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1.
La rente différentielle, dans la théorie marxiste de la rente fonciére capitaliste, est souvent considérée comme l'appropriation, par les propriétaires, des surprofits résultant de la production sur les terres les plus fertiles, surprofits différentiels dont l'existence serait indépendante de la nécessité du paiement de rente. Dans cette perspective, la rente différentielle n'influe pas sur le procès d'accumulation du capital, ni sur la valeur d'échange des marchandises. La thèse développée ici est que l'analyse de la rente différentielle (type II) dans Le Capital montre que l'existence de cette rente conduit à des effets opposés, et que la conclusion selon laquelle la rente différentielle n'est qu'une redistribution de surprofit préexistant ne peut découler que d'une problématique ricardienne ou marginaliste. Après avoir explicité les différences entre les théories de la rente différentielle de Marx et de Ricardo, il est montré que la théorie marxiste de la valeur constitue un élément décisif de la constitution de ces différences. De plus, il résulte du rapport entre la théorie marxiste de la valeur et celle de la rente différentielle que les effets de cette catégorie de rente sont distincts selon qu'il s'agit de l'agriculture ou de l'industrie. Et ceci permet, entre autre, de théoriser l'impact des localisations sur le procès de production et sur la valeur des marchandises. Ce qui mène, au bout du compte, à s'interroger sur la pertinence des catégories marxistes de rente, rente différentielle comprise, pour l'analyse des mécanismes créateurs de rente dans les zones urbaines.  相似文献   

2.
L'intention de cet essai est de provoquer une discussion sur une perspective comparative de l'éeconomie politique. Un compte rendu est fait des contributions récentes de Poulantzas et de Runciman sur les systèmes de pouvoir et de conflit dans l'état-nation contemporain. Une attention particulière est donnée à la typologie de Runciman de six sociétés idéales types. A titre de contraste, la théorie marxiste de l'état est perçue comme étant circulaire et ne pouvant pas confronter d'une manière satisfaisante les problèmes posés par les sociétés de l'Europe de i'Est, et aussi par la gamme de variations à l'intérieur du monde capitaliste. Dans la sphère du développement urbain et régional, la variation de buts et de résultats est en partie déterminée par les relations entre états. Les contraintes imposées par le marché mondial, par la disposition et la circulation inégales de materiaux et de denrées, sont structurées plus par la détermination des états à accroǐtre la production matérielle que par le mode de production dominant dans une formation sociale donnée. Cet acharnement à accroǐtre la production matérielle n'est visiblement pas moins fort dans les sociétés de type ‘socialiste’ ou ‘révolutionnaire’. La théorie marxiste semble accepter l'expansion inévitable de la production matérielle sans se soucier des limites écologiques. De la méme façon qu'il y a un besoin net pour une typologie du pouvoir et des formes de contrǒle social, il y a aussi besoin d'une analyse urbaine et régionale détaillée dans les formations sociales particulières qui pourrait égaler présuppositions théoriques avec résultats empiriques. Les questions pratiques en ce qui concerne qui reçoit quoi, qui détermine qui reçoit quoi, qu'est-ce qui détermine qui reçoit quoi, ne sont pas en mesure d'ětre repondues d'une façon monocausale.  相似文献   

3.
La relation entre i'état et le développement social peut entre analysée à partir de trois niveaux interconnectés:
  • 1 Au niveau de la théorie et de la méthodologie. C'est ce que font Lojkine et Pahl.
  • 2 A un niveau général, mais concernant des types théoriquement differenciés d'organisations sociales (c'est à dire, sociétés capitalistes avancées, sociététés socialistes. etc.). C'est le niveau qui concerne cet auteur le plus.
  • 3 Au niveau d'une société donnée, durant une période historique déterminéee. C'est à ce niveau que les autres travaux de Lojkine ont été faits.
La critique faite par Pahl des perspectives marxistes est rejetés comme étant superficielle, par contre il est reconnu que i'?uvre de Poulantzas manque de perspective historique et dialectique. Mais i'analyse marxiste des institutions politiques dépend d'une interprétation correcte de la relation entre structure et superstructure, et ce point est développé par i'auteur. Une critique est faite des théories élitistes et historicistes. La typologie historiciste de Runciman est considérée comme étant inadéquate, car elle ne peut ětre appliquée à la réalité historique, et en dernier lieu, ne peut expliquer pourquoi les relations état-société montrent tant de variations. Les définitions marxistes de i'état sont insuffisantes et ont besoin d'ětre dévéloppées. A propos, les travaux de Lojkine et de Poulantzas sont critiqués comme étant réductivistes et non-dialectiques. La question des origines sociales de la démocratie est introduite afin de développer une perspective analytique satisfaisante qui pourrait prendre en compte les faits historiques des révolutions nationales en Europe de l'Ouest, au Japon et aux Etats-Unis. L'accent est mis sur le role de la classe ouvrière, le concept d'hégémonie, l'exercise du pouvoir hégémonique, et plus précisement quand la classe hégémonique n'est pas dominante. Une bonne analyse marxiste des relations état-société doit pouvoir envisager les tendences et les conditions actuelles de l'accumulation du capital, en conjonction avec les intérěts des groupes monopolistes. Cet essai fini par une brěve discussion des tendences actuelles dans ces domaines.  相似文献   

4.
Cet article adopte une perspective mondiale sur la base des travaux d'Amin, Frank et Wallerstein pour comparer les aspects de la lutte des classes urbaines en Afrique et en Amérique Latine. Le développement de pays spécifiques (Mexique et Nigéria) est décrit, avec une discussion plus détaillée des villes de Monterrey et de Kano. L'analyse est faite sur une base historique et cherche à établir que la nature de la lutte des classes urbaines s'explique dans une grande mesure par la façon dont une région est incorporée à l'économic mondiale. Les changements de relations entre les états semi-périphériques et une capitale multinationale située dans un état-noyau peuvent s'opérer avec succès de point de vue de ce dernier, mais ils entraǐnent une intensification de la lutte des classes qui gomme les avantages gagnés par les classes locales alliées ainsi à la capitale.  相似文献   

5.
Les travaux théoriques récents en urbanisation ont tendance à supposer que les conditions historiques du capitalisme avancé sont universelles. Un objectif de cet article est d'aller à l'encontre de cette idée préconçue en démontrant la spécificité historique du capitalisme dans les sociétés sous-développées. Cette explication préliminaire est structurée autour de quatre éléments fondamentaux: i) la conquête et l'intégration dans une économic capitaliste mondiale; ii) l'impossibilité d'une accumulation industrielle autochtone; iii) un développement capitaliste sans transformation capitaliste; iv) l'impossibilité d'un développement socialiste sans un désengagement structurel de l'économie capitaliste mondiale. Il est proposé dans le contexte d'un capitalisme sous-développé, que ces quatre éléments fournissent une base nécéssaire et fondamentale pur toutes analyses futures de la problématique urbaine et régionale. Dans la seconde partie de cet article une évaluation critique est faite des diverses interprétations du processus d'urbanisation. Les travaux sur l'Amérique Latine qui relient la théorie de dépendance aux thèmes urbains ont droit à une attention particulière, et il est proposé qu'un problème majeur existe dans le peu d'attention donné à l'impérialisme et à la périodisation de l'accumulation du capital dans les sociétés capitalistes sous-développées. En dernier, quelques suggestions sont faites pour l'analyse de l'urbanisation péruvienne d'après-guerre. L'accent est porté sur la formulation d'une méthode théorique qui puisse intégrer la concentration spatiale accélérée du capital et de la main-d'?uvre à l'intérieure d'un processus généralisé de pénétration impérialiste et de développement capitaliste combiné et inégal.  相似文献   

6.
Partant du présent système de propriété foncière du capital en Grande Bretagne, ce texte vise à établir diverses propositions pour l'analyse des rapports sociaux caractérisant la propriété foncière du capital, et des effets de ces rapports dans une formation sociale dominée par le capital. Dans une réflexion théorique liminaire sur la rente. est avancée l'idée que des formes particulières—telles que la rente différentielle—ne peuvent ëtre analysees comme des categories economiques independantes des rapports spécifiques de propriété du sol où elles sont fondées; c'est au contraire, la nature de ces rapports qui détermine la forme précise ou catégorie de rente appropriée. Sont alors considérés, en fonction de ces remarques, la nature et les effets des rapports de propriété foncière, et de l'appropriation de rente comme fraction spécifique de la plus-value. Il est souligné que cette appropriation concerne, y compris dans le cas de la rente différentielle, au delà des seuls problèmes de distribution, la structure měme de l'accumulation. Et ceci, à notre sens, ne peut ětre évité à l'intérieur du mode de production capitaliste. Ces remarques théoriques organisent la présentation résumée des résultats d'une recherche empirique sur les formes actuelles de propriété foncière du capital en Grande Bretagne. Trois formes sont mises en évidence, qui résultent des différences dans les rapports de propriété en cause, reflet des relations entre cette propriété foncière et la formation sociale dans son ensemble. Les résultats empiriques permettent de montrer que les modifications historiques dans l'équilibre entre ces formes résultent de la position contradictoire de la propriété foncière dans la formation sociale. Enfin, sont avancées quelques remarques sur la législation britannique recente, et sur les implications générales de la nationalisation du sol. La thése proposée est que la propriété d'état ne résoudra pas les contradictions de la propriété foncière, mais changera leur forme, modifiant ainsi les conditions de la lutte des classes.  相似文献   

7.
Cet article examine quelques antinomies existant dans la planification urbaine d'une société socialiste et rattache certaines questions théoriques à la recherche empirique et aux expériences de la pratique sociale en Yugoslavie. La critique des solutions urbanistiques courantes indique un besoin de surmonter une pratique fragmentaire et d'exercer une approche plus dialectique. L'analyse sociologique peut spécifier les conditions possibles pour la mise en ?uvre des valeurs dominantes dans une telle société et les relier aux pratiques quotidiennes de la direction du développement urbain. Les antinomies apparents dans la planification urbaine peuvent etre dévoilées pour être ensuite réinterprétées en tant qu'ensemble dialectique. Par exemple: Le sujet/l'objet de la planification La séparation habituelle entre le rôle actif de l'architecte-urbaniste et du dessinateur (sujet) et le rôle passif du résident (objet) est devenue inacceptable dans le contexte d'une sociéte socialiste avec un systéme d'autogestion. Continuité/discontinuité A la place de la logique prédominante de croissance, il y a à la fois un besoin de continuité et de discontinuité. Visionnarisme/pragmatisme Ni une orientation visionnaire générale et à long terme, ni l'approche pragmatique ne peuvent assurer un changement maximum dans la direction souhaitée. Inertie/correction Plus notre action est aprioriste, plus il faudra de temps pour reconnaître les erreurs passées et les diverses façons de résoudre les problèmes par la suite. Forme/fond L'urbanisme a gardé le vieux cadre du modèle formel et technique des fragments individuels. Dynamique sociale/structure physique La crise de l'environnement urbain représente la phénoménologie des discordes existant entre les dimensions physiques et sociales de la ville. Contrôle/initiative individuelle Un plaus grand contrôle n'est pas forcément incompatible avec la croissance du rôle de l'individu. Stimulation/sanctions négatives La menace des sanctions négatives du pouvoir coercitif de l'état ne peut pas maximiser la mise en ?uvre des objectifs de la planification: l'approche affirmative a été négligée.  相似文献   

8.
Les thèmes d'authoritarisme bureaucratique servent à expliquer les changements dans l'organisation de la production au Brésil, et l'émergence en conséquence, de nouveaux groupes sociaux et relations de classes. Cet article trace l'impacte du développement économique au Brésil sur la croissance et l'organisation des populations urbaines. Les phases des contrôles sur l'importation qui étaient le véhicule pour l'industrialisation urbaine dépendaient d'un transfer du capital de l'agriculture à l'industrie, du consommateur au producteur, négocié à travers une politique de taux d'échanges et de protection commerciale et d'inflation. Ce développement était associé avec l'incorporation limité d'une classe ouvrière et urbaine croissante dans la structure émergeante de l'état. Cependant, l'éffondrement des contrôles sur l'importation et le développement de l'intervention de l'état et des investissements étrangers créerent le fondement de l'exclusion des revendications économiques et politiques des populations urbaines. Le raisonnement est que cette téchnocracie, produit de ces interventions et investissements, articula à la fois cette exclusion et son intérêt dans l'établissement et l'extension d'un contexte bureaucratique corporatif. Le résultat a été non seulement la suppression directe des revendications populaires, mais aussi l'exclusion de toute impulsion pour un nouveau model économique. Cet article termine en proposant qu'une analyse plus poussée devrait se concentrer plutôt sur les structures et processus organisationnels que sur les intérêts de rôles téchnocratiques particuliers.  相似文献   

9.
Cette analyse de l'urbanisation d'aprés-guerre en Afrique Occidentale est proposée comme un jalon pour l'économie politique de l'urbanisation dans le Tiers Monde. L'Afrique Occidentale est une des régions les moins urbanisées du monde qui cependant a récemment connu une urbanisation plus rapide que toute autre. Cette explosion urbaine est associée avec des inégalités sévères à trois niveaux:
  • 1 un déséquilibre profond dans les conditions de travail et de vie entre le secteur urbain et le secteur rural
  • 2 une forte concentration des ressources dans les capitales
  • 3 une énorme disparité économique à l'intérieur des villes entre les masses et une petit élite
Si l'urbanisation en Afrique Occidentale est caractérisée par ces inégalités, il apparait qu'elle entraîne aussi des pertes économiques. Deux approches suggèrent que l'allocation des ressources est loin d'ětre optimale pour la croissance économique. D'une part des ressources sont gaspillées dans le chǒmage et le sous-emploi urbain, dans la croissance des grands centres métropolitains, et dans la construction des ‘quartiers spontanés’. D'autre part la présupposition que la forme prise par l'urbanisation est le résultat d'une allocation optimale des ressources est mise en doute quand les facteurs qui affectent les paramètres économiques ou qui interferent directement avec les décisions d'investissement sont soumis à l'examen, et quand l'attention est dirigée sur le processus politique qui s'avère constamment dominé par les intérěts et les préoccupations d'un petit groupe de dirigeants.  相似文献   

10.
A quoi peut-on attribuer la crise fiscale qui engouffre une grande partie du c?ur urbain américain? Est-ce que cette crise et l'intensification de la lutte politique présagent des changements fondamentaux dans la structure de l'économie politique des Etats-Unis? Cet essai est une réponse tentative à ces questions. L'exposition de la crise fiscale urbaine aux Etats-Unis demande une analyse générale de la relation entre accumulation du capital, urbanisation, et expansion de l'état. Cette analyse doit ětre le fondement d'une exploration des origines particulières du financement urbain qui confronte beaucoup de villes centrales, ainsi que de la relation entre crise fiscale et lutte politique. Il est suggéré en dernière partie que la menace posée par la crise fiscale urbaine et la lutte politique envers la stabilité et la légitimité des institutions capitalistes américaines est la cause d'une réponse parmi les sections les plus éclairées de la classe capitaliste, qui tend vers un accroissement de leurs efforts à developper la Cité Capitaliste d'état en tant que noyau d'un complex socio-industriel grandissant.  相似文献   

11.
The urban process under capitalism: a framework for analysis   总被引:3,自引:0,他引:3  
L'objectif de cet article est d'esquisser une problématique générale pour l'interprétation du processus urbain capitaliste. A cette fin, deux thèmes apparentés, l'accumulation et la lutte de classes, sont examinés. Un examen de la théorie marxiste de l'accumulation mène à une compréhension théorique du rôle de l'investissement dans le cadre bàti en relation avec l'ensemble de la structure et des contradictions du processus d'accumulation. Plus précisément, l'investissement dans le cadre bâti est perçu en relation avec les différentes formes de crise qui peuvent surgir sous le capitalisme. Une séléction d'exemples empiriques est présentée et discutée afin d'illustrer comment le support théorique est relié à l'évidence historique. Ceçi permet de mettre à l'intérieur d'une perspective théorique cohérente les ‘long cycles’ d'investissement observés, ainsi que les changements geógraphique des fluxes d'investissements. Ensuite la manière dont le cadre bâti lui-même exprime et contribu aux crises capitalistes est examinée. Il est demontré que sous le capitalisme il existe une lutte perpetuelle selon laquelle le capital essaye de construire un environnement propre à son image seulement pour le détruire avec la réapparition d'une nouvelle crise. L'analyse considère alors comment la lutte de classes—c'est à dire la réaction organisée de la force du travail aux déprédations du capital—influence la direction et la forme de l'investissement dans le cadre bâti. D'un intérêt particulier est la manière dont la lutte de classes au lieu du travail se trouve déplacée à travers le processus urbain vers des luttes centrées autour de la reproduction de la force du travail au foyer. Quelques exemples de ces luttes sont présentés afin d'illustrer comment elles se rattachent à la lutte fondamentale au point de production en même temps qu'elles influencent la direction et la forme de l'investissement dans le cadre bâti.  相似文献   

12.
13.
La nouvelle sociologie urbaine, et sa contrepartie, l'%eAconomie politique du bien-être social ont attiré l'attention sur la consommation collective et/ou la reproduction. Néanmoins, en dépit des intéressantes analyses théoriques et empiriques que ces développements ont engendrées, ces deux éléments ont négligé le 'sens premier' de la reproduction. Ce récit d'un mouvement féministe contemporain que conteste la violence mâle en ce qu'elle est l'expression sauvage d'une forme de sexisme institutionnalisé, essaie de rétablir l'équilibre. Women's Aid (l'Aide aux Femmes), en tant que mouvement urbain qui a transcendé l'urbain, voire même la problématique des classes, est le plus puissant — et peut-être le dernier — dans le présent immédiat, de toute une série de mouvements sociaux qui, au cours de la dernière décennie, ont contesté l'état providence britannique. Les difficultés recontrées par le mouvement dans sa tentative pour se frayer un chemin entre la cooptation, la confrontation et le conflit réglementé par l'état, y sont discutées. Néanmoins, malgré les contradictions qui se sont à la fois développées autour de ce mouvement (Women's Aid) et ont bien failli l'engloutir, le mouvement s'exerce, de façon hésitante et inégale, à de nouveaux rapports sociaux non-sexistes. A présent, ce mouvement est rendu théoriquement invisible par les analyses du courant principal sur la reproduction, même lorsque les nouveaux analystes le soutiennent, à un niveau personnel et pratique. La conclusion de l'article suggère que le soutien pratique et la négligence théorique pourraient servir è exacerber les tendances réformistes du mouvement.  相似文献   

14.
Les transports en commun deviennent rapidement un exemple critique de la crise générale des politiques de l'état dans la production et la distribution des équipements collectifs. La destruction antérieure des transports en commun aux Etats Unis par les intérêts de l'automobile, ainsi que les contraintes de l'énérgic, de l'utilisation du sol, et du chômage, produisent une situation selon laquelle diverses fractions du capital se regroupent dans une coalition afin de déterminer une politique future des transports. Une telle politique doit tant bien que mal satisfaire les besoins souvent contradictoires du transport, le résultat d'un développement urbain structuré autour de la dominance de l'automobile. Ces besoins sont soulignés ici-bas. Cet article présente les diverses options considérées actuellement ainsi que les contradictions survenant de chaque direction proposée. Les divisions à l'intérieur de la classe capitaliste sur ces options sont aussi présentés. Finalement, une brève considération est donnée aux mouvements sociaux urbains passés et présents organisés autour des questions de transport, ainsi que les problèmes auxquels ces mouvements doivent faire face dans les luttes futures autour de cet enjeu critique.  相似文献   

15.
Entre 1971 et 1974 une stratégie de développement unique a été appliquée en Colombie. A l'encontre des autres stratégies de développement, celle de Colombie comprenait l'urbanisation et créait des emplois urbains dans la construction. Cette étude évalue la stratégie colombienne dans le contexte de l'urbanisation du développement économique. Seulement une évaluation partielle est possible à cause du nombre limité de données, mais dans l'ensemble la stratégie semble avoir réussi. L'emploi et la construction ont augmenté de façon notable, tandis que les bénéfices nets progressaient aussi. Cette étude évalue d'autre part (brièvement) les effets inflationnistes et les effets de la distribution des revenus de cette stratégie. Bien qu'elle n'ait pas été responsable exclusivement du taux d'inflation accéléré après 1971, cette stratégie y a contribué en mésestimant les variation des prix des denrées alimentaires et des matériaux de construction. les conclusions de cette stratégie sont tout à fait provisoires. Les parts de la main d'oeuvre ont sans doute augmenté, mais la construction a fait bénéficier principalement les groupes de revenus moyens et supérieurs.  相似文献   

16.
Cet article examine les interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ des mouvements sociaux urbains. Il propose l'argument selon lequel certains aspects de méthodologie ne sont pas incompatibles avec la perspective des études pluralistes américaines employée pour le traitement des phénomènes de revendications. Ces deux perspectives partagent la měme supposition, c'est à dire que l'influence coule des mouvements de revendications à l'état; ce qui amène à chercher les raisons pour l'échec à l'intérieur du mouvement lui-měme, plutǒt que dans les ressources et les stratégies à la disposition de l'état et de ses agents pour détourner et dominer la revendication. Deuxièmement, ces perspectives ne semblent pas avoir de critères de sélection, et analysent seulement les cas manifestes de revendications. Il est suggéré qu'une interprétation adéquate ne peut ětre arrivée que sur la base d'une recherche qui essaye d'expliquer les relations fondamentales de pouvoir dans le système urbain, particulièrement quand il s'agit de situations d'inertie ou de non-revendication. La seconde partie de cet article est un compte rendu d'une recherche empirique sur la suppression d'un mouvement ouvrier de revendication à Londres contre des politiques de logement ‘pour les masses’. Cette recherche montre de quelle façon la portée et l'exactitude des interprétations marxistes et dites ‘structuralistes’ peuvent ětre avancée afin de prendre en compte ces critiques. En měme temps, elle explore l'utilisation des pouvoirs coercifs par les autorités locales anglaises et l'influence exercée par les corporations industrielles sur la politique du logement.  相似文献   

17.
This article explains how and why the relationship between the Amsterdam squatter movement and the local government has changed over the last decade. Besides reassessing Pruijt's analysis of the Amsterdam squatter movement in a recent issue of this journal, the article also engages with the post‐Fordist literature on social movements. This literature is largely based on the assumption that a subversive identity is incompatible with co‐optation. However, as such ‘soft factors’ as culture gain more importance in urban growth strategies, it is likely that some segments of urban movements may become co‐opted while retaining their subversive identity. It is hypothesized that we are witnessing the emergence of a movement meritocracy: with the rise of soft neoliberal urban policies, the way in which the local polity delivers incentives follows an increasingly discriminatory pattern, giving a place to those segments that contribute to the cultural vibrancy of the city whilst ignoring segments that struggle for basic provisions. These processes are probably not peculiar to Amsterdam and there is an urgent need for post‐Fordist and other social movement theory to investigate what are the consequences of these shifts for government‐movement interactions. Comment et pourquoi la relation entre le mouvement des squatters d'Amsterdam et le gouvernement local a‐t‐elle changé au cours de la dernière décennie? Outre l'examen de l'analyse qu'a faite Pruijt du mouvement des squatters d'Amsterdam dans un récent numéro de cette revue, l'article s'appuie sur la littérature post‐fordiste des mouvements sociaux. Celle‐ci se fonde surtout sur l'hypothèse qu'une identité subversive est incompatible avec une cooptation. Or, comme les ‘facteurs intangibles’ tels que la culture prennent de l'importance dans les stratégies d'expansion urbaine, il est probable que certains segments des mouvements urbains pourront être cooptés tout en gardant leur nature subversive. On suppose l'apparition d'une méritocratie des mouvements: avec l'essor des politiques urbaines néolibérales de compromis, la manière dont le gouvernement local propose des mesures d'incitation suit un modèle de plus en plus discriminatoire, donnant une place aux segments qui contribuent à la vibration culturelle de la ville, tout en ignorant ceux qui luttent pour des services de base. Les processus n'étant sans doute pas propres à Amsterdam, il est urgent que les théories des mouvements sociaux, post‐fordistes ou autres, étudient les conséquences de ces changements dans les interactions entre gouvernement et mouvements.  相似文献   

18.
On a assisté en Grande-Bretagne au cours des dix années passées non seulement à une réémergence mais à une redéfinition de l'action communautaire. Un développement majeur a été une évolution hors des conceptions pluralistiques précédentes au profit d'analyses basées sur les classes. Cet article examine la partie de cette évolution qui nous intéresse, et qui a été définie comme étant un radicalisme progmatique. Elle est radicale parce que ses buts et sa stratégie consistent à résister à ce qui est ressenti comme des épreuves évitables imposées aux classes ouvrières par un système économique et politique capitaliste. Elle est pragmatique dans un contexte global par suite de la nature contradictoire des activités journalières. Le but du radicalisme pragmatique est de développer des alliances naturelles entre les groupes industriels et les groupes communautaires pour leur intérét commun. Il est considéré que les communautées en lutte manquent de pouvoir politique réel; les luttes purement industrielles manquent également souvent d'objectifs qui pourraient élargir l'horizon politique des travailleurs concernés au-delà des problèmes immédiats en question. Il y a trois niveaux dans la stratégie du radicalisme pragmatique: le niveau industriel, le niveau communautaire et le niveau gouvernemental local. Chacun de ces niveaux est analysé et des exemples sont donnés.  相似文献   

19.
Domestic property and social class   总被引:1,自引:0,他引:1  
Cet exposé traite de l'importance des conséquences des différents modes d'occupation de logement, en ce qui concerne les rapports de classes. L'accent est mis précisément sur la Grande Bretagne où, environ 40% des ouvriers manuels possèdent maintenant leur propre maison, et où l'extension de l'occupation de l'habitation par le propriétaire a nettement contribué à accroitre les dividions sociales et politiques, au sein de la classe ouvrière. La question qui se pose, est de savoir si de telles divisions ont une base matérielle réelle, ou si elles sont principalement idéologiques. On voit que la réponse à cette question aura d'importantes conséquences pour l'organisation de luttes politiques autour de la question du logement. L'exposé débute par une discussion des perspectives wéberiennes et marxistes en matière d'occupation de logement et de rapports de classes. La perspective wébérienne, liée aux travaux de Rex et de Moore sur 'le logement par classes', est rejetée, quoique la possibilité de reformuler le concept du logement par classes, au sein d'une orientation wébérienne, soit mise en évidence. Le point de vue marxiste, qui rejette la possession du logement comme étant étrangère à l'identification des intérêts de classe, est également rejeté, sous prétexte que l'occupation de l'habitation par le propriétaire est un facteur crucial d'une augmentation réelles des richesses individuelles qui peuvent largement dépasser les économics que l'on peut faire sur les salaires de toute une vie. L 'exposé montre ensuite, comment la possession de sa maison va dans le sens d'une accumulation des richesses, et comment ceci crée une réelle division d'intérèt économique entre les propriétaires en jouissance et les locataires, fait qui se manifeste souvent dans les luttes politiques locales. La conclusion qui se dégage de ceci est que, les efforts des activistes locaux pour unifier les deux groupes en une alliance politique contre le capital monopole, peut sàvérer à la fois peu judicieux et nuisible à la productivité.  相似文献   

20.
La crise économique actuelle a conduit à en terminer avec la politique d'après-guerre, fondée sur les principes keynésiens de la croissance dirigée, du plein-emploi et de l'état providence. Dans de nombreux pays capitalistes, des efforts sont faits maintenant pour 'recapitaliser le capitalisme'. Ceci entraîne des réductions dans le secteur public et une expansion du secteur privé, mettant principalement l'accent sur l'industrie et sur l'exportation. Mais la crise n'est pas seulement d'ordre économique; elle a des répercussions sur tout l'ordre social, et cet article examine les idées de quelques-uns des plus importants défenseurs politiques et universitaires des idées et des attitudes qui servent à légitimer la nouvelle politique. La conclusion est que la force de la stratégie de recapitalisation dépend, en partie, de la qualité de la gauche, qui se doit d'élaborer immédiatement un programme à court terme, sur lequel elle puisse fonder une opposition efficace.  相似文献   

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