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1.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

2.
This article draws on critiques of ‘global cities’ to conceptualize Birmingham, the UK's second largest metropole, as a ‘global’ city by highlighting forms of economic globalization that draw on the city's residents, their histories and their social and cultural networks. The article illustrates some of the diversity and significance of minority ethnic economic activity within Birmingham and the potential this holds for its future economic development, focusing on examples from three transnational networks (Chinese business networks, ethnic food manufacturing and the Bhangra music industry). The article signals a rather different understanding of ‘global’ as it relates to economic advantage, transnationalism and ethnic diversity within cities in general, and Birmingham in particular. We suggest that this different understanding of the global has important policy implications, not simply in terms of economic representations of the city, but also in terms of developing the possibilities of such transnational networks and engaging with the constraints facing them. We argue that encouraging a more relational way of thinking about cities like Birmingham has the potential for advancing social wellbeing by influencing socio‐economic policy and practice. We use the example of Birmingham, therefore, to engage broader debates about alternative paths of ‘global’ economic, social and cultural investment for UK (and other) cities. A partir de critiques des ‘villes planétaires’, cet article conceptualise Birmingham (deuxième métropole britannique) en tant que ville ‘planétaire’ en soulignant les formes de mondialisation économique qui s’appuient sur les citadins, leurs histoires et leurs réseaux sociaux et culturels. Pour illustrer en partie la diversité et la place de l’activitééconomique ethnique des minorités à Birmingham, ainsi que le potentiel afférent pour son essor économique futur, ce travail s’intéresse à des exemples issus de trois réseaux transnationaux (réseaux d’affaires chinois, fabrication d’alimentation ethnique et secteur de la musique indienne Bhangra). Il repère une compréhension assez différente de ‘planétaire’, selon que le terme est liéà un avantage économique, au transnationalisme et à la diversité ethnique au sein des grandes villes, et de Birmingham en particulier. Cette perception multiple a d’importantes implications politiques, à la fois au plan des représentations économiques de la ville et en termes de création de possibilités pour ces réseaux transnationaux et de prise en compte des contraintes à affronter. Encourager un mode de réflexion plus relationnelà l’égard de villes comme Birmingham permettrait de promouvoir le bien‐être social en influant sur la pratique et la politique socio‐économique. Le cas de Birmingham sert donc à lancer des débats plus larges sur les options d’acheminement de l’investissement économique, social et culturel ‘planétaire’ pour les grandes villes britanniques (et étrangères).  相似文献   

3.
The concept of ‘diaspora’ seems to be a relevant framework for reading and understanding the parallel strategies of the settled state and mobility in contemporary flows of migration. This article presents a critical overview of the evolution of the concept, and then goes on to hypothesize the long‐term emergence of an Islamic diaspora in Europe, by analysing how Muslims today are reshaping their relations to time and space. The reappropriation of time is articulated on two distinct but complementary levels. The first is expressed through developments in interpretation of the religious sources (ijtihad), demonstrated by a dynamic of conflict in the reterritorialization of the Revelation: the adaptation of Koranic categories to new sets of social issues, individual reappropriation of the Text, the questioning of consistency between belief and normative behaviour by women and young people. The second, more complex level reflects the creation of a form of subjectivity through the development of collective memory and identity. In this, the structuring of a Muslim ‘community’ stumbles against difficulty in accepting the legitimacy of internal pluralism, which is reflected in the struggles between movements and religious leaderships for control of codes of meaning and symbolic boundaries. In contrast, the appropriation of space appears to be broadly under way: this is demonstrated by the successful integration of the majority of Muslims into the local urban space in Europe. This parallel process of settlement and transnational mobility is made possible by the current vitality of the field of religion – a spiritual extraterritoriality that enables fluid, pragmatic management of integration into the European space. Thus, the diaspora is becoming a true social laboratory, in which a flexible category of belonging is developing. La condition diasporique apparait comme une grille de lecture pertinente pour appréhender les stratégies parallèles de sédentarisation et de mobilité des flux migratoires contemporains. Après une synthèse critique de l’évolution du concept, on fait ici l’hypothèse de l’émergence à long terme d’un islam de diaspora en Europe en analysant comment les musulmans y recomposent aujourd’hui leur rapport au temps et à l’espace. La réappropriation du temps s’articule sur deux plans distincts mais complémentaires. Le premier s’exprime à travers l’évolution de l’interprétation des sources religieuses (ijtihad) qui se traduit par une dynamique conflictuelle de re‐territorialisation de la Révélation: adaptation des catégories coraniques aux nouvelles problématiques sociales, réappropriation individuelle du Texte, questionnement des femmes et des jeunes sur la cohérence entre croyance et conduite normative. Le deuxième plus complexe, exprime une subjectivité en marche qui passe par l’élaboration d’une mémoire et d’une identité collective. C’est ainsi que la structuration d’une ‘communauté’ musulmane trébuche encore sur la difficile acceptation de la légitimité d’un pluralisme interne que reflátent les luttes entre mouvements et leadership religieux pour le controle des codes de sens et des frontiáres symboliques. L’appropriation de l’espace apparait par contre largement entamée: en témoigne l’insertion réussie de la majorité des musulmans dans l’espace local urbain européen. Le processus parallále de sédentarisation et de mobilité transnationale est rendue possible grace à l’actuelle vitalité du champ religieux, extra‐territorialité spirituelle, qui permet ainsi une gestion fluide et pragmatique de l’insertion dans l’espace européen. La diaspora devient alors un véritable laboratoire social où s’élabore une catégorie flexible de l’appartenance.  相似文献   

4.
The last two decades have witnessed the restructuring and rescaling of the welfare regimes consolidated in the postwar era. More is involved, however, than rollbacks justified by neoliberal globalization and engineered via downloading to subnational scales. States are also being pushed to assume new responsibilities for social reproduction as a result of the ‘care crisis’ stemming from the death of the male breadwinner/female caregiver family form. This article focuses on the interaction between national welfare regimes and subnational sites — namely two important urban nodes in Canada (Toronto) and Sweden (Stockholm) where changing gender relations began to disrupt post‐war patterns of social reproduction earlier than in the rest of their respective countries. Both cities experimented with childcare programs that posed a challenge to their respective national policy regimes. In one case, local mobilization contributed to a significant policy shift at the national scale whereas the other experiment, having failed to induce change in the national regime, found its very viability increasingly imperilled. Les deux dernières décennies ont vu la restructuration et le redimensionnement des régimes de protection sociale élaborés dans la phase d’après‐guerre. Pourtant, il ne s’agit pas seulement de réductions justifiées par une mondialisation néolibérale et opérées en se déchargeant sur les niveaux subnationaux. En effet, les Etats sont forcés d’assumer de nouvelles responsabilités à l’égard de la reproduction sociale, du fait de la ‘crise des soins’ provoquée par la disparition de la configuration familiale de l’homme‐soutien de famille et de la femme‐pourvoyeuse de soins. Cet article se consacre à l’interaction entre systèmes sociaux nationaux et sites subnationaux à savoir deux n?uds urbains, Toronto au Canada et Stockholm en Suède, où l’évolution des relations entre genres vient perturber les schémas de reproduction sociale de l’après‐guerre plus rapidement que dans le reste du pays. Ces villes ont expérimenté des programmes d’aide à l’enfance qui ont remis en cause leurs systèmes respectifs de politique publique nationale. Dans un cas, la mobilisation locale a contribuéà un important changement politique au plan national tandis que l’autre, n’ayant pas réussi à susciter d’évolution nationale, a vu sa viabilité de plus en plus menacée.  相似文献   

5.
This article examines cooperative modes of regulation of local economies that in Europe increasingly take the form of concertation (partnership) – i.e. formalized agreement on common goals stated by collective actors with traditionally/potentially contrasting interests. This kind of agreement (‘pacts’) is increasingly institutionalized; ‘institutionalization’ being the process through which certain behaviours are steadily promoted, required, even made obligatory, by actors other than those putting them into effect, who demand conformity to their values and beliefs in return for making resources available. The process in question is particularly visible in EU countries, and it can be interpreted both as an opportunity to construct a model of a social Europe and as an opportunity to defend the features of this model that were subject to rapid erosion during the 1990s. Recurrent forms of partnership are: public–private and public–public partnerships; ‘regionalized’ industrial relations; ‘second–generation’ industrial districts; urban strategic planning; and territorial pacts. To order them, a typology is proposed on the basis of the dichotomy between exogenous/endogenous actors/resources. Three main constraints to an effective working of local concertation are then discussed: local presence of ‘global players’; excessive institutionalization; and lack of adequate implementation structures. Starting from the latter, some working hypotheses are proposed on a new ‘organizational population’, namely, the organizations of local development. Cet article examine les modes de régulation collectifs des économies locales, ceux–ci prenant de plus en plus souvent la forme d’une concertation (partenariat), accord formel sur des objectifs communs énoncés par un collectif d’acteurs dont les intérêts sont habituellement ou éventuellement opposés. Ce type d’accord (pacte) s’institutionnalise progressivement au travers d’un processus grâce auquel certains comportements sont toujours encouragés, demandés, voire exigés, par des acteurs qui, d’une part, ne sont pas ceux qui les appliquent et, d’autre part, réclament le respect de leurs valeurs et convictions en contrepartie de la mise à disposition de ressources. Ce processus, particulièrement évident dans les pays de l’U.E., peut s’interpréter à la fois comme une possibilité de construire un modèle d’Europe sociale et comme une chance de défendre les caractéristiques de ce modèle alors que celles–ci se sont rapidement dégradées dans les années 1990. Les formes récurrentes de partenariat sont: partenariats public–privé et public–public, liens industriels régionaux, districts industriels ‘de deuxième génération’, urbanisme stratégique et pactes territoriaux. L’article propose une typologie basée sur les dichotomies acteurs/ressources exogènes/endogènes. Il déduit ensuite les trois principales entraves à une concertation locale efficace: la présence locale de ‘joueurs de niveau international‘, un excès d’institutionnalisation et un manque de structures de mise en ?uvre appropriées. A partir de ce dernier point, sont présentées quelques hypothèses de travail sur une nouvelle ‘population organisationnelle‘, autrement dit des organisations de développement local.  相似文献   

6.
On a assisté en Grande-Bretagne au cours des dix années passées non seulement à une réémergence mais à une redéfinition de l'action communautaire. Un développement majeur a été une évolution hors des conceptions pluralistiques précédentes au profit d'analyses basées sur les classes. Cet article examine la partie de cette évolution qui nous intéresse, et qui a été définie comme étant un radicalisme progmatique. Elle est radicale parce que ses buts et sa stratégie consistent à résister à ce qui est ressenti comme des épreuves évitables imposées aux classes ouvrières par un système économique et politique capitaliste. Elle est pragmatique dans un contexte global par suite de la nature contradictoire des activités journalières. Le but du radicalisme pragmatique est de développer des alliances naturelles entre les groupes industriels et les groupes communautaires pour leur intérét commun. Il est considéré que les communautées en lutte manquent de pouvoir politique réel; les luttes purement industrielles manquent également souvent d'objectifs qui pourraient élargir l'horizon politique des travailleurs concernés au-delà des problèmes immédiats en question. Il y a trois niveaux dans la stratégie du radicalisme pragmatique: le niveau industriel, le niveau communautaire et le niveau gouvernemental local. Chacun de ces niveaux est analysé et des exemples sont donnés.  相似文献   

7.
Our article deals with the representation of social problems by ordinary families in St Petersburg. We try to answer two questions: How are statements about social problems constructed? What are the citizens of St Petersburg referring to when they talk about social problems? Our material consists of loosely structured thematic interviews with 42 families in St Petersburg in 1993. The interviews were part of a joint Finnish-Russian study on living conditions, survival strategies, social problems and social networks in Russia. The title of our paper comes from the somewhat surprising observation that dirt and disorder in everyday life were the most frequently mentioned social problems. These and other statements made about social problems in present-day Russia are taken as examples of social constructs and it is argued that these privately produced claims should be conceived as part of the public claims-making process within the constructionist tradition. Instead of the traditional four-field (private/public intersecting with the symbolic/practical) scheme, however, we suggest a more complex ‘hexagon’ scheme, in order to emphasize that the speaker as a subject employs multiple identities (various conceptions of ‘me’ and ‘us’) simultaneously. The hexagon model enables us to analyse the scattered references to dirt in a unifying framework of concepts. In answer to the question of why dirt is perceived to be such an important social problem for the citizens of St Petersburg it is concluded that dirt (like other identified social problems) is a multi-dimensional phenomenon that refers on a practical and symbolic level to a variety of larger concerns. Notre article concerne la représentation des problèmes sociaux par les familles ordinaires de Saint Pétersbourg. Nous essayons de répondre à deux questions: Comment sont construites les formulations des problèmes sociaux? De quoi parlent les citoyens de Saint Pétesbourg quand ils parlent de problèmes sociaux? Notre matériel se compose des interviews thématiques à structure flexible de 42 familles de Saint Pétersbourg faites en 1993. Ces interviews faisaient partie d'une étude conjointe finlandaise et russe sur les conditions de vie, les stratagèmes de survie, les problèmes et les réseaux sociaux en Russie. Le titre de notre article provient de l'observation quelque peu surprenante que la saleté et le désordre dans la vie de tous les jours sont les problèmes sociaux les plus couramment cités. Ces formulations des problèmes sociaux dans la Russie actuelle sont prises comme exemples de constructions sociales, et nous soutenons que ces demandes produites en privé doivent être con¸ues comme faisant partie des demandes publiques dans la tradition constructiviste. A la place du modèle traditionnel à quatre champs (le public/privé recoupant le symbolique/pratique), nous suggérons un modèle ‘hexagone’ plus complexe afin de souligner que la personne qui parle, en tant que sujet, utilise simultanément des identités multiples (plusieurs concepts de ‘moi’ et ‘nous’). Le modèle ‘hexagone’ nous permet d'analyser les allusions à la saleté, bien que dispersées, dans une structure de concepts unifiée. En réponse à la question de savoir pourquoi la saleté est per¸ue comme un problème social d'une telle importance par les citoyens de Saint Pétersbourg, nous concluons est que la saleté (comme les autres problèmes sociaux identifiés) est un phénomène à plusieurs dimensions qui se rapporte à une variété de problèmes plus généraux au niveau pratique et symbolique.  相似文献   

8.
Recent studies show that ethnic economies are an increasingly vital part of the larger national economy. This is especially true in the case of the Turkish ethnic economy in Germany. This article sheds light on a ‘hidden aspect’ of Berlin’s Turkish ethnic economy: the structure and role of Turkish female labour and female self-employment. It begins with a general discussion on the significance of the gender concept in the international debate on ethnic economies – including findings on minority and immigrant women in self-employment in Europe. The second section of the article focuses on Berlin, using an analysis of the official labour market data at hand to sketch the gendered structure of Berlin’s labour market. The third section presents exploratory empirical data concentrating exclusively on female Turkish entrepreneurs and employees. The results indicate that some of the gendered traits of the ethnic economies described in the international literature also appear in the Berlin survey: the under-representation of women as entrepreneurs and their difficult position in the overall labour market. Furthermore, the data suggest that the concept of ‘ethnic business’ as typically presented in the literature turns out to be a ‘male’ concept and is hardly applicable to the case of the Turkish women in Berlin. The common features of the concept (ethnic clientele, suppliers, labour or involved kin, orientation towards the ethnic community) applied only partially to the Turkish women entrepreneurs. — Des études récentes ont démontré que les économies ethniques sont une partie de plus en plus vitale de l’économie nationale. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de l’économie ethnique turque en Allemagne. Cet article explore un ‘aspect caché’ de l’économie ethnique turque à Berlin: la structure et le rôle de la main d’oeuvre féminine turque et des femmes travailleuses indépendantes turques. Il commence par une discussion générale sur la signification du concept du genre dans le débat international sur les économies ethniques – y compris les données concernant les travailleuses indépendantes immigrantes et de minorité ethnique en Europe. La seconde partie de l’article est consacrée à Berlin, et donne un aperçu de la structure du marché du travail de Berlin par rapport au genre grâce à une analyse des données disponibles du travail officiel. La troisième section présente des données empiriques exploratoires concernant les employées et les femmes entrepreneurs turques exclusivement. Les résultats indiquent que certains des traits de genre des économies ethniques décrits dans les bibliographies internationales se retrouvent dans l’enquête sur Berlin: la sous-représentation des femmes entrepreneurs et leur position difficile dans le marché du travail dans son ensemble. De plus, les données suggèrent que le concept de ‘commerce ethnique’, comme il est habituellement présenté dans les travaux sur ce sujet, est un concept ‘masculin’ et qui ne peut guère ? tre appliqué au cas des femmes turques de Berlin. Les points communs du concept (la clientèle ethnique, les fournisseurs ethniques, la place de la famille ou des employés ethniques, une orientation vers la communauté ethnique) ne s’appliquent que partiellement aux femmes entrepreneurs turques.  相似文献   

9.
This paper presents data from an in-depth study conducted among street children in an urban setting in Tanzania. It examines the reasons ‘children of the street’ leave their homes, how they survive and meet their daily needs, what problems they encounter whilst on the streets and how they surmount them. The paper also examines the implications of street life for children’s health. The findings show that general poverty lies at the center of the increasing number of street children in Tanzania. Street life makes the children vulnerable to a variety of problems including ill health. Policies in Tanzania have so far failed to solve this problem, particularly because social policies have been dealing with symptoms rather than essential causes. The paper ends by outlining short- and long-term policy solutions and also suggests directions for future research and early intervention. — Cet article présente les données d’une étude en profondeur conduite parmi les enfants des rues dans un cadre urbain en Tanzanie. Il explore les raisons pour lesquelles ‘les enfants des rues’ partent de chez eux, comment ils survivent et surviennent à leurs besoins quotidiens, les problèmes qu’ils rencontrent dans les rues et comment ils les surmontent. Cet article examine aussi les implications de la vie dans la rue pour la santé des enfants. Les résultats montrent que la pauvreté générale est la raison centrale du nombre croissant d’enfants dans les rues en Tanzanie. La vie dans les rues rend les enfants susceptibles à de nombreux problèmes, y compris la mauvaise santé. La politique de la Tanzanie n’a pas encore réussi à résoudre ce problème, en particulier parce que la politique sociale a adressé les symptômes plutôt que les causes essentielles. Cet article propose des solutions politiques à court et à long terme et suggère également des options pour les recherches futures et pour des interventions précoces.  相似文献   

10.
In Europe, nineteenth-century historicism, with its conscious association of the past with the present, initiated a veritable flood of public monuments — the cities were literally stuffed full of architectural sculpture and statues. At the end of the nineteenth and beginning of the twentieth century, Ljubljana was caught up in the winds of change and started to replace its German façade with a Slovene one. Growing national conflicts in the multinational monarchy also played a role in the creation of memorial sculpture. The subsequent changes in political borders have resulted in further changes of symbols — those monuments to statesmen which had occupied the most important areas of the city, announcing to the world that Ljubljana was the true capital of the Slovene nation. Only the monument to Napoleon, a reminder of the ‘bright years of the French occupation’, has survived in Ljubljana, having been erected after the first world war, when Slovenia was no longer a part of the Austro-Hungarian Empire. History repeated itself after the second world war and after the creation of Slovenia as an independent state. This paper contends that the true meaning of the removal and replacement of monuments, now that Slovenia is an independent country, is no more than a replacement of one myth with another. In this case, the replacement of the myth that the country of Slovenia was born during the national liberation war and socialist revolution between 1941 and 1945, with the myth that there was no national liberation struggle but merely a socialist revolution. The removal of monuments also represents the blotting out of history: an erased memory of Austria and the first and second Yugoslavias. Historical space has always been filled with a national myth in the sense of an age-old yearning of Slovenes for their own state. Therefore the history of the Slovenes is largely a history of correction, a history of myths. There is no history between us and our ancient ancestors, merely an unbroken line of yearning for an independent state. Paradoxically, this is taking place under the rubric of a return to Europe, while it is obviously a matter of ‘Balkanization’. — L’association délibérée du passé et du présent de l’historicisme du dix-neuvième siècle en Europe initia un torrent de monuments publics — les villes étaient littéralement bourrées de sculptures architecturales et de statues. À la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième, Ljubljana fut prise par un climat de changement et commença à remplacer sa façade allemande par une façade slovène. Les conflits nationaux grandissant dans la monarchie multinationale jouèrent aussi un rôle dans la création de sculptures commémoratives. Les changements subséquents de frontières politiques résultèrent en nouveaux changements de symboles — ces monuments aux hommes d’état qui avaient occupé les endroits les plus importants de la ville, annonçant au monde que Ljubljana était la véritable capitale de la nation slovène. Seul le monument de Napoléon, un rappel des ‘beaux jours de l’occupation française’, a survécu à Ljubljana, ayant été construit après la première guerre mondiale, quand la Slovénie ne faisait plus partie de l’empire austro-hongrois. L’histoire se répéta après la deuxième guerre mondiale et après la création de la Slovénie comme état indépendant. Cet article soutient que la vraie signification du déplacement et du changement de monuments, alors que la Slovénie est un pays indépendant, n’est que le remplacement d’un mythe par un autre. Dans ce cas, le remplacement du mythe que le pays de Slovénie est né durant la guerre de libération nationale et la révolution socialiste de 1941–1945 par le mythe qu’il n’y avait pas de lutte de libération nationale mais seulement une révolution socialiste. L’enlèvement des monuments représente aussi l’oblitération de l’histoire: un souvenir de l’Autriche et de la première et seconde Yougoslavies effacé. L’espace historique a toujours été comblé par un mythe national, à savoir un ancient désir des slovènes d’avoir leur propre état. Ainsi l’histoire des slovènes est essentiellement une histoire de correction, une histoire de mythes. Il n’y a pas d’histoire entre nous et nos ancêtres, simplement une ligne continue de désir d’un état indépendant. Paradoxalement, ceci prend place sous la rubrique d’un retoir vers l’Europe alors que c’est manifestement une question de ‘balkanisation’.  相似文献   

11.
China’s economic reform since 1978 has brought profound change, not only to the functioning of the state organization, but also to the structuring of the space economy. Prior to the reform, the Maoist regime introduced a system of state socialism featuring a centrally planned economy, an anti-commercialist ideology and a development strategy that aimed at the rapid growth of industrial output. Important characteristics of the Maoist plan-ideological space included an uneven economic landscape dominated by the northern manufacturing heartland, a rigid urban hierarchy vertically integrated by a few large cities, and an ‘invisible wall’ separating urban and rural settlements. The post-reform market-regulatory regime has decentralized the power of decision-making, allowed a market economy to ‘grow out of the plan’, and freed state control over some peripheral areas that are not indispensable to the growth of the national economy. This has given rise to a distinct developmental landscape marked by the rapid expansion of new production space in South China, small towns and the vast countryside. Spatial restructuring in post-reform China has been primarily a result of state disarticulation rather than increased state intervention. A distinction needs to be made between ‘nation-state’ and ‘local-state’ for a better understanding of the operating mechanism of regional development. To solve the mystery of China’s spatial restructuring requires a comprehensive approach that moves beyond the traditional East-West regional dichotomy and concentrates on the shifting emphasis of the production space between North and South China, between large cities and small towns, and between cities and the countryside. La réforme économique en Chine depuis 1978 a produit un profond changement, non seulement du fonctionnement de l’organisation de l’état, mais aussi de la structuration de l’économie de l’espace. Avant la réforme, le régime maoîste avait introduit un système de socialisme d’état marqué par une économie planifiée centralement, une idéologie anti-marché, et une stratégie de développement qui avait pour but la croissance rapide de la production industrielle. Les caractéristiques importantes de l’espace maoîste comprenaient un paysage économique inégal dominé par le centre stratégique de la manufacture du nord, une hiérarchie urbaine rigide intégrée verticalement par quelques grandes villes, et un ‘mur invisible’ séparant les installations urbaines et rurales. Le régime de régulation du marché après les réformes a décentralisé la prise de décisions, a permis à une économie de marché de ‘sortir du plan’ et a libéré le contrtôle de l’état sur quelques domaines périphériques qui ne sont pas indispensables à la croissance de l’économie. Ceci a créé un paysage distinctif de développement marqué par l’expansion rapide d’un nouvel espace de production en Chine du sud, dans les petites villes et dans la campagne immense. La restructuration spatiale dans la Chine d’après les réformes a été avant tout un résultat de la désarticulation de l’état plutôt que de son intervention croissante. Afin de mieux comprendre le mécanisme d’opération du développement régional, une distinction doit ? tre faite entre ‘nation-état’ et ‘état-local’. La résolution du mystère de la restructuration spatiale en Chine demande une approche compréhensive allant plus loin que la dichotomie régionale traditionnelle est-ouest et portant son attention sur l’accentuation changeante de l’espace de production entre la Chine du nord et la Chine du sud, entre les grandes cités et les petites villes, et entre les villes et la campagne.  相似文献   

12.
Attempts at understanding the urbanization process in Southeast Asia have, in recent years, focused on the emergence of extended metropolitan regions around primate cities. Many have argued that with a landscape of intensively mixed ‘rural’ and ‘urban’ activities, such regions represent a distinctive Asian form of urbanization and a challenge to the conventional urban-rural dualism. The implication, both in theoretical and policy terms, is that such regions of mixed land use form new ‘urban’ landscapes that will persist into the future on the basis of balanced ‘agro-industrial’ development. Drawing on fieldwork in a town on Manila’s agricultural periphery, this paper argues that such understandings present a static view of these regions, limited by macro-level data and analysis. A more ethnographic understanding of the social processes of ‘everyday urbanization’ at the interface of the ‘urban’ and the ‘rural’ dispels any sense of a stable rural-urban landscape or balanced development. The evidence points to an incompatibility of functions leading to the gradual ‘squeezing out’ of agriculture due to a changing economic calculus in agricultural households brought on by labour market shifts; environmental conflicts between agricultural and urban-industrial activities; social and cultural transformations in rural society; a political framework of bureaucratic corruption in the regulation of urbanization; and the influence of personalized power relations in agrarian society. — Ces dernières années, les efforts pour comprendre le processus d’urbanisation en Asie du sud-est se sont concentrés sur la naissance des régions métropolitaines étendues autour des cités centrales. Beaucoup soutiennent que ces régions, avec leurs paysages d’activités ‘rurales’ et ‘urbaines’ intensivement mélangées, représentent une forme d’urbanisation typiquement asiatique et mettent la dualité traditionnelle urbain-rural en question. L’implication, théoriquement et politiquement, est que de telles régions, avec leur utilisation mixte du terrain, forment de nouveaux paysages ‘urbains’ qui persisteront dans l’avenir sur une base de développement ‘agro-industriel’. Basé sur un travail de terrain dans une ville de la périphérie agricole de Manille, cet article soutient que de telles approches présentent une vue statique de ces régions, limitée par des données et une analyse de niveau macroscopique. Une approche plus ethnographique des processus sociaux de ‘l’urbanisation de tous les jours’ au point de rencontre du ‘rural’ et de l’urbain’ dissipe toute impression d’un paysage rural-urbain stable ou d’un développement équilibré. Les données font ressortir une incompatibilité de fonction causant un ‘écrasement’ graduel de l’agriculture dûà un calcul économique changeant dans les ménages agricoles occasionné par les changements du marché du travail; des conflits de l’environnement entre les activités agricoles et les activités urbaines-industrielles; des transformations sociales et culturelles dans la société rurale; une structure politique de corruption bureaucratique de la réglementation de l’urbanisation; et l’influence des relations personnelles de pouvoir dans la société agraire  相似文献   

13.
This paper is a response to some of the arguments developed by Stephen Graham in an article published in IJURR in March 2000. In that article, Graham argues that the contemporary conditions of development of infrastructure networks worldwide are particularly favourable to ‘secessionary tendencies’ and lead to the deliberate creation of premium network(ed) spaces, i.e. ‘new or retrofitted transport, telecommunications, power or water infrastructures that are customized precisely to the needs of powerful users and spaces, whilst bypassing less powerful users and spaces’. In this response, I discuss cases in a variety of urban and national contexts that appear to stand in contrast with Graham’s narrative. In conclusion, I stress four directions which additional empirical research on these issues should address: incorporating the role of historical time; differentiating between developed and developing countries; expanding the analysis to spaces other than large cities; and integrating the features of socio‐political regimes. Cet article répond à certains arguments développés par Stephen Graham dans un article publié dans l’IJURR en mars 2000. Dans son article, Graham soutient que les conditions contemporaines de développement des réseaux techniques sont particulièrement favorables à l’expression de ‘tendances sécessionnistes’ (selon ses termes) et au développement d’espaces‐réseaux de première classe, c’est‐à‐dire ‘des réseaux de transports, de télécommunications, d’énergie ou de distribution d’eau, nouveaux ou redéveloppés, qui sont adaptés précisément aux besoins d’espaces et d’utilisateurs puissants, au détriment d’espaces et d’utilisateurs moins puissants’. Dans cette réponse, je présente un certain nombre de travaux empiriques menés dans des contextes urbains et nationaux divers et qui me semblent aller à l’encontre de la thèse défendue par Graham. En conclusion, j’indique qu’il serait souhaitable que les études empiriques à venir approfondissent quatre dimensions du problème: le rôle de l’histoire et du temps long; les différences entre pays développés (équipés en réseaux d’infrastructures) et pays en développement (en voie d’équipement); la situation des territoires autres que ceux des grandes métropoles (et les interactions entre les différents types de territoires); et l’influence des régimes socio‐politiques.  相似文献   

14.
The informal economy has played a large part in state socialist countries and has been growing since 1989 in eastern European countries. Based on qualitative interviews and a large–scale survey carried out in Romania in 1996 and 1998, this article identifies four forms of informal household economies. In the context of a long drawn–out transformational recession in Romania, market conditions are rather unfavourable for most branches of the informal economy, which two–thirds of all Romanian households participate in. Success or failure depend largely on household potential and personal skills. A large group of households, which depend primarily on subsistence farming or on occasional manual labour, is trapped in a survival economy. Households that combine formal and informal jobs mostly manage to escape poverty, and the better off can raise their standards of living through informal activities, especially those who are independent and provide qualified services or those who carry out informal activities related to their formal employment in firms. A small group of informal entrepreneurs struggles between the two extremes of successful accumulation and a situation of dependency. Economically, subsistence farming exacerbates the crisis in agriculture, whereas in other branches of the informal economy there are more positive than negative impacts on overall economic development. L’économie parallèle a joué un rôle important dans les pays socialistes, s’intensifiant depuis 1989 dans les pays d’Europe de l’Est. En s’appuyant sur des entretiens approfondis et une vaste étude réalisée en Roumanie en 1996 et 1998, cet article définit quatre formes parallèles d’économie pour les ménages. Dans le cadre de la récession prolongée associée à la mutation roumaine, les conditions de marché sont plutôt défavorables à la plupart des branches de l’économie parallèle, laquelle concerne deux tiers des ménages roumains. La réussite ou l’échec est en grande partie liée au potentiel familial et aux compétences individuelles. Un groupe considérable de ménages, qui dépend essentiellement d’une agriculture de subsistance ou d’un travail manuel occasionnel, est prisonnier d’une économie de survie. Les ménages qui combinent des emplois officiels et officieux réussissent généralement àéchapper à la pauvreté, et les ‘plus favorisés’ peuvent élever leur niveau de vie grâce à des activités parallèles, notamment ceux qui sont indépendants et fournisseurs de prestations qualifiées ou ceux qui se livrent à des activités officieuses en relation avec leur emploi officiel en entreprise. Un petit groupe de créateurs d’entreprises parallèles luttent entre les deux extrÁmes: cumul réussi et situation de dépendance. Èconomiquement, l’autosubsistance accentue la crise du secteur agricole tandis que, dans d’autres branches de l’économie parallèle, on constate davantage d’effets positifs que négatifs sur l’expansion économique globale.  相似文献   

15.
While the growth of postfordist industrial districts in certain locations in the developed world has been well documented, the impact of the shift toward flexible production in the so-called third world has received less attention. This paper is an attempt to incorporate the dynamic, networked, manufacturing family firms in parts of China into the flexible industrial district debate. We argue that dense networks of small firms emerging in rural China in many ways resemble the industrial districts of the ‘Third Italy’ and elsewhere: they are globally competitive in producing for fast-changing fashionable market niches, they contain networks of relatively autonomous small firms which are at least partially locally owned and managed and which often take part in high-value activities such as design and marketing. We suggest that the social embeddedness of investment and production linkages with ethnic Chinese firms in Hong Kong and Taiwan may be an effective substitute for the spatial concentration of suppliers, producers, designers, and final markets, which is recognized as an important source of innovation and flexibility in core industrial districts. Alors que la croissance des régions industrielles post-fordistes dans certaines parties du monde développé a été bien documentée, l’effet du changement vers la production flexible dans le soi-disant troisième monde a reçu moins d’attention. Cet article tente d’incorporer le réseau d’entreprises industrielles familiales dynamiques de certaines régions de la Chine dans le débat sur les régions industrielles flexibles. Nous pensons que ces denses réseaux de petites entreprises émergeant en Chine rurale ressemblent sous bien des rapports aux régions industrielles de la ‘Troisième Italie’ et d’ailleurs: ils sont compétitifs globalement en ce que leur production est pour des niches de marchéà la mode qui changent rapidement, ils contiennent des réseaux de petites entreprises relativement autonomes dont les propriétaires et managers sont, au moins en partie, locaux, et qui participent souvent à des activités de valeur élevée comme le design et le marketing. Nous suggérons que l’engagement social de l’investissement et des liens de production avec les entreprises ethniques chinoises de Hong Kong et Taï?wan peuvent fournir un remplacement efficace à la concentration spatiale des fournisseurs, producteurs, et marchés terminaux, qui est reconnue comme une source importante d’innovation et de flexibilité dans les régions industrielles centrales.  相似文献   

16.
The urban process under capitalism: a framework for analysis   总被引:3,自引:0,他引:3  
L'objectif de cet article est d'esquisser une problématique générale pour l'interprétation du processus urbain capitaliste. A cette fin, deux thèmes apparentés, l'accumulation et la lutte de classes, sont examinés. Un examen de la théorie marxiste de l'accumulation mène à une compréhension théorique du rôle de l'investissement dans le cadre bàti en relation avec l'ensemble de la structure et des contradictions du processus d'accumulation. Plus précisément, l'investissement dans le cadre bâti est perçu en relation avec les différentes formes de crise qui peuvent surgir sous le capitalisme. Une séléction d'exemples empiriques est présentée et discutée afin d'illustrer comment le support théorique est relié à l'évidence historique. Ceçi permet de mettre à l'intérieur d'une perspective théorique cohérente les ‘long cycles’ d'investissement observés, ainsi que les changements geógraphique des fluxes d'investissements. Ensuite la manière dont le cadre bâti lui-même exprime et contribu aux crises capitalistes est examinée. Il est demontré que sous le capitalisme il existe une lutte perpetuelle selon laquelle le capital essaye de construire un environnement propre à son image seulement pour le détruire avec la réapparition d'une nouvelle crise. L'analyse considère alors comment la lutte de classes—c'est à dire la réaction organisée de la force du travail aux déprédations du capital—influence la direction et la forme de l'investissement dans le cadre bâti. D'un intérêt particulier est la manière dont la lutte de classes au lieu du travail se trouve déplacée à travers le processus urbain vers des luttes centrées autour de la reproduction de la force du travail au foyer. Quelques exemples de ces luttes sont présentés afin d'illustrer comment elles se rattachent à la lutte fondamentale au point de production en même temps qu'elles influencent la direction et la forme de l'investissement dans le cadre bâti.  相似文献   

17.
After coming to power in 1984, Manchester's ‘New Urban Left’ were for a while at the forefront of those radical councils seeking to use the local state both as the primary site of resistance to the Thatcher government, but also to develop a genuinely ‘prefigurative’ local socialism. However, in Manchester this experiment proved short‐lived. The subsequent entrepreneurial project has proved both durable and more distinctive. This article provides a detailed narrative account of the transition from ‘municipal socialism’ to the politics of ‘Manchester First’. Whilst summarizing the notable differences between the two projects, the paper argues that an interpretative emphasis on the apparent political U‐turn after 1987 obscures important continuities. With hindsight, the municipal Left can be credited with redefining the role of local authorities in relation to the economy, creating a space for proactive local and regional economic strategies. At the same time, the embrace of urban entrepreneurialism in the late 1980s did signal a marked shift in the perception of what was actually possible in terms of the parameters and constraints on local strategy Après son arrivée au pouvoir en 1984, la ‘nouvelle gauche urbaine’ de Manchester fut au premier rang des municipalités radicals qui voyaient dans l'administration locale à la fois le site privilégié d'une résistance au gouvernement Thatcher et le champ d'élaboration d'un socialisme local d'avant‐garde. Cependant, à Manchester, cette expà rience fut de courte durée. Le projet qui suivit, d'inspiration ‘entrepreneuriale’, se révéla à la fois durable et plus typique. Cet article raconte en détail la transition entre un ‘socialisme municipal’ et la politique de ‘Manchester First‘. Tout en résumant les différences notables entre les deux projets, il démontre qu'en s'attachant principalement au revirement politique apparent qui débuta en 1987, toute interprétation dissimulerait d'importantes continuités. Rétrospectivement, on peut reconnaître à la Gauche municipale une redéfinition du rôle des autorités locales à l'égard de l'économie, créant ainsi un espace pour des stratégies économiques locales et régionales d'anticipation. Parallèlement, l'adhésion è‘l'entrepreneurialisme urbain’vers la fin des années 1980 marqua un changement net dans la perception des possibilités réelles quant aux paramètres et aux contraintes pesant sur la stratégie locale.  相似文献   

18.
Cet article examine les interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ des mouvements sociaux urbains. Il propose l'argument selon lequel certains aspects de méthodologie ne sont pas incompatibles avec la perspective des études pluralistes américaines employée pour le traitement des phénomènes de revendications. Ces deux perspectives partagent la měme supposition, c'est à dire que l'influence coule des mouvements de revendications à l'état; ce qui amène à chercher les raisons pour l'échec à l'intérieur du mouvement lui-měme, plutǒt que dans les ressources et les stratégies à la disposition de l'état et de ses agents pour détourner et dominer la revendication. Deuxièmement, ces perspectives ne semblent pas avoir de critères de sélection, et analysent seulement les cas manifestes de revendications. Il est suggéré qu'une interprétation adéquate ne peut ětre arrivée que sur la base d'une recherche qui essaye d'expliquer les relations fondamentales de pouvoir dans le système urbain, particulièrement quand il s'agit de situations d'inertie ou de non-revendication. La seconde partie de cet article est un compte rendu d'une recherche empirique sur la suppression d'un mouvement ouvrier de revendication à Londres contre des politiques de logement ‘pour les masses’. Cette recherche montre de quelle façon la portée et l'exactitude des interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ peuvent ětre avancée afin de prendre en compte ces critiques. En měme temps, elle explore l'utilisation des pouvoirs coercifs par les autorités locales anglaises et l'influence exercée par les corporations industrielles sur la politique du logement.  相似文献   

19.
There has been a marked tendency to interpret the recent transformation of international migration systems in Eastern Asia in terms of a ‘migration transition’ model. The transition in these countries from net emigration to net immigration, with major inflows from poorer adjacent countries, is seen as being driven by an intricate regional pattern of uneven development but growing economic integration. This paper challenges this view through an examination of the trade, investment and migration linkages of the region’s four dragon economies (Hong Kong, Singapore, South Korea and Taiwan). It argues that the key influences on their international migration streams reflect, above all, the functions of these states as second-order, global city regions. Their place in the global capitalist system creates a shared demand for very particular types of both highly skilled and unskilled labour, but the migration policies of the four states are independently, and therefore distinctively, socially constructed. — Il y a une tendance à utiliser un modèle de ‘transition de migration’ pour interpréter les transformations récentes des systèmes de migration internationaux en Asie de l’est. La transition de l’émigration nette à l’immigration nette dans ces pays, avec des arrivées massives des pays adjacents plus pauvres, est supposée être due à un modèle régional complexe de développement inégal mais d’intégration économique croissante. Cet article questionne ce modèle et examine les liens entre le commerce, l’investissement, et la migration dans les quatre économies dragons de la région (Hong Kong, Singapour, la Corée du sud et Taï?wan). Il soutient que les influences majeures sur leur flux de migration internationale reflète avant tout les fonctions de ces états en tant que régions urbaines globales de deuxième ordre. Leur place dans le système capitaliste global crée une demande pour un type très particulier de travailleurs qualifiés et non qualifiés, mais les politiques de migration des quatre états sont indépendemment, et donc distinctement, socialement construites.  相似文献   

20.
The turbulence which characterized the 1980s created uncertainty as to the role and purpose of planning in liberal democracies. Instrumental rationality is no longer defensible as a guiding doctrine and major questions arise concerning the relationship of planning to the market economy and the political process. The realization that the problems confronting planners are not amenable to technocratic solutions has led to recognition of the political and therefore essentially ethical nature of the planning activity. However, whilst there is widespread recognition that fundamental ethical dilemmas underpin both planning practice and theory, little explicit consideration has been given to the nature of the normative frameworks available. The purpose of this paper is to critically review the ethical frames of reference implied in the most influential theories within planning and to evaluate their relevance to practice. The paper highlights the extent to which debate has been, and continues to be, dominated by procedural questions, the rejection of universalism in favour of relativity and subjectivity, and a focus on individual interests rather than more general concern with the common good. Reluctance to engage with debates of a more foundational nature concerning ends and values is questioned and planning theorists are urged to reconnect with the fundamental issue of planning’s contribution to the creation of desirable futures. — Les troubles et difficultés des années quatre-vingt ont créé une incertitude quant au rôle et aux objectifs de la planification dans les démocracies libérales. La rationalité instrumentale comme doctrine dirigeante n’est plus défendable et des questions importantes se posent quant à la relation de la planification avec l’économie de marché et le processus politique. Les responsables de la planification ont puis conscience du fait que les problèmes qu’ils recontraient ne pouvaient pas être résolvé de manière technocratique – cela les a conduit à prendre en compte la dimension politique et donc fondamentalement éthique de la planification. Néanmoins, malgré la reconnaissance générale des dilemmes éthiques qui sont derrière la pratique et la théorie de la planification, la nature des structures normatives disponibles a rarement été puis en compte. Le but de cet article est de faire une revue critique des systèmes de référence implicites dans les théories de la planification les plus influentes et d’évaluer leur applicabilité pratique. L’article souligne à quel point le débat a été et reste dominé par des questions de procédure, par le rejet de l’universalisme en faveur de la relativité et de la subjectivité, et par une attention particulière donné aux intérêts individuels plutôt que par une préoccupation plus générale pour le bien commun. Le refus de considérer des problèmes plus fondamentaux concernant les fins et les valeurs est mis en cause. Les théoriciens de la planification doivent revenir à la question fondamentale de la contribution de la planification à la création d’un avenir meilleur.  相似文献   

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