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1.
To what extent are we experiencing a transformation from ‘spaces of place’ to a ‘space of flows’ as proposed by Manuel Castells? Applying his thesis to the political system leads to the following implications. Socio‐economic processes of ‘glocalization’ are undermining the gate‐keeper position of national governments. Furthermore, governance is becoming ‘deterritorialized’, an aspect which is characterized by Elkins as an ‘unbundling’ of identities and jurisdictions. But does this process of unbundling lead to a federal system of multi‐level governance where the national level is complemented by supranational and subnational levels of governance; or does it imply an even more radical transformation towards an architecture of governance which is characterized by a proliferation of single‐purpose governments with variable and flexible spatial scales? A final implication is the transformation from ‘government to governance’— which means a broader array of actors and changing modes of interaction. This article traces these theses by analysing institutions of governance in four cross‐border regions in Europe and North America. In all regions we indeed find many cross‐border networks and institutions undermining the national gate‐keeper position. In Europe, cross‐border collaboration is producing another soft, but institutionalized, comprehensive, stable and territorially‐defined layer in the European ‘multi‐level‐system’. In North America, by contrast, only informal, fluid, specific and non‐territorial institutions are evolving across national borders. Here, the territorially‐based nation state is not complemented by similar kinds of political institutions, but is instead being challenged more fundamentally by new kinds of institutions: transnational socio‐economic exchange networks and transnational ideological coalitions which embody enormous transformational power. In conclusion, cross‐border regional governance in Europe still follows the logic of ‘spaces of place’, whereas in North America quite different ‘spaces of flows’ are emerging as complementary logics of community and institution building. Jusqu'où s'exerce la transformation d'un ‘espace de lieux’ en ‘espace des flux’, comme le suggère Manuel Castells? L'application de cette théorie au système politique a plusieurs implications. Les processus socio‐économiques de ‘glocalisation’ désagrègent la position de garde‐barrière des gouvernements nationaux. De plus, la gouvernance se ‘déterritorialise’, phénomène qu'Elkins appelle la ‘séparation’ des identités et des domaines de compétence. Mais à quel type de gouvernance cette ‘séparation’ mène‐t‐elle: à un système fédéral à plusieurs niveaux où le plan national est complété de plans supra‐ et infra‐nationaux de gouvernance? ou à un changement plus radical vers une architecture caractérisée par une prolifération de gouvernements à finalité unique dont les échelles spatiales varient et s'adaptent? Une dernière conséquence est le passage de gouvernement à gouvernance, qui se traduit par une diversification des acteurs et de nouveaux modes d'interactions. L'article retrouve ces thèses en analysant des institutions de gouvernance dans quatre régions transfrontalières européennes et nord‐américaines. Dans toutes les régions, l'étude identifie en effet de nombreux réseaux et institutions transfrontaliers qui minent la position de garde‐barrière nationale. En Europe, la collaboration transfrontalière crée une strate souple, quoique institutionnalisée, étendue, stable et aux limites territoriales définies dans le ‘système européen à plusieurs niveaux’. En Amérique du Nord, en revanche, n'interviennent à travers les frontières que des institutions informelles, fluides, spécifiques et non‐territoriales; l'État‐nation lié au territoire n'est pas complété d'institutions politiques de types similaires, étant plutôt profondément mis en cause par des institutions d'un genre nouveau: réseaux d'échanges socio‐économiques et coalitions idéologiques transnationaux qui expriment une énorme dynamique de transformation. Pour conclure, la gouvernance régionale transfrontalière en Europe obéit encore à la logique des ‘espaces de lieux’ tandis qu'en Amérique du Nord, des ‘espaces de flux’ tout à fait différents apparaissent dans une logique complémentaire de construction de communautés et d'institutions.  相似文献   

2.
The federal system of intergovernmental relationships in Germany was greatly affected in the 1990s by the increased importance of transnational rationales and by strong orientations to competitiveness in domestic political discourse. New territorial imperatives have given rise to a variety of innovative institutional approaches to policy‐making, the main focus of which is the need to jointly identify new political arenas and new territorial domains for development policies. The result has been a plurality of highly differentiated experimental approaches to regionalization, challenging nested systems of territorial jurisdictions and consolidated policy styles. German initiatives in ‘experimental regionalism’ are addressed in a perspective that highlights their dimension of institutional coevolution in the framework of emerging multi‐level governance practices at a European level: they are hence not only seen as responses to exogenous factors, but also as outcomes of endogenous factors of innovation and change, related to the need for new forms of political regulation in dealing with intergovernmental policy‐making deadlocks and new ‘local’ claims for representation and mobilization. Building on interpretations of regional governance based on a regulationist‐ and state‐theoretical perspective, elaborated in economic and political geography, recent German approaches to ‘experimental regionalism’ are interpreted as new modes of policy‐making that redefine the state's role in political‐economic regulation through a dual process involving a reframing of state‐local relationships and a rescaling of territorial policy arenas. En Allemagne, le système fédéral de relations inter‐gouvernements a énormément changé dans les années 1990 du fait de l'importance croissante de logiques transnationales et de tendances marquées pour la compétitivité dans le discours politique intérieur. De nouveaux impératifs territoriaux ont suscité un éventail d'approches institutionnelles novatrices du pouvoir politique, leur centre d'intérêt étant d'identifier parallèlement de nouvelles arènes politiques et d'autres domaines territoriaux pour les politiques de développement. Il en a résulté de multiples et très distinctes démarches expérimentales à l'égard de la régionalisation, venant défier systèmes imbriqués de prérogatives territoriales et styles de politique publique homogènes. Les initiatives allemandes de ‘régionalisme expérimental‘ sont abordées dans une perspective qui souligne leur co‐évolution institutionnelle au sein de pratiques naissantes de gouvernance à plusieurs niveaux au plan européen: elles sont donc considérées à la fois comme des réponses à des facteurs exogènes et le produit de facteurs endogènes d'innovation et de changement, liés à la nécessité de nouvelles formes de régulation politique pour résoudre les impasses de l'élaboration des politiques intergouvernementales et les nouvelles revendications ‘locales‘ en matière de représentation et mobilisation. Partant d'interprétations de la gouvernance régionale d'un point de vue théorique régulationiste et étatique, dans une géographie économique et politique, ces récentes approches du ‘régionalisme expérimental‘ sont présentées comme de nouveaux modes d'élaboration des politiques, redéfinissant le rôle de l'État dans une régulation politico‐économique via un double processus de recadrage des relations État‐région et de redimensionnement des arènes politiques territoriales.  相似文献   

3.
The new free trade agreements are rescaling governance in ways that have critical implications for subnational governments. The nation state is not simply being hollowed out; rather, a new governance nexus is forming — of nation states, multinational corporations and international agreements — which explicitly excludes subnational and local government voice. This article describes the new governance features of the North American Free Trade Agreement (NAFTA) and illustrates how they work out at the national, subnational and local scales using cases from the United States and Mexico. NAFTA provides the template for other free trade agreements including the Free Trade Area of the Americas (FTAA) and a growing number of bilateral agreements. We show how NAFTA's governance structure is undermining subnational and local government authority in legislative and judicial arenas. Designed to advance privatization of public services, these agreements undermine the very ability of local governments to use markets for public goods by defining traditional state and local governance mechanisms as ‘non‐tariff barriers to trade’. Contradictions between private profit and public interest appear at the subnational level but their resolution is engaged at the global level between private investors and the nation state. Recognition of this rescaling requires attention to the reforming state and its implications for subnational authority and democratic representation and voice. Les nouveaux accords de libre‐échange ré‐échelonne la gouvernance selon des modalités aux implications critiques pour les gouvernements infra‐nationaux. L'État‐nation n'est pas seulement en train d'êvidé de son contenu, mais une nouvelle sphère de gouvernance se forme —à partir d'États‐nations, de groupes multinationaux et d'ententes internationales —, excluant explicitement toute voix de gouvernements locaux ou infra‐nationaux. Cet article décrit les nouvelles caractéristiques de la gouvernance selon l'Accord de Libre‐Échange Nord‐Américain (ALENA) et illustre, avec les cas des Etats‐Unis et du Mexique, comment elles opèrent aux échelons national, infra‐national et local. L'ALENA fournit un modèle pour d'autres accords de libre‐échange, comme la Zone de Libre‐Échange des Amériques (ZLEA) et un nombre croissant de conventions bilatérales. L'article montre comment la structure de gouvernance de l'ALENA mine l'autorité des gouvernements locaux et infra‐nationaux dans les domaines législatif et judiciaire. Destinés à favoriser la privatisation des services publics, ces accords sapent l'aptitude même des gouvernements locaux à recourir aux marchés pour les marchandises publiques, puisqu'ils définissent les mécanismes de gouvernance locale et étatique traditionnels comme des ‘barrières commerciales non‐douanières’. Les contradictions entre profit privé et intérêt public apparaissent au niveau infra‐national, mais leur résolution est entreprise au niveau mondial entre investisseurs privés et État‐nation. La reconnaissance de ce décalage d'échelon appelle à s'intéresser à l'État réformateur et aux implications pour toute autorité infra‐nationale et représentation ou voix démocratique.  相似文献   

4.
There is evidence that the politics of economic development in the post‐industrial city is increasingly bound up with the ability of urban elites to manage ecological impacts and environmental demands emanating from within and outside the urban area. More than simply a question of promoting quality of life in cities in response to interurban competition and pressures from local residents, the greening of the urban growth machine reflects changes in state rules and incentives structuring urban governance as part of an evolving geopolitics of nature and the environment. The adoption of principles and practices of ecological modernization potentially represents a dramatic shift in the social regulation of urban governance away from unconstrained neoliberalized modes. In this article we explore how different demands on and for urban environmental policy have played out vis‐à‐vis changing modes and practices of governance in two English post‐industrial cities. We explore differences in the ways that entrepreneurial urban regimes have sought to incorporate the green agenda (Leeds), or insulate themselves from ecological dissent (Manchester). We further attempt to conceptualize evolving urban economy‐environment relations in the UK in terms of an ensemble of governance practices, strategies, alliances and discourses that enables the local state to manage, though not necessarily resolve, seemingly conflicting economic, social and environmental demands at different scales of territoriality. Here we propose the notion of an ‘urban sustainability fix’ to describe the selective incorporation of ecological objectives in local territorial structures during an era of ecological modernization. Dans les villes post‐industrielles, la politique de développement économique semble liée de plus en plus étroitement à l'aptitude des élites urbaines à gérer les impacts écologiques et les exigences environnementales venus de l'intérieur et de l'extérieur. Au‐delà de la simple défense d'une qualité de vie en ville, répondant à la concurrence interurbaine et aux pressions des habitants, l'intégration de la cause Verte dans la machine de croissance urbaine reflète les nouvelles règles et mesures d'encouragement étatiques qui structurent la gouvernance des villes dans le cadre d'une géopolitique évolutive de la nature et de l'environnement. L'adoption de principes et pratiques de modernisation écologique pourrait traduire un revirement dans la régulation sociale de la gouvernance urbaine, en remplaçant la totale latitude des réponses néolibérales. L'article explore comment les demandes variées de et en politique urbaine d'environnement se sont exercées dans le contexte changeant des modalités et pratiques de gouvernance de deux villes post‐industrielles anglaises. Il s'intéresse aux différences de démarches qu'ont adoptées des régimes urbains ayant l'esprit d'entreprise pour incorporer le programme vert (Leeds) ou s'affranchir de la dissidence écologique (Manchester). De plus, il s'efforce de conceptualiser les relations évolutives économie‐environnement dans le cadre urbain britannique en tant qu'ensemble de pratiques de gouvernance, stratégies, alliances et discours permettant à l'État local de gérer (sans toujours les satisfaire) des exigences économiques, sociales et environnementales apparemment contradictoires, et ce aux différents échelons de territorialité. La notion de ‘solution de durabilité urbaine’ est proposée pour décrire l'intégration sélective d'objectifs écologiques dans les structures territoriales locales pendant une phase de modernisation écologique.  相似文献   

5.
This article is based on recent transnational research on partnership‐based initiatives to promote local development and regeneration and combat social exclusion in the EU. The increasing reliance on partnership as the basis for local policy initiatives is first situated in the context of contemporary debates about social exclusion. The main part of the article then draws on the literatures on local governance and urban regime theory to examine three issues critical to the impact of the ‘new orthodoxy’ of local partnership: the capacity of partnerships as interorganizational forms of local governance; their inclusiveness; and the extent of outcomes which can be attributed to partnership as a distinctive mode of local governance. On all three issues, the evidence points to the limited claims that can be made for most local partnerships as ‘inclusion coalitions’ capable of effectively tackling social exclusion, and suggests that structural features of the currently dominant version of partnership entrench a model of elite rather than inclusive governance. Local partnership is associated with weak rather than strong discourses of social exclusion and inclusion, and its significance lies as much as anything in the way in which the practice of partnership tends to foreclose the sphere of debate and action, excluding more radical options. Cet article se fonde sur une récente étude transnationale concernant l'UE et portant sur les initiatives de partenariat visant à promouvoir le développement et la régénération sur le plan local, tout en combattant l'exclusion sociale. Le recours croissant au partenariat comme base des initiatives de politique locale est d'abord resitué dans le cadre des débats contemporains sur l'exclusion sociale. L'article, qui s'inspire des travaux sur la gouvernance locale et les régimes urbains, examine trois points essentiels pour l'influence de la ‘nouvelle orthodoxie’ du partenariat local: la capacité des partenariats en tant que formes de gouvernance locale inter‐organismes, leur nature inclusive, ainsi que la part des résultats qui leur revient au titre de mode distincif de gouvernance locale. Sur ces trois aspects, les faits soulignent la portée limitée que peuvent revendiquer la plupart des partenariats locaux comme ‘coalitions d'inclusion’ capables de traiter efficacement l'exclusion sociale; les résultats suggèrent en outre que les caractéristiques structurelles du partenariat, dans sa version dominante actuelle, enracinent un modèle élitiste plutôt qu'une gouvernance inclusive. Le partenariat local est associéà des propos sur l'exclusion et l'inclusion sociale plus complaisants que percutants, et sa place tient tout autant à la manière dont son exercice tend à figer la sphère de débats et d'actions, excluant toute option plus radicale.  相似文献   

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In recent years there has been a resurgence of decentralized social governance concerned with the spatial dimensions of disadvantage. This article examines aspects of this resurgence in the Australian state of Queensland where, after the hasty birth of ‘place management’ in response to the rise of ‘Hansonism’, a plethora of ‘joined‐up’ policy initiatives were undertaken in relation to the regional dimensions of poverty. We propose that these trends reflect in part new ways of thinking about the spatial aspects of disadvantage which have emerged in recent years and which have the potential to take regional policy beyond the narrow confines imposed by neoliberal economic orthodoxy. These new ways of thinking have arisen in social policy through the reframing of disadvantage in terms of social exclusion and in regional economic policy through the influence of the so‐called ‘new regionalism’. The article shows how together these bodies of theory point us towards a new model of ‘associational governance’. The article reviews recent Queensland experience and indicates those features of ‘associational governance’ which have become characteristic of locality‐based social policy ideas in Queensland. ‘Joined‐up’ and regional policy aspirations of the Queensland State government have shown the influence of these new approaches. The political and policy sustainability of these trends, however, is uncertain. The lingering shadow of managerialism and neoliberal policy frameworks remains a significant barrier to the innovation and viability of these approaches. More directly, the inherent limits of the ‘local’ or ‘regional’ initiatives in the face of broader national and global factors will significantly constrain the capacity of associational governance systems to deliver positive democratic, social and economic outcomes. The article examines recent Queensland policy reforms in light of this complex set of factors and concludes by offering directions for future research and policy development. Ces dernières années ont vu réapparaître une gouvernance sociale décentralisée soucieuse des dimensions spatiales des cas défavorisés. Des aspects de cette ré‐émergence sont étudiés dans l'état australien du Queensland où, après la démarche précipitée vers un ‘management de lieu’ en réaction à la montée de ‘l'hansonisme’, une multitude d'initiatives politiques ‘combinées’ ont été entreprises à l'égard des dimensions régionales de la pauvreté. Ces tendances reflètent en partie de nouveaux modes de pensée sur les aspects spatiaux des cas défavorisés. Apparus depuis peu, ces courants sont susceptibles de sortir la politique régionale des limites étroites qu'impose l'orthodoxie économique néolibérale. De plus, ils ont surgi dans la politique des régions grâce au recadrage de la pauvreté en termes d'exclusion sociale, et dans la politique économique régionale grâce à l'influence du dit ‘nouveau régionalisme’. L'article montre comment ces deux corpus théoriques orientent vers un modèle nouveau de ‘gouvernance associative’. Partant de l'expérience récente du Queensland, l'étude identifie les traits de gouvernance associative qui y sont devenus caractéristiques des réflexions de politique sociale de portée locale. Ces approches ont été traduites dans les ambitions de politique ‘combinée’ et régionale du gouvernement du Queensland. Pourtant, leur viabilité au plan politique et stratégique est incertaine. L'ombre persistante du néolibéralisme et du managérialisme continue de faire obstacle à l'innovation et à la pérennité de ces tendances. Plus directement, les limites inhérentes aux initiatives de type local ou régional comparées aux influences nationales et mondiales vont énormément restreindre la capacité des systèmes de gouvernance associative à produire des résultats démocratiques, sociaux et économiques positifs. Après un examen des récentes réformes politiques au Queensland à la lumière de cet ensemble complexe de facteurs, la conclusion propose des orientations de recherches et des lignes politiques à développer.  相似文献   

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Berlin's reinstatement as the capital of Germany has raised great expectations of its transformation into a major economic centre of the European urban system. However, the city has not been able to fulfil these expectations. Today, Berlin is being hit by a financial crisis with dramatic consequences for the city's future development prospects. This article outlines the main outcomes of Berlin's socio‐economic restructuring in the 1990s: a tremendous loss of jobs in traditional industries has contributed to rising unemployment and the spread of urban poverty. The city has been a prime playground for speculative real estate investment, which has left behind a huge amount of unoccupied office space. On the other hand, new islands of economic growth have been developing in Berlin, particularly in knowledge‐intensive economic activities and the media industry. This development is related to the city's functioning as a highly attractive living place for the ‘creative class’ in Germany. At the same time, the city is an outstanding example of ‘worst practice’ urban governance, which has led to a financial crisis with truly catastrophic effects. The current financial consolidation policy may damage the prospects of Berlin's few growth sectors in the field of knowledge‐intensive economic activities. Le rétablissement de Berlin en capitale de l'Allemagne a suscité d'énormes attentes quant à sa transformation en centre économique majeur du réseau urbain européen, espoirs qui se sont révélés vains. Aujourd'hui, Berlin est frappée par une crise financière aux conséquences dramatiques pour les perspectives de développement de la ville. Cet article présente les principaux aboutissements de la restructuration socio‐économique de la capitale dans les années 1990: une terrible déperdition d'emplois dans les industries traditionnelles a nourri une progression du chômage et de la pauvreté urbaine; devenue terrain de jeu privilégié des spéculateurs immobiliers, la ville compte désormais une multitude d'espaces de bureaux inoccupés. En revanche, ont éclos des îlots de croissance économique, notamment dans les médias et les domaines où le savoir est important. Cette évolution tient au fonctionnement de la capitale comme lieu de vie particulièrement attrayant pour les ‘créatifs’ en Allemagne. Parallèlement, la ville constitue un remarquable cas de ‘pire pratique’ de gouvernance urbaine ayant amené une crise financière aux effets réellement catastrophiques; pour finir, la politique de consolidation financière actuelle va peut‐être entraver l'avenir des rares secteurs berlinois en expansion dans les sphères d'activités économiques demandeuses de savoir.  相似文献   

8.
Drawing on evidence from the city of Brussels, it will be argued that much of today's urban governance discourses and practices contributes to anti‐urban ‘clichés of urban doom’ and betrays middle‐class, ethnocentric, sexist and racist prejudices about urban societies. Mainstream conceptions of urban problems and policies are modernist, white, patriarchal, heterosexual, nuclear family‐minded, middle‐class and suburban. Mainstream urban planning metaphors contribute to, instead of help to eliminate, sexist and racist urban politics. The uncritical use of concepts such as ‘polarization’, ‘exclusion’ or ‘poverty’ accords with the quest for urban purification by dominant groups in society, who seek to minimalize the urban experience of heterogeneity, otherness, diversity and urban unpredictability. The main contribution of this paper will be in trying to make clear how some key metaphors in contemporary urban planning disempower the already disempowered and in fact contribute to conservative urban politics, even when they are not intended to. Á partir du cas de Bruxelles, l'article démontre que les discours et pratiques actuels en matière de gouvernance urbaine participent, pour la plupart, aux clichés anti‐urbains sur ‘la ville en perdition’, tout en révélant des préjugés racistes, sexistes, ethnocentriques et bourgeois à l'égard des sociétés urbaines. Les principaux courants conceptuels des politiques et problèmes urbains sont de source moderniste, blanche, patriarcale, hétérosexuelle, favorable à la famille nucléaire, bourgeoise et suburbaine. Loin de s'en débarrasser, les grandes métaphores de l'urbanisme contribuent à une politique de la ville sexiste et raciste. L'utilisation sommaire de concepts tels que polarisation, exclusion ou pauvreté s'inscrit dans l'entreprise de purification urbaine des groupes sociétaux dominants qui cherchent à restreindre l'expérience d'hétérogénéité, de différence, de diversité et d'incertitude du cercle urbain. Cet article s'efforce surtout d'expliquer comment certaines images‐clés de l'urbanisme moderne privent de toute influence ceux qui n'en ont déjà aucune, et favorisent en fait une politique urbaine conservatrice, même involontairement.  相似文献   

9.
Starting from an approach that mobilizes a plural definition of proximity – institutional, organizational and geographical – in the aim of endogenizing the space in economic analysis, this article seeks to understand the dynamics of local economic spaces through a re‐reading of the concept of local governance. Thus, it stresses the importance of institutional compromise‐building processes in explaining the trajectories and the diversity of spatialized forms of economic coordination, and it tackles these by giving an operational definition to the concept of local governance. More precisely, it considers the mechanisms that explain the dynamics of local governance through the distinction between endogenous and exogenous dynamics, a distinction that accounts for the linkages between local governance and macro‐economic regulation. Then, in the second part, these theoretical and methodological principles are tested in an analysis of the evolution of local governance in relation to the process of industrial conversion in the aerospace‐defence industrial centre located in the Bordeaux conurbation. A partir d'une approche mobilisant une définition plurielle – institutionnelle, organisationnelle et géographique – de la proximité visant à endogénéiser l'espace dans l'analyse économique, cet article cherche à appréhender la dynamique des espaces économiques locaux à travers une relecture de la notion de gouvernance locale. Les auteurs insistent ainsi sur l'importance des processus de construction des compromis institutionnels pour expliquer les trajectoires et la diversité des coordinations économiques spatialisées, abordées en donnant une définition opérationnelle à la notion de gouvernance locale. Plus précisément, ils considérent les mécanismes explicatifs de la dynamique de la gouvernance locale à travers la distinction entre dynamiques endogène et exogène qui rend compte de l'articulation entre gouvernance locale et régulation macro‐économique. Puis, dans une seconde partie, ces principes théoriques et méthodologiques sont mis à l'épreuve pour analyser l'évolution de la gouvernance locale liée au processus de reconversion industrielle du pôle armement‐spatial‐défense de l'agglomération bordelaise.  相似文献   

10.
This article investigates the branding of New York's World Trade Center, and the city itself, as both financial center and entertainment destination between the 1960s and 1990s. After addressing the symbolic as well as material damage caused by the terrorist attacks of September 11th, the article traces the history behind the towers' design and ultimate use in marketing. It first examines the early motivations behind the project, and the forces leading to its controversial construction in the 1960s–70s. Then, in the wake of the city's 1975 fiscal crisis, the Twin Towers and Downtown skyline were branded through campaigns like ‘I ? NY’ to represent a resurgent, global New York. With the recession of 1989–92, and the scaling back of public‐sector marketing, this new brand was used by a host of private‐sector media and marketing firms then establishing global headquarters in New York. In the current period, the site of the towers, and the city as a whole, are being ‘re‐branded’ as a patriotic destination. Building on content analysis and archival research, the article critically analyzes how such marketing became central to New York City's overall economic development strategy. Cet article étudie la stratégie de marque qui a étiqueté le World Trade Center de New York et la ville elle‐mäme, en tant que centre financier et destination de loisirs des années 1960 à 1990. Après avoir traité les préjudices symboliques et matériels liés aux attaques terroristes du 11 septembre, l'article retrace l'histoire de la conception des tours et leur exträme utilisation en marketing. Il examine d'abord les premières motivations du projet et les forces qui ont conduità sa construction controversée dans les années 1960–70. Suite à la crise fiscale de la ville en 1975, les Tours jumelles et la silhouette des immeubles du centre ont ensuite été choisies dans le cadre de campagnes comme ‘I ? NY’ (J'aime New York) afin de représenter un New York ressuscité et mondialisé. Après la récession de 1989–92, et la réduction du marketing public, cette nouvelle ‘étiquette’ a servi à une foule d'entreprises privées de médias et marketing qui ont alors installé leur siège international à New York. Actuellement, le site des tours, et la ville dans son ensemble, sont en train d'ätre ‘ré‐étiquetés’ comme destination patriotique. A partir d'une analyse de contenu et de recherches d'archives, l'article scrute la façon dont ce marketing est devenu essentiel à la stratégie de développement économique globale de la ville de New York.  相似文献   

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Over the past two decades, converted loft spaces have emerged as an important element of the North American inner-city landscape. Originating within the specific social and economic conditions of Manhattan's SoHo (South of Houston) District in the 1970s, lofts have come to exemplify a conjunction between culture and economy in the restructuring of the contemporary city. In the gentrification literature, however, the idea of ‘culture’ and its role in urban change remains weakly conceptualized as ‘arts-related investment’ and ‘heritage preservation’. In this paper I untangle this relationship and realign the cultural with socio-spatial practice to examine the production of a loft landscape in inner-city Montréal. This case study illustrates the weak role played by capital accumulation strategies in the production of this landscape in Montréal and highlights the importance of a North-America-wide cultural construction of the SoHo loft and its reproduction in other cities. I argue that the media serves as a site and agent in the re-coding of inner city industrial landscapes by repeatedly representing lofts as the ‘authentic’ domain of the avant-garde. In the case of Montréal, the reconstruction of a loft landscape further depends on local cultural forms that map and translate the loft lifestyle and aesthetic in the local material environment and build relationships between local conditions and identities, and SoHo. Finally, drawing on interviews with Montréal loft tenants, I illustrate how inner-city identities are constructed through socio-spatial practices. Durant les deux dernières décennies, les espaces de lofts aménagés sont devenus un élément important du paysage des centres-villes d'Amérique du Nord. Ayant leur origine dans les conditions économiques et sociales spécifiques au district de SoHo à Manhattan (au Sud de Houston) dans les années 1970, les lofts en sont venus à exemplifier une conjonction entre la culture et l'économie dans la restructuration de la ville contemporaine. Cependant, dans la littérature sur l'embourgeoisement, l'idée de ‘culture’ et son rôle dans le changement urbain ne sont que peu théorisés en tant que ‘investissement qui se rapporte aux arts’ et ‘préservation du patrimoine’. Dans cet article, j'éclaircis ce rapport et réaligne le cultural à la pratique socio-spatiale afin d'examiner la production d'un paysage de lofts dans le centre de la ville de Montréal. Ce cas d'étude illustre le rôle minime des stratégies d'accumulation du capital dans la production de ce paysage à Montréal et souligne l'importance d'une construction culturelle du loft de SoHo, connue dans toute l'Amérique du Nord, et de sa reproduction dans d'autres villes. Je soutiens que les médias servent de lieu et d'agent de recodification des paysages industriels des centres-villes en représentant régulièrement les lofts comme le domaine ‘authentique’ de l'avant-garde. Dans le cas de Montréal, la reconstruction d'un paysage de lofts dépend aussi des formes culturelles locales qui tracent et traduisent le mode de vie et l'esthétique du loft dans l'environnement matériel local et qui construisent des rapports entre les conditions et identités locales et SoHo. Finalement, me basant sur des entrevues avec des occupants de loft à Montréal, je montre comment les identités du centre-ville sont construites par les pratiques socio-spatiales.  相似文献   

12.
Cet article examine les interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ des mouvements sociaux urbains. Il propose l'argument selon lequel certains aspects de méthodologie ne sont pas incompatibles avec la perspective des études pluralistes américaines employée pour le traitement des phénomènes de revendications. Ces deux perspectives partagent la měme supposition, c'est à dire que l'influence coule des mouvements de revendications à l'état; ce qui amène à chercher les raisons pour l'échec à l'intérieur du mouvement lui-měme, plutǒt que dans les ressources et les stratégies à la disposition de l'état et de ses agents pour détourner et dominer la revendication. Deuxièmement, ces perspectives ne semblent pas avoir de critères de sélection, et analysent seulement les cas manifestes de revendications. Il est suggéré qu'une interprétation adéquate ne peut ětre arrivée que sur la base d'une recherche qui essaye d'expliquer les relations fondamentales de pouvoir dans le système urbain, particulièrement quand il s'agit de situations d'inertie ou de non-revendication. La seconde partie de cet article est un compte rendu d'une recherche empirique sur la suppression d'un mouvement ouvrier de revendication à Londres contre des politiques de logement ‘pour les masses’. Cette recherche montre de quelle façon la portée et l'exactitude des interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ peuvent ětre avancée afin de prendre en compte ces critiques. En měme temps, elle explore l'utilisation des pouvoirs coercifs par les autorités locales anglaises et l'influence exercée par les corporations industrielles sur la politique du logement.  相似文献   

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La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

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This article retraces the emergence and shows the implications of current regulative frameworks in the field of urban drug policy. Framed by an analytical perspective that is based on the concept of urban governance, the article focuses on the processes by which cooperation and coordination between various conflicting governmental and non‐governmental agencies are achieved to address drug‐related problems in the major agglomerations of Switzerland, as well as in the metropolitan areas of Amsterdam, Glasgow and Frankfurt am Main. In the first part, it is shown that these problems are structured and debated along a conflict between advocates of the public‐health approach and those of the public‐order approach in the field of drug policy, as well as, to a lesser extent, a conflict between core cities and fringe municipalities about spillover effects related to the provision of services for users of illegal drugs. It is argued that this stems from a general tension between the goals of an attractiveness policy aimed at enhancing local economic development, and the necessities of social policy needed to address urban social problems. The second part examines the emergence of mechanisms of governance aimed at addressing drug‐related urban problems. It is argued that a ‘social public order’ regime emerged to regulate drug‐related urban problems, controlling urban practices of drug users by a combination of police and social work. In addition, it is held that in Switzerland, where social policy is traditionally confined to municipalities, these mechanisms of governance contributed to the emergence of metropolitan regions as new territorial actors in the field of drug policy. Cet article retrace l'apparition et les implications des cadres régulateurs actuels dans le domaine de la politique urbaine contre la drogue. Dans une perspective analytique fondée sur le concept de gouvernance urbaine, il s'attache aux processus qui permettent coopération et coordination entre divers organismes antagonistes, gouvernementaux ou non, pour traiter des problèmes liés à la drogue dans les principales agglomérations suisses, ainsi que dans les zones métropolitaines d'Amsterdam, Glasgow et Francfort‐sur‐le‐Main. La première partie démontre que ces questions sont organisées et discutées au sein d'une opposition entre partisans de l'approche de santé publique et ceux de l'ordre public en matière de politique de lutte contre la drogue, ainsi que, dans une moindre mesure, au sein d'un conflit entre les villes centrales et les municipalités satellites sur les retombées des services mis en place pour les consommateurs de drogues; cette situation résulte d'une tension globale entre les objectifs d'une politique d'attraction visant à favoriser le developpement économique local, et les nécessités d'une politique sociale obligée de traiter les problèmes urbains. La deuxième partie étudie l'émergence de mécanismes de gouvernance en réponse aux problèmes urbains liés à la drogue; ainsi, un régime ‘d'ordre public social’ a vu le jour, les pratiques urbaines des consommateurs de drogue étant sous le contrôle combiné de la police et des travailleurs sociaux. De plus, en Suisse où la politique sociale est par tradition du ressort des municipalités, certaines zones métropolitaines sont devenues, grâce à ces mécanismes de gouvernance, de nouveaux acteurs territoriaux de la politique publique de lutte contre la drogue.  相似文献   

15.
L'Espagne se trouve à l'encontre de sévères problèmes urbains que le régime authoritaire ne peut résoudre. Au fǔr et à mesure que ce régime se désintère, de nouvelles revendications surgissent; mais en Espagne, contrairement au Portugale, ce sont des mouvements organisés qui réclament une nouvelle politique. Ces mouvements populaires sont fondés sur les quartiers (Barrios); cette communication s'addresse à leurs développement à Barcelone. Les mouvements urbains de cette ville ont évolués à partir d'une contestation d'issus d'envergure locale, à une qui s'addresse aux processus et planification de toute la ville. Un réseau de groupes a créé les moyens pour une renaissance d'une vie collective et démocratique. Le droit à un logement convenable, aux aménagements adéquats, au contrǒle sur l'industrie et la pollution, et à une suspension des rénovations urbaines, s'est fait valoir. Les moyens par lequels ces objectifs sont accomplis sont esquissés. Une critique de la planification implique celle de l'administration municipale. Divers genres de protestations ont eu lieu à différentes périodes dans l'évolution de cette critique. C'est maintenant que les mouvements communautaires, les analystes de l'urbain, et les nouveaux groupes politiques ont besoin de travailler ensemble afin développer un nouveau contexte pour le gouvernement municipal, à l'intérieur d'un programme socio-économique plus large. Dans n'importe quel système futur, les groupes des Barrios continueront de jouer un rǒle essentiel. Un mouvement vers une réforme municipale accompagnera vraisemblablement un changement social plus grand, surtout celui de la lutte pour l'autonomie Catalane.  相似文献   

16.
Towards the end of the 1990s, a perplexing situation occurred in two large North American cities. In Toronto, Ontario, and Los Angeles, California, conservative political forces undertook to restructure the system of urban governance. While initiated by conservatives in both cases, in Toronto the result was consolidation; in Los Angeles secessionism is rampant. In both cases the political debate on amalgamation and secession is tied in with discourses on size, efficiency and form of urban government. In both cases, also, the shift from government to governance has been a central theme. This article investigates how local governance has changed in these two cities by comparing historical traditions of governance. Each city has a specific set of external relationships with other geographical and political scales and a set of characteristic internal contradictions. Internally, Los Angeles' tradition of splintered governance stands in contrast to Toronto's metropolitan governance model. Amalgamation and secession have been introduced as strategic options of governance restructuring in both cities in the late 1990s. Both (projected and realized) scalar changes of governance processes and institutions have been accompanied and characterized by social struggles and widespread political debate. The article outlines these debates and discusses the respective political alliances which have formed in both urban regions on the issue of amalgamation/secession. Vers la fin des années 1990, une situation troublante se produisit dans deux grandes villes d'Amérique du Nord: Toronto, en Ontario, et Los Angeles, en Californie. Les conservateurs y avaient entrepris de restructurer le système de gouvernance urbaine. Bien que l'initiative revienne aux mêmes forces politiques dans les deux cas, le résultat fut à Toronto une unification et à Los Angeles un sécessionnisme rampant. Dans les deux villes, le débat politique sur l'amalgamation et la sécession est lié aux discours sur la taille, l'efficacité et la forme d'un gouvernement urbain. De même, dans les deux villes, le passage de gouvernement à gouvernance s'est trouvé au centre des propos. Cet article recherche comment la gouvernance locale a évolué dans ces deux villes en comparant les traditions historiques. Chaque ville présente, d'une part, un ensemble particulier de relations extérieures avec d'autres échelles géographiques et politiques et, d'autre part, un ensemble de contradictions intérieures caractéristiques. Sur le plan intérieur, la tradition de gouvernance éclatée de Los Angeles s'oppose au modèle de gouvernance métropolitaine de Toronto. Vers la fin des années 1990, amalgamation et sécession ont été présentées dans les deux villes comme des options stratégiques pour la restructuration de la gouvernance. Les changements d'échelle –à la fois prévus et réalisés – concernant les processus et institutions de gouvernance ont été accompagnés et caractérisés par des conflits sociaux et un débat politique général. L'article expose ces discussions et aborde les alliances politiques respectives qui se sont formées dans les deux zones urbaines sur la question d'amalgamation/sécession.  相似文献   

17.
Urban planning is usually portrayed as a benign and progressive societal force. This interpretation is critically examined through an evaluation of Israel's development town project. According to the ‘best’ planning concepts available during the 1950s, Israel built 28 new towns, mainly on the country's peripheral ‘frontiers’. New immigrants, chiefly low‐income Mizrahi Jews, were housed in the towns, which provided a cornerstone of Israel's national project of ‘Judaising’ the country. The evidence shows that the planning of the towns has had many regressive consequences: it reinforced and reproduced patterns of deprivation and inequality through the creation of segregated and low‐status Mizrahi ethnic spaces. In the longer term, this spawned continuing grievances and protest, fluctuating political orientation and the emergence of a low‐status Mizrahi ethno‐class. The case in hand casts doubt over the notion of planning solely as a progressive force, and highlights its potential to act as an instrument of control and domination in the hands of societal elites. In Israel, promotion of the ‘national imperative’ of settling the frontiers, the advent of ‘modern urban planning’, and later ‘corrective’ policies to close the centre‐periphery gap, all worked to obscure the regressive stratifying processes caused by the development town project. La planification urbaine est généralement vue comme une force sociale bégnine et progressive. Cette interprétation est examinée de facon critique avec une évaluation du projet de développement de la ville en Israël. Suivant les ‘meilleurs’ concepts de planification des années cinquante, Israël a construit 28 villes nouvelles, principalement sur les ‘frontières’ périphériques du pays. Les nouveaux immigrants, avant tout des juifs Mizrahi qui avaient des revenus bas, furent logés dans les villes, qui étaient au centre du projet national israélien de rendre le pays plus judaïque. L'évidence montre que la planification des villes a eu de nombreuses conséquences régressives: elle a renforcé et reproduit les modèles de privation et d'inégalité par la création d'espaces ethniques Mizrahi de bas standing et isolés. À long terme, cela a donné lieu à des protestations et des doléances continuelles, à une orientation politique changeante et à la naissance d'une ethno‐classe Mizrahi de statut peu élevé. Ce cas d'étude met en doute le fait que la notion de planification soit uniquement une force progressive, et illumine le fait qu'elle peut servir d'instrument de contröle et de domination pour les élites sociales. En Israël, la promotion de ‘l'impératif national’ de stabilisation des frontières, l'arrivée de la ‘planification moderne urbaine’ et la récente politique ‘corrective’ pour réduire la distance entre le centre et la périphérie, ont toutes contribuéà obscurcir les processus régressifs de stratification dus au projet de développement des villes.  相似文献   

18.
While much is known about the mobility patterns of the middle classes in London and the South East, far less is certain about middle‐class migration patterns in other regions of the country. Nor has the importance of other regional centres in providing opportunities in the professions and management been acknowledged. This article rectifies these omissions by drawing on research with young professionals employed in Manchester in the North West. It explores the migratory patterns of the ‘migrant’ interviewees. The article will show that the majority of young professionals were ‘migrants’ in having been geographically mobile at some point in their lives. Different types of migrants are identified: (1) those with family affiliations; (2) those with university roots; and (3) those with (seemingly) no connections to the city or the region. These migratory practices are shaped by different factors: namely, the close proximity of family and friends, attractive job opportunities in Manchester, the role of universities in establishing roots and a sense of belonging and, finally, an identification with the North — widely defined and straddling the Pennines. These factors also shaped the residential patterns of the sample. Si l'on connaît l'essentiel des schémas de mobilité des classes moyennes à Londres et dans le Sud‐Est, on a bien moins de certitudes quant aux modèles migratoires de ces populations dans d'autres régions britanniques. Pas plus que n'a été reconnue l'importance d'autres centres régionaux concernant l'offre d'opportunités pour les professions libérales et les cadres. Cet article corrige ces omissions à partir d'une étude réalisée auprès de jeunes diplômés travaillant à Manchester dans le Nord‐Ouest. Il étudie les schémas migratoires des ‘migrants’ interrogés. En majorité, ces jeunes sont des ‘migrants’, car ils ont été mobiles géographiquement à un moment de leur vie. Parmi eux, différents types sont identifiés: ceux qui ont des attaches familiales, ceux qui ont des racines universitaires, et ceux qui n'ont (en apparence) aucun lien avec la ville ou la région. Plusieurs facteurs façonnent ces pratiques migratoires, à savoir: proximité de famille ou d'amis, propositions d'emploi attirantes à Manchester, fonction d'enracinement et de sentiment d'appartenance des universités et, enfin, identification au Nord — selon une définition large s'étendant de part et d'autre des Pennines. D'après l'échantillon, ces facteurs structurent également les schémas résidentiels.  相似文献   

19.
In this article we contrast the experience of middle‐class life in two areas of South London. We hypothesize that different sections of the middle class will live in different areas. Whilst these differences partly reflect economic capabilities and occupational divisions (such as public versus private employment sector, professionals versus managers), we suggest these divisions are becoming more complex. We develop a threefold model based on the work of Savage et al. (1992) and hypothesize that each group will tend to live in different and distinct areas of the city. In our comparison of two areas in which we have completed fieldwork (Telegraph Hill and Brixton), we are able to show very different accommodations to metropolitan life which provides initial support for our hypothesis. We characterize middle‐class life in Brixton as being essentially unstable, which is largely compensated for by the frisson of living in a cosmopolitan and mixed area. Telegraph Hill is a more stable area, with residents building a long‐term relationship with the area and forming substantial social networks with other residents; it, however, lacks the cultural infrastructure of Brixton. We argue that ‘circuits of education’ are of prime importance for middle‐class families living in London: in comparison to Brixton, our respondents in Telegraph Hill have developed sophisticated educational strategies which have enabled them to come to terms with living in London. Cet article compare la vie des classes moyennes dans deux quartiers du sud de Londres. Par hypothèse, il considère qu'au sein de ces classes, des catégories différentes vivront dans des quartiers différents. Si ces divergences traduisent en partie des capacités financières et des disparités professionnelles (ex.: entre secteur public et secteur privé, professions libérales et cadres), elles se font aussi plus complexes. L'article présente un modèle en trois parties basé sur le travail de Savage et al. (1992), en présumant que chaque groupe aura tendance à vivre dans un quartier spécifique de la ville. En opposant deux zones où le travail sur le terrain est terminé (Telegraph Hill et Brixton), il est possible de montrer des adaptations très variées à la vie métropolitaine, celles‐ci offrant une première contribution à l'hypothèse de l'étude. La vie des classes moyennes à Brixton peut se définir comme étant essentiellement instable, caractéristique largement compensée par le frisson d'une existence dans un quartier hétéroclite et cosmopolite. Telegraph Hill est une zone plus stable, les résidents établissant un lien durable avec le quartier et constituant entre eux de solides réseaux sociaux; il lui manque toutefois l'infrastructure culturelle de Brixton. L'article expose que les ‘circuits éducatifs’ sont primordiaux pour les familles des classes moyennes vivant à Londres: par comparaison à Brixton, les résidents de Telegraph Hill ont mis au point des stratégies d'éducation élaborées qui leur ont permis de s'accommoder de la vie londonienne.  相似文献   

20.
In this article, I seek to expose how scholars came to construct the idea that Portugal is an ‘unplanned country’— a product of disorderly growth. While urban scholarship has now challenged the hegemonic view of spatial order as a proxy for modernity, development and progress, Portuguese scholarship has remained largely impervious to these debates as it consistently offers a view of the Portuguese city as ‘not quite yet’ modern and civilized. Based on a review of accounts by key authors recognized for their prominence and contribution to contemporary Portuguese scholarship, I argue that rather than being a constitutive fact of or truth about the Portuguese urban condition, the ‘unplanned country’ operates as an intellectual and discursive construct that organizes the experience of modernity, urban growth and social transformation throughout the twentieth century. The article discusses how Portuguese scholarship constructs the ‘unplanned country’ idea through insufficient engagement with relevant research and debates in urban studies and is based on several empirical shortcomings. The article concludes by offering a preliminary research agenda to address these imbalances. I suggest that such efforts could enhance the relevance and contribution of the Portuguese urban experience to recent calls for epistemological renewal in urban theory production. Cet article explique comment les chercheurs ont bâti l'idée que le Portugal est un ‘pays sans planification’, le résultat d'une croissance confuse. La recherche urbaine a désormais bousculé la vision hégémonique de l'ordre spatial comme indicateur de modernité, de développement et de progrès, mais la plupart des auteurs portugais sont restés hermétiques à ces débats, puisqu'ils dépeignent systématiquement la ville portugaise comme ‘pas encore tout à fait’ moderne et civilisée. En analysant les travaux d'auteurs déterminants, reconnus pour leur importance et leur contribution à la recherche portugaise contemporaine, cette étude préconise que, loin d'être un fait constitutif ou une vérité pour la situation urbaine portugaise, le ‘pays sans planification’ agit comme une notion intellectuelle et rhétorique qui structure l'expérience de modernité, de croissance et de transformation sociale au cours du XXe siècle. L'idée de ‘pays sans planification’ est née d'un manque d'implication dans la recherche et dans les débats pertinents en sciences urbaines, ainsi que de plusieurs erreurs empiriques à la base de certaines démonstrations. La conclusion propose un programme d'études préliminaires pour remédier à ces anomalies. Ces travaux pourraient renforcer l'intérêt et l'apport de l'expérience urbaine portugaise dans le cadre de récents appels à un renouveau épistémologique dans la production de théories urbaines.  相似文献   

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