Outsourcing Mutual Fund Management: Firm Boundaries,Incentives, and Performance

We investigate the effects of managerial outsourcing on the performance and incentives of mutual funds. Fund families outsource the management of a large fraction of their funds to advisory firms. These funds underperform those run internally by about 52 basis points per year. After instrumenting for a fund's outsourcing status, the estimated underperformance is three times larger. We hypothesize that contractual externalities due to firm boundaries make it difficult to extract performance from an outsourced relationship. Consistent with this view, outsourced funds face higher powered incentives; they are more likely to be closed after poor performance and excessive risk‐taking.     

EASY MONEY OR HARD TIMES? HEALTH AND 401(k) LOANS

Rising health care costs and declining personal savings rates are nearly synonymous with household medical debt. For some, defined contribution (DC) retirement savings plans provide a ready source of funds to meet these medical debts. We examine whether health status and health insurance coverage predict the likelihood of having a DC loan using data from the Federal Reserve's triennial Survey of Consumer Finances (SCF) from 1989 to 2007. We find that poor health raises the likelihood that a household will borrow from their DC plans, even controlling for other forms of debt, access to credit, and whether households are covered by health insurance. Our estimates of the amount of the DC loan, taking selection effects into account, indicate that DC loan amounts are also influenced by health status; those with poor health borrow more from their DC plans. Apart from health status, once a household decides to borrow from their retirement funds, race and education also influence how much to borrow. We argue that public policy can improve the long‐term financial retirement security of households by offering more opportunities to save for medical emergencies, while cautiously maintaining the opportunity to borrow from DC plans. (JEL D12, D14, D91)     

Extended Warranties: Consumer and Manufacturer Perceptions

Extended warranties are becoming increasingly popular, both among consumers and manufacturers. In this study, consumer and manufacturer perceptions of why extended warranties are bought and sold are evaluated and compared. The results indicate that consumers seem to view extended warranties as a way of reducing perceived risk. Manufacturers reveal that they market extended warranties both to generate revenue and to provide service to customers. Marketing management and public policy implications are examined and research directions identified.     

Modèle à périodes multiples et conclusions empiriques relatives à l'objectivité et à la pratique du ≪ leurre-prix ≫*

Résumé. Les vérificateurs, les responsables de la réglementation et les universitaires s'intéressent à la pratique du ? leurre-prix ? et à sa relation avec l'objectivité du vérificateur. Cette question a même fait l'objet de plusieurs modèles analytiques. Ces théories n'ont cependant jamais été testées, principalement à cause de l'absence de données concrètes relatives à d'importantes variables contextuelles. Les auteurs de la présente étude élaborent un modèle à périodes multiples s'appliquant à la pratique du leurre-prix et à l'objectivité du vérificateur et l'expérimentent dans des marchés de laboratoire en recourant à la méthodologie de l'économique expérimentale. Leur étude vient enrichir la documentation existante sous deux rapports. D'abord, il s'agit de l'une des premières études à produire une argumentation empirique et à expérimenter la théorie de la relation entre la pratique du leurre-prix et l'objectivité. Ensuite, le modèle repose sur un raisonnement nouveau relatif à la pratique du leurre-prix et à sa relation avec l'objectivité du vérificateur. La pratique du leurre-prix et l'atteinte à l'objectivité, qui se manifestent indépendamment des coûts exogènes des opérations, sont le résultat de la prémisse d'une variation transversale dans les coûts et la qualité de la vérification et d'un avantage relatif à l'information qui échoit à un couple vérificateur attitré-client en ce qui a trait à l'évolution de ces dimensions de la vérification. Les auteurs ont appliqué le modèle pendant un certain nombre de périodes à des marchés de laboratoire réunissant plusieurs acheteurs et plusieurs vendeurs. Ils ont observé seize de ces marchés dans le but de vérifier la valeur prédictive du modèle en ce qui a trait aux prix et à l'information communiquée. L'expérience est concluante quant à la pratique du leurre-prix, mais elle n'est pas convaincante en ce qui a trait à la prévision exacte des prix. L'expérience confirme également la validité des prévisions relatives à l'information communiquée, les vendeurs ne s'éloignant de la vérité (et faisant une entorse à l'objectivité) que lorsque les profits supplémentaires qu'ils sont susceptibles d'en retirer sont supérieurs aux coûts supplémentaires que risque d'entraîner la communication d'information inexacte. L'on peut obtenir les données relatives aux marchés de laboratoire utilisées dans le présent document en en faisant la demande aux auteurs.     

SUBSIDY TO NUCLEAR POWER THROUGH PRICE-ANDERSON LIABILITY LIMIT

Between 1959 and 1982, the Price-Anderson Act placed a limit of $560 million on the liability of nuclear power plant operators for accidental damages. This limit grew to $7 billion due to the 1988 amendments to the act. This paper using insurance premiums charged for the first $160 million of coverage and the Nuclear Regulatory Commission's estimate of the probability of a worst-case loss, models the distribution of damages with a log-logistic density function. The study finds that the value of the Price-Anderson subsidy was $60 million per reactor year before 1982 but then dropped to $22 million per reactor year following the 1988 amendments.     

Does Academic Research Destroy Stock Return Predictability?

We study the out‐of‐sample and post‐publication return predictability of 97 variables shown to predict cross‐sectional stock returns. Portfolio returns are 26% lower out‐of‐sample and 58% lower post‐publication. The out‐of‐sample decline is an upper bound estimate of data mining effects. We estimate a 32% (58%–26%) lower return from publication‐informed trading. Post‐publication declines are greater for predictors with higher in‐sample returns, and returns are higher for portfolios concentrated in stocks with high idiosyncratic risk and low liquidity. Predictor portfolios exhibit post‐publication increases in correlations with other published‐predictor portfolios. Our findings suggest that investors learn about mispricing from academic publications.     

Share Issuance and Cross-sectional Returns

Post‐1970, share issuance exhibits a strong cross‐sectional ability to predict stock returns. This predictive ability is more statistically significant than the individual predictive ability of size, book‐to‐market, or momentum. Our finding is related to research that finds that long‐run returns are associated with share repurchase announcements, seasoned equity offerings, and stock mergers, although our results remain strong even after exclusion of the data used in these studies. We estimate the issuance relation pre‐1970 and find no statistically significant predictive ability for most holding periods.     

Audits des Cinq Grands et fraude comptable

Les auteurs examinent le lien entre les audits des Cinq Grands et l’incidence des fraudes comptables présumées de sociétés ouvertes des États‐Unis entre 1981 et 2001. Selon bon nombre de commentateurs, les défaillances retentissantes de l’information financière qui ont menéà des réformes radicales de la gouvernance d’entreprise soulèvent de sérieux doutes quant à savoir si les grands cabinets d’expertise comptable continuent d’offrir des audits d’une qualité relativement élevée, en particulier depuis quelques années. Toutefois, dans des échantillons non appariés et appariés, les auteurs relèvent des données solides et robustes permettant de conclure que la publication d’information financière frauduleuse est moins probable en la présence d’un auditeur des Cinq Grands. Fait important, les tests des séries chronologiques laissent supposer qu’il existe un lien caractérisé entre les Cinq Grands et l’incidence plus faible de la fraude comptable, y compris dans les cinq dernières années de la période d’échantillonnage, au cours desquelles le nombre de fraudes a monté en flèche. De plus, les auteurs recueillent des preuves que ce lien est de nature causale et n’est pas un simple facteur endogène dans le choix de l’auditeur.     

Catering through Nominal Share Prices

We propose and test a catering theory of nominal stock prices. The theory predicts that when investors place higher valuations on low‐price firms, managers respond by supplying shares at lower price levels, and vice versa. We confirm these predictions in time‐series and firm‐level data using several measures of time‐varying catering incentives. More generally, the results provide unusually clean evidence that catering influences corporate decisions, because the process of targeting nominal share prices is not well explained by alternative theories.