in favor of powerful stakeholders, e.g. large consumers. The potential for more democratic control associated with this new balance between supply and demand in networked services can only evolve if more vulnerable social groups have access to sound technological and managerial information. To support this idea the article shows the importance of connectivity indicators in determining the effective access to networked utilities in the Metropolitan Area of São Paulo, in contrast to the traditional indicators of services’ coverage. Cet article explore l’importance stratégique des systémes d’information pour le contrôle social des services de réseaux au niveau urbain et régional, et la nature de l’information nécessaire pour cela. Les indicateurs habituels du niveau d’information sur l’infrastructure – généralement basés sur le nombre et la compréhension des relations – ne répondent plus aux conditions réelles de provision et de consommation. Les nouveautés de technologie et de gestion dans le contrôle du mouvement et dans les expéditions, ainsi que les effets de l’accés joint aux réseaux à modes multiples, rendent l’évaluation des liens entre les services beaucoup plus complexe que précédemment. La domination de la structure de provision de ces services par le domaine privé a tendance à rendre la lutte politique pour la justice plus dépendante de la fiabilité des informations qu’elle aurait pu l’? tre dans le modéle de provision par l’état. La gestion des services de réseaux a évolué vers une structure orientée vers la demande, mais jusqu’à présent cette structure a reproduit les inégalités structurelles de la société brésilienne qui favorise des détenteurs de pouvoir, par exemple les gros consommateurs. Les possibilités d’un contrôle plus démocratique associéà cet équilibre nouveau entre la provision et la demande dans les services de réseaux ne peut se développer que si les groupes sociaux les plus vulnérables ont accés à une information technologique et gestionnaire fiable. Pour soutenir cette opinion, l’article démontre l’importance des indicateurs de rapports pour déterminer des conditions d’accés efficaces aux entreprises de service de réseaux dans la région métropolitaine de Sao Paulo, au contraire des indicateurs traditionnels de l’information des services.  相似文献   

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This paper is a response to some of the arguments developed by Stephen Graham in an article published in IJURR in March 2000. In that article, Graham argues that the contemporary conditions of development of infrastructure networks worldwide are particularly favourable to ‘secessionary tendencies’ and lead to the deliberate creation of premium network(ed) spaces, i.e. ‘new or retrofitted transport, telecommunications, power or water infrastructures that are customized precisely to the needs of powerful users and spaces, whilst bypassing less powerful users and spaces’. In this response, I discuss cases in a variety of urban and national contexts that appear to stand in contrast with Graham’s narrative. In conclusion, I stress four directions which additional empirical research on these issues should address: incorporating the role of historical time; differentiating between developed and developing countries; expanding the analysis to spaces other than large cities; and integrating the features of socio‐political regimes. Cet article répond à certains arguments développés par Stephen Graham dans un article publié dans l’IJURR en mars 2000. Dans son article, Graham soutient que les conditions contemporaines de développement des réseaux techniques sont particulièrement favorables à l’expression de ‘tendances sécessionnistes’ (selon ses termes) et au développement d’espaces‐réseaux de première classe, c’est‐à‐dire ‘des réseaux de transports, de télécommunications, d’énergie ou de distribution d’eau, nouveaux ou redéveloppés, qui sont adaptés précisément aux besoins d’espaces et d’utilisateurs puissants, au détriment d’espaces et d’utilisateurs moins puissants’. Dans cette réponse, je présente un certain nombre de travaux empiriques menés dans des contextes urbains et nationaux divers et qui me semblent aller à l’encontre de la thèse défendue par Graham. En conclusion, j’indique qu’il serait souhaitable que les études empiriques à venir approfondissent quatre dimensions du problème: le rôle de l’histoire et du temps long; les différences entre pays développés (équipés en réseaux d’infrastructures) et pays en développement (en voie d’équipement); la situation des territoires autres que ceux des grandes métropoles (et les interactions entre les différents types de territoires); et l’influence des régimes socio‐politiques.  相似文献   

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Despite widespread claims of its demise, the national state is the scale of the state institution best able to marshal the political, discursive and material resources necessary to achieve goals of social justice, defined as a decrease in income inequality, at local, national and global scales. The appearance of the withering away of the state is deceptive, since it is the state itself that is enacting the distribution of functions that some observers interpret as a reduction in state power. The arguments for a return of big government are both strategic and tactical. Strategically, central government has been responsible for every major social policy advance in the United States in the twentieth century. Tactically, the institutions comprising decentralized governance, including local governments, non–profit foundations and community–based organizations, are inadequate to the task. The role of big government in pursuit of social justice entails discursive and regulatory functions, each in turn suggesting an attendant political project for academics and activists. What is at stake is not a quantitative redistribution of state power but a qualitative redirection of the purposes to which that power is applied. Uncritical insistence on the end of the nation state may create a self–defeating self–fulfilling prophecy that conceals important opportunities for political realignment. L’Etat nation est à la meilleure échelle pour mobiliser les ressources politiques, discursives et matérielles nécessaires à la poursuite de la justice sociale, définie comme la réduction des inégalités de revenu aux échelles locales, nationales et globales, et ce malgré les affirmations répandues sur le retrait de l’Etat. L’apparence d’effacement de l’Etat est trompeuse puisque c’est l’Etat luui même qui organise la réallocation des fonctions que certains observateurs interprètent comme une réduction du pouvoir de l’Etat. L’argument en faveur d’un retour du ‘big government’ sont à la fois stratégiques et tactiques. D’un point de vue stratégique, le gouvernement central a été responsable de toutes les grandes avancées sociales du Xxème siècle aux USA. Sur le plan tactique, les institutions de gouvernance décentralisée comprenant le gouvernement local, les fondations à but non lucratif et les organisations communautaires ne peuvent pas faire face à ces tâches. Le rôle du gouvernement dans la poursuite de la justice sociale comprend des fonctions régulatives et discursives, chacune d’entre elle renvoyant à des projets politiques pour les activistes et les universitaires. Ce n’est pas la réallocation de l’autorité qui est en jeu mais une réorientation des objectifs du pouvoir. L’accent mis sans réserve sur la fin de l’Etat nation pourrait crééer une prophétie auto–créatrice auto–défaitiste qui dissimulerait les vraies opportunités de réorientation politique.  相似文献   

17.
For several decades there has been extensive migration from the small island states of the South Pacific and the eastern Caribbean to metropolitan countries, resulting in absolute population decline in some states and new social, economic and political relationships between these island regions and distant worlds. Early research on the consequences for island development of return migration and remittances dwelt upon the unproductive nature of expenditures and the various problems return migration and remittances cause. Questioning this view, a new conceptualization of the influences of migration, circulation and remittances on recipient families, communities and societies in the island states of the South Pacific and the Caribbean is presented. Regional similarities and differences are recognized, yet commonalities of island microstates’ experiences emerge. Remittances are a very significant private transfer of capital and return migrants represent people endowed with human capital, capable of enriching the social and cultural capital stocks of their island communities. In both insular regions, the consolidation of transnational linkages emphasizes the significance of diaspora relations for migrant households at home and abroad and offers some prospects for sustainable development, beyond those offered solely by domestic economic opportunities. Depuis plusieurs décennies, une migration considérable s’est développée des petites îles états du Pacifique du sud et des Antilles de l’est vers les pays métropolitains. Le résultat est un déclin du nombre absolu de la population dans certains de ces états et de nouvelles relations sociales, économiques et politiques entre ces régions des îles et les mondes éloignés. Les premières recherches sur les conséquences pour le développement des îles de la migration de retour et des envois de fonds insistaient sur la nature improductive des dépenses et sur les différents problèmes causés par la migration de retour et les envois de fonds. Questionnant ce point de vue, nous présentons une nouvelle conception des influences de la migration, de la circulation et des envois de fonds sur les familles qui en bénéficient, sur les communautés et sur les sociétés des îles états du Pacifique du sud et des Antilles. Bien que les similarités et des différences régionales soient reconnues, des points communs dans les expériences des micro‐états émergent. Les envois de fonds sont un tranfert privé de capital très significatif et les émigrants qui reviennent sont dotés de capital humain, capables d’enrichir le domaine social et culturel de leurs communautés des îles. Dans les deux régions insulaires, la consolidation des liens transnationaux démontre la signification des relations de la diaspora pour les familles migratrices chez elles et à l’étranger et offre des possibilités de développement durable au‐delà de ceux offerts uniquement par les opportunités économiques intérieures.  相似文献   

18.
Recent studies show that ethnic economies are an increasingly vital part of the larger national economy. This is especially true in the case of the Turkish ethnic economy in Germany. This article sheds light on a ‘hidden aspect’ of Berlin’s Turkish ethnic economy: the structure and role of Turkish female labour and female self-employment. It begins with a general discussion on the significance of the gender concept in the international debate on ethnic economies – including findings on minority and immigrant women in self-employment in Europe. The second section of the article focuses on Berlin, using an analysis of the official labour market data at hand to sketch the gendered structure of Berlin’s labour market. The third section presents exploratory empirical data concentrating exclusively on female Turkish entrepreneurs and employees. The results indicate that some of the gendered traits of the ethnic economies described in the international literature also appear in the Berlin survey: the under-representation of women as entrepreneurs and their difficult position in the overall labour market. Furthermore, the data suggest that the concept of ‘ethnic business’ as typically presented in the literature turns out to be a ‘male’ concept and is hardly applicable to the case of the Turkish women in Berlin. The common features of the concept (ethnic clientele, suppliers, labour or involved kin, orientation towards the ethnic community) applied only partially to the Turkish women entrepreneurs. — Des études récentes ont démontré que les économies ethniques sont une partie de plus en plus vitale de l’économie nationale. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de l’économie ethnique turque en Allemagne. Cet article explore un ‘aspect caché’ de l’économie ethnique turque à Berlin: la structure et le rôle de la main d’oeuvre féminine turque et des femmes travailleuses indépendantes turques. Il commence par une discussion générale sur la signification du concept du genre dans le débat international sur les économies ethniques – y compris les données concernant les travailleuses indépendantes immigrantes et de minorité ethnique en Europe. La seconde partie de l’article est consacrée à Berlin, et donne un aperçu de la structure du marché du travail de Berlin par rapport au genre grâce à une analyse des données disponibles du travail officiel. La troisième section présente des données empiriques exploratoires concernant les employées et les femmes entrepreneurs turques exclusivement. Les résultats indiquent que certains des traits de genre des économies ethniques décrits dans les bibliographies internationales se retrouvent dans l’enquête sur Berlin: la sous-représentation des femmes entrepreneurs et leur position difficile dans le marché du travail dans son ensemble. De plus, les données suggèrent que le concept de ‘commerce ethnique’, comme il est habituellement présenté dans les travaux sur ce sujet, est un concept ‘masculin’ et qui ne peut guère ? tre appliqué au cas des femmes turques de Berlin. Les points communs du concept (la clientèle ethnique, les fournisseurs ethniques, la place de la famille ou des employés ethniques, une orientation vers la communauté ethnique) ne s’appliquent que partiellement aux femmes entrepreneurs turques.  相似文献   

19.
Les tendences divergeantes de la structure agraire dans diverses parties du Brésil sont le thème de cet article. Le développement capitaliste dans les régions rurales de São Paolo, et la préservation/destruction des formes archaïques de production dans le nord-est sont analysés en terme des catégories et stages de développement capitaliste qui évoluent au pays. En considérant ce dernier dans son ensemble, une attention particulière est donnée à l'état. Depuis le début de l'industrialisation, l'industrie et l'agriculture ont toujours eu une relation ambiguë et contradictoire, et ceçi à la fois dans l'exportation et dans les marchés internes. Ceçi explique le caractère composite de l'état et la préservation d'une agriculture primitive. La préservation de la grande entreprise agro-merchantile et des formes archaïques de l'agriculture avait des fonctions distinctes pour l'accumulation du capital dans les secteurs non-agraires. Cet article examine aussi les tendances les plus récentes dans l'organisation agraire en relation avec les caractéristiques spécifiques de la nouvelle étape acquise par le capitalisme au Brésil. Une fois de plus, Côte à côte avec l'accroissement de la c?apitalisme agraire, dans la région de São Paolo (suivit par l'émergence d'un proletariat rural plus pur, la méchanisation massive et l'augmentation rapide de la composition organique du capital agraire), se produit l'extension et la récréation continuelle de la paysannerie latifundia dans les régions éloignées du pays. Un tel développement inégal dans les régions rurales coexiste avec le développement capitaliste dans son ensemble.  相似文献   

20.
The objective of this article is to speculate on the urban restructuring process in China’s transition to a market economy. Previous studies suggest that a broad theoretical framework is much needed to develop hypotheses for further empirical studies. This paper draws its insights from relevant studies on contemporary capitalist cities, in particular, political economy analysis of the urban process and capital switching, the structure of building provision and the creation of a rent gap, and institutional analysis of property rights. Summarily, it suggests that the basic logic of production in the context of a socialist city requires a specific way of coordinating — through economic planning and a specific configuration — the state work-unit system. Manifested in the production of the built environment was project-specific development. The structural tendency to disinvest in developed land has engendered a rent gap, which has laid the foundation for the phase of redevelopment in reforming socialist economies. Urban restructuring in the recent emerging market economy, which mainly involves decentralization, reorganizing the production of the built environment, and an increasing local-global link through overseas capital, is understood through this perspective. The post-reform built environment is characterized by land-use restructuring and polycentric development. It is argued that the physical reshaping of Chinese cities can be understood with respect to the redefinition of property rights, hence, capturing the rent gap by the main actors — state work-units, municipalities, the central state, real-estate investors, original residents and farmers. By its nature, the process favours big builders who have either de facto rights over existing urban land property or huge capital that enables them to ‘wipe out’ small owners. Western experience of gentrification reminds us that social problems may be created during the process, which calls for continuing insights to shed light on urban restructuring in post-reform China. L’objectif de cet article est de spéculer sur le processus de restructuration urbaine durant la période de transition de la Chine à une économie de marché. Les études précédentes suggèrent qu’un modèle théorique large est absolument nécessaire pour développer des hypothèses pour des études empiriques additionnelles. Cet article tire ses idées des études des villes capitalistes contemporaines, en particulier des analyses d’économie politique du processus urbain et du tranfert de capitaux, de la structure de la provision de bâtiments et de l’écart entre les loyers, et de l’analyse institutionnelle des droits de propriété. Succintement, cet article suggère que la logique fondamentale de la production dans le contexte d’une ville socialiste demande une méthode particulière de coordination — par la planification économique et une configuration spécifique — le système d’unité de travail de l’état. Le développement spécific de certains projets était manifeste dans la production de l’environnement urbain. La tendance structurelle au désinvestissement des terres développées a produit un écart dans les loyers, qui a créé une base pour une phase de redéveloppement des économies socialistes en réforme. La restructuration urbaine dans l’économie de marché naissante, qui implique principalement la décentralisation, la réorganisation de la production de l’environnement urbain, et, de plus en plus, un lien entre le local et le global grâce au capital d’outremer, peut être comprise dans cette perspective. L’environnement urbain d’après les réformes est caractérisé par la restructuration de l’aménagement du territoire et le développement polycentrique. Cet article soutient que le remaniement physique des villes chinoises peut être compris par rapport à la redéfinition des droits de propriété, et l’écart des loyers est donc accaparé par les agents principaux — les unités de travail de l’état, les municipalités, l’état central, les investisseurs immobiliers, les résidents d’origine et les fermiers. Vu sa nature, ce processus favorise les gros entrepreneurs qui ont soit les droits de facto aux terres urbaines existantes soit des capitaux considérables qui leur permettent de ‘liquider’ les petits propriétaires. L’expérience occidentale d’embourgeoisement nous rappelle que les problèmes sociaux peuvent être créés durant ce processus, qui demande une attention continue afin d’expliquer la restructuration urbaine dans la Chine d’après les réformes.  相似文献   

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