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1.
Despite a series of local government reforms in the 1990s, Russia's localities still lack serious autonomy. Only big cities maintain hopes for the emergence of local autonomy and local democracy. City politics has produced multiple conflicts between regional and local authorities; however, regional‐local relations merely reflect fundamental center‐periphery controversies on a smaller territorial scale. While big cities and their metropolitan areas serve as centers of political, economic and social modernization, other regional areas are lost in the peripheries. During Russia's transition period, some large cities acquired more political and economic autonomy from regions than others did. This article concentrates on the crucial role of (1) political opportunities inherited from the late‐Soviet period; and (2) strategic choices of political actors in the post‐Soviet period. The constellation of initial conditions and outcomes of political conflicts have contributed greatly to the diversity of city politics and urban autonomy in Russia's cities. Finally, the article considers the possible impact of local autonomy in Russia's cities on national social, economic and political developments. Malgré la série de réformes des années 1990 sur les gouvernements locaux en Russie, les localités manquent toujours d'une véritable autonomie. Seules, les grandes villes espèrent encore l'avènement d'une autonomie et d'une démocratie locales. La politique urbaine a généré nombre de conflits entre autorités locales et régionales; ceux‐ci ne sont pourtant que le reflet de la polémique fondamentale entre centre et périphérie à une échelle territoriale réduite. Alors que les grandes villes et leur métropole concentrent modernisations sociales, économiques et politiques, le reste de la région se fond dans les périphéries. Pendant la Russie de transition, quelques grandes villes ont acquis davantage d'autonomie économique et politique que d'autres par rapport à leur région. L'article détaille le rôle crucial qu'ont joué, d'une part, les ouvertures politiques héritées de la fin du régime précédent et, d'autre part, les choix stratégiques des acteurs politiques de l'ère post‐soviétique. La pléiade de conditions initiales et de séquelles de conflits politiques a largement contribuéà diversifier les politiques urbaines et le degré d'autonomie des villes russes. Enfin, l'article aborde l'impact éventuel d'une autonomie locale des villes sur les évolutions sociales, économiques et politiques de la Russie.  相似文献   

2.
Post-Mao China is marked by priorities which unlike Maoist redistributive policies encourage and tolerate uneven regional development. But this approach has been under severe attack, and the Ninth Five-Year Plan (1996–2000) which calls for narrowing the regional gap signals that new policies are due. These changes reflect shifts in development philosophies and theories, which are overlooked by many existing studies which emphasize only policies and their outcome. This paper explores the thoughts and ideas that underlie post-Mao regional policy, by reviewing the Chinese literature on regional development from about 1985 to 1995. New applications of socialism and the influence of Western theories have helped to remove the stigma associated with uneven regional development, and have guided post-Mao regional policy which favors the more developed eastern region. But the uneven regional development policy is blamed for the escalation in regional inequality, outflows of resources from poorer inland provinces, and regional conflicts and protectionism. More recent research which advocates renewed attention on and regional diffusion to the inland region, has inspired a new generation of regional development models and has influenced urban and regional policy. Nevertheless, the theory of Chinese regional development continues to be constrained by the obligation to justify official policy, and a lack of attention to firms, enterprises, and the relations between production and space. La Chine d’après Mao est caractérisée par des priorités qui, au contraire de la politique redistributive maoï?ste, encouragent et tolèrent le développement régional inégal. Mais cette approche a été l’objet d’attaques virulentes, et le neuvième Plan de Cinq Ans (1996–2000), qui demande une diminution des écarts régionaux, indique qu’une nouvelle politique est nécessaire. Ces changements reflètent les variations dans les philosophies et théories de développement que de nombreuses études ignorent au profit des politiques et de leur résultats. En faisant une revue de la littérature chinoise sur le développement régional de 1985 à 1995, cet article explore les idées fondamentales de la politique régionale post-Mao. De nouvelles applications du socialisme et l’influence des théories occidentales ont aidéà enlever le stigmate associé au développement régional inégal, et ont guidé la politique régionale post-Mao, qui favorise la région de l’est, qui est plus développée. Mais la politique de développement régional inégal a été accusée de causer une escalation de l’inégalité régionale, une perte de ressources dans les provinces intérieures les plus pauvres, des conflits régionaux et du protectionnisme. Les recherches plus récentes, qui attirent l’attention sur la région de l’intérieur et recommandent la diffusion régionale aux terres de l’intérieur, ont inspiré une nouvelle génération de modèles de développement régional et ont influencé la politique urbaine et régionale. Néanmoins, la théorie du développement régional chinois est toujours limitée par l’obligation de justifier la politique officielle et par un manque d’attention aux entreprises et aux rapports entre la production et l’espace.  相似文献   

3.
Policy debates on shelter for women have focused on family structure, gender roles and the importance of shelter in women’s economic development. They emphasize the need for shelter that is generally effective and empowering for women. Although valuable, these general policy proposals are often unable to account for the particular situations in specific cultural contexts in which family structure, roles and economic development are reshaped by women’s migration, and where cultural mandates for, and family‐based control of, women’s shelter are re‐articulated. Through a study of 12 working women’s hostels in Bangalore, India, which includes a survey of 126 residents and 4 focus groups, this article analyses the functions that hostels serve for women and explores the aspects of hostels that are effective and empowering. While only partially effective and empowering in ways that are specified within the current debates, hostels offer a significant policy opportunity to help women both expand their personal, social, economic and political universe without losing contact with the familiar and nurturing networks of family, and gain autonomy over their shelter and lives. The article discusses how hostels can provide a stepping stone for policy and programmatic interventions toward decent, secure and empowering shelter for women. Les débats politiques sur l’hébergement des femmes se sont concentrés sur la structure familiale, les rôles des sexes et l’importance de l’habitat dans le développement économique des femmes. Ils ont souligné le besoin d’un hébergement qui procure généralement à celles‐ci satisfaction et possibilités. Bien qu’appréciables, ces propositions générales sont souvent incapables de tenir compte de situations particulières, dans des contextes culturels spécifiques où la migration des femmes remodèle la structure familiale, les rôles et l’évolution économique, parallèlement au réajustement entre les directives culturelles et le contrôle familial à l’égard de l’hébergement féminin. À travers une étude sur 12 foyers de travailleuses de Bangalore (Inde), comprenant une enqu? te auprès de 126 pensionnaires et 4 groupes‐témoins, cet article analyse les fonctions que les foyers apportent aux femmes et explore les aspects de ces lieux porteurs de satisfaction et de possibilités. M? me si cet apport n’est que partiel, selon les modalités énoncées dans les débats actuels, les foyers donnent à la politique une véritable occasion d’aider les femmes àétendre leur univers personnel, social, économique et politique sans perdre contact avec les réseaux familiers et formateurs de la famille, tout en acquérant une autonomie sur leur résidence et leur existence. L’article explique comment les foyers peuvent constituer un premier pas vers des programmes organisés visant à un hébergement décent et sécurisé pour les femmes qui les rendent autonome.  相似文献   

4.
Despite widespread claims of its demise, the national state is the scale of the state institution best able to marshal the political, discursive and material resources necessary to achieve goals of social justice, defined as a decrease in income inequality, at local, national and global scales. The appearance of the withering away of the state is deceptive, since it is the state itself that is enacting the distribution of functions that some observers interpret as a reduction in state power. The arguments for a return of big government are both strategic and tactical. Strategically, central government has been responsible for every major social policy advance in the United States in the twentieth century. Tactically, the institutions comprising decentralized governance, including local governments, non–profit foundations and community–based organizations, are inadequate to the task. The role of big government in pursuit of social justice entails discursive and regulatory functions, each in turn suggesting an attendant political project for academics and activists. What is at stake is not a quantitative redistribution of state power but a qualitative redirection of the purposes to which that power is applied. Uncritical insistence on the end of the nation state may create a self–defeating self–fulfilling prophecy that conceals important opportunities for political realignment. L’Etat nation est à la meilleure échelle pour mobiliser les ressources politiques, discursives et matérielles nécessaires à la poursuite de la justice sociale, définie comme la réduction des inégalités de revenu aux échelles locales, nationales et globales, et ce malgré les affirmations répandues sur le retrait de l’Etat. L’apparence d’effacement de l’Etat est trompeuse puisque c’est l’Etat luui même qui organise la réallocation des fonctions que certains observateurs interprètent comme une réduction du pouvoir de l’Etat. L’argument en faveur d’un retour du ‘big government’ sont à la fois stratégiques et tactiques. D’un point de vue stratégique, le gouvernement central a été responsable de toutes les grandes avancées sociales du Xxème siècle aux USA. Sur le plan tactique, les institutions de gouvernance décentralisée comprenant le gouvernement local, les fondations à but non lucratif et les organisations communautaires ne peuvent pas faire face à ces tâches. Le rôle du gouvernement dans la poursuite de la justice sociale comprend des fonctions régulatives et discursives, chacune d’entre elle renvoyant à des projets politiques pour les activistes et les universitaires. Ce n’est pas la réallocation de l’autorité qui est en jeu mais une réorientation des objectifs du pouvoir. L’accent mis sans réserve sur la fin de l’Etat nation pourrait crééer une prophétie auto–créatrice auto–défaitiste qui dissimulerait les vraies opportunités de réorientation politique.  相似文献   

5.
A number of authors have recently suggested that cities are becoming increasingly important as sites for the negotiation of ethnic diversity. While multiculturalism has been declared ‘dead’ in many countries, cities are now experimenting with new ways to accommodate ethnic diversity. This article reports on research conducted in Amsterdam. In this city, a ‘minority policy’ has been replaced by a qualitatively different ‘diversity policy’. Even though the diversity policy meets many of the criticisms that have been made against multiculturalism, the new policy also generates its own forms of exclusion. It is concluded that the stress on intercultural interaction and an emphasis on high‐quality policies and projects can in practice produce results that run counter to the intentions of policymakers as well as critical theorists. Ironically, these two features of the diversity policy tend to depoliticize societal problems and frustrate political mobilization of some marginalized groups. Dernièrement, plusieurs auteurs ont suggéré que les villes prennent une importance croissante en tant que lieux de négociation de la diversité ethnique. Alors qu’on a annoncé la mort du multiculturalisme dans bien des pays, les villes connaissent désormais de nouveaux modes d’accueil de la diversité ethnique. Cet article rend compte de recherches menées à Amsterdam. Une ‘politique des minorités’ y a été remplacée par une ‘politique de la diversité’ différente sur le plan qualitatif. Même si cette nouvelle politique répond à plusieurs des critiques formulées à l’encontre du multiculturalisme, elle génère aussi ses propres formes d’exclusion. On peut déduire que l’accent sur l’interaction interculturelle ainsi qu’une priorité aux politiques et projets de qualité peuvent, en pratique, produrie des résultats qui viennent s’opposer aux intentions des décideurs eux‐mêmes et des théoriciens détracteurs. Bizarrement, ces deux caractéristiques de la politique de la diversité tendent à dépolitiser les problèmes sociétaux et à contrarier la mobilisation politique de certains groupes marginalisés.  相似文献   

6.
Regionalization is a contradictory process meaning both subnational fragmentation of territorial states and their supranational integration at a larger scale. In this paper federalism, as a division of sovereignty between several orders of government within the same political system, is conceived as an institution designed to regulate regionalization. But federal pacts are subject to two symmetrical risks: either, a risk of a centralizing drift towards a unitary state; or a risk of disintegrating into as many sovereign states as previous federated units. Thus, in the first section of the paper, we define a ‘true’federal system as a political order where an institutional device permanently tackles the problem of self-conservation of the federal principle. Then, in the second section, we show that self-conservation of a federal system or its evolution towards centralization or dissolution, are not first order dependent on economic issues, but on specific institutional forms that rule the game of political and social actors. To demonstrate this we take a comparative view of equalization programmes for tax revenues which distinguish Canadian federalism from its US counterpart. For these programmes channel competition between governments on political grounds and participate in the self-reproduction of the federal covenant. On the contrary, a lack of equalization liberates economic competition between federal states – tax war, social dumping – and leaves the ground free for centralization or dissolution of the federation. — La régionalisation est un processus contradictoire qui signifie à la fois la fragmentation infranationale des Etats territoriaux et leur intégration supranationale à plus grande échelle. Dans cet article, le fédéralisme, en tant que division de l’ordre politique entre plusieurs ordres de gouvernement, est conçu comme une institution établie pour réguler un tel processus. Mais les pactes fédéraux sont soumis à deux risques symétriques: un risque de centralisation conduisant à la formation d’un grand Etat unitaire; un risque d’éclatement en autant d’Etats unitaires qu’il y a d’unités fédérées. Ainsi, dans la première partie de l’article, un “vrai” système fédéral est défini comme un ordre politique dans lequel un dispositif institutionnel assure la permanence du principe fédéral. Puis, dans la deuxième partie, il est montré que cette permanence, ou, à l’inverse, une évolution vers la centralisation ou l’éclatement, dépend moins de problèmes économiques que de l’efficace des formes institutionnelles qui gouvernent le jeu des acteurs politiques et sociaux dans une fédération. Pour le montrer, dans la troisième partie de l’article, est mobilisée une approche comparative des programmes de redistribution interrégionale des recettes publiques au Canada et aux USA. Lorsque ces programmes ont des objectifs de péréquation comme au Canada, ils orientent la concurrence politique entre les ordres de gouvernement sur le terrain politique et participent de la reproduction du pacte fédéral. Au contraire, un manque de péréquation comme aux USA favorise la concurrence économique entre les Etats fédérés – guerre fiscale, dumping social – et laisse ainsi la voie libre pour la centralisation ou, dans d’autres contextes, à la dissolution de la fédération.  相似文献   

7.
For several decades there has been extensive migration from the small island states of the South Pacific and the eastern Caribbean to metropolitan countries, resulting in absolute population decline in some states and new social, economic and political relationships between these island regions and distant worlds. Early research on the consequences for island development of return migration and remittances dwelt upon the unproductive nature of expenditures and the various problems return migration and remittances cause. Questioning this view, a new conceptualization of the influences of migration, circulation and remittances on recipient families, communities and societies in the island states of the South Pacific and the Caribbean is presented. Regional similarities and differences are recognized, yet commonalities of island microstates’ experiences emerge. Remittances are a very significant private transfer of capital and return migrants represent people endowed with human capital, capable of enriching the social and cultural capital stocks of their island communities. In both insular regions, the consolidation of transnational linkages emphasizes the significance of diaspora relations for migrant households at home and abroad and offers some prospects for sustainable development, beyond those offered solely by domestic economic opportunities. Depuis plusieurs décennies, une migration considérable s’est développée des petites îles états du Pacifique du sud et des Antilles de l’est vers les pays métropolitains. Le résultat est un déclin du nombre absolu de la population dans certains de ces états et de nouvelles relations sociales, économiques et politiques entre ces régions des îles et les mondes éloignés. Les premières recherches sur les conséquences pour le développement des îles de la migration de retour et des envois de fonds insistaient sur la nature improductive des dépenses et sur les différents problèmes causés par la migration de retour et les envois de fonds. Questionnant ce point de vue, nous présentons une nouvelle conception des influences de la migration, de la circulation et des envois de fonds sur les familles qui en bénéficient, sur les communautés et sur les sociétés des îles états du Pacifique du sud et des Antilles. Bien que les similarités et des différences régionales soient reconnues, des points communs dans les expériences des micro‐états émergent. Les envois de fonds sont un tranfert privé de capital très significatif et les émigrants qui reviennent sont dotés de capital humain, capables d’enrichir le domaine social et culturel de leurs communautés des îles. Dans les deux régions insulaires, la consolidation des liens transnationaux démontre la signification des relations de la diaspora pour les familles migratrices chez elles et à l’étranger et offre des possibilités de développement durable au‐delà de ceux offerts uniquement par les opportunités économiques intérieures.  相似文献   

8.
This article explores how bargaining advantages arising from the process of public‐private coordination of interests enable local government to contain business influence in urban development. A theoretical framework highlights how the scope of business demands and the impact of policy on political coalitions empower local officials as Brokers, Organizers, Entrepreneurs and Promoters. Each role affords different pathways for state power in competition with business. This is illustrated by surveying transportation politics during the industrial age in New York City. The city’s experience demonstrates alternative local public‐sector foundations for governmental power in growth politics. As such, it qualifies theories of business privilege in democratic politics and identifies how the dynamics of the public sector empower local officials. Cet article examine comment la négociation d’avantages, née de la coordination des intérêts publics‐privés, permet à un gouvernement local de contenir l’influence des entreprises sur l’urbanisme. Un cadre théorique explique comment l’ampleur des demandes des entreprises et l’impact de la politique sur les coalitions politiques autorisent les représentants locaux à agir en Médiateur, Organisateur, Entrepreneur et Promoteur, chacun de ces rôles permettant des chemins différents vers le pouvoir étatique, en concurrence avec le monde des affaires. L’illustration est donnée par une étude de la politique des transports de la ville de New York à l’ère industrielle. Elle démontre que le secteur public local dispose de diverses assises pour s’assurer un pouvoir gouvernemental dans une politique de croissance. A cet égard, il modère les théories sur le privilège des entreprises dans une politique démocratique et définit comment la dynamique du secteur public donne un pouvoir aux représentants locaux.  相似文献   

9.
Entire metropolitan areas are often seen as fundamental components of the emerging global space–economy. The national and global roles of central cities, however, may lead them in fundamentally different economic and political directions from their hinterlands if the functions of the cities are decreasingly complementary to those of their surrounding areas. In particular, the political complexions of city and hinterland may come to reflect different cultural and economic orientations as a result of divergence in political–economic trajectories between the two. This possibility is explored using the example of the northern Italian city of Milan and its hinterland, taken as the provinces of Bergamo, Como, Lecco and Varese, and the rest of the province of Milan outside of the city with respect to geographical patterns of support for the regionalist/separatist movement, the Northern League, over the course of three national elections: 1992, 1994 and 1996. Putatively a movement representing the interests of northern Italy as a whole, the Northern League’s stands on issues tended increasingly to represent the identities and interests of the small manufacturing firms that dominate part of the fringe of the metropolitan area, whereas Milan itself has an economic base of advanced services and national–oriented manufacturing firms that would lead to the expectation of a very different political orientation. Analysis of election returns suggests a divergence between city and hinterland that is in large part accounted for by their distinctive economic trajectories. There is no simple identity between a city and its metropolis. On considère souvent des zones métropolitaines entières comme des composantes fondamentales de l’espace économique mondial naissant. Les rôles nationaux et planétaires des grandes villes centrales peuvent toutefois les pousser dans des directions économiques et politiques totalement différentes de leur arrière–pays si leur fonction perd de sa complémentarité par rapport à leur zone environnante. Les aspects politiques de la ville et de l’arrière–pays peuvent notamment finir par traduire des orientations économiques et culturelles distinctes è la suite d’une divergence dans leurs trajectoires politico–économiques respectives. Cette possibilité est étudiée au travers de l’exemple de Milan, ville du nord de l’Italie, et de son arrière–pays (couvrant les provinces de Bergame, Côme, Lecco, Varèse et le reste de la province de Milan extérieur à la ville) en s’attachant à la carte géographique des partisans du mouvement régionaliste et séparatiste de la Ligue du Nord au cours de trois élections nationales (1992, 1994 et 1996). Ce mouvement, supposé traduire les intérÁts de toute l’Italie du Nord, a penché de plus en plus souvent pour des positions représentant les identités et intérÁts des petites industries qui dominent partiellement la périphérie de la zone métropolitaine, alors que la base économique de Milan se compose de services de pointe et d’entreprises industrielles d’envergure nationale laissant supposer une orientation politique toute différente. Une analyse des résultats des élections révèle une divergence entre ville et arrière–pays, en grande partie justifiée par leurs axes économiques distincts. Il n’existe pas d’identité simple entre une ville et sa métropole.  相似文献   

10.
Domestic property and social class   总被引:1,自引:0,他引:1  
Cet exposé traite de l'importance des conséquences des différents modes d'occupation de logement, en ce qui concerne les rapports de classes. L'accent est mis précisément sur la Grande Bretagne où, environ 40% des ouvriers manuels possèdent maintenant leur propre maison, et où l'extension de l'occupation de l'habitation par le propriétaire a nettement contribué à accroitre les dividions sociales et politiques, au sein de la classe ouvrière. La question qui se pose, est de savoir si de telles divisions ont une base matérielle réelle, ou si elles sont principalement idéologiques. On voit que la réponse à cette question aura d'importantes conséquences pour l'organisation de luttes politiques autour de la question du logement. L'exposé débute par une discussion des perspectives wéberiennes et marxistes en matière d'occupation de logement et de rapports de classes. La perspective wébérienne, liée aux travaux de Rex et de Moore sur 'le logement par classes', est rejetée, quoique la possibilité de reformuler le concept du logement par classes, au sein d'une orientation wébérienne, soit mise en évidence. Le point de vue marxiste, qui rejette la possession du logement comme étant étrangère à l'identification des intérêts de classe, est également rejeté, sous prétexte que l'occupation de l'habitation par le propriétaire est un facteur crucial d'une augmentation réelles des richesses individuelles qui peuvent largement dépasser les économics que l'on peut faire sur les salaires de toute une vie. L 'exposé montre ensuite, comment la possession de sa maison va dans le sens d'une accumulation des richesses, et comment ceci crée une réelle division d'intérèt économique entre les propriétaires en jouissance et les locataires, fait qui se manifeste souvent dans les luttes politiques locales. La conclusion qui se dégage de ceci est que, les efforts des activistes locaux pour unifier les deux groupes en une alliance politique contre le capital monopole, peut sàvérer à la fois peu judicieux et nuisible à la productivité.  相似文献   

11.
In recent years there has been a resurgence of decentralized social governance concerned with the spatial dimensions of disadvantage. This article examines aspects of this resurgence in the Australian state of Queensland where, after the hasty birth of ‘place management’ in response to the rise of ‘Hansonism’, a plethora of ‘joined‐up’ policy initiatives were undertaken in relation to the regional dimensions of poverty. We propose that these trends reflect in part new ways of thinking about the spatial aspects of disadvantage which have emerged in recent years and which have the potential to take regional policy beyond the narrow confines imposed by neoliberal economic orthodoxy. These new ways of thinking have arisen in social policy through the reframing of disadvantage in terms of social exclusion and in regional economic policy through the influence of the so‐called ‘new regionalism’. The article shows how together these bodies of theory point us towards a new model of ‘associational governance’. The article reviews recent Queensland experience and indicates those features of ‘associational governance’ which have become characteristic of locality‐based social policy ideas in Queensland. ‘Joined‐up’ and regional policy aspirations of the Queensland State government have shown the influence of these new approaches. The political and policy sustainability of these trends, however, is uncertain. The lingering shadow of managerialism and neoliberal policy frameworks remains a significant barrier to the innovation and viability of these approaches. More directly, the inherent limits of the ‘local’ or ‘regional’ initiatives in the face of broader national and global factors will significantly constrain the capacity of associational governance systems to deliver positive democratic, social and economic outcomes. The article examines recent Queensland policy reforms in light of this complex set of factors and concludes by offering directions for future research and policy development. Ces dernières années ont vu réapparaître une gouvernance sociale décentralisée soucieuse des dimensions spatiales des cas défavorisés. Des aspects de cette ré‐émergence sont étudiés dans l'état australien du Queensland où, après la démarche précipitée vers un ‘management de lieu’ en réaction à la montée de ‘l'hansonisme’, une multitude d'initiatives politiques ‘combinées’ ont été entreprises à l'égard des dimensions régionales de la pauvreté. Ces tendances reflètent en partie de nouveaux modes de pensée sur les aspects spatiaux des cas défavorisés. Apparus depuis peu, ces courants sont susceptibles de sortir la politique régionale des limites étroites qu'impose l'orthodoxie économique néolibérale. De plus, ils ont surgi dans la politique des régions grâce au recadrage de la pauvreté en termes d'exclusion sociale, et dans la politique économique régionale grâce à l'influence du dit ‘nouveau régionalisme’. L'article montre comment ces deux corpus théoriques orientent vers un modèle nouveau de ‘gouvernance associative’. Partant de l'expérience récente du Queensland, l'étude identifie les traits de gouvernance associative qui y sont devenus caractéristiques des réflexions de politique sociale de portée locale. Ces approches ont été traduites dans les ambitions de politique ‘combinée’ et régionale du gouvernement du Queensland. Pourtant, leur viabilité au plan politique et stratégique est incertaine. L'ombre persistante du néolibéralisme et du managérialisme continue de faire obstacle à l'innovation et à la pérennité de ces tendances. Plus directement, les limites inhérentes aux initiatives de type local ou régional comparées aux influences nationales et mondiales vont énormément restreindre la capacité des systèmes de gouvernance associative à produire des résultats démocratiques, sociaux et économiques positifs. Après un examen des récentes réformes politiques au Queensland à la lumière de cet ensemble complexe de facteurs, la conclusion propose des orientations de recherches et des lignes politiques à développer.  相似文献   

12.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

13.
La crise économique actuelle a conduit à en terminer avec la politique d'après-guerre, fondée sur les principes keynésiens de la croissance dirigée, du plein-emploi et de l'état providence. Dans de nombreux pays capitalistes, des efforts sont faits maintenant pour 'recapitaliser le capitalisme'. Ceci entraîne des réductions dans le secteur public et une expansion du secteur privé, mettant principalement l'accent sur l'industrie et sur l'exportation. Mais la crise n'est pas seulement d'ordre économique; elle a des répercussions sur tout l'ordre social, et cet article examine les idées de quelques-uns des plus importants défenseurs politiques et universitaires des idées et des attitudes qui servent à légitimer la nouvelle politique. La conclusion est que la force de la stratégie de recapitalisation dépend, en partie, de la qualité de la gauche, qui se doit d'élaborer immédiatement un programme à court terme, sur lequel elle puisse fonder une opposition efficace.  相似文献   

14.
This article joins many contemporary activists and scholars in criticizing and seeking alternatives to the ongoing neoliberalization of the global political economy. It sets out two main arguments: (1) in order to resist the growing control of capital over the global political economy, one important project is to develop new notions of citizenship that expand the decision‐making control of citizens; and (2) Henri Lefebvre's concept of ‘the right to the city’ is one particularly fertile set of principles on which to base such alternative citizenships because it resists and rethinks both traditional citizenship forms and capitalist social relations. The first part of the article outlines the context in which Lefebvre's ideas might be pursued by examining the contemporary destabilization of traditional citizenship and its relationship to global political and economic restructuring. The second part of the article develops more specifically the potential of Lefebvrian citizenship by constructing a theoretical sketch of one possible citizenship based on Lefebvre's idea: what I call the right to the global city. The article finishes by suggesting that the right to the city can be extended beyond the urban context. It points toward a new set of more democratic political relationships in which the power of inhabitants to shape the global political economy displaces the power of capital and the nation‐state. Cet article fait écho à nombre de militants et d'intellectuels contemporains critiquant la néolibéralisation actuelle de l'économie politique mondiale, et y cherchant des alternatives. Il expose deux arguments principaux: d'abord, pour résister au contrô le croissant du capital sur l'économie politique mondiale, un grand projet doit définir de nouvelles notions de citoyenneté qui permettent aux citoyens de mieux maîtriser les décisions; ensuite, le concept de ‘droit à la ville’ d'Henri Lefebvre est un ensemble particulièrement productif de principes utilisables pour asseoir ces citoyennetés alternatives, car il repousse et repense à la fois les formes de citoyenneté traditionnelles et les relations sociales capitalistes. La première partie de l'article délimite le cadre dans lequel les concepts de Lefebvre pourraient s'appliquer, en examinant la déstabilisation contemporaine de la citoyenneté classique et son lien avec la restructuration politico‐économique mondiale. La seconde partie développe le potentiel de la citoyenneté selon Lefebvre en ébauchant une possible citoyenneté théorique basée sur son idée: ce que j'appelle le droit à la ville mondiale. L'article se termine en suggérant que le droit à la ville peut s'étendre au‐delà du contexte urbain. Il vise un nouvel ensemble de relations politiques plus démocratiques où le pouvoir des habitants pour façonner l'économie politique mondiale supplante celui du capital et de l'Étatnation.  相似文献   

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This paper investigates the rationale for land law reforms as well as their implications for different societal groups in Cameroon. It is revealed that the rationale — that is, to place as much land as possible in state hands — has remained unchanged since the colonial era. The study further shows that the land law reforms have always been skewed in favour of political and bureaucratic elites, entrepreneurs and the salariat at the expense of women in the informal sector, ethnic minorities and the poor. Thus, a potent consequence of land law reforms in Cameroon is that they have effectively accentuated socio-economic inequities characteristic of the country. To remedy these problems, it is recommended that authorities seek to create some fit between the ‘modern’ land tenure system and the traditions, culture and beliefs of the Cameroonian society. Additionally, it is recommended that serious efforts be made to institute programmes designed to redistribute income and improve the performance of the bureaucratic machinery, particularly the institutional framework for land policy administration. Cet article explore la raison d’être des réformes de la loi agraire ainsi que leurs implications pour différents groupes sociaux au Cameroun. Je révèle que la raison d’être —à savoir, mettre le maximum de terres dans les mains de l’état — n’a pas changé depuis l’époque coloniale. Cete étude montre aussi que les réformes de la loi agraire ont toujours été biaisées en favour des élites politiques et bureaucratiques, des entrepreneurs et des cadres au détriment des femmes du secteur officieux, des minorités ethniques et des pauvres. Une conséquence importante des réformes de la loi agraire au Cameroun est donc que les inégalités socio-économiques caractéristiques du pays ont effectivement été accentuées. Pour résoudre ces problèmes, cet article recommande que les autorités essaient d’ajuster le système ‘moderne’ d’occupation des terres et la culture et croyances traditionnelles de la société camerounaise. De sérieux efforts pour introduire des programmes de redistribution des revenus et pour améliorer la performance de l’appareil bureaucratique, en particulier le modèle institutionnel pour l’administration de la politique agraire, sont aussi recommandés.  相似文献   

16.
Cet article examine les interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ des mouvements sociaux urbains. Il propose l'argument selon lequel certains aspects de méthodologie ne sont pas incompatibles avec la perspective des études pluralistes américaines employée pour le traitement des phénomènes de revendications. Ces deux perspectives partagent la měme supposition, c'est à dire que l'influence coule des mouvements de revendications à l'état; ce qui amène à chercher les raisons pour l'échec à l'intérieur du mouvement lui-měme, plutǒt que dans les ressources et les stratégies à la disposition de l'état et de ses agents pour détourner et dominer la revendication. Deuxièmement, ces perspectives ne semblent pas avoir de critères de sélection, et analysent seulement les cas manifestes de revendications. Il est suggéré qu'une interprétation adéquate ne peut ětre arrivée que sur la base d'une recherche qui essaye d'expliquer les relations fondamentales de pouvoir dans le système urbain, particulièrement quand il s'agit de situations d'inertie ou de non-revendication. La seconde partie de cet article est un compte rendu d'une recherche empirique sur la suppression d'un mouvement ouvrier de revendication à Londres contre des politiques de logement ‘pour les masses’. Cette recherche montre de quelle façon la portée et l'exactitude des interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ peuvent ětre avancée afin de prendre en compte ces critiques. En měme temps, elle explore l'utilisation des pouvoirs coercifs par les autorités locales anglaises et l'influence exercée par les corporations industrielles sur la politique du logement.  相似文献   

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The federal system of intergovernmental relationships in Germany was greatly affected in the 1990s by the increased importance of transnational rationales and by strong orientations to competitiveness in domestic political discourse. New territorial imperatives have given rise to a variety of innovative institutional approaches to policy‐making, the main focus of which is the need to jointly identify new political arenas and new territorial domains for development policies. The result has been a plurality of highly differentiated experimental approaches to regionalization, challenging nested systems of territorial jurisdictions and consolidated policy styles. German initiatives in ‘experimental regionalism’ are addressed in a perspective that highlights their dimension of institutional coevolution in the framework of emerging multi‐level governance practices at a European level: they are hence not only seen as responses to exogenous factors, but also as outcomes of endogenous factors of innovation and change, related to the need for new forms of political regulation in dealing with intergovernmental policy‐making deadlocks and new ‘local’ claims for representation and mobilization. Building on interpretations of regional governance based on a regulationist‐ and state‐theoretical perspective, elaborated in economic and political geography, recent German approaches to ‘experimental regionalism’ are interpreted as new modes of policy‐making that redefine the state's role in political‐economic regulation through a dual process involving a reframing of state‐local relationships and a rescaling of territorial policy arenas. En Allemagne, le système fédéral de relations inter‐gouvernements a énormément changé dans les années 1990 du fait de l'importance croissante de logiques transnationales et de tendances marquées pour la compétitivité dans le discours politique intérieur. De nouveaux impératifs territoriaux ont suscité un éventail d'approches institutionnelles novatrices du pouvoir politique, leur centre d'intérêt étant d'identifier parallèlement de nouvelles arènes politiques et d'autres domaines territoriaux pour les politiques de développement. Il en a résulté de multiples et très distinctes démarches expérimentales à l'égard de la régionalisation, venant défier systèmes imbriqués de prérogatives territoriales et styles de politique publique homogènes. Les initiatives allemandes de ‘régionalisme expérimental‘ sont abordées dans une perspective qui souligne leur co‐évolution institutionnelle au sein de pratiques naissantes de gouvernance à plusieurs niveaux au plan européen: elles sont donc considérées à la fois comme des réponses à des facteurs exogènes et le produit de facteurs endogènes d'innovation et de changement, liés à la nécessité de nouvelles formes de régulation politique pour résoudre les impasses de l'élaboration des politiques intergouvernementales et les nouvelles revendications ‘locales‘ en matière de représentation et mobilisation. Partant d'interprétations de la gouvernance régionale d'un point de vue théorique régulationiste et étatique, dans une géographie économique et politique, ces récentes approches du ‘régionalisme expérimental‘ sont présentées comme de nouveaux modes d'élaboration des politiques, redéfinissant le rôle de l'État dans une régulation politico‐économique via un double processus de recadrage des relations État‐région et de redimensionnement des arènes politiques territoriales.  相似文献   

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In the Uptown area of Chicago and Sheffield, England’s Sharrow neighborhood, redevelopment initiatives in the late 1960s and early 1970s produced a significant degree of community conflict. Throughout the 1970s and 1980s a variety of grassroots movements appeared in each community. The legacy of redevelopment-derived conflict and community-based organizing in the two communities suggests that there is more variation in neighborhood grassroots politics — even in communities with comparable public policy and organizing histories — than prevailing explanations of neighborhood mobilization tend to acknowledge. However, with the 1990s a convergence in the Uptown and Sharrow experiences has appeared: the narrowing of their grassroots organizations’ political agendas, which can be attributed to national shifts in political discourse and public policy. Dans le quartier de Uptown à Chicago et le quartier de Sharrow à Sheffield en Angleterre, les initiatives de redéveloppement à la fin des années soixante et le début des années soixante-dix ont causé un degré significatif de conflit dans la communauté. Durant les années soixante-dix et quatre-vingt divers mouvements populaires sont apparus dans ces communautés. Dans les deux communautés, le résultat des conflits dûs au redéveloppement et de l'organisation basée dans la communauté suggère qu'il y a plus de variation dans les politiques populaires des quartiers — même dans les communautés qui ont des politiques publiques et un passé d'organisation similaires — que les explications dominantes de la mobilisation de quartier tendent à reconna^tre. Cependant, dans les années quatre-vingt-dix, une convergence entre les expériences de Uptown et Sharrow est apparue: le rétrécissement des programmes politiques de leurs organisations populaires qui peut être attribué aux changements nationaux du discours politique et de la politique publique.  相似文献   

19.
The objective of this article is to speculate on the urban restructuring process in China’s transition to a market economy. Previous studies suggest that a broad theoretical framework is much needed to develop hypotheses for further empirical studies. This paper draws its insights from relevant studies on contemporary capitalist cities, in particular, political economy analysis of the urban process and capital switching, the structure of building provision and the creation of a rent gap, and institutional analysis of property rights. Summarily, it suggests that the basic logic of production in the context of a socialist city requires a specific way of coordinating — through economic planning and a specific configuration — the state work-unit system. Manifested in the production of the built environment was project-specific development. The structural tendency to disinvest in developed land has engendered a rent gap, which has laid the foundation for the phase of redevelopment in reforming socialist economies. Urban restructuring in the recent emerging market economy, which mainly involves decentralization, reorganizing the production of the built environment, and an increasing local-global link through overseas capital, is understood through this perspective. The post-reform built environment is characterized by land-use restructuring and polycentric development. It is argued that the physical reshaping of Chinese cities can be understood with respect to the redefinition of property rights, hence, capturing the rent gap by the main actors — state work-units, municipalities, the central state, real-estate investors, original residents and farmers. By its nature, the process favours big builders who have either de facto rights over existing urban land property or huge capital that enables them to ‘wipe out’ small owners. Western experience of gentrification reminds us that social problems may be created during the process, which calls for continuing insights to shed light on urban restructuring in post-reform China. L’objectif de cet article est de spéculer sur le processus de restructuration urbaine durant la période de transition de la Chine à une économie de marché. Les études précédentes suggèrent qu’un modèle théorique large est absolument nécessaire pour développer des hypothèses pour des études empiriques additionnelles. Cet article tire ses idées des études des villes capitalistes contemporaines, en particulier des analyses d’économie politique du processus urbain et du tranfert de capitaux, de la structure de la provision de bâtiments et de l’écart entre les loyers, et de l’analyse institutionnelle des droits de propriété. Succintement, cet article suggère que la logique fondamentale de la production dans le contexte d’une ville socialiste demande une méthode particulière de coordination — par la planification économique et une configuration spécifique — le système d’unité de travail de l’état. Le développement spécific de certains projets était manifeste dans la production de l’environnement urbain. La tendance structurelle au désinvestissement des terres développées a produit un écart dans les loyers, qui a créé une base pour une phase de redéveloppement des économies socialistes en réforme. La restructuration urbaine dans l’économie de marché naissante, qui implique principalement la décentralisation, la réorganisation de la production de l’environnement urbain, et, de plus en plus, un lien entre le local et le global grâce au capital d’outremer, peut être comprise dans cette perspective. L’environnement urbain d’après les réformes est caractérisé par la restructuration de l’aménagement du territoire et le développement polycentrique. Cet article soutient que le remaniement physique des villes chinoises peut être compris par rapport à la redéfinition des droits de propriété, et l’écart des loyers est donc accaparé par les agents principaux — les unités de travail de l’état, les municipalités, l’état central, les investisseurs immobiliers, les résidents d’origine et les fermiers. Vu sa nature, ce processus favorise les gros entrepreneurs qui ont soit les droits de facto aux terres urbaines existantes soit des capitaux considérables qui leur permettent de ‘liquider’ les petits propriétaires. L’expérience occidentale d’embourgeoisement nous rappelle que les problèmes sociaux peuvent être créés durant ce processus, qui demande une attention continue afin d’expliquer la restructuration urbaine dans la Chine d’après les réformes.  相似文献   

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This article utilizes property tax arrears data to trace the contraction of gentrification at the end of the 1980s and its resurgence in the 1990s in New York City’s Lower East Side. Contrary to the claims made during the recession about the end of gentrification, this article provides an important historical record of the resurgence of gentrification in the 1990s. The paper also argues that this new ‘third round’ gentrification has to be seen as a dramatic reassertion of economics in the central urban land market. That this shift is also expressed within the popular cultural discourses accompanying the process reveals an altered relationship between economics and culture in fin de siècle gentrification. Cet article utilise les données sur les arriérés des impôts sur la propriété pour retracer le déclin de l’embourgeoisement á la fin des années quatre-vingt et son renouveau dans les années quatre-vingt-dix dans le Lower East Side de New York City. Contrairement á ce qui fut dit sur la fin de l’embourgeoisement durant la récession, cet article fournit un dossier historique important qui montre le renouveau de l’embourgeoisement dans les années quatre-vingt-dix. Cet article soutient aussi que ce nouveau ‘troisième tour’ d’embourgeoisement doit ? tre regardé comme une réaffirmation dramatique de l’économie politique dans le marché foncier urbain central. Le fait que ce changement est aussi perceptible dans les discours de la culture populaire qui accompagnent ce processus révèle une relation changée entre l’écomonie politique et la culture dans l’embourgeoisement de fin de siècle.  相似文献   

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