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Fetishizing the modern city: the phantasmagoria of urban technological networks
Authors:Maria Kaika  Erik Swyngedouw
Abstract:Technological networks (water, gas, electricity, information etc.) are constitutive parts of the urban. They are the mediators through which the perpetual process of transformation of nature into city takes place. In this article, we take water and water networks as an emblematic example to excavate the shifting meanings of urban technological networks during modernity. Indeed, as water becomes commodified and fetishized, nature itself becomes re‐invented in its urban form (aesthetic, moral, cultural codings of hygiene, purity, cleanliness etc.) and severed from the grey, ‘muddy’, kaleidoscopic meanings and uses of water as a mere use‐value. Burying the flow of water via subterranean and often distant pinpointed technological mediations (dams, purification plants, pumping stations) facilitates and contributes to masking the social relations through which the metabolic urbanization of water takes place. The veiled subterranean networking of water facilitates the severing of the intimate bond between use value, exchange value and social power. We argue that during early modernity, technologies themselves became enshrined as the sources of all the wonders of the city’s water. Dams, water towers, sewage systems and the like were celebrated as glorious icons, carefully designed, ornamented and prominently located in the city, celebrating the modern promise of progress. During twentieth‐century high‐modernity, the symbolic and material shrines of progress started to lose their mobilizing powers and began to disappear from the cityscape. Water towers, dams and plants became mere engineering constructs, often abandoned and dilapidated, while the water flows disappeared underground and in‐house. They also disappeared from the urban imagination. Urban networks became ‘urban fetishes’ during early modernity, ‘compulsively’ admired and marvelled at, materially and culturally supporting and enacting an ideology of progress. The subsequent failure of this ‘ideology of progress’ is paralleled by their underground disappearance during high‐modernity, while the abandonment of their ‘urban dowry’ announced a recasting of modernity in new ways. We conclude that the dystopian underbelly of the city that at times springs up in the form of accumulated waste, dirty water, pollution, or social disintegration, produces a sharp contrast when set against the increasingly managed clarity of the urban environment. These contradictions are becoming difficult to be contained or displaced. Les grands réseaux techniques (eau, gaz, electricité, information etc.) font partie intégrale de l’urbain. Ce sont les médiateurs du processus continuel de la transformation de la nature urbaine. Dans cet article, nous prenons comme exemple emblématique l’eau et les réseaux d’eau afin d’explorer les significations changeantes des réseaux de technologie urbaine durant la période moderne. Alors que l’eau devient une marchandise fétichisée, la nature elle‐même est reinventée dans ses formes urbaines (esthétique, morale, codes culturels d’hygiène, purité, propreté etc.) et coupée des significations grises, ‘ternes’, kaléidoscopiques, et des utilisations de l’eau comme une simple valeur utilitaire. L’ensevelissement de l’eau par les médiations technologiques spécifiques souterraines et souvent distantes (barrages, usines de purification, stations de pompage) aide et contribue à masquer les relations sociales à travers lesquelles prend place l’urbanisation métabolique de l’eau. Les réseaux d’eau souterrains voilés facilitent la coupure du lien intime entre la valeur utilitaire, la valeur d’échange, et le pouvoir social. Nous soutenons que durant la première période de modernité les technologies elles‐mêmes devinrent inscrites comme sources de toutes les merveilles de l’eau de la ville. Les barrages, les réserves d’eau, les égoûts et d’autres éléments similaires étaient célébrés comme des icônes glorieux, conçus avec soin, ornés, et situés de façon prominente dans la ville, célébrant les promesses modernes de progrès. Durant la période de haute‐modernité du vingtième siècle, les lieux de pélerinage matériels et symboliques célébrant le progrès ont commencéà perdre leur pouvoir de mobilisation et à dispara? tre du paysage de la ville. Les réservoirs d’eau, les barrages et les installations industrielles devinrent simplement des constructions d’ingénieurs, souvent abandonnées et délabrées, alors que les courants d’eau disparurent sous terre et à l’intérieur. Tous s’effacèrent aussi de l’imagination urbaine. Les réseaux urbains devinrent des ‘fétiches urbains’ durant la première période de modernité, causant un émerveillement et une admiration ‘obligatoires’, culturellement et matériellement représentant et soutenant une idéologie de progrès. L’échec ultérieur de cette ‘idéologie de progrès’ a son parallèle dans leur disparition sous terre durant la période de haute modernité, alors que l’abandon de leur ‘dot urbaine’ annonçait un remaniement de la modernité dans des directions nouvelles. Nous concluons que le bas‐ventre dystopique de la ville qui surgit de temps à autre sous la forme d’accumulation de déchets, d’eau sale, de pollution, ou de désintégration sociale, produit un contraste marqué avec la clarté de plus en plus organisée de l’environnement urbain. Ces contradictions deviennent difficiles à contenir ou à supplanter.
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