LA DYNAMIQUE DES RÉFORMES D'INDUSTRIES DE RÉSEAUX:LE CAS DE L'ÉLECTRICITÉ ET DES CHEMINS DE FER EN GRANDE-BRETAGNE

RÉSUMÉ ** :  Cet article porte sur le design organisationnel des réformes d'industries de réseaux. Plus précisément, nous nous interrogeons sur la pertinence du modèle de déintégration verticale complète adopté par la Grande Bretagne dans les industries électrique et ferroviaire. Au regard de la rapiditéà laquelle les structures d'organisation initialement mises en place par les réformes ont été modifiées et compte tenu de la profondeur des transformations qu'elles ont subies, nous sommes en effet amenées à nous demander si le modèle de restructuration «radicale>> des industries en réseaux est efficace et peut s'inscrire dans la durée ou bien s'il ne constitue qu'une étape transitoire vers un schéma d'organisation plus stable et peut-être plus proche de la structure de gouvernance initiale.     

TAUX D'INTERET EFFECTIF, VIABILITE FINANCIERE ET FINANCEMENT DES PETITS OPERATEURS ECONOMIQUES PAR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE AU BENIN

RÉSUMÉ ** :  Les institutions de microfinance (IMF) ont accompli le miracle de faciliter l'accès aux services financiers à des milliers d'exclus du système bancaire classique dans les pays en développement. Mais une polémique naît quant aux coûts élevés associés auxdits services. Cette étude a évalué le niveau de taux d'intérêt viable pour la microfinance en termes d'offre de services financiers. Les résultats montrent que les micro-projets dont le taux de rentabilité interne ne dépasse pas 42% ne pourraient être financés par les institutions de microfinance. Quasiment aucune IMF n'assurerait son autosuffisance opérationnelle, donc sa pérennité en respectant le seuil légal fixéà 27%.     

LES LOGIQUES D'ACTEURS DES FINANCES SOLIDAIRES CONTEMPORAINES: DE LA RESISTANCE A LA RESILIENCE?

RESUME ** :  Cet article explore la pluralité des logiques d'action qui organise les finances solidaires contemporaines à partir d'études et d'expériences françaises. Il s'articule en deux points. D'une part, il analyse le glissement d'une finance alternative vers une finance solidaire sur les vingt-cinq dernières années et, interroge les frontières «zone de conflit>> entre cette autre finance et la finance standard. D'autre part, il insiste sur l'attraction des isomorphismes qu'ils soient marchands ou non marchands menaçant la pleine affirmation de la finance solidaire, tout en démontrant une certaine capacité de résistance et de partenariats.     

FRONTIÈRE DE PRODUCTION ET MESURE DE L'EFFICACITÉ TECHNIQUE: Le cas de 1‘électricité dans dix entreprises subsahariennes*

RÉSUMÉ ** ** Abstract at the end of the article; Zusammenfassung am Ende des Artikels; resúmen al fin del artículo.
: Mesurer la performance globale des entreprises publiques est wte tâche ardue en raison des multiples objectifs konomiques et sociaux qui sod habituellemeni assignés à ces organisatwns. L'article s'attmhe à appécier un aspect particulier mais néanmoins important de laperformance éonomique: l‘efficience techruque. Une frontiére des possibilités de production est dérwée de l'estimation d'une fonction de production de type Cobb-Douglas sur un éhantillon de dix sociétés africaines pmductrices d‘éectricité. La principale conclusion qui se dégage de l’analyse économétrique est la suivante: l‘écart relatif d‘efficience entre les dew soeiétés extrêmes de la distribution est de l'odre de20%, avant comme aprè correction Cle l'efficience pour l'action de factews d'environnement exogènes à la gestion des sociitb.     

F. A. Hayek: The Liberal as Communitarian

At the heart of Friedrich A. Hayek's social philosophy is a regard for the socially-constituted nature of man: the individual is not taken to be asocial or pre-social, but rather it is recognized that society defines the individual. The neglect of this aspect of Hayek's work by both liberal and communitarian, as well as libertarian, writers within political philosophy has led to his position being misrepresented, for Hayek's brand of liberalism is more akin to one variant of modern communitarianism than it is to the libertarian strain of liberal thought.     

THE VALUE O F NONMARKET HOUSEHOLD PRODUCTION: OPPORTUNITY COST VERSUS MARKET COST ESTIMATES

This paper discusses the problem of valuing the time spent on household production and presents estimates of that production for the United States in 1960 and 1970. The estimates are derived by using both opportunity cost and market cost valuations of household time. A comparative analysis of these estimates concludes first that opportunity cost estimates exceeded market cost estimates by 1.0 to 3.0 percent of the GNP. Second, the ratio of household production to the GNP, although declining slightly between 1960 and 1970, may in the long run tend to be relatively stable. These conclusions do not support the popular views that over time household production will decline in relative magnitude, or that the opportunity cost method of valuing household time, relative to the market cost method, is significantly upward biased.     

INTELLECTUAL PROPERTY RIGHTS PROTECTION AND IMITATION: AN EMPIRICAL EXAMINATION OF JAPANESE F.D.I. IN CHINA

Abstract.  By using data obtained from a questionnaire survey to Japanese firms in China, we empirically examine the effects of the IPR protection against local illegal imitation. No evidence has been found that patent and trademark registration, which constitutes a part of the IPR protection system, has a protective effect. On the contrary, the results suggest that the patent and trademark registration system may play a role in facilitating local illegal imitation and may be easing technology transfer/diffusion in China.     

LES BANQUES COOPÉRATIVES FRANÇAISES DANS LES ANNÉES 1990–2000: SPÉCIALISATION DES ACTIVITÉS ET PERFORMANCES

RESUME ** :  Cet article porte sur les transformations et les stratégies d'adaptation des banques coopératives françaises induites par la réforme du système financier français et la globalisation financière. Il examine l'ampleur de la banalisation au niveau des activités de crédit des réseaux bancaires coopératifs ainsi que leurs performances. Il est montré que les réseaux bancaires coopératifs maintiennent une spécialisation assez importante de leurs propres activités de crédit, dont le corollaire est une diversification au niveau des groupes coopératifs. Ces réseaux ont également un pouvoir de marché croissant et une rentabilité meilleure que les banques commerciales pendant la période 1992–1999 et comparable pour la période suivante. Enfin, les banques coopératives présentent l'avantage de permettre aux pouvoirs publics de conserver, compte tenu du caractère «non opéable>> de ces réseaux, leur capacité d'influence sur les stratégies bancaires tout en respectant les règles du jeu de l'Espace financier européen et de la globalisation financière.