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1.
La crise urbaine en Espagne et la crise politique de la Dictature franquiste ont suscité dans la plupart des villes espagnoles, entre 1971 et 1977 des associations de quartier qui groupent des centaines de milliers de citoyens et qui représentent l'un des mouvements sociaux urbains les plus importants dont on a connaissance à l'heure actuelle. Sur la base d'une enquête sociologique effectuée en 1977 dans les quartiers de Madrid, cet article tente de dégager les composantes essentielles du mouvement, d'établir une typologie des situations urbaines où il surgit et d'esquisser des hypothèses sur les rapports entre mouvements urbains et action politique.  相似文献   

2.
Cette analyse de l'urbanisation d'aprés-guerre en Afrique Occidentale est proposée comme un jalon pour l'économie politique de l'urbanisation dans le Tiers Monde. L'Afrique Occidentale est une des régions les moins urbanisées du monde qui cependant a récemment connu une urbanisation plus rapide que toute autre. Cette explosion urbaine est associée avec des inégalités sévères à trois niveaux:
  • 1 un déséquilibre profond dans les conditions de travail et de vie entre le secteur urbain et le secteur rural
  • 2 une forte concentration des ressources dans les capitales
  • 3 une énorme disparité économique à l'intérieur des villes entre les masses et une petit élite
Si l'urbanisation en Afrique Occidentale est caractérisée par ces inégalités, il apparait qu'elle entraîne aussi des pertes économiques. Deux approches suggèrent que l'allocation des ressources est loin d'ětre optimale pour la croissance économique. D'une part des ressources sont gaspillées dans le chǒmage et le sous-emploi urbain, dans la croissance des grands centres métropolitains, et dans la construction des ‘quartiers spontanés’. D'autre part la présupposition que la forme prise par l'urbanisation est le résultat d'une allocation optimale des ressources est mise en doute quand les facteurs qui affectent les paramètres économiques ou qui interferent directement avec les décisions d'investissement sont soumis à l'examen, et quand l'attention est dirigée sur le processus politique qui s'avère constamment dominé par les intérěts et les préoccupations d'un petit groupe de dirigeants.  相似文献   

3.
L'Espagne se trouve à l'encontre de sévères problèmes urbains que le régime authoritaire ne peut résoudre. Au fǔr et à mesure que ce régime se désintère, de nouvelles revendications surgissent; mais en Espagne, contrairement au Portugale, ce sont des mouvements organisés qui réclament une nouvelle politique. Ces mouvements populaires sont fondés sur les quartiers (Barrios); cette communication s'addresse à leurs développement à Barcelone. Les mouvements urbains de cette ville ont évolués à partir d'une contestation d'issus d'envergure locale, à une qui s'addresse aux processus et planification de toute la ville. Un réseau de groupes a créé les moyens pour une renaissance d'une vie collective et démocratique. Le droit à un logement convenable, aux aménagements adéquats, au contrǒle sur l'industrie et la pollution, et à une suspension des rénovations urbaines, s'est fait valoir. Les moyens par lequels ces objectifs sont accomplis sont esquissés. Une critique de la planification implique celle de l'administration municipale. Divers genres de protestations ont eu lieu à différentes périodes dans l'évolution de cette critique. C'est maintenant que les mouvements communautaires, les analystes de l'urbain, et les nouveaux groupes politiques ont besoin de travailler ensemble afin développer un nouveau contexte pour le gouvernement municipal, à l'intérieur d'un programme socio-économique plus large. Dans n'importe quel système futur, les groupes des Barrios continueront de jouer un rǒle essentiel. Un mouvement vers une réforme municipale accompagnera vraisemblablement un changement social plus grand, surtout celui de la lutte pour l'autonomie Catalane.  相似文献   

4.
Many studies have examined the role of racial prejudice and discrimination in the creation of racial residential segregation in US cities. Yet few researchers have situated early twentieth‐century meanings of race and racism within broader processes of urban development and the emergence of the modern real estate industry. Using a case study of Kansas City, Missouri, this article examines the organized efforts of community builders and homeowner associations to create racially homogeneous neighborhoods through the use and enforcement of racially restrictive covenants. Racially restrictive covenants encoded racial difference in urban space and helped nurture emerging racial prejudices and stereotypes that associated black residence with declining property values, deteriorating neighborhoods and other negative consequences. I argue that the cultivation and development of this segregationist ideology was simultaneously an exercise in the racialization of urban space that linked race and culturally specific behavior to place of residence in the city. As the twentieth century progressed, the identification of black behavior and culture with deteriorating neighborhoods became an important impetus and justification for exclusionary real estate practices designed to create and maintain the geographical separation of the races and control metropolitan development. I conclude with a discussion of how the linkage between race, racism and urban space helps to explain why racial residential segregation remains a persistent and tenacious feature of US metropolitan areas despite the passage of fair housing and numerous anti‐discrimination statutes over the past decades. Nombre d'études ont porté sur l'incidence des préjugés raciaux et de la discrimination sur la ségrégation raciale apparue dans l'habitat des villes américaines. En revanche, peu de chercheurs ont replacé les notions de race et de racisme en ce début de millénaire dans le cadre des processus plus larges d'aménagement urbain et d'émergence de l'immobilier moderne. À partir d'une étude de cas sur Kansas City (Missouri), cet article examine les efforts d'associations locales de propriétaires d'habitations et de constructeurs de logements sociaux qui se sont organisées afin de créer des quartiers homogènes sur le plan racial via l'utilisation et l'application de conditions locatives restrictives. Ces restrictions ont codifié une différence raciale dans l'espace urbain et contribuéà entretenir les préjugés raciaux et stéréotypes associant l'habitat noir à la dévalorisation de l'immobilier, à la détérioration des quartiers et à d'autres effets négatifs. L'article démontre que maintenir et développer cette idéologie ségrégationniste constituait parallèlement une opération de racialisation de l'espace urbain, une race et un comportement culturel spécifique se trouvant liés à un lieu de résidence dans la ville. Au cours du XXe siècle, l'identification du comportement et de la culture noirs à des quartiers dégradés a stimulé et justifié des pratiques immobilières d'exclusion visant à créer et à préserver la séparation géographique des races, tout en contrôlant l'aménagement métropolitain. Pour terminer, l'article aborde de quelle manière l'établissement d'un lien entre race, racisme et espace urbain permet d'expliquer les raisons pour lesquelles la ségrégation raciale de l'habitat persiste dans les zones métropolitaines américaines et ce, malgré l'adoption, au cours des dernières décennies, de l'accès universel au logement et de nombreuses lois contre les discriminations.  相似文献   

5.
La résistance des habitants des quartiers populaires de Bogotá contre la construction d'une autoroute à travers leur voisinae, est le sujet de cet article. Cette 'Avenida de los Cerros' faisait partie d'un 'programme intégré de développement urbain' comprenant aussi la construction de centres médicaux, écoles, et autres infrastructures urbaines; le côut de 89 millions de dollars américains, étant financé par l'Intramerican Development Bank. Ce mouvement urbain est analysé en tant que pratique spécifique, particulière aux résidents des quartiers populaires. En tant que groupe sociale, leurs traits communs sont qu'ils vivent à l'intérieur d'un quartier strictement ségrégé géographiquement et socialement—le 'barrio', et qu'ils vendent leur force de travail sur un marché du travail dévalué, sans pour autant constituer une classe sociale homogène. Toutefois, comme sous-proletariat urbain ils partagent un intérêt commun dans la consommation collective et individuelle (déficiences en matières de logement, service, etc., et expérience de la pauvreté). La menace de l'Avenida de los Cerros dans ces deux domaines fût reconnue et causa une grande agitation parmi les habitants du 'barrio'. Le plan de construction fût abandonné après deux ans de protestations. Bien que le mouvement populaire eu de l'influence, cet abandon fut en grande partie causé par une conjoncture changeante quand les intérêts du bloc au pouvoir de la classe dirigeante se déplacèrent vers d'autres quartiers.  相似文献   

6.
In the Uptown area of Chicago and Sheffield, England’s Sharrow neighborhood, redevelopment initiatives in the late 1960s and early 1970s produced a significant degree of community conflict. Throughout the 1970s and 1980s a variety of grassroots movements appeared in each community. The legacy of redevelopment-derived conflict and community-based organizing in the two communities suggests that there is more variation in neighborhood grassroots politics — even in communities with comparable public policy and organizing histories — than prevailing explanations of neighborhood mobilization tend to acknowledge. However, with the 1990s a convergence in the Uptown and Sharrow experiences has appeared: the narrowing of their grassroots organizations’ political agendas, which can be attributed to national shifts in political discourse and public policy. Dans le quartier de Uptown à Chicago et le quartier de Sharrow à Sheffield en Angleterre, les initiatives de redéveloppement à la fin des années soixante et le début des années soixante-dix ont causé un degré significatif de conflit dans la communauté. Durant les années soixante-dix et quatre-vingt divers mouvements populaires sont apparus dans ces communautés. Dans les deux communautés, le résultat des conflits dûs au redéveloppement et de l'organisation basée dans la communauté suggère qu'il y a plus de variation dans les politiques populaires des quartiers — même dans les communautés qui ont des politiques publiques et un passé d'organisation similaires — que les explications dominantes de la mobilisation de quartier tendent à reconna^tre. Cependant, dans les années quatre-vingt-dix, une convergence entre les expériences de Uptown et Sharrow est apparue: le rétrécissement des programmes politiques de leurs organisations populaires qui peut être attribué aux changements nationaux du discours politique et de la politique publique.  相似文献   

7.
The monitoring of changing living conditions in St Petersburg was started in 1989. In 1993 the Finance and Economics Committee of the Government of St Petersburg and a team of researchers from the Institute of Sociology at the Russian Academy of Sciences began collaborating in a study of the levels of socio-economic differentiation among the population and the priorities in city budget policies. A telephone survey scheme was designed based on representative samples (1000–2500 respondents) of the adult population (18 years and over) and controlled by city district distribution, sex, age, social status and housing. This scheme was implemented regularly with 2–3 month intervals between surveys. It was also undertaken for the purpose of reviewing the general orientation of social politics, decisions on budget priorities, new urgent needs and goals, and the diagnosis and short-term prognosis of trends and policy moves. Detailed and structured information on the living standards of the St Petersburg population is available from the computerized data-base, reports, and from the city's daily newspaper Nevskoe vremya. The studies have demonstrated that economic differentiation in St Petersburg has grown significantly as a result of current reforms (from a 1 to 4 ratio before 1990 to 1 to 10 by the end of 1996). Analysis of the economic characteristics of the population of St Petersburg has revealed that over the course of the past five years there has been rapid differentiation along new lines. At present, wealth and poverty, rather than shared social and professional attributes, tend to unite or separate people. The level of family and personal income determines consumer behaviour, lifestyle, values, cultural attitudes and even individuals' self-perception. La surveillance des changements des conditions de vie à Saint Pétersbourg a commencé en 1989. En 1993 le Comité de l'Economie et des Finances du Gouvernement de Saint Pétersbourg et une équipe de chercheurs de l'Institut de Sociologie de l'Académie des Sciences de Russie commencèrent une étude collaborative des niveaux de différenciation socio-économique dans la population et des priorités de la politique budgétaire de la ville. Un sondage téléphonique fut proposé, fondé sur une section représentative (1000 à 2500 personnes) de la population adulte (de 18 ans et plus) et contrôllée par la distribution des quartiers de la ville, par sexe, âge, statut social et logement. Ce projet fut mis en exécution régulièrement, avec 2 ou 3 mois d'intervalle entre les sondages. Il fut aussi entrepris dans le but d'examiner l'orientation générale des politiques sociales, des décisions quant aux priorités budgétaires, les nouveaux besoins et buts urgents, et le diagnosis et prognosis à court terme des tendances et changements de politique. L'information détaillée structurée concernant les niveaux de vie de la population de Saint Pétersbourg peut être obtenue dans le compte-rendu de la base des donnés sur l'ordinateur et dans le quotidien de la ville, Nevskoe Vremya. Les recherches ont démontré que le différenciation économique à Saint Pétersbourg a considérablement augmentéà la suite des réformes actuelles (d'une proportion de 1 à 4 avant 1990 à une proportion de 1 à 10 à la fin de 1996). L'analyse des caractéristiques économiques de la population de Saint Péterbourg a révélé qu'il y a eu une rapide différenciation d'un type nouveau au cours des cinq dernières années. A présent ce sont la richesse et la pauvreté, plutôt que les attributs sociaux et professionnels communs, qui ont tendance à unir ou à séparer les gens. Le niveau de revenu personnel et familial détermine le comportment des consommateurs, le style de vie, sens des valeurs, attitudes culturelles et même la perception d'eux-mêmes qu'ont les individus.  相似文献   

8.
Les thèmes d'authoritarisme bureaucratique servent à expliquer les changements dans l'organisation de la production au Brésil, et l'émergence en conséquence, de nouveaux groupes sociaux et relations de classes. Cet article trace l'impacte du développement économique au Brésil sur la croissance et l'organisation des populations urbaines. Les phases des contrôles sur l'importation qui étaient le véhicule pour l'industrialisation urbaine dépendaient d'un transfer du capital de l'agriculture à l'industrie, du consommateur au producteur, négocié à travers une politique de taux d'échanges et de protection commerciale et d'inflation. Ce développement était associé avec l'incorporation limité d'une classe ouvrière et urbaine croissante dans la structure émergeante de l'état. Cependant, l'éffondrement des contrôles sur l'importation et le développement de l'intervention de l'état et des investissements étrangers créerent le fondement de l'exclusion des revendications économiques et politiques des populations urbaines. Le raisonnement est que cette téchnocracie, produit de ces interventions et investissements, articula à la fois cette exclusion et son intérêt dans l'établissement et l'extension d'un contexte bureaucratique corporatif. Le résultat a été non seulement la suppression directe des revendications populaires, mais aussi l'exclusion de toute impulsion pour un nouveau model économique. Cet article termine en proposant qu'une analyse plus poussée devrait se concentrer plutôt sur les structures et processus organisationnels que sur les intérêts de rôles téchnocratiques particuliers.  相似文献   

9.
Les mesures prises aux USA pour les enfants d'âge préscolaire et leurs parents, surtout les mères, font l'objet de cette étude. Les mesures sociales, pédagogiques et fiscales qui ont été, soit débattues, soit développées par le gouvernement fédéral dans les deux dernières décennies, y sont discutées. Elles montrent les présomptions qui étayent la politique de l'état vis-à-vis des femmes dans une société capitaliste avancée. La division sexuelle et sociale du travail, qui est une des clefs de l'économie capitaliste, se voit renforcée par des mesures en faveur de la ‘famille’ et en particulier des femmes qui doivent s'occuper d'enfants d'âge préscolaire. Néanmoins, à tout moment, les femmes peuvent se voir attribuer différents rôles, à la fois au sein du système économique et â la maison, selon les besoins en main-d'?uvre de l'économie. Elles peuvent donc être encouragées à prendre un travail rémunéré, ou au contraire sanctionnées. Durant la période étudiée, les femmes des classes moyennes étaient pourvues, mais celles de la classe ouvrière, et surtout les mères seules, sans source de support financier, ont été forcées de trouver du travail. En même temps, les femmes sont restées les gardiennes principales des enfants d'âge préscolaire.  相似文献   

10.
The development of low‐income housing continues to be a political imperative and an urban reconstruction priority for the post‐apartheid South African state. But, even though policies for housing construction and delivery by the state are in place, in practice many homeless families initiate, direct and drive the process through which they secure state‐provided housing. I analyse in this study two such cases where homeless residents in peripherally located, poor areas of the Cape Metropolitan Area successfully accessed state‐provided housing. In both instances, homeless families organized around the different sets of capacities that structured the nature of the linkages that each forged to resources outside of their respective areas, and thus the ways in which they pursued their need for housing. I argue in this study that uneven and place‐specific, community‐based capacity often directs the manner in which communities interpret, interface with and access state‐run urban reconstruction projects such as housing provision. An analysis of community‐based capacity thus proves useful to investigate the potential and the problems that underlie state initiatives for development and the manner in which communities participate and engage with urban reconstruction and development. L'expansion du logement social reste un impératif politique et une priorité de la reconstruction urbaine pour l'État sud‐africain de l'après‐apartheid. Des politiques de construction et de fourniture de logements par l'État ont été mises en place mais, en pratique, de nombreuses familles sans‐domicile induisent, orientent et mènent le processus par lequel elles s'assurent un logement public. Cette étude analyse deux de ces cas dans lesquels des sans‐domicile vivant dans des quartiers pauvres à la périphérie de la zone métropolitaine du Cap ont réussi à se loger. Dans les deux situations, les familles se sont organisées autour des capacités spécifiques qui structuraient la nature des liens établis pour trouver des ressources hors de leurs quartiers respectifs, définissant ainsi leurs modalités d'action pour obtenir un logement. L'étude démontre qu'une capacité inégale, particulière à un lieu et à un groupe, oriente souvent la manière dont les communautés interprètent, interagissent avec et accèdent aux projets de reconstruction urbaine menés par l'État tels que la fourniture de logement. Il apparaît donc utile d'analyser la capacité propre à une communauté, si l'on veut déterminer non seulement le potentiel et les problèmes fondamentaux des initiatives gouvernementales de développement, mais aussi la manière dont les communautés participent et contribuent à la reconstruction et à l'aménagement urbains.  相似文献   

11.
The urban process under capitalism: a framework for analysis   总被引:3,自引:0,他引:3  
L'objectif de cet article est d'esquisser une problématique générale pour l'interprétation du processus urbain capitaliste. A cette fin, deux thèmes apparentés, l'accumulation et la lutte de classes, sont examinés. Un examen de la théorie marxiste de l'accumulation mène à une compréhension théorique du rôle de l'investissement dans le cadre bàti en relation avec l'ensemble de la structure et des contradictions du processus d'accumulation. Plus précisément, l'investissement dans le cadre bâti est perçu en relation avec les différentes formes de crise qui peuvent surgir sous le capitalisme. Une séléction d'exemples empiriques est présentée et discutée afin d'illustrer comment le support théorique est relié à l'évidence historique. Ceçi permet de mettre à l'intérieur d'une perspective théorique cohérente les ‘long cycles’ d'investissement observés, ainsi que les changements geógraphique des fluxes d'investissements. Ensuite la manière dont le cadre bâti lui-même exprime et contribu aux crises capitalistes est examinée. Il est demontré que sous le capitalisme il existe une lutte perpetuelle selon laquelle le capital essaye de construire un environnement propre à son image seulement pour le détruire avec la réapparition d'une nouvelle crise. L'analyse considère alors comment la lutte de classes—c'est à dire la réaction organisée de la force du travail aux déprédations du capital—influence la direction et la forme de l'investissement dans le cadre bâti. D'un intérêt particulier est la manière dont la lutte de classes au lieu du travail se trouve déplacée à travers le processus urbain vers des luttes centrées autour de la reproduction de la force du travail au foyer. Quelques exemples de ces luttes sont présentés afin d'illustrer comment elles se rattachent à la lutte fondamentale au point de production en même temps qu'elles influencent la direction et la forme de l'investissement dans le cadre bâti.  相似文献   

12.
Domestic property and social class   总被引:1,自引:0,他引:1  
Cet exposé traite de l'importance des conséquences des différents modes d'occupation de logement, en ce qui concerne les rapports de classes. L'accent est mis précisément sur la Grande Bretagne où, environ 40% des ouvriers manuels possèdent maintenant leur propre maison, et où l'extension de l'occupation de l'habitation par le propriétaire a nettement contribué à accroitre les dividions sociales et politiques, au sein de la classe ouvrière. La question qui se pose, est de savoir si de telles divisions ont une base matérielle réelle, ou si elles sont principalement idéologiques. On voit que la réponse à cette question aura d'importantes conséquences pour l'organisation de luttes politiques autour de la question du logement. L'exposé débute par une discussion des perspectives wéberiennes et marxistes en matière d'occupation de logement et de rapports de classes. La perspective wébérienne, liée aux travaux de Rex et de Moore sur 'le logement par classes', est rejetée, quoique la possibilité de reformuler le concept du logement par classes, au sein d'une orientation wébérienne, soit mise en évidence. Le point de vue marxiste, qui rejette la possession du logement comme étant étrangère à l'identification des intérêts de classe, est également rejeté, sous prétexte que l'occupation de l'habitation par le propriétaire est un facteur crucial d'une augmentation réelles des richesses individuelles qui peuvent largement dépasser les économics que l'on peut faire sur les salaires de toute une vie. L 'exposé montre ensuite, comment la possession de sa maison va dans le sens d'une accumulation des richesses, et comment ceci crée une réelle division d'intérèt économique entre les propriétaires en jouissance et les locataires, fait qui se manifeste souvent dans les luttes politiques locales. La conclusion qui se dégage de ceci est que, les efforts des activistes locaux pour unifier les deux groupes en une alliance politique contre le capital monopole, peut sàvérer à la fois peu judicieux et nuisible à la productivité.  相似文献   

13.
Cet article examine quelques antinomies existant dans la planification urbaine d'une société socialiste et rattache certaines questions théoriques à la recherche empirique et aux expériences de la pratique sociale en Yugoslavie. La critique des solutions urbanistiques courantes indique un besoin de surmonter une pratique fragmentaire et d'exercer une approche plus dialectique. L'analyse sociologique peut spécifier les conditions possibles pour la mise en ?uvre des valeurs dominantes dans une telle société et les relier aux pratiques quotidiennes de la direction du développement urbain. Les antinomies apparents dans la planification urbaine peuvent etre dévoilées pour être ensuite réinterprétées en tant qu'ensemble dialectique. Par exemple: Le sujet/l'objet de la planification La séparation habituelle entre le rôle actif de l'architecte-urbaniste et du dessinateur (sujet) et le rôle passif du résident (objet) est devenue inacceptable dans le contexte d'une sociéte socialiste avec un systéme d'autogestion. Continuité/discontinuité A la place de la logique prédominante de croissance, il y a à la fois un besoin de continuité et de discontinuité. Visionnarisme/pragmatisme Ni une orientation visionnaire générale et à long terme, ni l'approche pragmatique ne peuvent assurer un changement maximum dans la direction souhaitée. Inertie/correction Plus notre action est aprioriste, plus il faudra de temps pour reconnaître les erreurs passées et les diverses façons de résoudre les problèmes par la suite. Forme/fond L'urbanisme a gardé le vieux cadre du modèle formel et technique des fragments individuels. Dynamique sociale/structure physique La crise de l'environnement urbain représente la phénoménologie des discordes existant entre les dimensions physiques et sociales de la ville. Contrôle/initiative individuelle Un plaus grand contrôle n'est pas forcément incompatible avec la croissance du rôle de l'individu. Stimulation/sanctions négatives La menace des sanctions négatives du pouvoir coercitif de l'état ne peut pas maximiser la mise en ?uvre des objectifs de la planification: l'approche affirmative a été négligée.  相似文献   

14.
Les tendences divergeantes de la structure agraire dans diverses parties du Brésil sont le thème de cet article. Le développement capitaliste dans les régions rurales de São Paolo, et la préservation/destruction des formes archaïques de production dans le nord-est sont analysés en terme des catégories et stages de développement capitaliste qui évoluent au pays. En considérant ce dernier dans son ensemble, une attention particulière est donnée à l'état. Depuis le début de l'industrialisation, l'industrie et l'agriculture ont toujours eu une relation ambiguë et contradictoire, et ceçi à la fois dans l'exportation et dans les marchés internes. Ceçi explique le caractère composite de l'état et la préservation d'une agriculture primitive. La préservation de la grande entreprise agro-merchantile et des formes archaïques de l'agriculture avait des fonctions distinctes pour l'accumulation du capital dans les secteurs non-agraires. Cet article examine aussi les tendances les plus récentes dans l'organisation agraire en relation avec les caractéristiques spécifiques de la nouvelle étape acquise par le capitalisme au Brésil. Une fois de plus, Côte à côte avec l'accroissement de la c?apitalisme agraire, dans la région de São Paolo (suivit par l'émergence d'un proletariat rural plus pur, la méchanisation massive et l'augmentation rapide de la composition organique du capital agraire), se produit l'extension et la récréation continuelle de la paysannerie latifundia dans les régions éloignées du pays. Un tel développement inégal dans les régions rurales coexiste avec le développement capitaliste dans son ensemble.  相似文献   

15.
Cet article examine les interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ des mouvements sociaux urbains. Il propose l'argument selon lequel certains aspects de méthodologie ne sont pas incompatibles avec la perspective des études pluralistes américaines employée pour le traitement des phénomènes de revendications. Ces deux perspectives partagent la měme supposition, c'est à dire que l'influence coule des mouvements de revendications à l'état; ce qui amène à chercher les raisons pour l'échec à l'intérieur du mouvement lui-měme, plutǒt que dans les ressources et les stratégies à la disposition de l'état et de ses agents pour détourner et dominer la revendication. Deuxièmement, ces perspectives ne semblent pas avoir de critères de sélection, et analysent seulement les cas manifestes de revendications. Il est suggéré qu'une interprétation adéquate ne peut ětre arrivée que sur la base d'une recherche qui essaye d'expliquer les relations fondamentales de pouvoir dans le système urbain, particulièrement quand il s'agit de situations d'inertie ou de non-revendication. La seconde partie de cet article est un compte rendu d'une recherche empirique sur la suppression d'un mouvement ouvrier de revendication à Londres contre des politiques de logement ‘pour les masses’. Cette recherche montre de quelle façon la portée et l'exactitude des interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ peuvent ětre avancée afin de prendre en compte ces critiques. En měme temps, elle explore l'utilisation des pouvoirs coercifs par les autorités locales anglaises et l'influence exercée par les corporations industrielles sur la politique du logement.  相似文献   

16.
Cet article critique le point de vue avancé par certains groupes italiens, selon lequel la lutte urbaine se produirait dans un cadre distinct de celui des conflits au travail et possèderait un potentiel politique plus grand que ces derniers. La lutte urbaine a été au centre de la croissance du mouvement ouvrier dans l'Italie de l'après-guerre. L'article remonte ensuite aux racines historiques de ce phénomène et trouve une signification toute particulière dans la pérriode de la résistance anti-fasciste et dans la toute récente période historique. Cet exposé est illustré par une documentation d'actualité et par la discussion d'un grand éventail de cas de lutte urbaine. On y avance que le mouvement ouvrier (c'est à dire les partis officiels et les syndicats), ont donné à la lutte urbaine une perspective historique et une ampleur nationale, la transformant en un véritable mouvement et faisant d'elle le moteur de réformes.  相似文献   

17.
The last two decades have witnessed an explosion of empirical research on the role of space in group life at the same time scholars have lamented the under‐theorization of space in sociology. In particular, mainstream poverty researchers have conceptualized space as a neutral backdrop against which action unfolds and viewed poor people's agency as passive and unreflexive. This article attempts to move beyond this space‐as‐container ontology and provide a more coherent view of how theorizing space and spatial issues can help us understand the actions of the urban poor. At the core of the paper is an attempt to theorize agency as a spatial phenomenon — with spatial attributes and spatial influences — and offer empirical insight into how different spatial meanings can enable or constrain particular forms of social action and behavior. My intent is to contribute to an understanding of the urban poor as spatial actors. I argue that the importance of space lies in understanding it as an object of political struggle, a constitutive component of human agency, and a facilitator as well as constraint upon action. Les deux dernières décennies ont connu une explosion des recherches empiriques sur le rôle de l'espace dans la vie de groupe, tandis que les intellectuels déploraient le manque de théorisation de l'espace en sociologie. En particulier dans le courant dominant de la recherche sur la pauvreté, l'espace a été conceptualisé comme un décor neutre devant lequel se déroule l'action, et la capacité d'action des pauvres était considérée comme passive et irréfléchie. Cet article tente de dépasser cette ontologie de l'espace‐contenant et de fournir une vision plus cohérente de la façon dont on peut théoriser l'espace et dont les aspects spatiaux peuvent aider à comprendre les actions des populations urbaines pauvres. L'essence de ce travail vise à théoriser l'agence en tant que phénomène spatial — avec des influences et attributs spatiaux — et à proposer un aperçu empirique de la manière dont différentes significations spatiales peuvent susciter ou limiter des formes spécifiques d'action et de comportement sociaux. Le propos est de contribuer à une reconnaissance des pauvres des villes en tant qu'acteurs spatiaux. Donner son importance à l'espace, c'est le concevoir comme thème de lutte politique, élément constitutif de l'agence humaine, ainsi qu'aide et entrave à toute action.  相似文献   

18.
Over the past two decades, converted loft spaces have emerged as an important element of the North American inner-city landscape. Originating within the specific social and economic conditions of Manhattan's SoHo (South of Houston) District in the 1970s, lofts have come to exemplify a conjunction between culture and economy in the restructuring of the contemporary city. In the gentrification literature, however, the idea of ‘culture’ and its role in urban change remains weakly conceptualized as ‘arts-related investment’ and ‘heritage preservation’. In this paper I untangle this relationship and realign the cultural with socio-spatial practice to examine the production of a loft landscape in inner-city Montréal. This case study illustrates the weak role played by capital accumulation strategies in the production of this landscape in Montréal and highlights the importance of a North-America-wide cultural construction of the SoHo loft and its reproduction in other cities. I argue that the media serves as a site and agent in the re-coding of inner city industrial landscapes by repeatedly representing lofts as the ‘authentic’ domain of the avant-garde. In the case of Montréal, the reconstruction of a loft landscape further depends on local cultural forms that map and translate the loft lifestyle and aesthetic in the local material environment and build relationships between local conditions and identities, and SoHo. Finally, drawing on interviews with Montréal loft tenants, I illustrate how inner-city identities are constructed through socio-spatial practices. Durant les deux dernières décennies, les espaces de lofts aménagés sont devenus un élément important du paysage des centres-villes d'Amérique du Nord. Ayant leur origine dans les conditions économiques et sociales spécifiques au district de SoHo à Manhattan (au Sud de Houston) dans les années 1970, les lofts en sont venus à exemplifier une conjonction entre la culture et l'économie dans la restructuration de la ville contemporaine. Cependant, dans la littérature sur l'embourgeoisement, l'idée de ‘culture’ et son rôle dans le changement urbain ne sont que peu théorisés en tant que ‘investissement qui se rapporte aux arts’ et ‘préservation du patrimoine’. Dans cet article, j'éclaircis ce rapport et réaligne le cultural à la pratique socio-spatiale afin d'examiner la production d'un paysage de lofts dans le centre de la ville de Montréal. Ce cas d'étude illustre le rôle minime des stratégies d'accumulation du capital dans la production de ce paysage à Montréal et souligne l'importance d'une construction culturelle du loft de SoHo, connue dans toute l'Amérique du Nord, et de sa reproduction dans d'autres villes. Je soutiens que les médias servent de lieu et d'agent de recodification des paysages industriels des centres-villes en représentant régulièrement les lofts comme le domaine ‘authentique’ de l'avant-garde. Dans le cas de Montréal, la reconstruction d'un paysage de lofts dépend aussi des formes culturelles locales qui tracent et traduisent le mode de vie et l'esthétique du loft dans l'environnement matériel local et qui construisent des rapports entre les conditions et identités locales et SoHo. Finalement, me basant sur des entrevues avec des occupants de loft à Montréal, je montre comment les identités du centre-ville sont construites par les pratiques socio-spatiales.  相似文献   

19.
Paris et sa banlieue sont les mieux loties de toutes les régions de France en équipement et en service de garde de jeunes enfants. ainsi que le plus de jeunes mères qui travaillent. Divers services de l'état, du département et de la municipalité sont responsables pour la création, la gestion, et l'agrément des services de garde. Le coût, le financement, la tarification et la disponibilité des services publics et les services privés à travers la capitale, sa proche et sa lointaine banlieue sont analysés. On trace l'affrontement qui se développe entre différentes instances de l'état autant que le rôle des partis politiques, des syndicats et d'autres groupes de pression. L'analyse de la politique en vigueur dégage certaines implications théoriques et spécifiques. Pour les jeunes mères les services de garde (leur disponibilité et leur coût) deviennent un facteur essentiel dans l'accès l'emploi. Une inégalité très nette dans celui-ci apparaît entre hommes et femmes, parisiennes et banlieusardes, femmes qualifiées et non-qualifiées.  相似文献   

20.
La nouvelle sociologie urbaine, et sa contrepartie, l'%eAconomie politique du bien-être social ont attiré l'attention sur la consommation collective et/ou la reproduction. Néanmoins, en dépit des intéressantes analyses théoriques et empiriques que ces développements ont engendrées, ces deux éléments ont négligé le 'sens premier' de la reproduction. Ce récit d'un mouvement féministe contemporain que conteste la violence mâle en ce qu'elle est l'expression sauvage d'une forme de sexisme institutionnalisé, essaie de rétablir l'équilibre. Women's Aid (l'Aide aux Femmes), en tant que mouvement urbain qui a transcendé l'urbain, voire même la problématique des classes, est le plus puissant — et peut-être le dernier — dans le présent immédiat, de toute une série de mouvements sociaux qui, au cours de la dernière décennie, ont contesté l'état providence britannique. Les difficultés recontrées par le mouvement dans sa tentative pour se frayer un chemin entre la cooptation, la confrontation et le conflit réglementé par l'état, y sont discutées. Néanmoins, malgré les contradictions qui se sont à la fois développées autour de ce mouvement (Women's Aid) et ont bien failli l'engloutir, le mouvement s'exerce, de façon hésitante et inégale, à de nouveaux rapports sociaux non-sexistes. A présent, ce mouvement est rendu théoriquement invisible par les analyses du courant principal sur la reproduction, même lorsque les nouveaux analystes le soutiennent, à un niveau personnel et pratique. La conclusion de l'article suggère que le soutien pratique et la négligence théorique pourraient servir è exacerber les tendances réformistes du mouvement.  相似文献   

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