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The Future of Perennial Crops
Authors:Paul Collier
Abstract:Africa’s substantial market share in perennial crops may indicate that the promotion of these crops could make a major contribution to Africa’s growth. Alternatively, given Africa’s poor economic performance, it may indicate that dependence upon perennials is highly problematic. This paper finds support for both these propositions. It argues that whether perennial crops are an opportunity or a problem depends upon policy. Historically, dependence upon perennial exports has exposed economies to price shocks that have been badly managed. However, such a pattern is not inevitable. Improved macroeconomic management could harness the potential of price booms and reduce the deflationary contraction from price declines. Dependence upon perennials has also exposed societies to an increased risk of large–scale violent civil conflict. Again this is not inevitable: improved global and national governance of the revenues from perennials could potentially remove this risk. As demonstrated by Uganda during the 1990s, the expansion of revenue from perennials can make a major contribution to poverty reduction. In that case revenue expansion was achieved through a simple policy reform: reduced taxation stimulated production. While there is scope for this elsewhere in Africa, substantial volume expansion might be difficult. Perennials are becoming more intensive in knowledge, inputs and quality control, partly due to rising health standards imposed by importers. African producers need a policy environment that facilitates this shift to quasi–industrial techniques. Otherwise they are likely to lose market share to higher–income non–African producers. La part substantielle qui est celle de l’Afrique sur le marché des cultures pérennes semble indiquer que la promotion de ces cultures pourrait représenter une contribution majeure à la croissance de l’Afrique. D’un autre côté, étant donné les pauvres performances économiques du continent, ceci peut aussi vouloir dire que la dépendance vis–à–vis des cultures pérennes est très problématique. Le présent article étaye tour à tour les deux hypothèses. Selon l’auteur, la réponse à la question de savoir si les cultures pérennes sont une opportunité ou un problème dépend des politiques adoptées. Par le passé, la dépendance vis–à–vis des exportations pérennes exposait les économies à des turbulences au niveau des prix qui ont été mal gérées. Cependant, ce scénario n’est pas inévitable. Une meilleure gestion macroéconomique peut tirer parti des hausses des prix et réduire la contraction déflationniste lorsque les chutes sont en chute. La dépendance vis–à–vis des exportations pérennes a également exposé des sociétés à un risque accru de conflit civil violent à grande échelle. Ceci n’est pas non plus inévitable: une meilleure gouvernance mondiale et nationale des revenus des cultures pérennes pourraient supprimer ce risque. Comme l’a montré l’Ouganda dans les années 1990, l’expansion des revenus tirés des cultures pérennes peut contribuer de manière significative à la lutte contre la pauvreté. En l’occurrence, l’expansion des revenus résultait d’une simple réforme des politiques: la réduction des impôts a stimulé la production. Si une telle expérience peut Átre renouvelée ailleurs en Afrique, il pourrait cependant s’avérer difficile d’accroître de manière substantielle les volumes. Les cultures pérennes exigent de plus en plus de connaissances, d’intrants et de contrôle de qualité, en raison notamment des normes sanitaires de plus en plus rigoureuses imposées par les importateurs. Les producteurs africains ont besoin d’un environnement politique qui facilite l’évolution vers des techniques quasi–industrielles. Dans le cas contraire, il est probable qu’ils perdront des parts de marché au profit de producteurs non africains à revenus supérieurs.
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