The Macroeconomics of Shadow Banking

We build a macrofinance model of shadow banking—the transformation of risky assets into securities that are money‐like in quiet times but become illiquid when uncertainty spikes. Shadow banking economizes on scarce collateral, expanding liquidity provision, boosting asset prices and growth, but also building up fragility. A rise in uncertainty raises shadow banking spreads, forcing financial institutions to switch to collateral‐intensive funding. Shadow banking collapses, liquidity provision shrinks, liquidity premia and discount rates rise, asset prices and investment fall. The model generates slow recoveries, collateral runs, and flight‐to‐quality effects, and it sheds light on Large‐Scale Asset Purchases, Operation Twist, and other interventions.     

Prudence comptable et évolution temporelle des propriétés prévisionnelles des résultats de l’exercice en ce qui a traitaux flux de trésorerie futurs et aux résultats futurs: constatations relatives au compromis pertinence‐fiabilité

Selon les observations des auteurs, l’augmentation du degré de prudence comptable au cours de la période s’échelonnant de 1973 à 2005 est associée aux facteurs suivants : 1) les propriétés prévisionnelles croissantes des résultats de l’exercice en ce qui a trait aux flux de trésorerie futurs et 2) les propriétés prévisionnelles décroissantes des résultats de l’exercice en ce qui a trait aux résultats futurs. Les auteurs constatent également que l’utilité des résultats pour expliquer le cours des actions par rapport aux valeurs comptables est en relation positive avec la fiabilité, mais non avec la pertinence. Les résultats de l’étude se vérifient pour l’échantillon constant et l’échantillon intégral, à la fois dans les analyses sur échantillon et hors échantillon, et ils résistent à l’utilisation d’autres indicateurs de pertinence, de fiabilité, d’utilité des résultats et de prudence. Les conclusions des auteurs au sujet des relations entre la prudence, la pertinence, la fiabilité et l’utilité semblent accréditer l’existence d’un compromis entre pertinence et fiabilité et paraissent indiquer que l’adoption d’un nombre croissant de normes comptables prudentes pourrait être préjudiciable à l’utilité des résultats en raison d’une incidence négative sur la fiabilité.     

When Credit Bites Back

Using data on 14 advanced countries between 1870 and 2008 we document two key facts of the modern business cycle: relative to typical recessions, financial crisis recessions are costlier, and more credit‐intensive expansions tend to be followed by deeper recessions (in financial crises or otherwise) and slower recoveries. We use local projection methods to condition on a broad set of macro‐economic controls to study how past credit accumulation impacts key macro‐economic variables such as output, investment, lending, interest rates, and inflation. The facts that we uncover lend support to the idea that financial factors play an important role in the modern business cycle.     

HARD OR SOFT? INSTITUTIONAL REFORMS AND INFRASTRUCTURE SPENDING AS DETERMINANTS OF FOREIGN DIRECT INVESTMENT IN CHINA*

We examine whether hard infrastructure in the form of more highways and railroads or soft infrastructure in the form of more transparent institutions and deeper reforms lead to more foreign direct investment (FDI). We use data on FDI from the United States, Japan, Hong Kong, Taiwanese and Korea to various regions of China from 1990 to 2002. We control for the standard determinants of FDI—regional market sizes, wage rates, human capital and tax policies. Then we add indices of hard and soft infrastructures. We found that empirically soft infrastructure consistently outperforms hard infrastructure as a determinant of FDI.