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1.
La nouvelle sociologie urbaine, et sa contrepartie, l'%eAconomie politique du bien-être social ont attiré l'attention sur la consommation collective et/ou la reproduction. Néanmoins, en dépit des intéressantes analyses théoriques et empiriques que ces développements ont engendrées, ces deux éléments ont négligé le 'sens premier' de la reproduction. Ce récit d'un mouvement féministe contemporain que conteste la violence mâle en ce qu'elle est l'expression sauvage d'une forme de sexisme institutionnalisé, essaie de rétablir l'équilibre. Women's Aid (l'Aide aux Femmes), en tant que mouvement urbain qui a transcendé l'urbain, voire même la problématique des classes, est le plus puissant — et peut-être le dernier — dans le présent immédiat, de toute une série de mouvements sociaux qui, au cours de la dernière décennie, ont contesté l'état providence britannique. Les difficultés recontrées par le mouvement dans sa tentative pour se frayer un chemin entre la cooptation, la confrontation et le conflit réglementé par l'état, y sont discutées. Néanmoins, malgré les contradictions qui se sont à la fois développées autour de ce mouvement (Women's Aid) et ont bien failli l'engloutir, le mouvement s'exerce, de façon hésitante et inégale, à de nouveaux rapports sociaux non-sexistes. A présent, ce mouvement est rendu théoriquement invisible par les analyses du courant principal sur la reproduction, même lorsque les nouveaux analystes le soutiennent, à un niveau personnel et pratique. La conclusion de l'article suggère que le soutien pratique et la négligence théorique pourraient servir è exacerber les tendances réformistes du mouvement.  相似文献   

2.
La résistance des habitants des quartiers populaires de Bogotá contre la construction d'une autoroute à travers leur voisinae, est le sujet de cet article. Cette 'Avenida de los Cerros' faisait partie d'un 'programme intégré de développement urbain' comprenant aussi la construction de centres médicaux, écoles, et autres infrastructures urbaines; le côut de 89 millions de dollars américains, étant financé par l'Intramerican Development Bank. Ce mouvement urbain est analysé en tant que pratique spécifique, particulière aux résidents des quartiers populaires. En tant que groupe sociale, leurs traits communs sont qu'ils vivent à l'intérieur d'un quartier strictement ségrégé géographiquement et socialement—le 'barrio', et qu'ils vendent leur force de travail sur un marché du travail dévalué, sans pour autant constituer une classe sociale homogène. Toutefois, comme sous-proletariat urbain ils partagent un intérêt commun dans la consommation collective et individuelle (déficiences en matières de logement, service, etc., et expérience de la pauvreté). La menace de l'Avenida de los Cerros dans ces deux domaines fût reconnue et causa une grande agitation parmi les habitants du 'barrio'. Le plan de construction fût abandonné après deux ans de protestations. Bien que le mouvement populaire eu de l'influence, cet abandon fut en grande partie causé par une conjoncture changeante quand les intérêts du bloc au pouvoir de la classe dirigeante se déplacèrent vers d'autres quartiers.  相似文献   

3.
Cet article examine quelques antinomies existant dans la planification urbaine d'une société socialiste et rattache certaines questions théoriques à la recherche empirique et aux expériences de la pratique sociale en Yugoslavie. La critique des solutions urbanistiques courantes indique un besoin de surmonter une pratique fragmentaire et d'exercer une approche plus dialectique. L'analyse sociologique peut spécifier les conditions possibles pour la mise en ?uvre des valeurs dominantes dans une telle société et les relier aux pratiques quotidiennes de la direction du développement urbain. Les antinomies apparents dans la planification urbaine peuvent etre dévoilées pour être ensuite réinterprétées en tant qu'ensemble dialectique. Par exemple: Le sujet/l'objet de la planification La séparation habituelle entre le rôle actif de l'architecte-urbaniste et du dessinateur (sujet) et le rôle passif du résident (objet) est devenue inacceptable dans le contexte d'une sociéte socialiste avec un systéme d'autogestion. Continuité/discontinuité A la place de la logique prédominante de croissance, il y a à la fois un besoin de continuité et de discontinuité. Visionnarisme/pragmatisme Ni une orientation visionnaire générale et à long terme, ni l'approche pragmatique ne peuvent assurer un changement maximum dans la direction souhaitée. Inertie/correction Plus notre action est aprioriste, plus il faudra de temps pour reconnaître les erreurs passées et les diverses façons de résoudre les problèmes par la suite. Forme/fond L'urbanisme a gardé le vieux cadre du modèle formel et technique des fragments individuels. Dynamique sociale/structure physique La crise de l'environnement urbain représente la phénoménologie des discordes existant entre les dimensions physiques et sociales de la ville. Contrôle/initiative individuelle Un plaus grand contrôle n'est pas forcément incompatible avec la croissance du rôle de l'individu. Stimulation/sanctions négatives La menace des sanctions négatives du pouvoir coercitif de l'état ne peut pas maximiser la mise en ?uvre des objectifs de la planification: l'approche affirmative a été négligée.  相似文献   

4.
L'intention de cet essai est de provoquer une discussion sur une perspective comparative de l'éeconomie politique. Un compte rendu est fait des contributions récentes de Poulantzas et de Runciman sur les systèmes de pouvoir et de conflit dans l'état-nation contemporain. Une attention particulière est donnée à la typologie de Runciman de six sociétés idéales types. A titre de contraste, la théorie marxiste de l'état est perçue comme étant circulaire et ne pouvant pas confronter d'une manière satisfaisante les problèmes posés par les sociétés de l'Europe de i'Est, et aussi par la gamme de variations à l'intérieur du monde capitaliste. Dans la sphère du développement urbain et régional, la variation de buts et de résultats est en partie déterminée par les relations entre états. Les contraintes imposées par le marché mondial, par la disposition et la circulation inégales de materiaux et de denrées, sont structurées plus par la détermination des états à accroǐtre la production matérielle que par le mode de production dominant dans une formation sociale donnée. Cet acharnement à accroǐtre la production matérielle n'est visiblement pas moins fort dans les sociétés de type ‘socialiste’ ou ‘révolutionnaire’. La théorie marxiste semble accepter l'expansion inévitable de la production matérielle sans se soucier des limites écologiques. De la méme façon qu'il y a un besoin net pour une typologie du pouvoir et des formes de contrǒle social, il y a aussi besoin d'une analyse urbaine et régionale détaillée dans les formations sociales particulières qui pourrait égaler présuppositions théoriques avec résultats empiriques. Les questions pratiques en ce qui concerne qui reçoit quoi, qui détermine qui reçoit quoi, qu'est-ce qui détermine qui reçoit quoi, ne sont pas en mesure d'ětre repondues d'une façon monocausale.  相似文献   

5.
La rente différentielle, dans la théorie marxiste de la rente fonciére capitaliste, est souvent considérée comme l'appropriation, par les propriétaires, des surprofits résultant de la production sur les terres les plus fertiles, surprofits différentiels dont l'existence serait indépendante de la nécessité du paiement de rente. Dans cette perspective, la rente différentielle n'influe pas sur le procès d'accumulation du capital, ni sur la valeur d'échange des marchandises. La thèse développée ici est que l'analyse de la rente différentielle (type II) dans Le Capital montre que l'existence de cette rente conduit à des effets opposés, et que la conclusion selon laquelle la rente différentielle n'est qu'une redistribution de surprofit préexistant ne peut découler que d'une problématique ricardienne ou marginaliste. Après avoir explicité les différences entre les théories de la rente différentielle de Marx et de Ricardo, il est montré que la théorie marxiste de la valeur constitue un élément décisif de la constitution de ces différences. De plus, il résulte du rapport entre la théorie marxiste de la valeur et celle de la rente différentielle que les effets de cette catégorie de rente sont distincts selon qu'il s'agit de l'agriculture ou de l'industrie. Et ceci permet, entre autre, de théoriser l'impact des localisations sur le procès de production et sur la valeur des marchandises. Ce qui mène, au bout du compte, à s'interroger sur la pertinence des catégories marxistes de rente, rente différentielle comprise, pour l'analyse des mécanismes créateurs de rente dans les zones urbaines.  相似文献   

6.
Les mesures prises aux USA pour les enfants d'âge préscolaire et leurs parents, surtout les mères, font l'objet de cette étude. Les mesures sociales, pédagogiques et fiscales qui ont été, soit débattues, soit développées par le gouvernement fédéral dans les deux dernières décennies, y sont discutées. Elles montrent les présomptions qui étayent la politique de l'état vis-à-vis des femmes dans une société capitaliste avancée. La division sexuelle et sociale du travail, qui est une des clefs de l'économie capitaliste, se voit renforcée par des mesures en faveur de la ‘famille’ et en particulier des femmes qui doivent s'occuper d'enfants d'âge préscolaire. Néanmoins, à tout moment, les femmes peuvent se voir attribuer différents rôles, à la fois au sein du système économique et â la maison, selon les besoins en main-d'?uvre de l'économie. Elles peuvent donc être encouragées à prendre un travail rémunéré, ou au contraire sanctionnées. Durant la période étudiée, les femmes des classes moyennes étaient pourvues, mais celles de la classe ouvrière, et surtout les mères seules, sans source de support financier, ont été forcées de trouver du travail. En même temps, les femmes sont restées les gardiennes principales des enfants d'âge préscolaire.  相似文献   

7.
Partant du présent système de propriété foncière du capital en Grande Bretagne, ce texte vise à établir diverses propositions pour l'analyse des rapports sociaux caractérisant la propriété foncière du capital, et des effets de ces rapports dans une formation sociale dominée par le capital. Dans une réflexion théorique liminaire sur la rente. est avancée l'idée que des formes particulières—telles que la rente différentielle—ne peuvent ëtre analysees comme des categories economiques independantes des rapports spécifiques de propriété du sol où elles sont fondées; c'est au contraire, la nature de ces rapports qui détermine la forme précise ou catégorie de rente appropriée. Sont alors considérés, en fonction de ces remarques, la nature et les effets des rapports de propriété foncière, et de l'appropriation de rente comme fraction spécifique de la plus-value. Il est souligné que cette appropriation concerne, y compris dans le cas de la rente différentielle, au delà des seuls problèmes de distribution, la structure měme de l'accumulation. Et ceci, à notre sens, ne peut ětre évité à l'intérieur du mode de production capitaliste. Ces remarques théoriques organisent la présentation résumée des résultats d'une recherche empirique sur les formes actuelles de propriété foncière du capital en Grande Bretagne. Trois formes sont mises en évidence, qui résultent des différences dans les rapports de propriété en cause, reflet des relations entre cette propriété foncière et la formation sociale dans son ensemble. Les résultats empiriques permettent de montrer que les modifications historiques dans l'équilibre entre ces formes résultent de la position contradictoire de la propriété foncière dans la formation sociale. Enfin, sont avancées quelques remarques sur la législation britannique recente, et sur les implications générales de la nationalisation du sol. La thése proposée est que la propriété d'état ne résoudra pas les contradictions de la propriété foncière, mais changera leur forme, modifiant ainsi les conditions de la lutte des classes.  相似文献   

8.
Domestic property and social class   总被引:1,自引:0,他引:1  
Cet exposé traite de l'importance des conséquences des différents modes d'occupation de logement, en ce qui concerne les rapports de classes. L'accent est mis précisément sur la Grande Bretagne où, environ 40% des ouvriers manuels possèdent maintenant leur propre maison, et où l'extension de l'occupation de l'habitation par le propriétaire a nettement contribué à accroitre les dividions sociales et politiques, au sein de la classe ouvrière. La question qui se pose, est de savoir si de telles divisions ont une base matérielle réelle, ou si elles sont principalement idéologiques. On voit que la réponse à cette question aura d'importantes conséquences pour l'organisation de luttes politiques autour de la question du logement. L'exposé débute par une discussion des perspectives wéberiennes et marxistes en matière d'occupation de logement et de rapports de classes. La perspective wébérienne, liée aux travaux de Rex et de Moore sur 'le logement par classes', est rejetée, quoique la possibilité de reformuler le concept du logement par classes, au sein d'une orientation wébérienne, soit mise en évidence. Le point de vue marxiste, qui rejette la possession du logement comme étant étrangère à l'identification des intérêts de classe, est également rejeté, sous prétexte que l'occupation de l'habitation par le propriétaire est un facteur crucial d'une augmentation réelles des richesses individuelles qui peuvent largement dépasser les économics que l'on peut faire sur les salaires de toute une vie. L 'exposé montre ensuite, comment la possession de sa maison va dans le sens d'une accumulation des richesses, et comment ceci crée une réelle division d'intérèt économique entre les propriétaires en jouissance et les locataires, fait qui se manifeste souvent dans les luttes politiques locales. La conclusion qui se dégage de ceci est que, les efforts des activistes locaux pour unifier les deux groupes en une alliance politique contre le capital monopole, peut sàvérer à la fois peu judicieux et nuisible à la productivité.  相似文献   

9.
The urban process under capitalism: a framework for analysis   总被引:3,自引:0,他引:3  
L'objectif de cet article est d'esquisser une problématique générale pour l'interprétation du processus urbain capitaliste. A cette fin, deux thèmes apparentés, l'accumulation et la lutte de classes, sont examinés. Un examen de la théorie marxiste de l'accumulation mène à une compréhension théorique du rôle de l'investissement dans le cadre bàti en relation avec l'ensemble de la structure et des contradictions du processus d'accumulation. Plus précisément, l'investissement dans le cadre bâti est perçu en relation avec les différentes formes de crise qui peuvent surgir sous le capitalisme. Une séléction d'exemples empiriques est présentée et discutée afin d'illustrer comment le support théorique est relié à l'évidence historique. Ceçi permet de mettre à l'intérieur d'une perspective théorique cohérente les ‘long cycles’ d'investissement observés, ainsi que les changements geógraphique des fluxes d'investissements. Ensuite la manière dont le cadre bâti lui-même exprime et contribu aux crises capitalistes est examinée. Il est demontré que sous le capitalisme il existe une lutte perpetuelle selon laquelle le capital essaye de construire un environnement propre à son image seulement pour le détruire avec la réapparition d'une nouvelle crise. L'analyse considère alors comment la lutte de classes—c'est à dire la réaction organisée de la force du travail aux déprédations du capital—influence la direction et la forme de l'investissement dans le cadre bâti. D'un intérêt particulier est la manière dont la lutte de classes au lieu du travail se trouve déplacée à travers le processus urbain vers des luttes centrées autour de la reproduction de la force du travail au foyer. Quelques exemples de ces luttes sont présentés afin d'illustrer comment elles se rattachent à la lutte fondamentale au point de production en même temps qu'elles influencent la direction et la forme de l'investissement dans le cadre bâti.  相似文献   

10.
This article is a reaction to the rapid changes many urban areas are undertaking in attempts to counter the contemporary terrorist threat since the devastating events of September 11th. The response of central London authorities both pre‐ and post‐ September 11th is used as the lens through which to view attempts to reduce the real and perceived threat of terrorist attack through the adoption of territorial approaches to security, both physical and technological, which are increasingly being utilized at ever‐expanding spatial scales. It argues that this situation all too often produces a scenario of ‘splintered urbanism’ as security rings are thrown up around carefully selected sections of cities deemed most at risk. It further argues for a balance to be struck between competing concerns for freedom of access, mobility and other democratic freedoms, and the need for cities to adopt increasingly militarized security perspectives in their counter‐terrorism efforts. Cet article présente une réaction aux rapides changements que de nombreuses zones urbaines entreprennent afin de contrer la menace terroriste actuelle depuis les ravages du 11 septembre. La réponse des autorités du centre de Londres, à la fois avant et après cette date, sert ainsi de loupe permettant d'observer les efforts de minimisation de cette menace d'agression, tant subjective que réelle. Il s'agit de démarches territoriales à l'égard de la sécurité (matérielle et technologique) appliquées de plus en plus souvent à des échelles spatiales sans cesse élargies. De cette situation, naît trop souvent un scénario ‘d'urbanisme fragmenté’, les anneaux de sécuritéétant jetés autour de portions soigneusement sélectionnées de villes jugées le plus en danger. L'article défend la nécessité de trouver un équilibre entre les préoccupations opposées que sont les liberté d'accès, mobilité ou autres libertés démocratiques et le besoin des villes d'adopter des perspectives sécuritaires de plus en plus militarisées dans leurs tentatives contre le terrorisme.  相似文献   

11.
L'Espagne se trouve à l'encontre de sévères problèmes urbains que le régime authoritaire ne peut résoudre. Au fǔr et à mesure que ce régime se désintère, de nouvelles revendications surgissent; mais en Espagne, contrairement au Portugale, ce sont des mouvements organisés qui réclament une nouvelle politique. Ces mouvements populaires sont fondés sur les quartiers (Barrios); cette communication s'addresse à leurs développement à Barcelone. Les mouvements urbains de cette ville ont évolués à partir d'une contestation d'issus d'envergure locale, à une qui s'addresse aux processus et planification de toute la ville. Un réseau de groupes a créé les moyens pour une renaissance d'une vie collective et démocratique. Le droit à un logement convenable, aux aménagements adéquats, au contrǒle sur l'industrie et la pollution, et à une suspension des rénovations urbaines, s'est fait valoir. Les moyens par lequels ces objectifs sont accomplis sont esquissés. Une critique de la planification implique celle de l'administration municipale. Divers genres de protestations ont eu lieu à différentes périodes dans l'évolution de cette critique. C'est maintenant que les mouvements communautaires, les analystes de l'urbain, et les nouveaux groupes politiques ont besoin de travailler ensemble afin développer un nouveau contexte pour le gouvernement municipal, à l'intérieur d'un programme socio-économique plus large. Dans n'importe quel système futur, les groupes des Barrios continueront de jouer un rǒle essentiel. Un mouvement vers une réforme municipale accompagnera vraisemblablement un changement social plus grand, surtout celui de la lutte pour l'autonomie Catalane.  相似文献   

12.
Les thèmes d'authoritarisme bureaucratique servent à expliquer les changements dans l'organisation de la production au Brésil, et l'émergence en conséquence, de nouveaux groupes sociaux et relations de classes. Cet article trace l'impacte du développement économique au Brésil sur la croissance et l'organisation des populations urbaines. Les phases des contrôles sur l'importation qui étaient le véhicule pour l'industrialisation urbaine dépendaient d'un transfer du capital de l'agriculture à l'industrie, du consommateur au producteur, négocié à travers une politique de taux d'échanges et de protection commerciale et d'inflation. Ce développement était associé avec l'incorporation limité d'une classe ouvrière et urbaine croissante dans la structure émergeante de l'état. Cependant, l'éffondrement des contrôles sur l'importation et le développement de l'intervention de l'état et des investissements étrangers créerent le fondement de l'exclusion des revendications économiques et politiques des populations urbaines. Le raisonnement est que cette téchnocracie, produit de ces interventions et investissements, articula à la fois cette exclusion et son intérêt dans l'établissement et l'extension d'un contexte bureaucratique corporatif. Le résultat a été non seulement la suppression directe des revendications populaires, mais aussi l'exclusion de toute impulsion pour un nouveau model économique. Cet article termine en proposant qu'une analyse plus poussée devrait se concentrer plutôt sur les structures et processus organisationnels que sur les intérêts de rôles téchnocratiques particuliers.  相似文献   

13.
Cet article examine les interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ des mouvements sociaux urbains. Il propose l'argument selon lequel certains aspects de méthodologie ne sont pas incompatibles avec la perspective des études pluralistes américaines employée pour le traitement des phénomènes de revendications. Ces deux perspectives partagent la měme supposition, c'est à dire que l'influence coule des mouvements de revendications à l'état; ce qui amène à chercher les raisons pour l'échec à l'intérieur du mouvement lui-měme, plutǒt que dans les ressources et les stratégies à la disposition de l'état et de ses agents pour détourner et dominer la revendication. Deuxièmement, ces perspectives ne semblent pas avoir de critères de sélection, et analysent seulement les cas manifestes de revendications. Il est suggéré qu'une interprétation adéquate ne peut ětre arrivée que sur la base d'une recherche qui essaye d'expliquer les relations fondamentales de pouvoir dans le système urbain, particulièrement quand il s'agit de situations d'inertie ou de non-revendication. La seconde partie de cet article est un compte rendu d'une recherche empirique sur la suppression d'un mouvement ouvrier de revendication à Londres contre des politiques de logement ‘pour les masses’. Cette recherche montre de quelle façon la portée et l'exactitude des interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ peuvent ětre avancée afin de prendre en compte ces critiques. En měme temps, elle explore l'utilisation des pouvoirs coercifs par les autorités locales anglaises et l'influence exercée par les corporations industrielles sur la politique du logement.  相似文献   

14.
L'article, Landscape with figures (Paysage avec personnages) par Davidoff, l'Espérance et Newby, traite des rapports sociaux idéalisés, tels qu'ils sont incarnés dans les modèles de la communauté rurale du village et de la maison. Ces idéaux expriment une préférence qui a existé de longue date dans la tradition intellectuelle anglaise, pour une forme organique d'organisation sociale, non gâtée par le développement industriel et l'égalité politique. De ce modèle découle une image pénétrante du véritable rôle de la femme, qui, dans la maison, s'avère être celui d'épouse et de mère, et qui, implicitement, nourrit la réflexion actuelle dans les sciences sociales et l'aménagement de l'environnement. Le commentateur qui critique la méthode parfois éclectique de cet article et son interprétation unilatérale du concept de la communauté, conclut que l'apport particulier de l'article se trouve dans sa dénonciation du parti pris patriarcal dans l'idéologie urbaniste moderne.  相似文献   

15.
There is evidence that the politics of economic development in the post‐industrial city is increasingly bound up with the ability of urban elites to manage ecological impacts and environmental demands emanating from within and outside the urban area. More than simply a question of promoting quality of life in cities in response to interurban competition and pressures from local residents, the greening of the urban growth machine reflects changes in state rules and incentives structuring urban governance as part of an evolving geopolitics of nature and the environment. The adoption of principles and practices of ecological modernization potentially represents a dramatic shift in the social regulation of urban governance away from unconstrained neoliberalized modes. In this article we explore how different demands on and for urban environmental policy have played out vis‐à‐vis changing modes and practices of governance in two English post‐industrial cities. We explore differences in the ways that entrepreneurial urban regimes have sought to incorporate the green agenda (Leeds), or insulate themselves from ecological dissent (Manchester). We further attempt to conceptualize evolving urban economy‐environment relations in the UK in terms of an ensemble of governance practices, strategies, alliances and discourses that enables the local state to manage, though not necessarily resolve, seemingly conflicting economic, social and environmental demands at different scales of territoriality. Here we propose the notion of an ‘urban sustainability fix’ to describe the selective incorporation of ecological objectives in local territorial structures during an era of ecological modernization. Dans les villes post‐industrielles, la politique de développement économique semble liée de plus en plus étroitement à l'aptitude des élites urbaines à gérer les impacts écologiques et les exigences environnementales venus de l'intérieur et de l'extérieur. Au‐delà de la simple défense d'une qualité de vie en ville, répondant à la concurrence interurbaine et aux pressions des habitants, l'intégration de la cause Verte dans la machine de croissance urbaine reflète les nouvelles règles et mesures d'encouragement étatiques qui structurent la gouvernance des villes dans le cadre d'une géopolitique évolutive de la nature et de l'environnement. L'adoption de principes et pratiques de modernisation écologique pourrait traduire un revirement dans la régulation sociale de la gouvernance urbaine, en remplaçant la totale latitude des réponses néolibérales. L'article explore comment les demandes variées de et en politique urbaine d'environnement se sont exercées dans le contexte changeant des modalités et pratiques de gouvernance de deux villes post‐industrielles anglaises. Il s'intéresse aux différences de démarches qu'ont adoptées des régimes urbains ayant l'esprit d'entreprise pour incorporer le programme vert (Leeds) ou s'affranchir de la dissidence écologique (Manchester). De plus, il s'efforce de conceptualiser les relations évolutives économie‐environnement dans le cadre urbain britannique en tant qu'ensemble de pratiques de gouvernance, stratégies, alliances et discours permettant à l'État local de gérer (sans toujours les satisfaire) des exigences économiques, sociales et environnementales apparemment contradictoires, et ce aux différents échelons de territorialité. La notion de ‘solution de durabilité urbaine’ est proposée pour décrire l'intégration sélective d'objectifs écologiques dans les structures territoriales locales pendant une phase de modernisation écologique.  相似文献   

16.
La nature spécifique des luttes de classes dans les villes américaines avant les années 1870 a reçu, curieusement, peu d'attention de la part des historiens. Cet article examine l'évolution de la lutte de classes dans les villes du nord-est entre 1760 et 1820. Il est soutenu que pendant cette période le travail est devenu marchandise, ou force de travail, et que la distinction entre travail et force de travail est créé par la mobilité, fondement sur lequel l'accumulation du capital devient possible. ‘L'accumulation primitive’ est précédée par la ‘mobilité primitive’ dont il y a évidence aussi tôt que les années 1760 dans l'agriculture commerciale des régions du nord-est. Si la structure du travail temporaire urbain demeure en grande partie inchangée pendant cette periode, celle du travail artisanal devient sujette aux contraintes de la ‘force du travail’ au début du dix-neuvièrne siècle. Si le contrôle du pouvoir politique est à la base de la lutte de classes urbaine à la fin du dix-huitième siècle, vers les années 1820 il devient plutôt contrôle du pouvoir économique. Les réformes proposées dans les années qui suivent, ont comme objet la modification du comportement économique de la classe ouvrière ou des ‘pauvres’, qui étaient en effet en grande partie des Américains d'origine et non des immigrants. Ces réformes ont une portée spéciale dans les grandes villes où la réorganisation du travail par le capital fait face à des réactions violentes basées sur des idées communautaires plus anciennes. Ces réformes étaient essentielles à la réorganisation rationale de l'espace urbain social, et en tant que tel, représentent le commencement de la ‘modernisation’ des conflits de classes.  相似文献   

17.
Cette analyse de l'urbanisation d'aprés-guerre en Afrique Occidentale est proposée comme un jalon pour l'économie politique de l'urbanisation dans le Tiers Monde. L'Afrique Occidentale est une des régions les moins urbanisées du monde qui cependant a récemment connu une urbanisation plus rapide que toute autre. Cette explosion urbaine est associée avec des inégalités sévères à trois niveaux:
  • 1 un déséquilibre profond dans les conditions de travail et de vie entre le secteur urbain et le secteur rural
  • 2 une forte concentration des ressources dans les capitales
  • 3 une énorme disparité économique à l'intérieur des villes entre les masses et une petit élite
Si l'urbanisation en Afrique Occidentale est caractérisée par ces inégalités, il apparait qu'elle entraîne aussi des pertes économiques. Deux approches suggèrent que l'allocation des ressources est loin d'ětre optimale pour la croissance économique. D'une part des ressources sont gaspillées dans le chǒmage et le sous-emploi urbain, dans la croissance des grands centres métropolitains, et dans la construction des ‘quartiers spontanés’. D'autre part la présupposition que la forme prise par l'urbanisation est le résultat d'une allocation optimale des ressources est mise en doute quand les facteurs qui affectent les paramètres économiques ou qui interferent directement avec les décisions d'investissement sont soumis à l'examen, et quand l'attention est dirigée sur le processus politique qui s'avère constamment dominé par les intérěts et les préoccupations d'un petit groupe de dirigeants.  相似文献   

18.
Social and territorial structures form intricate relations that transcend a social stratification or spatial focus. Territorial features and geographic displacements are structuring principles for society, as societal features and social change effect the structure and use of territory. Based on our examination of the conceptual and theoretical links between spatial and social mobility, we propose a concept that represents a new form of inequality. Termed ‘motility’, this construct describes the potential and actual capacity of goods, information or people to be mobile both geographically and socially. Three major features of motility — access, competence and appropriation — are introduced. In this article, we focus on conceptual and theoretical contributions of motility. In addition, we suggest a number of possible empirical investigations. Motility presents us with an innovative perspective on societal changes without prematurely committing researchers to work within structuralist or postmodern perspectives. More generally, we propose to revisit the fluidification debate in the social sciences with a battery of questions that do not begin and end with whether or not society is in flux. Instead, we introduce a field of research that takes advantage of the insights from competing paradigms in order to reveal the social dynamics and consequences of displacements in geographic and social space. Les structures sociales et territoriales forment des relations complexes qui dépassent toute stratification sociale ou convergence spatiale. Les caractéristiques territoriales et déplacements géographiques sont, pour la société, des principes structurants, tout comme les caractéristiques sociétales et le changement social font naître la structure et l'usage d'un territoire. A partir d'un examen des liens conceptuels et théoriques entre les mobilités spatiale et sociale, cet article propose un concept traduisant une nouvelle forme d'inégalité: appelé‘motilité’, il décrit le potentiel et l'aptitude réelle des marchandises, informations ou individus àêtre mobiles sur un plan tant géographique que social. Trois traits essentiels de la motilité— accès, compétence et appropriation — sont présentés. Si l'article s'attache aux contributions conceptuelles et théoriques de la motilité, il suggère aussi plusieurs axes possibles d'études empiriques. La motilité offre une perspective novatrice sur les changements sociétaux, sans engager prématurément les travaux de recherches sur des rails structuralistes ou post‐modernes. Plus généralement, il s'agit de revisiter le débat sur la fluidification en sciences sociales à l'aide d'une batterie de questions qui, ni au début ni à la fin, ne demande si la société est fluctuante ou non. En revanche, l'article propose un domaine de recherches qui exploite les réflexions tirées de paradigmes concurrents afin de révéler la dynamique sociale et les conséquences des déplacements dans l'espace géographique et social.  相似文献   

19.
Les enquêtes à mode de collecte mixte, dans lesquelles le choix du mode de réponse est laissé aux personnes interrogées, sont de plus en plus répandues. Cette possibilité du choix du mode de réponse peut induire une confusion entre deux sortes d'effets : les effets de sélection et les effets de mesure. L'estimation séparée de ces deux effets est impossible à partir des seules données d'une enquête à mode de collecte mixte. Dans cet article, nous montrons comment la même estimation devient possible à partir d'une comparaison entre les résultats d'une enquête à mode de collecte mixte et ceux d'un enquête à mode de collecte unique basées sur le même questionnaire. La méthode que nous proposons permet d'estimer l'effet du mode de réponse sur la moyenne et la variance d'une variable de réponse continue. Elle est illustrée par l'estimation des effets du mode de réponse sur six questions relatives aux opinions vis‐à‐vis des enquêtes.  相似文献   

20.
Le but de cette étude ect d'éclairer sous un autre jour la position des femmes en sociologie urbaine. Cette discussion va illustrer les directions dont on a tiré les analyses précédentes et l'effet qui s'ensuit sur la sociologie urbaine vis-à-vis des femmes. Tout d'abord, la présentation s'attache principalement à l'articulation de la politique des femmes au sein de l'expérience urbaine. Un exemple de ce développemcnt est l'émergence du mouvement de libération de la femme. On soutient que ce domaine constitue un sujet d'enquête valable en sociologie urbaine. De ce fait, des phénomènes liés à sa progression en tant que force sociale seront discutés. Finalement, l'étude d'un cas, (le ghetto lesbien) dans un contexte urbain précis, sera inclus.  相似文献   

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